Déjà partenaire du Togo sur des questions relatives à la sécurité (promotion de la paix, piraterie maritime entre autres), les Etats Unis d’Amérique envisagent de renforcer la collaboration, surtout avec l’extension du terrorisme vers les pays côtiers. En tournée régionale sur le continent, le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain chargé de l’Afrique de l’Ouest au département d’État américain, Michael Gonzales, a abordé le sujet mercredi avec le Premier ministre.
Sécurité, les États-Unis d'Amérique apprécient les efforts du #Togohttps://t.co/594gxpBD9l pic.twitter.com/ZbX23cscSy
— Primature Togo (@PrimatureTogo) June 17, 2022
“Les États-Unis apprécient à sa juste valeur les efforts fournis par les forces armées togolaises, nous apprécions le professionnalisme des FAT non seulement à défendre ici leur pays, mais le Togo a des données impressionnantes en matière de maintien de la paix sur le plan international. Voilà pourquoi nous nous engageons à renforcer ce partenariat entre les deux pays”, a notamment indiqué l’officiel américain.
L’entretien, auquel a également participé la nouvelle ambassadrice, a permis aussi d’évoquer d’autres sujets comme le programme de digitalisation de l’administration, l’amélioration du climat des affaires et les prochaines élections régionales.
Anciennement connu sous le nom de Saint Pérégrin, l'Hôpital de référence, encore en construction, est désormais rebaptisé Dogta-Lafiè (Hôpital de la santé en Moba et Nawda), a annoncé ce vendredi 17 juin, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C’était lors du lancement des souscriptions dans le cadre de l’ouverture et de l’augmentation du capital de la Société de gestion hospitalière (SOGEHP), une entité créée en 2019 par l’institution de sécurité sociale, ayant notamment pour missions l’exploitation et la gestion de l'ex-hôpital Saint Pérégrin.
“Le changement de nom participe à la volonté des autorités et des populations d’une appropriation du projet… Dogta-Lafié veut dire Hôpital de la santé en Moba et Nawda. Cette nouvelle appellation valorise nos langues nationales”, a soutenu Ingrid Awadé, Directrice générale de la CNSS, institution qui finance les travaux de construction de cette infrastructure sanitaire qui s’étale sur 6 hectares.
Lancé en février 2019, le chantier du complexe hospitalier, qui a connu des retards, est en cours de finition, a rassuré la DG.
Pour rappel, en avril dernier, l’Espagnol PNHG a annoncé qu’il venait de se voir confié le contrat de construction de deux hôtels 3 et 4 étoiles sur un site de 12 000 m2, jouxtant le complexe hospitalier situé à Agoè. Ce complexe hôtelier est un volet important du projet.
Après celui de Djéréhouyé, le Togo dispose désormais d’une nouvelle station de pesage à basse vitesse. L’infrastructure, implantée à Tsévié (Région maritime), a été officiellement remise jeudi au gouvernement par la Commission de l’Uemoa.
Le Commissaire de l’#UEMOA en charge du Département de l’Aménagement du Territoire Communautaire et des transports #JonasGBIAN a remis au Ministre des Travaux publics du #Togo #ZouréhatouKASSAHTRAORE, les clés de la station de pesage à basse vitesse de #Tsévié, ce jeudi 16 juin. pic.twitter.com/e4xv6H2a3I
— UEMOA_Officiel (@UEMOA_Officiel) June 16, 2022
Construit sur une superficie de 4 hectares et doté de plusieurs équipements (voies de circulation, parking et aires de déchargement, matériel de pesage et de contrôle de gabarit, entre autres), l’ouvrage est une matérialisation de l’application d’un point important des textes communautaires (le Règlement 14). Selon les termes de ce dernier, “la Commission de l’Union apporte un appui aux Etats membres par la construction et l’équipement, dans chaque Etat, d’une station de pesage, à la sortie des principaux ports des pays côtiers et sur les principaux corridors des pays sans littoral, soit au total 8 stations de pesage”.
Celui construit à Tsévié pour un coût total de 1,2 milliards FCFA (auquel s’ajoute l’érection d’une unité de soins pour le volet social), doit permettre de diminuer le nombre de véhicules surchargés à l’essieu, préserver le patrimoine routier existant, réduire l’insécurité routière et assurer la compétitivité du secteur des transports dans le pays.
“Sur nos routes, ce sont surtout les poids lourds qui endommagent de façon prématurée les infrastructures”, a déploré la ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassa Traoré, avant d’avertir : “la tolérance zéro pour la surcharge routière entrera bientôt en vigueur”.
Les députés ont adopté jeudi à Lomé deux projets de loi dans le domaine de la transformation numérique. Les deux textes, approuvés en présence du ministre de l’économie numérique, portent respectivement sur la loi sur la cybersécurité et la lutte contre la criminalité, et l’identification biométrique des personnes physiques.
