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mercredi, 15 juin 2022 09:05

Le gouvernement recrute 250 enseignants

Le ministère du travail vient d’ouvrir un nouveau concours de recrutement d’enseignants pour le compte de la fonction publique. Au total, 250 postes sont à pourvoir, à raison de 145 au collège et 105 au lycée. 

Les spécialités recherchées concernent les Mathématiques, la Physique-Chimie et les Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Le concours s’adresse aux Togolais des deux sexes, désireux de faire carrière dans l’enseignement, nouveaux diplômés, enseignants volontaires ou volontaires dans l’enseignement. 

Les dépôts de candidatures se dérouleront sur la période du lundi 20 juin au vendredi 22 juillet, avant la date du concours fixée au samedi 06 août 2022.  

En rappel, un concours de recrutement de 3000 enseignants fonctionnaires régionaux est également en cours, et devrait connaître son épilogue cette semaine.

La Banque ouest-africaine de développement (Boad) a approuvé mardi, lors d’une réunion de son conseil d’administration à Abidjan, deux nouveaux engagements en faveur du Togo. Les financements, autorisés sous forme de prêts, concernent des projets d’infrastructure.

Dans les détails, la première enveloppe, d’un montant de 28 milliards FCFA, est destinée à l'aménagement et au bitumage du tronçon Aleheride-Kpaza-Tchamberi dans la région Centrale. La réalisation de ce projet permettra de relever plusieurs défis. Notamment, le désenclavement de la zone et la facilitation des échanges économiques, sociaux et culturels aussi bien au niveau national que sous-régional, la réduction du temps des trajets et du coût d’exploitation des véhicules, et enfin le problème de l’insécurité routière. 

Quant au second financement, d’un montant de 25 milliards FCFA, il servira à la construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Awandjélo (région de la Kara). L’infrastructure, d’une capacité installée projetée à 42 MWc dès 2024, participera à la diversification du mix énergétique et à la réduction des coûts de production de l’énergie, de même qu’à l’amélioration des conditions de vie des populations des localités environnantes. 

Pour le Togo qui travaille depuis quelques années à faire passer son taux d’électrification à 75% en 2025 (59% l’an dernier), il s’agira d’une centrale de plus, après celle de Blitta, ou encore de Kekeli, sur lesquelles l’institution bancaire sous-régionale intervient

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Après avoir obtenu le feu vert du Parlement pour la réforme de la police des étrangers en République togolaise, le gouvernement passe à l’étape suivante. L’exécutif a adopté lundi en conseil des ministres deux projets de décret portant respectivement sur la fixation des coûts de délivrance des visas d’entrée au Togo et de la carte de séjour. 

Les nouveaux tarifs, qui seront communiqués dans les brefs délais par les services du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, s’inspirent des pratiques constatées en la matière dans plusieurs pays. Dans les faits, les nouveaux coûts de délivrance du visa seront notamment fixés en fonction de la durée du séjour. 

Sous d’autres cieux, le critère de la provenance et de la durée de séjour sont pris en compte pour fixer le montant du visa. Mais de façon unitaire, le Togo a retenu la durée de séjour pour fixer le montant. Donc en fonction de la durée que l’étranger passera sur le territoire, le coût du visa sera établi”, explique le ministre de la Communication, Akodah Ayewouadan. 

Concernant la carte de séjour, elle sera délivrée sur la base du profil du demandeur ainsi que de la durée du séjour. “ D’abord, il y aura la durée et ensuite le profil. Un étudiant sera rangé dans une catégorie, un visiteur temporaire sera dans une autre catégorie et celui qui aura un séjour beaucoup plus long, 5 ans par exemple, sera aussi rangé dans une autre catégorie. Donc, en fonction de la durée et de la catégorie dans laquelle on se retrouve, le coût du titre de séjour sera fixé. Mais de façon générale, les conditions sont de bonne moralité, un certain nombre de documents administratifs sera exigé pour établir le titre de séjour. Il n’y a pas de volonté de restreindre l’accès au titre de séjour, au contraire, l’idée, c’est de faire du Togo, un pays attractif sans négliger bien évidemment la dimension sécuritaire”, a poursuivi le porte-parole du gouvernement. 

