RTG

RTG

Après plus de 37 ans de délivrance physique et de démarches pénibles, le casier judiciaire national sera désormais sollicité et obtenu en ligne. L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet porté par le Gouvernement.  

La nouvelle loi, qui précise désormais les contours et l’organisation du casier judiciaire au Togo, donne la possibilité à tous les Togolais de soumettre en ligne la demande, le paiement et le traitement de leurs casiers, en se connectant simplement via un smartphone, une tablette ou un ordinateur. 

Les organes administratifs de traitement seront dorénavant regroupés dans un seul ensemble, placé sous l’autorité du ministre de la justice, permettant ainsi au citoyen d’effectuer sa demande quel que soit le lieu où il se trouve. 

Toutefois, cette réforme majeure dans le processus de dématérialisation de l’administration, initialement annoncée pour le mois d’avril, connaîtra un léger retard, a annoncé Pius Agbetomey. Ceci, en raison de la finalisation toujours en cours du processus de développement informatique, de collecte des données, et de la formation des personnels. 

Pour rappel, le casier judiciaire qui recense les condamnations pénales d’un individu, est disponible au Togo en trois types : les bulletins n° 1, 2 et 3 dont les contenus varient.

Le réseau électrique du Grand Lomé connaîtra bientôt de profonds changements, destinés à le moderniser. Le projet de réformes et d'investissement dans le secteur de l’énergie au Togo (PRISET) a été officiellement lancé mardi par le ministre délégué en charge de l’énergie, Mila Aziable. 

Financée à hauteur d'environ 20 milliards FCFA par la Banque Mondiale, l’initiative a principalement pour objectif de réhabiliter, renforcer et étendre le réseau de distribution de la capitale et sa banlieue. Ce qui, annonce le ministre, permettra “de réduire les pertes techniques, d'améliorer la qualité et la fiabilité de l’offre électrique”, le tout en phase avec les orientations de la nouvelle feuille de route gouvernementale. 

45939 coup denvoi des travaux de rhabilitation et dextension du rseau lectrique du grand lom ocb

Concrètement, les travaux qui auront lieu jusqu’à fin 2022, consisteront en la réhabilitation des installations existantes de la Ceet, la modernisation de 71 km de réseau souterrain, la construction de plus de 50 postes de distribution, et le renforcement du réseau moyenne tension (MT) via la construction de près de 90 km de lignes souterraines et aériennes. 

Également, le réseau sera étendu via la construction de près de 230 km de lignes (tous types confondus), et des pièces mobiles acquises, permettant ainsi de diminuer considérablement les pannes et délestages. Les entreprises chargées des travaux ont été invitées à “respecter les délais contractuels, et à faire appel le plus largement possible à la main d'œuvre locale, en privilégiant les jeunes et les femmes”.

Il n’y aura pas de chemin de croix cette année dans le cadre des célébrations de la fête de Pâques. C’est l’une des principales décisions communiquées mardi par le Gouvernement. 

L'événement, qui réunit traditionnellement des centaines de milliers de fidèles chrétiens en procession, devait se tenir normalement le vendredi 02 avril. 

45936 pques 2021 lorganisation publique du chemin de croix interdite

Autre précision faite par l’exécutif, les célébrations religieuses du jeudi et vendredi saints, ainsi que la veillée pascale devront se terminer au plus tard à 21h. 

En rappel, dans le cadre d’application des nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, les rassemblements sont formellement interdits, tout comme les prestations des chorales et groupes musicaux dans les lieux de culte. 

L’Agence Togolaise pour l’Electrification Rurale et les Energies Renouvelables (AT2ER) dispose d’une nouvelle source d’énergie autonome. Un champ solaire photovoltaïque installé sur le toit de l’Agence, a été officiellement mis en service lundi par le ministre de l’énergie et l’Ambassadeur d’Allemagne. 

L’installation, financée par l’agence de coopération internationale allemande (GIZ) et construite par l’expert togolais KYA Energy, est dotée d’une puissance de 33 KWc et dispose d’un système de stockage d’énergie grâce à des batteries. 

