L’artiste de la chanson togolaise, Monia Tchangaï s’est éteinte mardi des suites d’une longue maladie. La chanteuse, icône de la musique traditionnelle du nord-Togo au cours des années 2000, s’était retirée de la scène depuis plusieurs années.
A son actif, des tubes comme ‘Système D’, ou encore ‘Esso n labalè’.
Je m'incline devant la mémoire de cette grande étoile du showbiz togolais qui vient de s'éteindre, Monia Tchangaï. Bon voyage chère aînée dans cette galaxie où tu pourras, avec les anges, continuer à nous bercer de ta douce mélodie.
— Prof. GERMAINE KOUMÉALO ANATÉ (@AnateGermaine) December 7, 2021
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Quelques heures après l’annonce de son décès, l’ancienne ministre de la culture, Germaine Kouméalo Anaté a rendu hommage à une “grande étoile du show-biz togolais”.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté principalement sur deux sujets : la réforme de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) et la création d’une entité étatique de diffusion audiovisuelle, actant le basculement de l’analogique au numérique.
En Conseil des ministres de ce jour, nous examinerons en priorité des textes qui prévoient des réformes visant un meilleur fonctionnement de la CCIT afin qu'elle puisse mieux défendre les intérêts du secteur privé appelé à jouer davantage son rôle de moteur de croissance. pic.twitter.com/GU8Au4hnlN
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) December 8, 2021
A l’issue des travaux, une communication a été écoutée, tandis qu’un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été adoptés.
Le Togo, représenté par son ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, participe depuis le début de la semaine à la 32ème session de l’AG de l’Organisation maritime internationale (OMI). L’événement réunit jusqu’au 15 décembre prochain à Londres, les 175 pays membres de l’institution spécialisée onusienne, des membres associés et des observateurs.
L’assemblée générale de l’@IMOHQ a été l’opportunité de présenter l’ambition du Président @FEGnassignbe de faire du #Togo un hub logistique d’excellence à travers le @portdelome et grâce à l’action du ministère @MaritimeTg pic.twitter.com/Yca8A13ZWq
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) December 8, 2021
Dans la capitale britannique, le Togo qui est devenu depuis 1983 membre de l’OMI, rappellera ses ambitions et son engagement pour un environnement du transport maritime plus sûr, sécurisé et équitable pour tous.
En se dotant il y a un an d’un ministère exclusivement dédié au secteur, le Togo a clairement affiché sa volonté de s’appuyer sur ses atouts et potentialités : un port naturel en eau profonde (le seul de la sous-région), et un positionnement géographique qui fait du pays un hub logistique par excellence et une porte d’entrée sur l’hinterland.
Depuis un an, Lomé a également entrepris des efforts dans l’alignement de la législation nationale aux normes internationales instaurées par l’OMI. Un nouveau cadre juridique pour réduire les risques d’accidents liés au transport maritime et au stockage des marchandises dangereuses a été adopté, et deux conventions ont été ratifiées.
En marge des travaux, Edem Tengue a eu des séances de travail avec des partenaires.
Engagés depuis près d’une décennie dans la réduction de l’utilisation de certains réfrigérants, les pouvoirs publics se sont dotés ces dernières années d’un arsenal juridique qui accorde une grande importance à la réglementation de ce secteur. Dans un communiqué conjoint, les ministères de l’environnement et du commerce ont rappelé la mesure qui encadre les importations, les exportations et le transit de certains réfrigérants.
Dans les détails, sont nommément concernés les réfrigérants fluorés, hydrochlorofluorocarbones (HCFC) et les hydrofluorocarbones. Ainsi, “il est rappelé aux opérateurs économiques qui désirent importer ces types de réfrigérants, de déposer leur dossier de demande au secrétariat principal du ministère de l’environnement et des ressources forestières en vue de l’obtention d’une autorisation et d’un quota pour le compte de l’année 2022”.
Les dossiers de demande doivent contenir : une lettre manuscrite précisant la nature du réfrigérant et la quantité à importer, une copie de la carte d’identité, une copie de la carte d’opérateur économique et une copie du quitus fiscal en cours de validité.
