Des travaux de construction d'ouvrages de drainage des eaux pluviales et de bitumage de rue, sont annoncés dans les communes Golfe 1, Golfe 2 et Golfe 3 de la capitale togolaise. Le ministère a en effet organisé un atelier de sensibilisation réunissant les autorités publiques, les bénéficiaires et acteurs pour développer des modalités de leur mise en œuvre.
D'un coût global de près de 30 milliards FCFA, les deux projets, de drainage et de bitumage qui sont prévus pour durer 21 mois, vont couvrir 14,3 km de voirie urbaine, dans la Zone de Bè, notamment. L’objectif à terme est de desservir notamment les zones Tokoin, Akodessewa, Ablogamé, Ahligo, Kotokou Kondji, Hounveme, et Gbenyedji, pour lutter contre les inondations.
“Le bassin versant est souvent sous les eaux, et donc nous lançons la construction d'un collecteur enterré de grand gabarit qui a son amont dans la Rue des Miraculés, avec une longueur d’environ 1600 mètres. L'itinéraire passe par le Boulevard Gnassingbé Eyadema, rentre dans le Lycée de Tokoin, et continue jusqu'en aval, au niveau du Canal équilibre”, détaille le Directeur des infrastructures et des équipements urbains au ministère en charge de l'urbanisme, Marcelin Têtou-Houyo Blakime, dans le cadre de ce projet.
Ces travaux entrent dans le cadre des grands travaux de réhabilitation, d’aménagement, de bitumage et lancés dans les grandes villes du pays. Dans la même dynamique l’exécutif envisage de doter plusieurs communes à l’intérieur du pays d’un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisation.
La nation togolaise a rendu ce samedi un hommage national à ses soldats tombés il y a dix jours au Mali dans le cadre d’une mission de la Minusma. C’était au cours d’une cérémonie solennelle à Lomé, présidée par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
En ce jour où la Nation togolaise rend hommage à nos vaillants soldats de la paix morts au Mali, j’ai présidé la cérémonie officielle au cours de laquelle la distinction de chevalier de l’ordre du Mono leur a été décernée à titre posthume.#HommageNational pic.twitter.com/Dt4TRhbsnZ
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) December 18, 2021
En présence du gouvernement, des familles éplorées, de nombreux officiels et d’une délégation onusienne, le Président de la République a de nouveau salué la mémoire de ces vaillants compatriotes morts pour la paix, avant de leur décerner à titre posthume, la distinction de Chevalier de l’Ordre du Mono.
Quant à leurs frères d’armes blessés et actuellement pris en charge, le n°1 togolais a souhaité prompt rétablissement.
Depuis 2013, le Togo a perdu 13 casques bleus au Mali.
Les sept victimes :
GNARO Toï, Sergent chef
AMÉDEKOUVA Dosseh, Sergent chef
TETENA Atcham, Sergent
ABALO Assimah, Sergent
PADAKI Poyodi, Sergent
LEMOU Essoyo- Mawe, Caporal-chef
MAWE Awéréou, Soldat de première classe
Un peu plus de deux semaines après ses visites dans des entreprises du nord du pays, le Premier ministre, Victoire Dogbé est redescendue sur le terrain. La cheffe du gouvernement a visité ce jeudi à Lomé, l’entreprise Africa Global Recycling, spécialisée dans la valorisation des déchets.
J’ai visité hier Africa Global Recycling, une entreprise togolaise spécialisée dans la valorisation des déchets. J’ai été impressionnée par le dynamisme du promoteur @edemdalmeida et de son équipe. pic.twitter.com/OWFbq14YK8— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) December 17, 2021
La société qui revendique avoir collecté, transformé et valorisé plus de 10.000 t de déchets en huit ans n’a pas manqué d’impressionner Victoire Dogbé. L’opportunité pour le Premier ministre d’inviter les uns et les autres à créer un environnement sain, à l’instar de l’équipe d’Africa Global Recycling. “Bravo à l’équipe d’AGR qui, en faisant le choix de la valorisation des déchets, contribue non seulement à créer un environnement sain pour les togolais mais a ouvert la voie à de nouvelles opportunités d'emplois pour tous”, a indiqué Victoire Dogbé.
En rappel, dans le but de régler durablement la question de la gestion des déchets ménagers dans le Grand Lomé, le gouvernement a opérationnalisé il y a trois ans, le Centre d’enfouissement technique d’Aképé (CET). Dans le même temps, il est annoncé dans le Kloto, la construction d’une centrale électrique alimentée grâce au biogaz émis par les déchets.
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Le Conseil National du Patronat (CNP-Togo) vient de recommander, à l’issue d’une étude sur les impacts de l’état d’urgence sanitaire sur les entreprises, un accompagnement de 50 milliards (à court terme) dans le cadre du plan de relance économique globale. Le système qui est proposé, dénommé « Fonds pour le financement de la relance des PME/PMI togolaises », devrait ainsi permettre prioritairement aux PME “fortement impactées par la Covid-19”, de bénéficier d’injections financières.