S’il doit contribuer au fonctionnement en besoin énergétique de l’organisme gouvernemental et permettre de réduire les dépenses en factures d’électricité, ce champ sera également utilisé à titre expérimental, explique le Directeur général de l’AT2ER, Robil Nassoma. 

Pour rappel, l’Agence qui a été distinguée l’an dernier pour ses actions dans la promotion des énergies durables, ambitionne de garantir l’accès total à l’électricité à tout le Togo à l’horizon 2030.

Les compétitions nationales de football de première et seconde division, saison 2020-2021, démarreront officiellement le samedi 03 avril, a annoncé lundi la fédération (FTF) dans une note adressée aux présidents de ligues et de clubs. 

Ces dernières avaient récemment été suspendues une nouvelle fois en raison du rebond de cas de contaminations, tout comme toutes les autres activités sportives. Des dispositions seront prises afin de favoriser un bon déroulement des matchs, qui se tiendront à huis clos. 

D’ores et déjà, les présidents de clubs ont été invités “à procéder avant toute reprise des séances d'entraînement collectif, aux tests PCR pour les joueurs, les membres de l’encadrement et les dirigeants”. 

Initialement prévu du 06 au 20 avril 2021, le recrutement militaire du personnel non-officier des Forces armées togolaises (FAT) au titre de l’année 2021, est reporté à une date ultérieure. 

La décision, communiquée lundi par le ministre des Armées, Marguerite Essozimna Gnakade, est prise en raison de la préoccupante flambée des cas de coronavirus dans le pays et surtout, conformément aux nouvelles mesures gouvernementales relatives à la riposte contre la pandémie

La campagne d’enrôlement avait été ouverte à la fois pour le personnel non-officier et les spécialistes

Lire aussi

L’EFOFAT recrute

Face à la prolifération des structures illégales de placement à haut risque, et exerçant diverses activités non autorisées, le ministre de l’économie et des finances s’est exprimé via un communiqué. 

Au total, une vingtaine de sociétés identifiées, entre autres, ont été sommées, par le biais de lettres de mises en demeure, de cesser toutes leurs activités sur toute l’étendue du territoire, et de procéder aux remboursements sans délai des sommes collectées, sous peine de poursuite pénale. 

Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l'engouement de la population à ces produits, l'exposant ainsi à un risque élevé de perte de l'épargne constituée durant tant d'années d'efforts”, a indiqué Sani Yaya, en appelant à la vigilance.

Il y a quelques jours, c’était le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) qui a sommé les mêmes acteurs de cesser leurs activités irrégulières et de “se conformer à la réglementation en vigueur sous peine de sanctions”. 

Intégralité du communiqué

Il m'a été donné de constater une prolifération de sociétés qui exercent l'activité de collecte de fonds du public et d'octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d'e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de crypto­monnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu'à 300% du capital souscrit ainsi que des taux d'intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique. 

Il s'agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).

Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l'engouement de la population à ces produits, l'exposant ainsi à un risque élevé de perte de l'épargne constituée durant tant d'années d'efforts.

Je rappelle que “l'exercice de toute activité en lien avec l'appel public à l'épargne et les instruments financiers, est soumis à l'agrément obligatoire ou à l'autorisation préalable de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l'UMOA ou du Ministère de l'Economie et des Finances”. 

Aussi, il est fait interdiction à toute entreprise ou personne, autre qu'une structure ou un intervenant agréé, d'utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d'une façon générale des expressions faisant croire qu'elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial. 

A cet effet, j'invite les médias à faire preuve de la plus grande rigueur et d'objectivité en matière de communication concernant les activités qui sont susceptibles de mettre en danger l’avenir de nos concitoyens et de cesser d'être le relai de ces structures. 

Du reste, des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire, ainsi que de conseil sur toute l'étendue du territoire et de procéder aux remboursements, sans délai, des sommes collectées auprès des adhérents, sous peine de poursuite pénale. 

Ces opérations sont donc illicites dans la mesure où aucune des entités n'a obtenu l'autorisation requise aux fins d'exercer ces activités, fournir ces prestations ou initier ces opérations. 

