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Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) entamera la semaine prochaine sa phase de réparations collectives dans la Région Centrale. L’institution a annoncé mercredi des sessions d’indemnisation des victimes individuelles, dans les préfectures de Sotouboua, Blitta et la plaine de Mô, du 19 au 30 octobre 2020.

Comme pour les opérations qui se tiennent depuis le début de la crise sanitaire, les activités se dérouleront dans le strict respect des mesures barrières (port de masque, dispositifs de lavage, prise de température obligatoire, organisation par groupes…).

Les victimes concernées, dont les noms sont affichés dans les locaux de leurs mairies et préfectures de résidence, ainsi que sur le site web du HCRRUN, sont priés de respecter les dates de programmation, afin d’éviter les attroupements, a insisté la Présidente Awa Nana Daboya.

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Le ministre en charge des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko a procédé cette semaine à une série de nominations au sein du secteur de l’éducation nationale.

Kokou Ezih, Inspecteur de l’Education nationale est nommé Inspecteur général de l’Education et Doyen de l’Inspection générale de l’Education.

L’Administrateur des Sciences de l’Education Kpomégni Kossi Tsali, est promu Directeur de la Planification de l’Education et de l’Evaluation.

Nana Sandou Tchassanti Ali-Tagba, Administrateur civile est nommée Secrétaire permanente du Conseil national de l’Enseignement scolaire permanent.

Enfin les Inspecteurs de l’Education nationale Yawo Dotsé Dara-Ahato et Tei Mani Perezi, sont nommés respectivement Directeur des Enseignements préscolaire et primaire, et Directeur des Examens, Concours et Certifications.

Tous ont été nommés par intérim.

Quelques semaines après le rebasage de son PIB, le Togo retourne sur le marché financier régional afin de mobiliser les 60 milliards FCFA prévus dans son agenda pour boucler l’année.

Une émission simultanée d’obligations assimilables du Trésor (OAT), a été lancée cette semaine avec, dans le viseur, 25 milliards de FCFA recherchés d’ici le 23 octobre. Les OAT ont une maturité de 5 et 7 ans, et sont respectivement assorties de taux d’intérêts de 6,4% et 6,5%. La valeur nominale unitaire de ces emprunts est de 10 000 FCFA. Le reste des informations est consultable sur le portail de l’agence UMOA-Titres.

Comme pour les précédentes émissions, le montant retenu à l’issue de cet appel public à l’épargne servira à assurer les besoins de financement du budget de l’Etat.

Le troisième trimestre a été faste pour le Togo, qui a levé au total 218 milliards FCFA sur le marché régional.

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mercredi, 14 octobre 2020 16:38

Le Togo passe au budget programme

Après deux jours consacrés à l’exploration de la feuille de route quinquennale, les membres du gouvernement ont entamé ce mercredi une session consacrée à l’élaboration du budget-programme 2021. Ce dernier, basé sur des résultats précis à atteindre au bout d’une période donnée, est un instrument de gestion efficace et de planification qui privilégie la performance, et combine des actions prioritaires à réaliser sous des contraintes de ressources matérielles, financières et humaines.

S’il s’inscrit dans le cadre de la politique d’assainissement des finances publiques en lien avec les directives de l’Uemoa, il doit surtout permettre d’instaurer une plus grande cohérence entre les objectifs de développement et les capacités budgétaire du pays.

Le nouveau mode de gestion qui s’étalera sur trois ans avec plusieurs indicateurs de performance et un contrôle plus affirmé, sera surtout marqué par la déconcentration des procédures d’ordonnancement des dépenses publiques qui seront désormais dévolues aux départements ministériels. En rupture avec le budget de moyens où seul le ministre de l’économie et des finances était l’ordonnateur principal.

Pour rappel, il y a un an, l’exécutif avait soumis au Parlement, un budget programme test, à exécuter en parallèle.

Le deuxième jour du séminaire gouvernemental ouvert lundi a été particulièrement marqué par un acte inédit dans l’histoire de la gouvernance politique nationale : plusieurs membres de la nouvelle équipe ont pris des engagements écrits de travailler d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés par la nouvelle feuille de route stratégique pour les 05 prochaines années.

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Il s’agit particulièrement de ministres dont les portefeuilles se positionnent en bonne place sur les chantiers prioritaires du quinquennat. L’action, si elle traduit un peu plus la volonté du Président de la République et du nouveau Premier ministre de gouverner autrement en mettant l’accent sur la responsabilité, le travail, l’efficacité et le compte rendu, veut surtout accélérer la recherche des résultats pour le bien-être des populations.

« Bilan et obligation de résultats » devront surtout caractériser le travail de l’actuel exécutif.

Ces travaux aux allures de mobilisation de troupes s’achèvent ce mercredi.

Alors qu’elle connait depuis une décennie une progression soutenue, passant de 8 à 25 millions de têtes entre 2011 et 2017, la filière avicole pourrait maintenir cette tendance haussière sur les prochaines années. La production annuelle de viande de volaille, actuellement établie à 23 360 tonnes pourrait voir triple et passer à 61 702 tonnes d’ici 2023.