En rappel, l’ancienne loi sur la police des étrangers date de plus de trois décennies.

Au Togo, le lancement de la nouvelle campagne de reboisement le 1er juin dernier (à l’occasion de la Journée de l’Arbre) a connu une forte mobilisation des diverses couches de la population. C’est ce qu’a indiqué lundi le ministre de l’environnement lors d’un compte rendu en conseil des ministres. 

En tout, 1 421 473 plants ont été mis en terre sur toute l’étendue du territoire national rien que pour ce jour, a annoncé Foli-Bazi Katari. Un chiffre en nette hausse par rapport aux deux dernières années, où respectivement 300 000 et 580 000 plants ont été mis en terre durant cette journée symbolique. 

La nouvelle a été saluée par l’exécutif, qui a invité la population à rester mobilisée pour l’atteinte des objectifs. Pour rappel, l’objectif pour 2022 est de planter 21 millions de plants sur tout le territoire

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L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce lundi 13 juin à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

En tout, cinq projets de décret ont été examinés, tandis qu’une communication a été effectuée sur l’état d’exécution des projets d’investissement au 31 mai dernier.

Les textes adoptés portent respectivement sur l’instauration d’un état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes, la nouvelle police des étrangers sur le territoire national, et la réforme de la chambre d’industrie et de commerce (CCIT).  

Enfin, un compte rendu a également été fait sur le lancement de la campagne de reboisement

Les trois Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) du Togo ouvrent un nouveau recrutement dans le cadre de la prochaine rentrée académique 2022-2023. 

L’information a été rendue publique ce lundi 13 juin 2022 par l'Agence Education-Développement (AED), structure chargée de la gestion des Instituts, à la faveur d'une conférence de presse tenue par le top management de l’AED, et les directeurs des trois IFAD.

Ces inscriptions, qui prennent fin le 08 juillet prochain, visent les jeunes Togolais âgés entre 16 et 29 ans, qui peuvent ainsi postuler dans l’une des trois structures dédiées aux secteurs socio-économiques prioritaires que sont : l’aquaculture (IFAD d'Elavagnon), l’élevage (IFAD de Barkoissi), et les métiers du bâtiment (IFAD de Lomé).

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« Pour nous, le critère fondamental, c'est vraiment la motivation », a insisté Nassini Commi, DG Adjoint de l’AED. Le fonctionnaire a expliqué notamment que la formation en alternance met un accent sur la motivation et le projet professionnel porté par les jeunes apprenants. « Les IFAD veulent mettre un accent particulier sur la formation en entreprise, et le contact permanent avec des professionnels et gens de métiers, pour une formation vraiment professionnalisante », a-t-il ajouté.

« Chaque apprenant est considéré comme unique », a ajouté pour sa part Katabale Assima-Kodjovi, DG de l’IFAD-Bâtiment de Lomé. Selon ce dernier, les campus s’appuient notamment sur l’environnement numérique de travail, pour pouvoir personnaliser la formation de chaque apprenant, dans une logique de recherche de l'autonomie et d'adaptation dans l'apprentissage.

À ce jour, le plus récent IFAD-Bâtiment de Lomé, couvre 6 cursus de formations, dont 4 Bacs Professionnels (Bac Pro en Organisation et réalisation du gros œuvre, Bac Pro en Froid et Conditionnement de l'Air ; Bac Pro Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés ; et Bac Pro en Aménagement et finition de Bâtiment) et 2 CAP (Menuisier fabricant installateur, et Charpentier couvreur).

Rappelons que la mise en place des IFAD est inscrite dans le cadre de la feuille de route gouvernementale, pour résoudre le défi de l’adéquation Formation-Emploi en développant un pool de compétences pertinentes dans les secteurs prioritaires.