Les #députés marquent leur adhésion à la transformation #numerique de l'économie #togolaise à travers l'adoption à l’unanimité ce jour de 2 projets de loi.https://t.co/9m2c5GIDNd pic.twitter.com/WudXBgLGCf
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) June 16, 2022
Adopté en 2018, le premier texte avait notamment pour objectif de doter le pays d’un arsenal législatif et juridique adéquat afin de lui permettre de prendre en charge efficacement sa cybersécurité. Quatre ans après, l’émergence de nouvelles formes de menaces et les cyberattaques, devenues courantes dans les systèmes informatiques et informationnels ont imposé une révision.
Dans les faits, la nouvelle mouture, composée de 4 articles, clarifie les compétences de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) “sur la qualification des outils et acteurs de la cybersécurité, la définition et la mise en œuvre de la politique et des orientations stratégiques par rapport aux compétences qui incombent à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en matière d’accréditation des prestataires de services de confiance”. Également, le rôle de liaison et de collaboration de l’agence avec les partenaires étrangers au plan régional est désormais précisé.
Le second projet de loi, pour sa part, renforce l’utilisation du numéro d’identification unique (NIU) et favorise la mise en œuvre du registre social des personnes et des ménages. Le texte revisité réorganise en outre les missions de l’Agence Nationale d’Identification (ANID), dans le but de lui permettre de collecter les données nécessaires pour la gestion de la base de données du registre social des personnes et des ménages, et de participer à la mise en œuvre des programmes d’aide.
Pour Cina Lawson, il s’agit “d’une avancée considérable dans la feuille de route gouvernementale et pour l’atteinte des objectifs”. Le nouveau plan stratégique du pays à l’horizon 2025, constitué de 42 projets et réformes prioritaires, est en effet basé aux trois quarts sur une composante numérique.
Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) apporte son soutien à la lutte contre la dégradation des terres au Togo. Le pays a décroché un financement de 5,4 millions $ (près de 3 milliards FCFA), a annoncé jeudi le représentant résident du PNUD, Aliou Dia.
Lutte contre la dégradation des terres, le @MERFTogo & @PnudTogo viennent de décrocher un financement de 5.4m $ du @theGEF pr la mise en oeuvre du Projet de Gestion Durable des Terres Arides au Nord du Togo. Une contribution importante au #PURS. @UNDPClimate @UNDPAfrica @GouvTg pic.twitter.com/4zNGfGqMie
— Aliou M. DIA (@aliouMdia) June 16, 2022
L’appui obtenu à la suite d’un projet élaboré l’an dernier par le ministère de l'environnement, avec le concours de la représentation locale de l’institution onusienne, permettra de gérer durablement la problématique des terres arides dans le nord du pays. En outre, il devrait également soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance des populations.
Selon les conclusions du rapport national sur le sujet, produit en 2018, la superficie totale des terres dégradées entre 2000-2010 au Togo est estimée à 2349 km² soit 4,14% du territoire. Deux régions de l’intérieur figurent parmi les plus touchées, les Savanes et la Kara.
Au Togo, la digitalisation des services publics se poursuit. Un nouveau portail national des services digitalisés de l’administration a été officiellement lancé mercredi.
La #digitalisation des services publics se poursuit au #Togo. Le nouveau portail national des services digitalisés de l'administration https://t.co/PT3LU9DxOq est lancé ce jour. pic.twitter.com/YUuZhaqZzF
— Primature Togo (@PrimatureTogo) June 15, 2022
Dénommé Service Public, le nouveau site est en réalité une version actualisée de l’ancien portail mis en ligne en 2017, essentiellement informationnel et qui recensait l’ensemble des démarches administratives susceptibles d’être accomplies par les citoyens et entreprises.
Opérée par l’Agence Togo Digital, la nouvelle interface qui est beaucoup plus “transactionnelle”, offre désormais la possibilité de créer un compte (que l’on soit citoyen ou entreprise) qui permet d’effectuer en ligne l’ensemble des démarches administratives digitalisées et intégrées au portail, de payer en ligne les frais afférents aux procédures, de suivre l’évolution des dossiers ou encore de garder l’historique des documents échangés avec l’administration.
Pour l’heure, indique le ministre de la transformation digitale, Cina Lawson, “le nouveau portail intègre quatre démarches entièrement digitalisées : les demandes en ligne de passeport ordinaire et de service, de carte de séjour, de raccordement à l’électricité basse tension et de permis de construire”.
D’autres fonctionnalités sont en cours de développement et prioriseront les démarches couramment effectuées. Pour l’exécutif, l’objectif est d’avoir 100% de démarches administratives digitalisées et accessibles sur le portail.
Après deux ans d’interdiction, en raison de la situation sanitaire, la célébration publique des différentes fêtes et rites traditionnels peut de nouveau reprendre au Togo. Le gouvernement a en effet donné son feu vert mercredi, via un communiqué conjoint des ministres de l’administration territoriale et de la culture.
Le Gouvernement autorise la reprise de la célébration publique des différentes fêtes et rites traditionnels dans tout le pays. Une reprise sous certaines conditions à découvrir dans le communiqué ci-dessous.????#GouvTg #Denyigban pic.twitter.com/N6gFm7vQik
— Gouvernement Togolais (@GouvTg) June 15, 2022
Cette reprise, qui est surtout le fait du ralentissement de la propagation du Covid-19, devra néanmoins se faire sous certaines conditions, précise l’exécutif. Notamment, la présentation de preuves de vaccination ou encore le strict respect des mesures barrières (port systématique de masque, lavage et désinfection systématique des mains.