Il est à relever que cette mesure s’inscrit par ailleurs dans la droite ligne des politiques climatiques du Togo, conformément aux Objectifs du développement durable. Pour rappel, le pays a depuis 1991, adhéré au Protocole de Montréal, sur la protection de la couche d'ozone par l'élimination graduelle à l'échelle mondiale de certaines substances.
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Opérationnalisé il y a trois ans dans le but de régler durablement la question de la gestion des déchets ménagers dans le Grand Lomé, jusque-là envoyés à la décharge d’Agoè-Nyivé, le Centre d’enfouissement technique d’Aképé (CET) vient de franchir un palier symbolique. Le site implanté à 20 km de Lomé, dans la préfecture de l'Avé, a en effet atteint en septembre, le million de déchets enfouis.
Pour parvenir à ce chiffre, le site, construit pour une durée d’exploitation minimale de 20 ans et qui s’étale sur 194 hectares, (80 pour l’accueil des déchets), a tourné en moyenne à plus de 20 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés par mois.
Sur place, plusieurs installations contribuent à la performance du centre, sur les standards européens : casiers de stockage, alvéoles, station de traitement, torchères, réseau d’évacuation de biogaz, etc… L’objectif, rappelle Kodjo Enoumodji, coordinateur du projet, est “d’assainir le cadre de vie et préserver l’environnement”.
S’il est déjà une référence dans la sous-région, le CET d’Aképé va également servir de modèle pour le Gabon, a indiqué il y a quelques jours le Premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda lors d’une visite.
Les universités publiques du Togo, devraient bientôt disposer d’une meilleure connectivité et d’un meilleur accès à l’internet haut débit. Le gouvernement, via les ministères de l’éducation, des enseignements et de l’économie numérique, a officiellement lancé à cet effet mardi le projet “Université sans les murs”.
Le programme qui est dans une phase expérimentale devrait ainsi permettre aux étudiants, professeurs et enseignants, de profiter de tous les avantages du numérique et de l’internet notamment. En effet, “il apparaît essentiel de doter les établissements de moyens et capacités nécessaires pour assurer la continuité des enseignements, face aux défis imposés par la covid”, ont indiqué les responsables.
D’autre part, cette initiative qui répond à la numérisation de l’offre éducative, poursuit aussi les ambitions de l’exécutif de faire du numérique un véritable levier de transformation de son économie, tel que l’a précisé le ministre de l’économie numérique Cina Lawson.
Elle vient rejoindre d’autres actions, déjà lancées par l’exécutif, comme l’implémentation de l’Environnement Numérique de Travail au sein des établissements secondaires. Récemment, des partenariats ont été noués avec les opérateurs télécoms présents sur le territoire, pour faciliter l’insertion des TIC dans l’enseignement.
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L’Agence nationale du volontariat au Togo vient de lancer son annuel processus de mobilisation de candidats volontaires à l’éducation nationale. En tout, 350 jeunes volontaires sont ainsi recherchés pour l’enseignement des matières scientifiques au secondaire, à savoir : les mathématiques, les sciences physiques et la SVT.
Leurs missions, qui se dérouleront dans le cadre du projet de Mobilisation de volontaires nationaux en appui à l’enseignement, s’adressent à tout jeune togolais âgé entre 18 et 35 ans désireux de faire une expérience citoyenne en mettant son temps et ses compétences au service de l’amélioration des conditions de vie des populations locales. La mission va durer 12 mois, renouvelable une fois, sur évaluation de la performance.
La date butoir des dépôts de candidatures est fixée au 11 décembre à minuit. Les informations relatives aux autres modalités du recrutement sont à retrouver ici.
L'Institut national d'assurance maladie (INAM) a entamé lundi, à Dapaong, une tournée de sensibilisation auprès des pharmaciens du Togo. L’opération qui court jusqu’au 16 décembre prochain vise principalement à informer les prescripteurs et pharmaciens, sur la nouvelle liste de médicaments remboursables.