Cet acte est constitutif d'infraction à la réglementation et expose les auteurs/promoteurs à des sanctions à la fois pécuniaires et pénales. 

J'invite les promoteurs véreux et récidivistes des structures concernées à cesser immédiatement ces activités irrégulières, sous peine des sanctions prévues par la loi, et à prendre l'attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles. 

Ainsi, l'activité des structures suscitées et toutes autres structures non autorisées qui exercent une activité se rapportant à celles décrites est interdite sur toute l'étendue du territoire national. 

J'appelle, par ailleurs, l'attention du public sur la nécessité d'observer une grande prudence et de la vigilance face à ces cas d'escroquerie grandissants et lui demande de n'entrer en relation d'affaires qu'avec les acteurs légalement autorisés en la matière. 

Pour d'amples informations, bien vouloir contacter la Direction Générale des Etudes et Analyses Économiques aux numéros de téléphone : 22 21 02 50 et 22 22 56 58.

Une centaine de chefs d’entreprises françaises appartenant au MEDEF (Mouvement des entreprises de France) ont participé lundi à un webinaire organisé par le Gouvernement.

Menés par les ministres de la Promotion de l’Investissement et du Commerce, les débats ont principalement tourné sur les atouts et les opportunités d’investissement au Togo. 

Il s’agissait particulièrement de présenter la destination Togo comme « une destination d’investissement de choix, qui permet d’avoir accès au marché régional, notamment grâce à la connectivité du pays avec les marchés voisins ».

1 webinare

Les atouts significatifs du pays (sécurité, stabilité politique, climat des affaires, positionnement, infrastructures, main d’œuvre, potentiel agricole, marché potentiel régional et africain) ont été exposés, tout comme plusieurs grands projets de la feuille de route. (plateforme d’Adetikopé, Agropole de Kara, programme de logements sociaux, eau potable). Des opportunités confirmées par les acteurs du secteur privé local qui ont également pris part aux échanges. 

Le Togo dispose d’une économie agile, créative et pugnace dont le secteur privé est le moteur principal”, a assuré Kodjo Adedze, en invitant les opérateurs économiques français à participer à la transformation économique, sociale et culturelle du pays.

Il y a quelques jours, c’était le Président de la République, Faure Gnassingbé qui lançait une invite aux investisseurs.   

Au Togo, les préparatifs pour les élections régionales se poursuivent. Une nouvelle séance préparatoire réunissant les membres de la Concertation Nationale entre Acteurs Politiques (CNAP), s’est tenue en fin de semaine.

La rencontre, la cinquième du genre, s’est de nouveau déroulée à huis clos, présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.  

Les discussions doivent permettre à terme aux acteurs politiques de s’accorder sur les différents points de l’organisation de ces élections régionales, les toutes premières de l’histoire du pays. 

Depuis le 25 juin 2019 et l’adoption de la Loi sur la décentralisation, les 05 régions du pays sont passées au rang de collectivités territoriales au même titre que les communes. Selon les textes en vigueur, le nombre de conseillers régionaux devra être fixé en fonction de la démographie des territoires.

Le Togo envisage de restaurer durablement ses terres dégradées ainsi que ses zones semi-arides, particulièrement visibles dans la partie septentrionale. Un document est en élaboration, destiné à être soumis au Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). 

Pour le ministère des ressources forestières qui pilote le processus avec le soutien du Pnud, il s’agit de faire en sorte de soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance. Des milliers de personnes au Togo dépendent en effet directement de la nourriture produite à partir des terres dégradées. “Nous avons des enjeux majeurs, mettre tout en œuvre pour les restaurer et faire en sorte de réduire au maximum les gaz, par la forêt”, explique Foli-Bazi Katari.

Selon les conclusions du rapport national sur le sujet produit en 2018, la superficie totale des terres dégradées entre 2000-2010 au Togo est estimée à 2349 km² soit 4,14% du territoire. Entre autres régions les plus touchées, les Savanes, la Maritime et la Kara.

Lire aussi

Environnement : le Togo prévoit la restauration de 80% des terres dégradées et la limitation de la dégradation à 2% d’ici 2030