Déjà partenaires dans le domaine sécuritaire, le Togo et la Turquie veulent renforcer leur collaboration policière. La question a été évoquée lundi à Ankara, entre le ministre de la sécurité en séjour officiel dans le pays, Yark Damehame et le directeur général de la sécurité turque, Mehmet Aktas.
Togo Güvenlik ve Sivil Savunma Bakanı Sn. Damehame Yark ve beraberindeki heyeti konuk ettik. Güvenlik alanında yapılan ortak çalışmalarımızı değerlendirerek, gelecekte yapılabilecek yeni işbirlikleriyle ilgili konuştuk. pic.twitter.com/PiMEH2hsDR
— Mehmet Aktaş (@mehmetaktasgm) June 21, 2021
Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur une évaluation du travail commun effectué par les deux pays, et les nouvelles pistes de collaborations pour l’avenir.
La délégation togolaise est composée de fonctionnaires de la police, de la gendarmerie et du ministère de la protection civile.
En 2020, l’Aéroport International de Lomé (AIGE) avait le 2e volume intra-africain de passagers dans l’espace Uemoa, révèle une étude réalisée par l'Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).
Selon ce rapport qui a couvert 36 aéroports africains ayant un trafic annuel supérieur à 500 000 passagers, le Togo n’est devancé que par la Côte d’ivoire.
Au tableau général, le Togo clôture le Top 10 continental des pays avec les aéroports les plus connectés aux autres capitales africaines.
Pour la plateforme aéroportuaire de Lomé-Tokoin qui vient de réussir son test de conformité aux normes internationales, la performance vient justifier les grandes réformes entreprises ces dernières années, afin de faire du pays un hub régional (extension des capacités d’accueil et de fret avec notamment la construction d’un nouvel aérogare).
Avec ses plus de 2 millions de passagers annuels, Lomé ambitionne de doubler ses performances dans les prochaines années.
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Lancé depuis 2014, le processus d’adhésion du Togo au Commonwealth prend un peu plus forme. Une nouvelle mission de l'organisation intergouvernementale anglophone séjourne depuis lundi sur le territoire.
Cette mission, la troisième après celles de 2017, sera comme les précédentes, consacrée à des évaluations et des consultations. La délégation s’entretiendra ainsi avec les principales autorités du pays, les acteurs de la société civile et certains acteurs politiques.
Pour le Togo, cette adhésion, loin d’être une rupture avec la francophonie, est une opportunité pour diversifier ses relations avec les autres pays et entités du monde, et attirer un peu plus d’investissements. “Le Commonwealth, c’est surtout un marché de deux milliards de consommateurs”, rappelle le directeur de cabinet du ministère de la communication, Franck Missité.
Il y a deux ans, à la faveur d’un déplacement à Londres, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé avait réaffirmé la volonté du Togo d’y adhérer. Pour rappel, l’Organisation créée en 1931, comporte parmi ses 54 Etats, des nations non-anglophones comme le Mozambique.
Le Togo va poursuivre davantage ses efforts de lutte contre l’érosion côtière. La Banque mondiale vient d’approuver en faveur du pays, un financement additionnel destiné à l’aider contre la dégradation avancée de son littoral.
Cette enveloppe, d’un montant de 36 millions $ (dont une part pour le Bénin), doit permettre de continuer la mise en œuvre du projet WACA, et effectuer les travaux nécessaires.
La subvention devrait servir notamment à financer la construction et l’extension des épis à Agbodrafo et Aného, le remplissage des bras de lagunes abandonnés à l’est de l’embouchure d'Aného, et la construction de pistes cyclables et parkings à Agbodrafo et Sanvee-Condji.
Depuis 2017 et le premier financement de l’institution de Bretton Woods, le Togo le projet a effectué des travaux de protection côtière d’urgence entre Gbodjomé et Agbodrafo, et protégé près de 1000 ménages de l’érosion côtière.
Il y a quelques semaines, une délégation gouvernementale emmenée par le Premier Ministre, était allée constater les dégâts causés par le phénomène qui a déjà coûté à l’Etat plus de 300 millions $, et suivre l’évolution des travaux en cours.
Le Togo prendra part à partir du 23 juillet prochain aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo (Japon). Initialement prévue pour l’année dernière, cette grand-messe olympique avait dû être reportée en raison de la situation sanitaire mondiale.
Six athlètes sont d’ores et déjà qualifiés dans quatre disciplines (aviron, judo, natation et athlétisme), en attendant les qualifications espérées de ceux encore en lice pour décrocher le billet pour la capitale nippone.
Nos athlètes ont toujours su compter sur vous. Pour @Tokyo2020fr, ils en ont encore besoin. Notre soutien, notre mobilisation, notre solidarité et notre union sont déterminants.@GouvTg @MinistereSports @CommunicationTg #Tginfo #TgTwittos #EnRoutePourTokyo pic.twitter.com/MWrypDg9xX
— CNOTOGO (@cnotogofficiel) June 22, 2021
Pour le Togo qui avait déjà créé l’exploit en 2008 à Pékin avec le Bronze de Benjamin Boukpeti en canoë kayak, l’ambition est simple : créer à nouveau la sensation en glanant de nouvelles médailles.
