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La visite officielle qu’entame en France à partir de ce mercredi, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, sera axée sur deux principaux volets : la diplomatie et l’économie qui occupera une place importante de l’agenda. 

En effet, si le point d’orgue de son séjour parisien reste le tête à tête à l’Elysée le vendredi, où il sera question de coopération, développement, sécurité ou encore climat, le Chef de l’Etat multipliera les rencontres avec les acteurs économiques de l’Hexagone. Des échanges sont ainsi annoncés avec plusieurs dirigeants de grands groupes français évoluant dans les domaines de l'énergie, de l'eau, du numérique et des infrastructures, entre autres. 

Le Président de la République rencontrera notamment des responsables du Mouvement des entreprises de France (Medef). Certains membres de ce patronat s’étaient informés il y a quelques jours déjà sur les opportunités d’investissement au Togo.

Il sera également question de gouvernance économique, de social et de culture avec les responsables de l’Agence Française de Développement (AFD). L’agence, présente au Togo depuis 1957, est l’un des premiers partenaires du pays.

L’objectif pour le Togo, sera de présenter une nouvelle fois ses atouts, et attirer le plus possible d’investisseurs, afin de mettre en œuvre les différents projets de développement déclinés dans sa nouvelle feuille de route. 

Plusieurs membres du gouvernement font partie de la délégation officielle. 

La cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tsegan a effectué en début de semaine un séjour à Bamako, où se tenait la première session ordinaire du Conseil national de transition (CNT) malien. 

L’activité, qui marquait une étape importante dans le retour à la stabilité politique dans le pays, a été l’occasion pour la présidente de la représentation nationale, de réitérer la disponibilité de son institution à accompagner le CNT dans la réussite de sa mission. 

Yawa Djigbodi Tsegan a en outre rencontré, aux côtés de ses pairs, d’autres parlements de la sous-région, les principales autorités transitoires, notamment Bah N’daw et Assimi Goita.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a participé mardi, à une conférence virtuelle sur l’urgence climatique et la situation liée au covid-19. L’événement, organisé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Global Center on Adaptation, a réuni de nombreux dirigeants du continent et du monde, ainsi que des acteurs engagés pour la cause environnementale. 

Au cours de son intervention, le leader togolais a partagé les appréciations du Togo, sur les partenariats nécessaires au renforcement de la résilience de l’Afrique, face au virus et aux changements climatiques. “Nos pays payent le plus lourd tribut au dérèglement climatique”, a affirmé le Chef de l’Etat, avant de rappeler la pleine adhésion du Togo au programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.  “Le climat n’attendra pas que nous en ayons fini avec le Covid-19”, a-t-il martelé, suggérant que “les impacts systémiques doivent donc être abordés dans une approche d’égale urgence”. 

Pour Faure Gnassingbé, “renforcer notre résilience aux changements climatiques, c’est aussi renforcer notre capacité à récupérer des chocs divers et à nous relever de la covid-19 et de ses conséquences”. Une raison supplémentaire pour que “les plans de relance ne soient plus financés et mis en œuvre que pour autant”, mais “qu’ils intègrent une réponse pertinente aux changements climatiques”. 

Le vert est l’avenir de la planète”, a poursuivi le Président de la République, avant de conclure par un plaidoyer en faveur de “discussions franches sur un prix mondial du carbone tel qu’envisagé dans l’accord de Paris”.  

Le dialogue de mardi lance de façon officielle les préparatifs pour la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 26 en Novembre à Glasgow). 

Retrouvez l’intervention du Chef de l’Etat.

mercredi, 07 avril 2021 09:09

La Turquie ouvre son ambassade au Togo

Un peu plus de six mois après l’avoir confirmé, la Turquie dispose officiellement d’une ambassade au Togo. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey a reçu mardi à Lomé la copie figurée des lettres de créance de l’ambassadrice Esra Demir. 

Pour Ankara qui disposait déjà d’une mission consulaire à Lomé, l’ouverture de cette représentation diplomatique concrétise la volonté d’approfondir la coopération avec le Togo. 

Nous voulons développer nos relations dans tous les domaines”, avait d’ailleurs affirmé en juillet dernier le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavuşoğlu, lors d’une visite officielle au Togo. Des protocoles d’entente relatifs à plusieurs sujets politiques et économiques ont été signés à cette occasion, et l’annonce de l’ouverture prochaine d’une desserte de Turkish Airlines sur Lomé, faite. 

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A l’invitation de son homologue français Emmanuel Macron, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, entame à partir de ce mercredi 07 avril, une visite officielle à Paris. 

Ce déplacement du Chef de l’Etat, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération, du partenariat et de l’amitié entre le Togo et la France. Les deux pays développent en effet depuis les années 60, d’excellentes relations. 

A l’agenda du n°1 togolais, des entretiens avec son hôte sur de nombreux sujets d’intérêt commun, et d’autres activités de premier ordre. 

La préfecture de Wawa (Région des Plateaux) abritera bientôt une usine de transformation de gingembre et de poivre. L’infrastructure, portée par une entreprise locale et des partenaires canadiens et allemands, doit contribuer à renforcer la filière, en pleine évolution.