Dans le détail, il s'agit d’inculquer aux praticiens pharmaciens une bonne connaissance et une meilleure utilisation de la liste des médicaments, en vue d'une meilleure prise en charge des assurés. L’objectif à terme est de rendre plus efficient la mise en œuvre de la nouvelle liste de médicaments, en vigueur depuis environ un an.
La tournée qui va se tenir sur tout le territoire, entre dans la vision de l’Inam d’optimiser ses prestations, notamment en perfectionnant la qualité des soins et privilégier la délivrance des médicaments accessibles financièrement.
Pour rappel, dans le même sillage de garantir à toute la population, l’accès à des soins de santé de qualité, l’Inam s’est récemment vu confier par l’exécutif la gestion de l’assurance maladie universelle.
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Officiellement fermées depuis près de deux ans en raison de la pandémie de covid-19, les frontières terrestres des Etats membres de la Cedeao pourraient rouvrir à partir du 1er janvier prochain. Une recommandation a été faite dans ce sens lundi par les ministres sectoriels togolais et leurs homologues de la Communauté, à l’issue d’une réunion virtuelle.
Les ministres sectoriels de la CEDEAO recommandent la reconnaissance
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) December 7, 2021
mutuelle des tests PCR et la réouverture des frontières terrestres des Etats
membres à compter du 1er janvier 2022?????? pic.twitter.com/cFQ9c9cg7e
Selon les officiels, (une cinquantaine en tout parmi lesquels des responsables en charge de l’intérieur, des transports, du commerce, de la santé, des infrastructures ou des finances), “la réouverture des frontières pour la relance des activités économiques est un enjeu fondamental”.
En effet, note la Commission de l’organisation communautaire, les restrictions de déplacement ont eu des incidences sur les principaux secteurs économiques et perturbé les chaînes d’approvisionnement et l’accès aux marchés des PME surtout. L’impact sur le PIB des pays de l’espace s’en ressent d’ailleurs, avec environ 50 milliards $ de pertes entre 2020 et 2021, selon les données de l’Organisation.
Des options techniques, mesures d’accompagnement, ou encore procédures ont donc été discutées et adoptées, et seront présentées au Conseil des ministres puis transmises aux Chefs d’Etat pour une décision définitive.
Une autre recommandation phare a également été formulée, la reconnaissance mutuelle des tests PCR au niveau des frontières et l’harmonisation de leur durée de validité.
Rappelons qu’en septembre dernier, les Etats de l’Uemoa avaient également planché sur la question de la réouverture de leurs frontières terrestres.
Le Togo, représenté par son Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a pris part lundi à la 7ème réunion annuelle du comité directeur du Centre de développement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Les travaux, organisés en virtuel, portaient sur le financement de la reprise post-covid, et la fracture vaccinale dans le monde.
J’ai eu l’honneur de co-présider ce jour, la 7ème réunion de haut niveau du comité directeur de l’OCDE qui portait sur la relance de l’économie mondiale dans le contexte actuel où la pandémie de la #COVID19 continue de sévir. pic.twitter.com/8QN3rUqCVF
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 6, 2021
Au cours des travaux, la cheffe du gouvernement, qui co-présidait la séance, a partagé la vision du Togo sur ces sujets. Pour accélérer la reprise, il est “nécessaire de renforcer les capacités productives du secteur privé et d’améliorer sa compétitivité”, a notamment déclaré Victoire Dogbé. “Nous devons faciliter leur accès au crédit, soutenir leur production et promouvoir la consommation locale en vue de sauvegarder les emplois”, a-t-elle ajouté.
Quant à la gestion de la pandémie et la fracture vaccinale, le Premier ministre, qui a rappelé au passage la stratégie adoptée par le gouvernement togolais, a appelé “à des productions au niveau régional pour permettre à tous les Etats d’acquérir plus facilement des vaccins ou d’autres produits de santé stratégiques”.
Pour rappel, le Togo est devenu depuis mai 2019, membre du comité directeur du Centre de développement de l’OCDE. A ce titre, il bénéficie d’un meilleur partage en matière d’expériences de développement, et est davantage impliqué dans les activités de l’institution fondée il y a plus de 70 ans.