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Une semaine après avoir été officiellement composé, le nouveau gouvernement se réunit ce lundi à Lomé pour son premier séminaire. La réunion, présidée par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, est destinée à permettre aux nouveaux ministres de prendre connaissance des dossiers et priorités de l’heure.

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Elle a en outre pour objectif de présenter de manière détaillée à ces derniers, la feuille de route stratégique définie pour les 05 prochaines années et présentée par le Premier ministre Victoire Dogbé au Parlement. Cette feuille de route se structure en 03 principaux axes (renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociale, consolidation de la paix, dynamisation de la création d’emplois, modernisation du Togo et renforcement de ses structures) qui se déclinent en 10 ambitions et en 42 projets et reformes.

Le nouvel exécutif devra se caractériser notamment par sa recherche permanente de résultats au bénéfice des populations, son ouverture et sa disponibilité, ainsi qu’un sens accru des valeurs patriotiques. « Il ne s’agit pas d’une rupture, mais d’une capitalisation sur les acquis déjà obtenus. Il y a du neuf qui se construit sur l’ancien », avait résumé la semaine dernière à ce propos le porte-parole de l’exécutif, Christian Trimua.

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Le Forum national sur la gouvernance numérique (FGI-Togo), édition 2020, se tiendra les 15 et 16 octobre, a annoncé ce weekend la branche togolaise d’Internet Society, organisatrice de l’évènement. Cette 8ème édition, placée sous le thème de la construction d’une ‘résilience numérique pour tous’ dans un contexte de covid-19, se déroulera en ligne.

Il sera question pour les participants, pour la plupart acteurs nationaux de la gouvernance numérique, d’échanger sur les leçons à tirer de la crise sanitaire actuelle pour améliorer l’accès à internet et l’inclusion numérique au Togo. En effet, un récent rapport du groupe de travail Broadband for All a mis en exergue la question de l’accessibilité du numérique sur le continent, en ces temps de crise pandémique. Le forum sera donc « le cadre idéal pour réfléchir aux solutions visant à résoudre ces problèmes au Togo et bâtir un avenir axé sur le numérique », ont indiqué les organisateurs.

Plusieurs thématiques comme le e-learning, l’entrepreneuriat numérique, la protection des données pendant la crise, les technologies émergentes ou encore la cybersécurité devraient être abordées.

Pour rappel, le FGI-Togo réunit depuis 2010 autour de la même plateforme de dialogue, les autorités publiques, la société civile, le secteur privé, la communauté technique et universitaire, et les utilisateurs.

Au Togo, les questions liées au genre sont de moins en moins sujets à complexe. Ces dernières années, les pouvoirs publics ont en effet multiplié les initiatives, afin de promouvoir davantage l’égalité entre les genres. L’arsenal juridique et législatif s’est ainsi vu renforcé, avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes favorables à cet idéal : codes pénal et foncier, politique nationale d’équité-genre, ou encore la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre. Des efforts qui ont été reconnus notamment par Afrobaromètre en janvier 2019, dans un rapport consacré au sujet.

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Dans le même temps, la politique scolaire pour la jeune fille entreprise par le gouvernement, a commencé à porter ses fruits. « Les femmes peuvent aujourd’hui parfaitement assurer les mêmes tâches que les hommes », assure le ministre en charge des relations avec les Institutions de la République, en revenant sur le nombre important de femmes dans l’actuel exécutif, et en rappelant au passage les nombreux postes décisionnels occupés par des femmes au Togo : Primature, Assemblée Nationale, Secrétariat général de la Présidence, CNDH, Médiateur de la République, entre autres.

L’ascension des femmes togolaises aux hautes instances est non seulement signe de leurs capacités, mais aussi « la matérialisation de la nécessaire complémentarité des genres et des différentes couches sociales, en vue de consolider les bases d’un développement harmonieux de la Nation », estime pour sa part la Cheffe du Parlement.

Dimanche, à la faveur de la célébration de la Journée de la fille, le Premier ministre   a lancé un appel à l’endroit des jeunes filles et femmes togolaises en devenir: « Faites entendre vos voix, que ce soit à l’école, dans vos familles ou dans des associations ;vos rêves et vos efforts comptent et font une différence dans notre société », a affirmé Victoire Dogbé, avant de réitérer l’engagement du gouvernement à accompagner ces dernières dans leur éducation et leur insertion professionnelle.

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vendredi, 09 octobre 2020 18:45

Une loi de programmation militaire en vue

Le Togo devrait, pour la première fois de son histoire, se doter bientôt d’une loi de programmation militaire. Un texte sera soumis par le gouvernement à la Représentation Nationale, avec pour principal objectif de permettre au pays d’avoir les moyens de sa défense. Sa durée d’application sera également définie par les élus.

Le Togo, qui prend très au sérieux les questions de sécurité et de défense, dans un contexte régional marqué par une pression djihadiste et extrémiste de plus en plus forte, veut ainsi mieux définir les cadres d’affectations des ressources à ses forces armées.

En rappel, la Loi de programmation militaire vise à établir une programmation pluriannuelle des dépenses que l’Etat consacre à ses forces armées.

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Nominations au sein de l’armée

Au Togo, les activités et cérémonies officielles (dîners de gala, dîners débats, ateliers, conférences, groupes de travaux de comités et commissions, sessions de conseil d’administration, etc…) devront bientôt être organisées avec une touche et une saveur locales.

