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Le Togo poursuit son soutien aux Très petites, petites et moyennes entreprises. Une nouvelle structure d’accompagnement et d’appui aux TPME a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres lundi. 

La création de cette nouvelle entité s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des mécanismes d'accompagnement et d’appui aux TPME. Si ces entreprises représentent près de 80% du tissu économique national, des dispositions sont prises pour leur assurer un environnement propice. Une réforme est menée pour une synergie d’actions entre les différents mécanismes d’appui.

L’objectif est de mettre en place “un dispositif intégrateur et fédérateur de tous les mécanismes et instruments existants et à venir, visant l’accompagnement des TPME”. 

En rappel, l’exécutif a approuvé l’année dernière la charte des très petites, petites et moyennes entreprises.  

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Au Togo, les accords commerciaux seront désormais gérés par une seule entité, le Conseil national de gestion des accords commerciaux au Togo (CNAC).

Le gouvernement réuni lundi en Conseil des ministres, a acté à travers un projet de décret, la création de ce conseil. 

La nouvelle institution aura pour attribution “d’assurer la coordination et le suivi évaluation de la mise en œuvre des accords commerciaux auxquels le Togo fait partie”. Sa mise en place va favoriser une meilleure implication des structures concernées pour une réalisation efficace des engagements pris par le Togo. Ainsi, le pays pourra bénéficier de toutes les opportunités qu’offrent ces accords et protocoles ratifiés. 

Le Togo est lié par plusieurs accords commerciaux sur les plans bilatéral, régional continental et multilatéral.  

L’autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) a annoncé lundi avoir infligé une amende de 2,3 milliards FCFA à Togo Cellulaire, “pour manquements graves à son obligation d’assurer au public, une disponibilité permanente, continue et régulière dans la fourniture de services de communications électroniques mobiles”. La sanction, qui intervient après une mise en demeure effectuée depuis novembre 2020, correspond à 2% de son chiffre d’affaires certifié de l’exercice 2021.

Selon le régulateur, l’opérateur membre du Groupe Axian avait été invité à “mettre en œuvre tous les équipements, procédures, protections et redondances nécessaires pour garantir une qualité et une disponibilité de services conformément à son cahier des charges”. Mais, note-t-il, “Plus de dix-huit (18) mois après, force est de constater qu’en dépit de toutes les relances et alertes, la situation s’est fortement dégradée”. 

Dans son réquisitoire, le gendarme national des télécommunications relève “une recrudescence et une succession de cas de plus en plus graves d’indisponibilité sur le réseau de l’opérateur, privant des centaines de milliers de consommateurs de services mobiles voix et data pendant plusieurs heures, particulièrement dans les régions septentrionales du pays”. Une situation qui, souligne l’Arcep, “aurait pu être évitée car, ne relevant pas de cas de force majeure”, si Togocel avait opéré des investissements plus conséquents “dans les infrastructures réseau au cours des deux dernières années”.

Pour l’autorité qui s’appuie sur la data, d’autres “faits particulièrement aggravants” ont été constatés : “l’Arcep a constaté que Togo Cellulaire interrompt volontairement ses services dans de nombreuses localités reculées du pays durant des tranches horaires précises chaque jour dans le seul but de réduire ses charges d’exploitation au mépris des intérêts des consommateurs ; le cumul de ces interruptions pouvant atteindre jusqu’à vingt-cinq (25) jours d’indisponibilité dans un mois”, énonce le communiqué.

Un délai de six mois ferme a été donné à l’opérateur pour “mettre fin aux manquements d'indisponibilité de service, sous peine de sanction au titre de la récidive”.

Pour rappel, une audience publique et contradictoire s’était d’abord déroulée la semaine dernière, au cours de laquelle Togo Cellulaire a été mis en situation de présenter ses moyens de défense devant le Comité de direction du régulateur. En février 2021, Togo Cellulaire avait déjà écopé d’une amende d’un milliard FCFA pour pratique tarifaires interdites.

La capitale togolaise accueille depuis mardi la 23ème réunion annuelle des présidents et conseillers des Cours des comptes de l’Uemoa. La rencontre, ouverte par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, se déroulera jusqu’au 1er juillet.

Objectif pour les représentants des juridictions financières de l’espace : “procéder à une évaluation des systèmes de contrôle des comptes et des résultats des contrôles effectués durant l’exercice écoulé (2021)”. Les travaux seront également l’occasion d’échanger sur des expériences pratiques, afin de faire progresser la transparence dans la gestion des finances publiques au niveau des Etats membres.

Depuis quelques années, l’Union a mis en place des réformes budgétaires ainsi que des mécanismes qui élargissent les compétences des Cours des comptes nationales. Au Togo, la Cour des comptes a été créée depuis 1992 avec le statut d’institution de la République appartenant au pouvoir judiciaire et indépendant des pouvoirs exécutifs et législatifs.

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Au Togo, le secteur des transports, soumis à de nombreux défis, pourrait bientôt disposer d’une politique d’orientation. Le gouvernement a adopté lundi en conseil des ministres, un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, dont les motivations s’inspirent des objectifs de la nouvelle feuille de route gouvernementale (renforcer la position de hub logistique et de services du pays), vise à “définir les principes généraux régissant les différents modes de transport au Togo notamment routier, ferroviaire, aérien, maritime, fluvial, lagunaire et lacustre”. 