Pour pouvoir postuler aux IFAD, les jeunes Togolais doivent être physiquement aptes et disposer du niveau académique ou des diplômes pré-requis ( à savoir un BEPC minimum, pour le cursus Bac pro, et un niveau de classe de 4ème au minimum, pour le CAP).

Les candidats peuvent consulter les détails notamment sur la page des admissions de l'AED.

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Au Togo, à compter de ce lundi 13 juin, la région des Savanes est en état d’urgence sécuritaire. Le gouvernement, réuni ce lundi en conseil des ministres, a adopté un décret dans ce sens. 

La décision est prise, après les deux attaques terroristes perpétrées dans cette partie septentrionale du pays, en l’espace de six mois (10 au 11 novembre 2021 et 10 au 11 mai 2022), contre le dispositif de l’Opération Koundjoare. 

Pour l’exécutif, dont la volonté est de “créer un environnement et les conditions propices aux mesures administratives et opérationnelles nécessaires à la bonne conduite des opérations militaires, au maintien de l’ordre et de la sécurité dans cette région”, cet état d’urgence sécuritaire permettra de “renforcer la célérité de la prise des décisions”, et “facilitera une meilleure agilité des services publics et des forces de défense et de sécurité”.

En rappel, la dernière attaque contre les forces de défense et de sécurité a fait 08 morts et 13 blessés du côté togolais.  

Le Togo s’apprête à franchir un important cap dans la protection des enfants contre les violences à caractère sexuel en milieu scolaire. Des travaux se sont tenus dans ce sens il y a quelques jours à Lomé, à l’initiative du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.

Objectif, proposer des textes de loi qui permettront de “garantir un environnement scolaire protecteur et sécurisé pour tous les apprenants”. En effet, depuis plusieurs années, les violences sexuelles et les grossesses précoces en milieu scolaire sont devenues légion, entraînant notamment de nombreux abandons et décrochages. 

C’est un progrès, mais la loi ne pourra pas tout régler. Il nous faut des réponses adaptées face à ces phénomènes. Il faut une véritable révolution des mentalités en informant les jeunes et en stigmatisant les prédateurs”, a insisté Dodzi Kokoroko. 

Plusieurs acteurs sont impliqués dans le processus : partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation, société civile, parents d’élèves, syndicats de l’enseignement, enseignants, chercheurs des universités, entre autres.  

Quelques semaines après le coup d'envoi de la nouvelle campagne de reboisement, le gouvernement récompense les meilleurs acteurs de la campagne précédente. Après la région de la Kara il y a quelques jours, le ministre de l'environnement a procédé en fin de semaine dernière à la remise des prix dans la Centrale. L’initiative, qui s’inscrit dans le cadre du projet “les concurrents de l’ambition décennale de reboisement”, permet en effet de primer au niveau régional.

Dans la Centrale, le premier prix, un chèque d’un million FCFA, a été attribué à El Hadj Moukaila Tairou pour son activité. Le lauréat s’est notamment illustré en mettant en terre 48 000 plants sur une vingtaine d'hectares, pour un taux de réussite de 90%. Le podium de cette région est complété respectivement par Kanga Ibrahim et Pessenam Agoro, qui repartent également avec des enveloppes. A Kara, le premier prix a été remporté par Jean Bosco Akato pour avoir reboisé 15 hectares en 2021. 

Pour le ministre de l’environnement, Katari Foli-Bazi, les lauréats ont réalisé un “très bon travail” en plantant des “milliers d’arbres” et ont consacré du temps pour les entretenir. Pour rappel, le Togo envisage de porter son couvert forestier à 25% à l’horizon 2025.

Il y a un an, le 06 juin 2021, le Togo lançait officiellement après 10 mois de travaux, sa toute première zone industrielle intégrée : la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). L’infrastructure, implantée sur une superficie de 400 hectares au nord de la capitale, est le fruit d’un partenariat entre l’Etat togolais et la société Arise IIP, une filiale du groupe ARISE spécialisée dans le développement d’écosystèmes industriels.