Dans les détails, ce mécanisme va permettre aux entreprises de recevoir des accompagnements financiers sous forme de crédits à un taux de 3,5% par an et sur une maturité comprise entre 3 et 6 ans, tel que le précise l’institution. Pour optimiser l’injection de ces différents fonds, le Conseil estime qu’à court terme, “l’État peut mettre en place un Fonds d’appui de 20 milliards de FCFA pour la relance de l’activité économique nationale”. L’objectif principal de ce financement, dont la gestion sera tripartite (Etat – Patronat –Banques), est de contribuer au maintien de l’outil de production et de l’emploi dans les PME lourdement impactées.
Par ailleurs, à long terme, cinq autres mesures sont proposées par le patronat: la création d’un dispositif de prêts exceptionnels pour les petites entreprises, l’obtention d’un prêt de trésorerie garanti par l’Etat, le report des échéances fiscales et sociales, la mise en place d’un régime d’assurance chômage pour les entrepreneurs et la mise en place d’un mécanisme de soutien aux entreprises exportatrices.
Pour rappel, le Patronat et l’exécutif se concertent régulièrement sur les questions de développement, notamment de l’entreprenariat. Au plus fort de la crise du covid, l’organe avait déjà proposé plusieurs mesures pour relancer l’économie.
L’Observatoire des pratiques anormales (OPA) vient de classer le corridor togolais deuxième plus performant de l’espace Cedeao. C’est ce qui ressort du rapport annuel 2020 de l’organisation de surveillance sous régionale.
Dans les détails, l’étude s'appuie essentiellement sur le nombre de postes de contrôle présent sur le corridor, les perceptions illicites et les temps induits par les contrôles. Ainsi, il ressort que sur le corridor Lomé-Ouaga, le montant des perceptions illicites est passé de 12 185 FCFA en 2019 à 8598 en 2020. Le temps de contrôle à la frontière quant à lui a diminué, passant de 163,1 minutes en 2019 à 154,1 minutes en 2020. Le nombre de postes de contrôle est passé de 20,6 en 2019 à 17,6 en 2020.
Pour la partie togolaise qui apprécie son rang, “il faut, au regard du rapport 2020, constater que le corridor togolais est en bonne place, derrière le corridor béninois, mais devant les autres corridors de l’union”. “On se dit donc qu’il faut encore faire mieux pour occuper la première place”, a indiqué le directeur des transports routiers et ferroviaires Tadjudini Dermane.
En effet, le Togo n’est dépassé que par le Bénin dans ce classement.
Il est à relever que dans le cadre de l'amélioration du dispositif sur tout le corridor, et surtout du côté togolais, le gouvernement et la Banque mondiale ont signé récemment à Lomé, un accord de financement de 120 millions de dollars. Dans le même temps, des projets autour du dédoublement de la nationale N1 sont constamment activés.
Récemment confrontée à de nouvelles plaintes de victimes, la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) a exhorté jeudi via un communiqué “à plus de vigilance et de coopération” de la part des populations, afin que les délinquants soient arrêtés.
En effet, informe la société publique, “des individus mal intentionnés se font passer pour des agents de la CEET pour promettre à leurs potentielles victimes, le passage du réseau électrique, le démarrage ou l’accélération des travaux de branchement ou de raccordement, selon le cas, moyennant des sommes d’argent en main propre ou via des transferts Flooz ou Tmoney”. “C’est de l’arnaque”, martèle-t-elle.
Et de préciser que “la réalisation des travaux de branchements, de raccordements ou tout autre intervention sur les équipements de comptage et autres, font l’objet d’un devis”. En outre, “les paiements sont reçus aux agences de la Compagnie sans facturation d’aucun frais supplémentaire” et des reçus délivrés.
Un numéro vert, 8228 a été installé pour signaler tout comportement suspect.
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Un grave accident mortel de la circulation a été signalé mardi dernier aux environs de 20h30 sur l’axe Warkambou-Dapaong, (Tandjouaré, Savanes). L’incident est survenu, après qu’un camion de transport de marchandises, ayant également des passagers à bord, ait perdu le contrôle et achevé sa course dans un ravin, se renversant sur le flanc gauche.
Le bilan, dévoilé par le ministère de la protection civile, fait état de 12 morts (parmi lesquels un enfant de 06 mois et 05 femmes), et 26 blessés graves (parmi lesquels un autre nourrisson de 06 mois).
Le gouvernement a, dans un communiqué, exprimé sa compassion et sa solidarité envers les victimes et les familles éplorées, puis invité à une extrême prudence sur les routes.