Il s’agit d’offrir un cadre général structurant qui fixe les principes dans lesquels les activités de transports doivent se dérouler, quel que soit le mode; faire en sorte que l’activité de transports des marchandises et des biens puisse s’exercer dans des conditions qui respectent les standards qui permettent au pays d’être au niveau le plus optimal possible et facilitant des éléments comme l’interconnexion, des modes de développement soucieux de l’environnement et qui respectent les infrastructures et le développement urbain”, explique le Secrétaire général du gouvernement, Kanka-Malik Natchaba. 

Avec ce “socle général”, chaque sous-secteur pourra mieux réglementer spécifiquement ses activités, a ajouté le ministre.

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce lundi 27 juin à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers secteurs. 

A l’issue des travaux, un avant-projet de loi et un projet de décret ont été adoptés respectivement sur les transports et les accords commerciaux. Des communications ont également été écoutées, notamment sur la programmation budgétaire et économique pluriannuelle, la mise en place d’une structure d’accompagnement et d’appui aux TPME et le lancement il y a quelques jours de la nouvelle version de la plateforme des services publics de l’administration

Les travaux ont en outre été marqués par les félicitations du gouvernement au Chef de l’Etat pour l’adhésion du pays au Commonwealth. Occasion pour le Premier ministre d’inviter chacun des membres à prendre les dispositions afin de saisir toutes les opportunités offertes par cette adhésion.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce lundi à Lomé les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs du Royaume-Uni et du Japon, respectivement Harriet Clare Thompson et Ikkatai Katsuya. Après le cérémonial traditionnel, les deux diplomates ont tour à tour eu un entretien avec le chef de l’Etat.

La représentante britannique a renouvelé l’engagement de Londres à renforcer les relations de coopération avec Lomé, notamment dans les secteurs de la sécurité, du commerce, des infrastructures, de la santé et des affaires. Un engagement qui prend davantage de sens avec l’adhésion désormais officielle du Togo au Commonwealth des Nations.   

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Pour sa part, le successeur de Hideaki Kuramitsu, parti en novembre dernier, a annoncé la couleur quant à sa mission : consolider le partenariat entre le Pays du soleil levant et le Togo dans les domaines du développement économique et social, de la paix et la stabilité dans la sous région. “Nous allons continuer à accompagner les efforts du gouvernement togolais dans ces domaines”, a d’ailleurs déclaré le diplomate nippon à l’issue de l’échange.

Le Togo entretient d’excellentes relations avec les deux pays, matérialisés par des représentations diplomatiques, mais également des partenariats diversifiés. 

Le paiement de frais, par les élèves ou leurs parents, pour l’obtention des livrets scolaires, bulletins et relevés de notes est interdit dans les établissements scolaires, publics comme privés. Le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat l’a rappelé lundi dans une note de service adressée aux chefs d’établissements. 

En effet, informe Dodzi Kokoroko, “ il m’est donné de constater que des chefs d’établissements scolaires, tant du public que du privé, conditionnent le retrait ” de ces documents au paiement de “ frais de signature, de traitement ou d’acheminement ”. Ces actions sont contraires aux dispositions prises par le gouvernement pour assurer la gratuité des frais d’examen. 

Il invite les personnels de direction d’établissement scolaires à mettre fin à cette pratique et ceux qui retiennent toujours ces documents à les remettre, “ à titre gratuit, aux élèves concernés ”. 

Pour rappel, les frais d’inscription aux différents examens ont été supprimés par le gouvernement depuis le début de l’année académique 2020-2021. La mesure a coûté à l’Etat 1,9 milliard FCFA en 2021.

Deux mois après le lancement de sa phase pilote, le Fonds Tinga vient de franchir une nouvelle étape. L’initiative a été présentée la semaine dernière aux partenaires techniques et financiers. 

La rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la phase de mobilisation de ressources a permis d’échanger avec les acteurs bancaires notamment, sur le financement du secteur énergétique. Créé par le gouvernement, le mécanisme permettra dans sa phase pilote de raccorder environ 33 000 ménages à l’électricité, contre un frais d’accès de 1000 FCFA. Environ 1 044 389 ménages seront touchés d’ici 2030. 

A l’issue des travaux, plusieurs partenaires, parmi lesquels la Banque mondiale, le PNUD, ou encore la Banque Africaine pour le Développement (BAD) ont manifesté la volonté d’accompagner le gouvernement dans la mise en place du mécanisme.

En rappel, le Fonds Tinga vient s’ajouter à d’autres mécanismes mis en place pour renforcer le taux d’accès à l’électricité, d’ici 2030.

Opérationnelle depuis 2017, la plateforme dédiée aux démarches du permis de construire (SIGPC : Système intégré de gestion du permis de construire) dispose de nouvelles fonctionnalités. Une nouvelle version a été mise en ligne ce mois-ci par la Cellule Climat des Affaires.

Objectif de cette mise à jour : améliorer la célérité dans le traitement des dossiers, mais surtout répondre aux besoins de la décentralisation. Entre autres fonctionnalités ajoutées, la possibilité pour les maires et élus locaux, de consulter directement les dossiers relevant du ressort de leur commune et également d’interagir avec les services d’instruction du permis.

Avec le récent déploiement du nouveau portail des services publics de l’administration, le SIGPC rénové est en cours de migration et les demandes de permis de construire pourront bientôt être soumises via la nouvelle plateforme.

Pour rappel, la réforme du permis de construire est l’une des grandes innovations apportées par le gouvernement dans le secteur de l’amélioration de l’environnement des affaires ces dernières années. Résultat, d’importants changements ont été observés dans les procédures, démarches, délais et tarifs.

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