Objectif visé, matérialiser les nouvelles ambitions du pays, celles de devenir une nation émergente, avec une croissance forte et inclusive portée par l’industrialisation, la production locale et la compétitivité sur les marchés internationaux. Un an après, ce fleuron de la nouvelle politique économique du gouvernement a enregistré des avancées significatives. 

Plusieurs infrastructures déjà opérationnelles

Si les travaux se poursuivent toujours sur tout le site, plusieurs infrastructures clés de la plateforme sont d’ores et déjà fonctionnelles. Parmi ces dernières, le port sec, le terminal à conteneurs et le parking gros porteurs. 

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Etalé sur une superficie de 20 hectares et d’une capacité de 150 000 conteneurs, le premier permet de décongestionner le Port de Lomé, et sert de plateforme de manutention et de transbordement des marchandises en provenance ou à destination du port, au profit des pays de l’hinterland. Le tout, en contribuant à renforcer les ambitions du Togo de devenir un hub logistique de premier ordre dans la sous-région. 

Quant au terminal doté d’un équipement de dernière génération, il dispose d’une capacité de traitement de 12 500 conteneurs. Il comprend notamment une zone dédiée aux frigos avec des points de connexion, une autre aménagée spécialement pour le stockage des équipements et une aire moderne de dépotage et empotage de 1,75 hectare.

Enfin, le parking, d’une capacité simultanée de 500 camions accueille les gros porteurs de l’hinterland. Depuis son opérationnalisation, il a déjà enregistré plus de 2000 camions et permis de décongestionner la circulation dans la ville de Lomé. 

Installation progressive de grandes entreprises et de sociétés 

Conçue pour être une nouvelle zone économique multimodale pour les secteurs à fort potentiel logistique, textile, agricole, automobile, pharmaceutique ou cosmétique, la PIA a enregistré depuis son inauguration plusieurs entreprises, attirées par le régime fiscal avantageux mis en place par les autorités togolaises.

Au rang de ces dernières, M. Auto Electric Mobility, spécialisée dans la production et l’assemblage de véhicules électriques sur le continent, Togo Clothing Company spécialisée dans le textile, Togo Wood Industries qui intervient dans le bois, ou encore Togo Agro Ressources pour la transformation et l’exportation d’huile de soja. 

Et si d’autres investisseurs sont pressentis, la plateforme a en quelques mois stimulé une quarantaine de projets d’investissements directs étrangers (IDE), pour un montant total d’investissements prévus de 277 milliards FCFA.

Divers partenariats conclus 

En dehors des investissements étrangers, la PIA a noué plusieurs partenariats de type public-privé (PPP) sur le plan national. Parmi ceux-ci, on note l’accord avec Coris Bank Togo pour le financement de la transformation du soja sur le site, celui avec l’ITRA pour l’acquisition de semences de variété pour alimenter la chaîne de valeur soja, ou encore avec l’ANSAT pour l’entreposage des céréales et ressources alimentaires. 

D’autres ententes ont été signées avec l’opérateur télécom Togocom pour le déploiement de la 5G et les opérateurs togolais de bois

Enfin, la Plateforme est entrée au capital de sociétés comme le MIFA et la NSCT, directement impliquées dans la chaîne de valeurs agricoles nationale. 

Formation et emplois

Si elle prévoit à terme de favoriser la création d’au moins 35 000 emplois directs et indirects, la PIA a déjà lancé les manœuvres dans ce sens. Un an après son ouverture, quelques centaines d’emplois ont déjà été créés sur le site. Un vaste recrutement d’un millier d’emplois pour l’industrie textile a été lancé début 2022.   

Afin de professionnaliser davantage le personnel évoluant sur les différentes installations, il est prévu la construction d’un centre de formation technique et professionnel. Les premières bases ont d’ailleurs été jetées en avril dernier, avec la mise à disposition du terrain par le gouvernement. 

Pour le Gouvernement, il s’agit désormais de capitaliser sur les acquis de cette première année, et accélérer le processus d’opérationnalisation de la plateforme, conformément aux objectifs de la feuille de route quinquennale.

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