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Au Togo, les autorités veulent mieux réglementer le secteur religieux, en proie à un profond mépris des textes. Dans une note adressée vendredi, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi a invité les préfets et maires “à prendre les dispositions nécessaires en vue d’interdire, en collaboration avec les forces de l’ordre, toutes nouvelles implantations”. 

Cette décision se justifie notamment par la création “de plus en plus anarchique” de lieux de cultes observée sur le territoire, “au mépris de la réglementation en vigueur”.

La veille déjà, la Direction des cultes, un département au sein du ministère, avait interpellé les présidents des organisations et fédérations religieuses sur la question des nuisances sonores.

Face à l’échec des multiples campagnes de sensibilisation, avertissements et conciliations, et à la multiplication des plaintes, des contrôles inopinés seront désormais effectués sur toute l’étendue du territoire par des équipes munies de sonomètres. “Tout dépassement du seuil des 55 décibels conduira à la saisie des instruments de sonorisation et à la fermeture immédiate du lieu de culte incriminé”, a précisé le directeur, Bédiani Béléi.

Le phénomène de la prolifération des lieux de culte remonte à plusieurs années. En 2015, 12.000 dossiers de demandes d’ouverture de lieux de culte ont été déposés auprès de l’administration, rien que pour des églises.

Au Togo, l’engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique s’accentue. Le gouvernement a lancé cette semaine un projet de communes climato-intelligentes. L’initiative, appuyée par le Pnud et le Centre et Réseau des Nations Unies pour les technologies climatiques, doit permettre aux villes togolaises de se réinventer et de se développer en s’adaptant et en s’améliorant dans de nombreux domaines : foncier, accès à l'eau et l’énergie, gestion des déchets, infrastructures scolaires, transports, santé, ou encore production agricole.

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Au total, 10 communes (deux par région) ont été sélectionnées pour la première phase de la mise en œuvre, sur la base de plusieurs critères comme la vulnérabilité climatique, au taux de pauvreté, à la densité de la population, à la situation géographique et à la disponibilité des maires à accompagner le projet :  Lacs 1, Yoto 2, Agou 1, Kloto 1, Tchaoudjo 4, Mô 1, Dankpen 2, Kéran 1, Oti-Sud 1 et Kpendjal 1. Entre autres accompagnements, les communes bénéficieront de l’élaboration de plans d’actions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique.   

Nous avons tout pour réussir”, a indiqué le ministre de l’environnement, Foli-Bazi Katari, en mettant en route le projet. Pour le représentant du Pnud, Aliou Dia, “l'effectivité de la décentralisation et les perspectives de développement local sont une opportunité pour agir contre la pauvreté et les vulnérabilités des populations”. 

Du reste, le projet des communes climato-intelligentes vient renforcer l’arsenal des initiatives mises en place par l’exécutif pour protéger l’environnement.

Le Togo a bouclé vendredi une nouvelle sortie sur le marché financier régional. En quête de 25 milliards FCFA dans le cadre d’une émission d’Obligations de relance (ODR), le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs. 

Selon les résultats fournis par l’agence Umoa-Titres, plus de 60 soumissions ont été recueillies pour un total de 77 milliards FCFA, soit un taux de couverture de plus de 300%. Toutefois, le Trésor, fidèle à sa stratégie de mobilisation, n’en a gardé que le montant initialement recherché. 

Les titres, émis sur une maturité de 36 mois au taux fixe de 5,3%, avaient une valeur nominale de 10 005 FCFA. Depuis le début de l’année, le Togo a mobilisé 288 milliards FCFA sur le marché financier.   

Un mois après les épreuves de l’examen national de Baccalauréat 1ère Partie (BAC 1 ou Probatoire), les résultats ont été officiellement proclamés cette semaine. En tout, 57 202 candidats ont été déclarés admis sur les 75 427 postulants, d’après les données compilées par le ministère en charge de l’enseignement secondaire. 

Selon les premières estimations, il s’agit d’un taux de réussite de 75,83%, pour l’instant en légère baisse par rapport à l’année dernière où il se situait à 76,58%. Dans le détail, les 57 000 admis se répartissent ainsi : 48 170 pour l’enseignement général et 9 032 pour le technique. 

Comme chaque année, une session de rattrapage est prévue pour les candidats absents aux sessions normales pour des raisons avérées. 

La communauté internationale a célébré ce mercredi 08 juin la journée mondiale des océans. L’événement, consacré depuis 2008 par les Nations Unies, a été marqué au Togo par de nombreuses activités de sensibilisation organisées par le gouvernement sous le thème d’une “action collective pour les océans”. 

L’occasion pour le ministre chargé de l’économie maritime, d’effectuer un plaidoyer en faveur d’une bonne exploitation de la mer, de la protection des écosystèmes marins et la “nécessité d’un changement de comportement”.

Nous sommes en pleine crise des océans ! Nous prenons l’océan pour un dépotoir”, a martelé Edem Tengue, lors d’un panel avec les communes du littoral et les gens de la mer à Aneho. “L’océan reçoit beaucoup plus qu’il ne peut supporter (gaz à effet de serre, le fumier et les engrais, le plastique, la pollution pétrolière et bien plus encore). Cela conduit à la destruction des écosystèmes marins. Toutes les 60 secondes, un camion de plastique pénètre dans l’océan et 8 millions de tonnes de déchets plastiques y sont rejetés chaque année”, a poursuivi le responsable.   