Un site web a été mis en place par le Comité national olympique (CNOT) pour suivre et encourager les représentants du pays. Il y a quelques jours, le gouvernement avait planché en conseil des ministres, sur l’état des lieux de la participation du pays.
La nation togolaise rend hommage ce lundi à ses vaillants fils et filles qui, au prix de leurs vies, ont lutté pour l’accession du pays à la souveraineté internationale.
La journée, érigée en moment de recueillement et de souvenir national en référence à ceux qui sont tombés le 21 juin 1957, a été marquée sur toute l’étendue du territoire, par les traditionnelles cérémonies de dépôts de gerbes.
Dans un message de circonstance, le Premier Ministre, Victoire Dogbé a salué la mémoire des martyrs : “Nombreux sont nos compatriotes qui ont donné leur vie pour la patrie. La Fête des Martyrs est l'occasion pour nous, de leur rendre l'hommage qui leur revient”, a écrit la cheffe du gouvernement.
Nombreux sont nos compatriotes qui ont donné leur vie pour la patrie. La #FeteDesMartyrs est l'occasion pour nous, de leur rendre l'hommage qui leur revient. Bonne commémoration à tous ! pic.twitter.com/KdJbqfd2gT
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) June 21, 2021
Pour rappel, la journée a été fériée, chômée et payée par le Gouvernement.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, effectue depuis dimanche une visite officielle en Turquie.
Ce déplacement, qui intervient quelques semaines après celui du ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre Lomé et Ankara. Plusieurs activités et des entretiens sont prévus à l’agenda ministériel.
Pour rappel, le Togo et la Turquie ont récemment signé de nouveaux accords bilatéraux.
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Initialement prévue pour 2020 avant d’être ajournée en raison de la suspension du pacte de convergence 2020-2021, la monnaie unique de la Cedeao sera finalement lancée en 2027. C’est l’une des principales décisions prises par les Chefs d’Etat de la sous-région lors du sommet de samedi à Accra.
“Nous avons une nouvelle feuille de route et un nouveau pacte de convergence qui couvrira la période entre 2022 et 2026, et 2027 sera l'année de lancement de l'Éco”, a annoncé le président de la commission de l’Organisation, Jean Claude Kassi Brou à l’issue des travaux.
La reprise du processus, espère la Communauté, doit permettre aux différents pays, de s’adapter à la nouvelle conjoncture internationale, et se remettre sur les rails après avoir été impactés par la crise du Covid-19.
Les Chefs d’Etat ont par ailleurs planché sur d’autres sujets, notamment commerciaux, avec la réouverture des frontières, ou encore politiques, avec la situation au Mali.
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Le Togo a adressé samedi ses condoléances à la Zambie, endeuillée par la disparition de son premier président, Kenneth Kaunda. Le père de l’indépendance de l’ancien protectorat britannique, est en effet décédé jeudi dernier à l’âge de 97 après avoir été hospitalisé des suites d’une pneumonie, a annoncé le gouvernement zambien.
Dans un message relayé sur ses comptes officiels, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est dit “attristé”. Le Chef de l’Etat a salué “la mémoire de ce grand homme dont l'engagement historique pour la libération de la Zambie et la paix en Afrique, [nous] inspire en tant qu’Africains face [à nos] défis communs”.
Je suis attristé par la disparition de Kenneth Kaunda, ancien président, icône de la lutte pour l'indépendance de la République de Zambie. Je salue la mémoire de ce grand homme dont l'engagement historique pour la libération de la Zambie... FEG 1/2 pic.twitter.com/Rsu59Oyo0H
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) June 19, 2021
Depuis sa retraite politique en 2000, Kenneth Kaunda s’était consacré à la résolution de crises sur le continent. En 2017, à la faveur d’une visite officielle à Lusaka, Faure Gnassingbé l’avait rencontré.
Un deuil national de 21 jours a été décrété dans le pays, l’Afrique du Sud a également annoncé un deuil national de 10 jours en sa mémoire.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a participé samedi à Accra (Ghana) à la 59ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.
Je suis arrivé ce samedi 19 Juin à Accra où je prends part à la 59ème session ordinaire de la #CEDEAO. Ce sommet nous donne l'occasion d'examiner essentiellement avec mes pairs les questions vitales pour le développement de la sous-région...
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) June 19, 2021
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Les travaux, dirigés par le leader ghanéen et président en exercice de l’Organisation, Nana Akufo-Addo, ont porté sur l’examen de plusieurs rapports sur la situation sociopolitique, économique, sanitaire et sécuritaire dans l’espace.
Le n°1 togolais et ses pairs ont également planché sur les réformes institutionnelles et la vision à l’horizon 2050 de l’instance sous-régionale.
Un communiqué final sanctionnera le sommet.