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Le groupe agro-industriel français SATOL annonce un investissement de 54 millions $ pour l’installation d’une zone industrielle consacrée au manioc à Assounvoué, près de Toumodi, au Centre de la Côte d’Ivoire.

Selon Christophe Barthélemy (photo), directeur général et gérant de la filiale SATOL en Côte d’Ivoire, ce projet du groupe agro-industriel, verra la création d’une usine de transformation du manioc d’un coût de 15 milliards FCFA (environ 26 millions $). A la branche agricole seront accordés 13 milliards FCFA (environ 22 millions $), puis 3 autres milliards FCFA (environ 5 millions $) aux coûts opérationnels.

Christophe Barthélemy indique aussi que l’objectif de cette implantation est de faire développer l’industrie du manioc en Côte d’Ivoire, tout en précisant que cette zone prévoyait de faire du « zéro chimique ». Il ajoute également que l’usine de transformation du manioc devrait permettre une commercialisation aisée des produits tels que la farine, l’amidon et le bioéthanol. Ainsi, avec une production estimée à près de 38 000 tonnes de farine et d’amidon de manioc par an, SATOL entend créer 360 emplois directs et 1 000 indirects dans la première phase du projet.

Notons que, d’après Christophe Barthélemy, la société envisage «automatiser une chaîne de production d’attieké » dans le pays.

Flore Kacou

Le constructeur automobile japonais Nissan a signé, le 6 novembre, un accord avec le gouvernement ghanéen pour l’implantation d’une usine d’assemblage dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

L’accord a été paraphé par le directeur général de Nissan pour l'Afrique, Mike Whitfield, et  le ministre ghanéen du Commerce, Alan Kwadwo Kyeremanten.

M. Whitfield a indiqué, à cette occasion, que son groupe entend faire du Ghana son centre de vente en Afrique de l’Ouest.

«Nous considérons le Ghana comme la porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest, où nous comptons renforcer notre présence commerciale sur le long terme.», a-t-il déclaré à la presse locale.

L’implantation industrielle de Nissan au Ghana avait été annoncée en septembre dernier par le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia. Elle intervient, quelques semaines seulement, après la signature d’accords avec le constructeur automobile allemand Volkswagen et le fabricant chinois de véhicules poids lourds Sinotruck International pour la construction d’usines dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Nissan, qui dispose déjà d’usines de montage en Afrique du Sud, au Nigeria et en Egypte, a annoncé ces derniers mois son intention d’implanter des nouveaux sites industriels en Tunisie, en Algérie et au Kenya. 

Le Ghana a inauguré, le 6 novembre, une bourse de matières premières agricoles pour mettre les agriculteurs en relation avec les acheteurs et réduire les pertes post-récolte.  

«La Bourse des matières premières profitera à environ un million d'agriculteurs en sécurisant le stockage de leurs récoltes et en réduisant considérablement les pertes post-récolte.», a déclaré le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, lors de la cérémonie d’inauguration du Ghana Commodities Exchange.

«Jusqu'à présent, les producteurs perdent souvent plus des deux tiers de leurs récoltes en raison de l'impossibilité de trouver des acheteurs à temps.», a déclaré de son côté, Victoria Adongo, une dirigeante de l'Association des paysans du Ghana.

Première en son genre en Afrique de l'Ouest, la bourse ghanéenne des matières premières permettra également aux agriculteurs d’utiliser leurs produits comme garantie et de gérer ainsi les risques de crédit et de défaut des emprunteurs.  

Elle permettra par ailleurs aux agriculteurs de disposer d'informations en temps réel sur les marchés et les prix via la messagerie texte.  

Deuxième exportateur mondial de cacao, le Ghana mise sur le secteur de l’agriculture, comme l’un des leviers de la croissance économique et de la création d’emplois. Ce secteur qui a enregistré une croissance de 6,1% en 2017, représente plus de 20% du PIB du pays. 

Les députés sont convoqués à partir de ce mercredi 7 novembre 2018, au Parlement pour une plénière de 03 jours.

Les élus vont se pencher sur de nombreux sujets. Entre autres, l’examen du nouveau code général des impôts, destiné à améliorer le climat des affaires. Approuvé début février en Conseil des Ministres, le projet de loi de refonte de ce code, envisage une réduction drastique du nombre d’impôts.

Le texte prévoit notamment une réduction de l’impôt sur les sociétés vers « un taux plancher de 25% selon la directive de l’Uemoa ».

La nouvelle mouture qui contient plus de 1000 articles, devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, ce mardi 06 novembre 2018, une délégation nigériane conduite par son ministre des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama. 

En tournée dans la sous-région, le chef de la diplomatie nigériane a été mandaté par son Président, SEM Muhammadu Buhari, afin de s’enquérir de la situation dans les pays membres de la Cedeao. 

En rappel, le n°1 nigérian a succédé le 31 juillet 2018, à l’issue de la 53ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement à Lomé, à Faure Essozimna Gnassingbé, en tant que président en exercice de l’organisation régionale.

Le Togo a un nouvel ambassadeur accrédité auprès de la Principauté d’Andorre. Le nouvel ambassadeur, Calixte Batossie Madjoulba, a présenté mardi 06 novembre 2018, ses lettres de créances au co-prince épiscopal d’Andorre, Mgr Joan-Enric Vives y Sicilia.