Et si “plusieurs actions d'envergure en matière de gouvernance maritime ont été entreprises” par le pays, il revient à tous de “travailler à prendre soin des océans, comme ils prennent soin de nous”, a conclu le ministre. 

Selon les projections de experts, la mer contiendra plus de plastiques que de poissons d’ici 2050, au rythme de pollution actuelle.  

Après deux ans de suspension en raison de la situation sanitaire, le grand pèlerinage à la Mecque aura bien lieu cette année pour la communauté musulmane togolaise. La date est d’ailleurs déjà connue, ce sera fin juin (21, 22, 23), a annoncé mercredi le Comité national. 

Le quota réservé à notre pays passe de 2225 en 2019 à 1098 cette année” a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Compte tenu du contexte, plusieurs conditions sanitaires sont fixées. Entre autres, la nécessité d’être vacciné et de disposer d’un pass vaccinal et surtout d’être âgé de moins de 65 ans.

Par ailleurs, si le coût du Hadj était de 2 250 000 FCFA (en 2019), il passe désormais à 3 090 000 FCFA. “Mais, le chef de l’Etat s’est engagé à octroyer une subvention de près de 100 millions FCFA” pour la communauté musulmane, a expliqué le président du comité national. 

En rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite. Cette année, il est prévu du 07 au 12 juillet (dates susceptibles d’être modifiées).  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué mercredi une visite officielle aux Emirats Arabes Unis (EAU). Dans la capitale Abou Dhabi où il a été reçu, le n°1 togolais s’est entretenu avec le nouveau président émirati Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. 

Les échanges ont notamment porté sur le renforcement des relations entre les deux pays, et la promotion des opportunités de coopération. Plusieurs domaines sont notamment envisagés, parmi lesquels ceux de l’économie, du développement et des énergies renouvelables. Les EAU sont déjà présents au Togo avec plusieurs projets et au cours des derniers mois, des discussions se sont déroulées entre les officiels des deux pays afin de dynamiser davantage la coopération. 

Au début de l’entretien, le Président de la République a réitéré ses condoléances et la sympathie du peuple togolais à son homologue et au peuple émirati, endeuillé depuis le 13 mai par le décès de l’ancien président Cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan. Un deuil national de 40 jours est actuellement observé dans le pays.  

Initialement prévu pour prendre fin le 7 juin, le recensement des Togolais de la diaspora est prorogé au 30 juin. L’annonce a été faite mardi par les responsables du projet. 

L’objectif de cette prorogation est de permettre à tous les Togolais de la diaspora de continuer à s’enrôler. L’opération qui a commencé depuis le 8 mars vise en effet à dresser une cartographie inclusive et ouverte des Togolais résidents à l’extérieur du pays. Elle permet aussi de les connaître quantitativement et qualitativement. A ce jour, plusieurs centaines de compatriotes se sont enregistrés. 

Le dénombrement s’effectue directement en ligne sur une plateforme dédiée. Pour rappel, cette première édition est réalisée 3 ans après la mise en place du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE).

A partir de la rentrée scolaire 2022-2023, trois établissements d’enseignement public de la capitale seront provisoirement fermés jusqu’à nouvel ordre : le CEG Nyékonakpoè, le Jardin d’Enfants Public (JEP) et l'École primaire publique (EPP) de Totsi. C’est la décision prise mardi via arrêté par le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Komla Kokoroko. 

Principale raison de ces fermetures, les inondations récurrentes enregistrées à la suite des pluies diluviennes et qui perturbent le déroulement normal des activités pédagogiques et académiques. Une mission, dépêchée par le ministère dans certains établissements, a permis de produire un rapport dans ce sens. 

En attendant, les élèves inscrits dans les établissements concernés par la mesure sont affectés dès la rentrée dans d’autres établissements. Ainsi, pour le CEG NYEKONAKPOE, il s’agit du LYCÉE NYÉKONAKPOÈ, du CEG DES ÉTOILES et du LYCÉE TOKOIN-SOLIDARITÉ.

Quant au JEP de Totsi, il s’agit des JEP BATOMÉ, GAKLI et SOVIEPE.

Enfin, pour l’EPP Tosti, les écoles d’affectation sont EPP BATOME G/A et G/B, EPP AGBALEPEDOGAN G/A et G/B et EPP SOVIEPE G/A, G/B et G/C. 

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Le Togo renforce sa présence diplomatique au Maroc. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et Nasser Bourita, son homologue marocain, ont acté mardi à Rabat l’ouverture dans les prochains jours d’un Consulat général à Dakhla, ville située au Sahara et sous administration du Royaume chérifien depuis plusieurs décennies. 

Cette décision, annoncée en marge de la conférence ministérielle des Etats Africains Atlantiques qui s’ouvre ce 8 juin, s’inscrit dans le cadre du soutien du Togo à l’intégrité territoriale du Maroc, particulièrement dans le différend autour du Sahara occidental. Un autre accord diplomatique devrait d’ailleurs intervenir bientôt, concernant l’exemption de visa en faveur des Togolais détenteurs de passeports ordinaires. 

Enfin, un dernier point a été évoqué entre les deux ministres : celui de la formation. A ce sujet, le nombre de bourses annuelles accordées aux meilleurs étudiants togolais par le Maroc est de nouveau revu à la hausse, et passe désormais de 120 à 170. 

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