Environ 13,5 milliards FCFA seront mobilisés pour mener à bien ce projet. L’usine, qui prévoit de créer près de 4000 emplois à travers la collecte, le stockage, le traitement, la transformation et la commercialisation, table sur une production d’au moins 200 000 tonnes de gingembre frais d’ici 2022, et 10 000 tonnes de poivre d’ici 2024. 

Très présent dans les climats tropicaux, le gingembre est produit au Togo annuellement sous trois variétés différentes. La production nationale actuelle s’élève à 60 000 tonnes par an. 

Pour la deuxième année consécutive, le Togo organisera le « mois du consommer local ». L’événement, initié par les ministres du commerce de l’Uemoa, se déroulera comme l’an dernier, en octobre. Les préparatifs ont d’ores et déjà démarré, et se poursuivront jusqu’au lancement officiel.

46292 le togo se prpare pour la 2me dition du mois du consommer local

 

Pour cette nouvelle édition, le gouvernement entend valoriser davantage et intensifier la promotion de la consommation des biens et services locaux afin de susciter l’envie et l’intérêt des populations, a rappelé le ministre en charge de la consommation locale, Kodjo Adedze, qui a rencontré en fin de semaine le comité d’organisation.

Les activités, en cours d’élaboration, devront se tenir en prenant en compte le respect des mesures de lutte contre le covid-19.

Le premier acte, qui avait vu la mobilisation de l’ensemble de l’équipe gouvernementale, a permis de « découvrir un secteur très actif avec des acteurs qui développent une intelligence très appréciable et qui méritent plus d’encouragement », a salué le ministre.

Des initiatives ont d’ailleurs été lancées dans ce sens, avec l’élaboration d’une stratégie nationale, la valorisation des mets locaux et le port des tenues locales lors des séances officielles par les membres du gouvernement, ou encore la mise en œuvre des mécanismes d’appui aux initiatives et producteurs locaux.

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La capitale togolaise accueillera du 26 au 28 mai prochain, une conférence internationale sur la future monnaie ouest-africaine, l'Éco. 

L’événement, initié par la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Lomé, et son ancien doyen Kako Nubukpo, (récemment nommé à l’Uemoa), vise un double objectif : “Réfléchir sur la transition monétaire et l’urgence du développement de l’Afrique, puis définir une feuille de route à soumettre aux dirigeants de la Cedeao”. 

1 Monnaie

Il s’agira pour les conférenciers de plancher notamment sur “l’économie politique de l’Eco, la convergence et l’optimalité de la Zone Eco”, ou encore “les perspectives de développement de la Cedeao”.

Sont attendus à Lomé, des personnalités de renom, à l’instar du président de la Boad, Serge Ekue, des économistes Lionel Zinsou, Carlos Lopes, Achille Mbembe ou Nadim Kalife. 

Programmée pour devenir à terme la monnaie unique ouest-africaine, la future devise est pour l’heure confrontée à de nombreux écueils qui retardent son lancement officiel.

En prélude aux examens blancs destinés à évaluer les apprenants avant les épreuves définitives de fin d’année, le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique a décidé de nouvelles mesures liées à l’organisation et au déroulement de ceux du CEPD, BEPC et BAC I.

Ainsi, “un seul examen blanc à l’échelle de la circonscription ou du secteur pédagogique peut être organisé, dans le strict respect des mesures barrières”, et “les déplacements d’élèves d’un établissement à un autre, sont strictement interdits”, annonce Dodzi Kokoroko. En outre, “les frais d’organisation des examens blancs ne peuvent être, en aucun cas, imputés aux parents d’élèves”, précise le ministre. 

Ces nouvelles dispositions, communiquées aux principaux responsables éducatifs sur tout le territoire via une circulaire, sont destinées à éviter des charges financières supplémentaires aux parents d’élèves, particulièrement dans le contexte actuel. 

En ce qui concerne les examens nationaux, la liste de tous les centres d’écrit sera communiquée en temps opportun par le ministère. 

 

Après plus d’un an d’interruption en raison du coronavirus, la saison sportive de football reprend ce samedi au Togo. Au total, une trentaine de clubs répartis dans deux divisions (elles-mêmes scindées en deux zones), seront en lice pour décrocher à la fin de saison, les titres de Champion D1 et D2.

federation togo foot

Si ce retour sur les pelouses redonne du sourire aux amoureux de la principale discipline sportive dans le pays, il vise également d’autres objectifs. “La reprise des championnats de foot permet de revitaliser 3000 emplois directs et indirects chez les jeunes, et de maintenir l’état physique du vivier national grâce à la compétition”, explique le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan, justifiant ainsi la décision de cette reprise, alors même que le nombre de contaminations est en constante augmentation depuis des semaines

Mais, poursuit-il, “cette redynamisation ne saurait se faire au détriment de la santé des acteurs concernés. C’est la raison pour laquelle le protocole sanitaire élaboré à cet effet prévoit un suivi médical élargi à tous les joueurs, entraîneurs, assistants, préparateurs physiques, etc.”.

Des dispositions rigoureuses ont été prises. Ainsi, toute personne impliquée dans un match, présentant des symptômes indiquant une potentielle infection au coronavirus sera immédiatement isolée, et un résultat positif au test PCR impliquera 7 jours d’isolement.

Les matchs se dérouleront pour la plupart à huis-clos.