Nos condoléances les plus attristées aux familles explorées. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. Soyons prudents et vigilants sur les routes. https://t.co/nOjuMzm7S2
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) December 16, 2021
“Les véhicules affectés au transport des marchandises ne doivent pas servir au transport de passagers”, a en outre prié Yark Damehame, en exhortant au “respect scrupuleux des prescriptions du code de la route”.
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Après les forces de défense en juillet dernier, la Police Nationale togolaise rejoint également les rangs des entités bénéficiaires de l’Initiative d’Elsie. Le fonds d'affectation spéciale onusien a officialisé la nouvelle ce vendredi.
C'est avec un grand plaisir que nous annonçons que la police du Togo est un nouveau bénéficiaire du @ElsieFund! Ce projet fera une évaluation des obstacles au déploiement de femmes policières dans @UNPeacekeeping. pic.twitter.com/TNkJAOMZx8
— ElsieFund (@ElsieFund) December 17, 2021
Comme pour la Grande Muette, cette sélection favorisera l’augmentation des effectifs des officiers de police féminins au sein des contingents d'opérations de maintien de la paix. “Le rôle de la femme dans notre société en faveur de la construction de la paix, condition essentielle au développement durable, est indéniable”, s’est réjoui le ministre de la protection civile, Yark Damehame.
Des femmes issues de la Police Nationale togolaise, sont actuellement déployées parmi le contingent des casques bleus togolais en opération.
En rappel, le Fonds Elsie a été lancé il y a deux ans par plusieurs organismes du système onusien (Onu Femmes, Pnud, Département des Opérations de la Paix), pour accroître significativement la participation des femmes au maintien de la paix à travers le monde.
Engagé ces dernières années dans une réforme structurelle de tous les secteurs, le Togo va accélérer la réforme de son secteur urbain. En effet, le pays s’apprête à se doter d’un nouveau code de l’urbanisme et de la construction plus consistant et plus à jour sur les questions de l’heure.
Des experts étudient depuis ce jeudi à Lomé, le rapport de cadrage de la mission d'élaboration de l'avant-projet portant sur ledit code. Les travaux vont permettre aux acteurs d'évaluer, de compléter et d’analyser les processus de suivi-évaluation et les calendriers proposés pour la mise en place du code. A terme, le document proposé doit inclure une refonte de tous les textes déjà existants et baliser ainsi la voie au futur texte de loi encadrant l'urbanisme et la construction au Togo.
Pour les responsables du ministère de l'urbanisme, il s’agit de faire en sorte qu’à terme, “le Togo puisse disposer d'un texte législatif inclusif, innovant, original et moderne”. Aussi, “ce Code permettra de définir le droit de l'urbanisme, qui est l'ensemble des règles qui permettent de définir l'affectation du sol. Cela contient aussi le droit de la construction, l'ensemble des règles qui permettent de construire des bâtiments,” a indiqué le secrétaire permanent du Programme d'infrastructures et de développement urbain (PIDU),Tchassim Essozimna, qui est en charge du projet.
Cette initiative poursuit les vastes chantiers entrepris par le gouvernement ces dernières années dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des populations et dans l’anticipation à moyen terme de l’explosion démographique urbaine. Pour rappel, selon une statistique du ministère de l’urbanisme et de l’habitat, un Togolais sur deux, (soit 50% de la population) résidera en ville d’ici 2028.
Ce mardi s’est achevé dans les eaux des zones économiques exclusives (ZEE) du Togo et du Bénin, des opérations conjointes de surveillances organisées par les deux pays. Cette action majeure organisée dans le cadre du projet PESCAO (appuyé notamment par le gouvernement Norvégien), a pour objet principal d’améliorer la gouvernance des pêches en Afrique de l’Ouest, tout en détectant d'éventuelles infractions liées à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).
Ainsi pendant durant trois jours, les marines des deux pays ont pu enregistrer des résultats satisfaisants, tel que le souligne le Capitaine de vaisseau Nèyo Takougnadi. “Les résultats sont très satisfaisants, car un navire et quatre pirogues ont été déroutés sur le Port de Lomé pour pêche illégale”, a indiqué le responsable de la marine togolaise.
Par ailleurs, ces patrouilles ont été l’occasion pour le ministre de l’économie maritime et de la pêche, Edem Tengue de rappeler les ambitions de l’exécutif à optimiser le potentiel maritime du pays.
Dans cette dynamique, le pays a adopté ces dernières années plusieurs initiatives et mesures dans le secteur maritime. Parmi elles, l’interdiction de l’utilisation de filets semblables à des moustiquaires pour la pêche, la réglementation sur le transport des marchandises dangereuses par mer ou encore l’adhésion du pays à plusieurs conventions maritimes. Le pays a dans cette lancée, jugé et condamné (il y a quelques mois) neuf personnes pour des actes de piraterie maritime; une première sur le plan national et dans la sous-région ouest-africaine.
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