Dans son sillage, celle d’œufs de consommation devrait également suivre le rythme, grimpant de 188 millions d’unités à 250 millions sur la période.

C’est l’engagement pris par les acteurs du secteur, soutenus par le gouvernement et les partenaires techniques et financiers. L’objectif in fine, est d’améliorer ainsi la productivité nationale et revoir à la baisse les prix des produits avicoles livrés aux consommateurs. Mieux, il s’agit de maintenir en haut de tableau cette filière identifiée comme « stratégique » dans le Plan national de Développement, et qui pourrait créer plus de 150 000 emplois décents d’ici 2025 selon les projections.

Pour l’heure, de nombreuses actions ont déjà été engagées ou en cours de mise en œuvre pour baliser le terrain à ces objectifs : autorisation préalable avant toute importation de produits avicoles, interdiction d’importation de croupions de dinde, création prévue d’instituts de formation dédiés à l’élevage, etc.

Les ministres et membres de l’exécutif réunis autour du Président de la République et du Premier ministre, ont repris ce mardi les travaux du séminaire gouvernemental ouvert lundi. Au menu de ce deuxième jour, la poursuite de la présentation de la feuille de route et des orientations stratégiques déclinées en ambitions, projets et reformes.

Plusieurs de ces projets ont d’ailleurs été abordés hier, parmi lesquels celui de la mise en place du Régime Social Unique (RSU). Le mécanisme, qui est l’une des principales priorités du Chef de l’Etat pour ce nouveau quinquennat, veut permettre une meilleure allocation des dépenses sociales, grâce à la création d’un guichet unique de prestations sociales offertes aux populations vulnérables.

En rappel, le séminaire qui tient lieu de rentrée gouvernementale, doit permettre aux ministres de s’imprégner des dossiers et les priorités de l’action gouvernementale.

Les autorités sanitaires et aéroportuaires ont apporté quelques modifications aux nouvelles procédures de voyage en vigueur au Togo, particulièrement celles concernant les tests.

Ainsi depuis ce 11 octobre, tout voyageur au départ et à destination de Lomé est tenu de présenter des résultats négatifs d’un test PCR Covid-19, datant de moins de 07 jours avant d’embarquer. L’ancien délai était de 05 jours.

Les compagnies aériennes étant pointilleuses sur le sujet, « tout passager qui déroge à cette règle se verra refuser l’embarquement », précise l’AIGE.

Un cas particulier est tout de même envisagé, « les voyageurs dont le séjour au Togo n’excède pas 07 jours ne sont pas tenus de refaire un nouveau test Covid-19 si leur test est négatif à l’arrivée ».

Toutes les informations relatives aux procédures de voyage au Togo sont à retrouver sur le site dédié.

Pour rappel, deux mois après la reprise des vols, plus de 15 000 personnes ont transité par l’Aéroport de Lomé. Une trentaine de cas positifs y ont été déclarés.

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Le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat vient de lancer pour le compte de l’année scolaire 2020-2021, un concours national d’entrée aux lycées scientifiques de Lomé et de Kara.

Le concours, prévu pour le mardi 20 octobre prochain est organisé à l’intention des élèves togolais, âgés de 17 ans à la date de l’examen, et ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 14/20 au BEPC 2020.

Au total 81 places sont ouvertes, réparties comme suit : 45 (dont 17 pour les filles) pour le Lycée scientifique de Lomé et 36 (dont 15 pour les filles) pour celui de Kara.

La sélection des candidats se fera en 02 phases, une présélection basée sur les notes en classes et à l’examen, avant les épreuves écrites dans 06 centres répartis sur l’ensemble du territoire.

Les informations relatives au dossier de candidature et au déroulement du concours sont disponibles ici.

Date limite de dépôt : mercredi 14 octobre 2020 à 17 heures.

Les populations togolaises connaissant des difficultés d’accès ou de pénurie d’eau potable pourront bientôt bénéficier d’une fourniture axée sur des solutions innovantes, en rupture avec le système classique de distribution.

Rainmaker Worldwide, une société canadienne spécialisée dans ces questions, a officialisé, il y a quelques jours, une joint-venture avec Carlaw Group, une entreprise de capital-investissement, dans le but de fournir de l’eau dans quatre pays africains dont le Togo.

Cette fourniture se basera sur la technologie Air to Water développée par Rainmaker, qui consiste à produire et à récolter de l’eau directement à partir de l’air (combinaison de l’humidité atmosphérique, de la chaleur et du flux d’air). La technique, pratique pour les petits ménages ou les zones à faible accès à l’eau, permet d’obtenir jusqu’à 20 000 litres par jour.

Une fois déployé, le projet qui sera mieux détaillé dans les prochaines semaines, viendra en complément aux différentes actions déjà entreprises par le gouvernement afin renforcer la couverture nationale et l’accessibilité en eau.

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