La Premier ministre a invité, via une lettre circulaire, les ministres, membres du gouvernement, ainsi que les Directeurs Généraux des Sociétés d’Etat, à « s’approvisionner, en priorité, dans le cadre du service, en produits et services d’origine locale et à privilégier la consommation des mets locaux dans les menus ».

Cette exhortation est effectuée alors même que la promotion du Consommer Togolais est à l’honneur pendant tout le mois. Le gouvernement entend ainsi se positionner aux avant-postes de cette démarche qui veut mettre en valeur le savoir-faire et le potentiel des acteurs locaux. « Le respect de cette recommandation sera la clé de réussite de notre politique de consommation locale », a souligné Victoire Dogbé.

La représentation togolaise du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA-Togo) a officiellement ouvert jeudi à Lomé, l’« Espace Orange Jeune », un centre dédié à la jeunesse. Ceci, à la faveur d’une cérémonie officielle à laquelle ont pris part la ministre en charge de la jeunesse Myriam Dossou-d’Almeida et la représentante résidente Josiane Yaguibou. 

L’espace implanté au sein du siège de l’UNFPA, se veut un cadre d’échanges et d’éclosion de potentiel de la jeunesse et l’objectif visé par le Fonds à travers sa mise en place, est de contribuer de façon pratique à l’épanouissement des jeunes Togolais.

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« Ce centre vient renforcer davantage le leadership des jeunes Togolais », a estimé la ministre qui a réitéré la disponibilité de son département, et partant, celle du gouvernement à accompagner la jeunesse.

Pour le coordonnateur du système des Nations Unies, Damien Mama, l’EOJ permettra surtout de rapprocher un peu plus les jeunes Togolais des agences onusiennes.

Déjà pionnier sur le continent en matière d’économie maritime, le Togo veut désormais exploiter au mieux tout son potentiel et le bassin maritime dont il dispose. Un ministère exclusivement dédié à la question a été créé pour la première fois, au sein du nouveau gouvernement, et s’occupera également des pêches et de la protection côtière.

A sa tête, un spécialiste du secteur, Edem Kokou Tengue qui a fait son entrée dans l’exécutif. L’ancien DG de la filiale togolaise de l’armateur danois Maersk et actuel président de l’Association professionnelle des compagnies de navigation et de consignation de navire au Togo (NAVI-TOGO), aura entre autres pour missions d’œuvrer pour une meilleure exploitation du Port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, du potentiel touristique du littoral ou encore des plateformes industrielles liées aux services de la mer.

A cela, s’ajoutera la poursuite de la politique de création des écoles et instituts de formation spécialisés pour préparer les jeunes aux métiers de la mer.

En juin 2019 à la faveur du Forum économique Togo-UE, l’ancien Premier Ministre béninois Lionel Zinsou avait estimé que le pays « est extrêmement en avance » sur tous les sujets liés à l’économie bleue.

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Deux mois après la réouverture des frontières aériennes et la reprise des vols, les autorités aéroportuaires ont fait le point avec les compagnies et partenaires. C’était mercredi, lors d’une réunion à l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Selon le patron de l’agence Dokissime Gnama Latta, près de 90% des actions planifiées ont été réalisées, conformément aux recommandations internationales (OMS, OACI, OOAS).

Plus de 15 000 personnes ont transité à travers la plateforme au cours de la période, et 31 cas positifs ont été détectés grâce aux diverses mesures mises en place par les autorités sanitaires. « Notre système est opérationnel et en avance sur le continent », a-t-il déclaré.

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Au Togo, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pourrait être revu. Des discussions seront bientôt ouvertes sur la question, entre le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social et les partenaires sociaux.

Ce sera après l’adoption dans les prochaines semaines du nouveau code du travail, a indiqué le ministre chargé des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua, qui a par ailleurs précisé que la nouvelle mouture met des garanties sur l’emploi.

L’actuel SMIG, qui oscille autour de 35 000-38 000 FCFA, est en vigueur depuis 2012. Malheureusement, il « n’est pas toujours appliqué partout », a déploré le porte-parole du Gouvernement.

Lancé il y a deux ans, dans l’optique de transformer structurellement et profondément l’économie nationale avec la création à l’horizon 2022, de 500 000 emplois, le Plan National de Développement espère bien parvenir à la réalisation des ses objectifs. Déjà, 200 000 emplois ont été créés sous ce plan, a révélé mercredi le porte-parole du gouvernement Christian Trimua.

« Nous avons réalisé 200 000 emplois, directs et indirects, déjà sous le PND » a indiqué l’officiel. Et si une réactualisation du plan est attendue, avec notamment des révisions au niveau des délais, en raison de l’impact de la pandémie du Covid-19, le gouvernement entend accroître cette politique de création d’emplois.

Cela passera entre autres par le renforcement des Très Petites, Petites et Moyennes entreprises : « Nous devrons donner les moyens de l’autonomisation aux jeunes et aussi faire en sorte que les secteurs culturels et sportifs qui ont beaucoup souffert de la pandémie soient pris en compte », a-t-il laissé entendre. Un autre pilier fondamental de l’économie nationale, l’agriculture, sera également mis davantage à contribution pour parvenir à cet idéal.

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