La cérémonie s’est poursuivie avec un entretien privé au cours duquel les deux personnalités ont évoqué les perspectives de coopération entre Lomé et Andorre-la-Vieille.

Il a également été question de réchauffement climatique et de promotion du secteur de l’éducation.

Le Co-prince a exposé les atouts et potentialités de la principauté enclavée entre l’Espagne et la France, et membre des Nations Unies depuis 1993.

Calixte Batossie Madjoulba occupe également le poste d’ambassadeur du Togo dans d’autres pays comme la France, où le Monténégro où il a été accrédité il y a quelques mois.

Le Premier ministre Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 06 novembre 2018, une délégation de la Fondation du Mérite International de la Jeunesse (MIJ) conduite par son secrétaire général, John May, accompagné de quelques hauts responsables.

Les échanges ont porté sur la promotion du leadership de la jeunesse togolaise en matière d’éducation et de qualification, en vue de sa contribution à la réalisation des ODD.

La fondation créée en 1956 par SAR Le Duc d’Edimbourg et présente dans 140 pays et territoires veut en effet « soutenir les actions de chaque jeune en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable », ainsi que l’a indiqué à l’issue de l’audience John May.  « Car, poursuit-il, si nous pouvons consolider les contributions et les acquis de chaque jeune dans sa communauté, nous pouvons parvenir à des changements sur le plan mondial en faveur de l’atteinte des ODD ».

Selon le secrétaire général de la Fondation, « les jeunes apprennent et acquièrent des connaissances dans les écoles, qui leur sont utiles pour leur vie ; mais en dehors des classes, il y a bien d’autres attitudes qu’ils doivent développer ». Le Mérite international de la jeunesse dispose à ce sujet d’un programme d’éducation non formelle qui aide les jeunes de 14 à 24 ans à acquérir ces nouvelles compétences.

Il encourage notamment les jeunes à créer leur propre programme d'activités, à se fixer des objectifs personnels et à relever les défis nécessaires pour réaliser leurs objectifs. Près de 8 millions de jeunes ont déjà participé à ce programme.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a procédé ce mardi 06 novembre 2018 à Lomé, à l’ouverture de la 17ème revue nationale de mise en œuvre des réformes dans les différents départements ministériels et institutions.

Adoptée par décret le 29 septembre 2010, la stratégie prévoit 2 revues par an afin d’évaluer la performance des réformes, à fin juin et à fin décembre. Mais l’organisation de la présente revue a connu un retard, la faute à un calendrier chargé, dû aux travaux d’actualisation des budgets programmes pour la période 2019-2021.

L’objectif de cet atelier est donc d’évaluer la performance à fin juin 2018, d’identifier les différents points d’amélioration et de proposer des mesures d’ajustement afin d’accélérer les réformes pour le reste de l’année.

Dans son oral, Sani Yaya a indiqué que « la réalisation des réformes dans tous les secteurs a permis d’améliorer la performance économique du Togo au cours de ces dernières années ». Aussi, a-t-il invité les acteurs à améliorer la « gouvernance quotidienne, tant des affaires publiques que privées », en acceptant une remise en cause pour mieux s’orienter vers « une gestion axée sur les résultats ».

Le ministre a conclu son propos en rappelant que les récentes performances du Togo, révélées dans le Doing Business 2019, et le satisfécit adressé au Gouvernement par le FMI dans la bonne conduite du programme de facilité élargie de crédit (FEC), sont « un témoignage éloquent » de la réussite des réformes engagées.

Les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal ont finalisé un accord d’une valeur de 319 milliards FCFA (environ 554 millions $) pour le second Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).

Ce compact s’articulera autour de trois projets dont : la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec (Société nationale d’électricité), l’amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et l’amélioration du cadre légal et du renforcement de capacités des acteurs.

Précisons que le Millenium Challenge Corporation (MCC) est une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis ayant pour mission la réduction de la pauvreté dans le monde, à travers la croissance économique. Il consiste notamment en un partenariat avec les pays qui ont réalisé une certaine performance dans les trois domaines suivants : la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, la création d’un environnement favorable à l’initiative privée, et l’engagement de l’Etat à faire des investissements conséquents dans le secteur social.

Pour rappel, en septembre 2015, le gouvernement du Sénégal a achevé un premier Compact axé sur les secteurs de l’agriculture et des transports. Il faut notamment indiquer que cette nation a également bénéficié d’un don de 540 millions de dollars à travers le MCC, pour une durée de cinq ans, en 2010. L’accord a été signé le 16 septembre 2009 à Washington.

Flore Kacou

Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans un communiqué rendu public le 5 novembre, que la croissance de l’économie malienne devrait atteindre 5% en 2018 contre 5,3% en 2017.

«La croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5 %. L’inflation est projetée à environ 1,9 %, en dessous du plafond régional.», a précisé l’institution à l’issue d’une mission d’experts qui a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI.

«La mise en œuvre du programme économique et financier au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La plupart des critères quantitatifs de performance à fin juin 2018 ont été atteints. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures a été compensée par une réduction des dépenses car les autorités ont fait preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire.», a-t-elle ajouté.

Le FMI a d’autre part, recommandé aux autorités maliennes d’accroître leurs efforts en matière de gestion budgétaire afin de «créer de l’espace pour les dépenses en infrastructures et sociales», en améliorant l’administration fiscale, l’efficacité de la taxation du secteur minier et des recettes sur les produits pétroliers et la gestion des finances publiques.