“En cas de résurgence des cas, les mesures restrictives seront remises en vigueur”, a par ailleurs mis en garde le gouvernement.
Le Groupe de la Banque mondiale a officiellement lancé ce mercredi à Lomé un programme régional de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (PRSA). L’initiative, déjà annoncée en fin d’année dernière, est une opération multisectorielle régionale destinée à réduire le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire.
TOGO/ LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME DE RESILIENCE DU SYSTEME ALIMENTAIRE EN AFRIQUE DE L'OUEST (PSRA). PSRA vise à accroître la capacité de la région à faire face à l'insécurité alimentaire à travers une approche systémique régionale.
— AgricultureTg (@AgricultureTg) June 15, 2022
https://t.co/i0pexhNUzw
# Togo pic.twitter.com/rVcbY9nLSt
Doté d’une enveloppe globale de 716 millions $, le programme touchera plus de quatre millions de bénéficiaires directs dans quatre pays (Togo, Niger, Burkina Faso et Mali) dans une première phase, puis trois autres (Ghana, Sierra Leone et Tchad) dans une seconde phase.
Concrètement, sous la direction de trois institutions sous-régionales (Cedeao, CILSS et CORAF), des actions seront initiées afin d’améliorer la productivité agricole “grâce à des investissements dans l'agriculture intelligente face au climat et dans le système régional de recherche agricole”.
Selon des projections du Réseau de prévention des crises alimentaires rapportées par l’institution de Bretton Woods, “plus de 38 millions de personnes pourraient avoir besoin d’une aide alimentaire d’urgence pendant la période de soudure de cette année, avec de graves répercussions sur la malnutrition en particulier chez les enfants, si des interventions efficaces et rapides ne sont entreprises”.
Au Togo, malgré les multiples appels aux dons, les besoins en sang subsistent. Selon les derniers chiffres fournis par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), un déficit annuel de 21 000 poches est enregistré.
Campagne de #DonDeSang Les besoins en sang au Togo sont estimés à plus de 75 000 poches par an dont 45 000 pour la zone de Lomé. Une moyenne de 72 % du besoin est couverte par le @CNTSTogo, soit un déficit de 21 000 poches. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! #Givers pic.twitter.com/apvJigdPG8
— CPES (@CellulePR) June 15, 2022
D’après l’organisme relevant du ministère de la santé, les besoins en sang dans le pays sont estimés à plus de 75 000 poches par an, dont 45 000 rien que pour la zone de Lomé. Sur ce total, seulement 72% du besoin est couverte.
Mardi 14 juin, à la faveur de la célébration de la journée mondiale du don de sang, la ministre déléguée chargée de l’accès universel aux soins, Mamessile Aklah Agba-Assih a lancé un nouvel appel à la solidarité.
Soutenons le CNTS par nos dons au delà de cette campagne de collecte Venez nombreux et à tout moment, une équipe formidable vous attend. Sauvons des vies @OMSTogo @FEGnassingbe @PresidenceTg
— AGBA-ASSIH Mamessilé Aklah (@AgbaAssih) June 14, 2022
@PrimatureTogo pic.twitter.com/XrfMChWI0e
En rappel, pour donner du sang, il faut avoir 18 à 60 ans, être en bonne santé et peser au moins 50 kg.
Une délégation togolaise, composée de plusieurs membres de l’exécutif (ministres de l’économie numérique, des relations avec les Institutions de la République, coordonnateur de la Cellule Millenium Challenge Account (MCA), ambassadeur du Togo aux USA et DG de l’OMCA), a effectué la semaine dernière un séjour dans la capitale fédérale américaine. Le déplacement avait pour but de discuter des progrès réalisés par le Togo dans la mise en œuvre du programme Threshold, entré dans sa phase opérationnelle depuis septembre 2021.
A Washington le 10 juin, @MCCgov rencontre ses partenaires togolais du gouvernement et de l'OMCA. Le programme seuil de $35 millions du Togo soutient des réformes dans les TIC et le foncier pour un meilleur accès de tous les togolais. https://t.co/C3ZlJ2YMk9 pic.twitter.com/29OikJCR3c
— U.S. Embassy Togo (@USEmbassyLome) June 15, 2022
Pour Cina Lawson ou encore Jeanne Bougonou, il était notamment question d’exposer la vision du pays, et de faire le point sur les étapes franchies en 10 mois d’opérations.
Conclu il y a trois ans et doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA (35 millions $), le Threshold est spécifiquement destiné à accompagner le Togo dans la réforme et l’amélioration de deux secteurs : les TIC et le foncier. Les deux projets exécutés dans ce sens doivent permettre au pays de disposer au bout de quatre ans, d’un secteur de services TIC de haute qualité et à un coût abordable, et d’un cadre réglementaire nettement amélioré et assaini, surtout dans le foncier rural, afin de faciliter davantage les investissements et augmenter la productivité rurale.
L’objectif final visé par le Togo, est de parvenir au Programme Compact.