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Le Conseil ivoirien du coton et de l’anacarde (CCA) a signé avec le groupe chinois CGCOC, le samedi dernier, une entente portant sur l’exportation directe vers l’Empire du Milieu, de 100 000 tonnes de noix de cajou durant la campagne 2018/2019.

Cet accord a été paraphé en présence de Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. Elle comprend en outre, des dispositions relatives à la fourniture de fertilisants et d’engrais aux producteurs de coton et d’anacarde et sur l’appui financier à l’acquisition des équipements de transformation.

La Côte d’Ivoire compte produire 750 000 tonnes de noix de cajou au terme de la campagne 2018/2019 contre 711 236 tonnes en 2017/2018.

La campagne 2018/2019 s’est ouverte en février dernier sur la base d’un prix minimum d’achat au planteur de 500 Fcfa/kg.  

Espoir Olodo

Le Banque mondiale a indiqué dans un communiqué qu’elle octroierait un financement de 35 millions $ au Ghana, pour soutenir les réformes visant à améliorer l’efficacité et la responsabilisation dans la prestation des services publics.

Selon l’institution, le financement qui devrait être accordé à titre de crédit via l’Association internationale de développement (IDA), devrait viser 16 ministères, départements, et agences sélectionnés dans le cadre du programme de réformes.

Ce dernier vise à améliorer la performance de ces institutions gouvernementales, dans la fourniture de cinq services publics essentiels. Il s’agit de la délivrance de passeports, la délivrance de permis de conduire et l’immatriculation des véhicules, la délivrance de permis environnementaux pour les particuliers et les micro, petites et moyennes entreprises, l’enregistrement des naissances et des décès, et la délivrance du permis de séjour.

A cet effet, un accent particulier sera mis sur le suivi et l’évaluation des entités impliquées dans le projet, et sur l’utilisation de la technologie dans la fourniture des services de qualité.

« En donnant la priorité aux citoyens et en tirant parti de la technologie dans la prestation des services, le projet améliorera l'accès, accélérera la prestation des services et réduira la corruption.», a à cet effet déclaré Henry Kerali (photo), directeur de la Banque mondiale pour le Ghana.   

Moutiou Adjibi Nourou

Un séminaire régional de lutte contre la fraude douanière s’est ouvert ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé. Organisé par le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC), l’atelier se tient du 05 au 09 novembre 2018 autour du thème : « Lutter avec efficacité contre la fraude à la valeur en douane ».  

Il devrait permettre aux cadres d’administrations douanières issues de 10 pays, d’échanger et de se concerter sur les étapes nécessaires à la mise en place ou au renforcement d’un dispositif permettant de mieux maîtriser la fonction d’évaluation en douane.

Le directeur de cabinet du ministère de l’économie et des finances, Kossi Tofio, représentant le ministre, a ouvert les travaux de cette rencontre en présence du commissaire général des douanes, Kodzo Adedze.

« Dans un environnement international en perpétuelle mutation, les Administrations douanières, doivent faire face à une double problématique : s’adapter aux procédures de facilitation et de simplification du dédouanement tout en veillant à augmenter et à sécuriser les recettes douanières indispensables aux budgets des États », a indiqué le représentant du ministre.

Selon le compte Twitter de l’Ambassade des USA au Togo, l’Ambassadeur Tibor Nagy, Secrétaire d’Etat Adjoint des États-Unis pour l’Afrique, a présidé ce 02 novembre 2018 à Lomé, une réunion des ambassadeurs des Etats-Unis de 16 pays de la sous-région ouest-africaine. Après avoir foulé le sol togolais ce jeudi, 1er novembre 2018.

Cette tournée qui a mené le « Monsieur Afrique » de l’administration Trump, plus précisément du département d’Etat US, dans la capitale togolaise, était annoncée depuis quelques jours.

Après le Togo, le diplomate devrait se rendre en Guinée où sont prévues des réunions bilatérales avec les membres du gouvernement, et où il animera une table ronde commerciale. Il est annoncé également une rencontre entre lui et  les anciens participants à l’Initiative des jeunes leaders africains (Yali).

Nommé par Donald Trump en remplacement de Donald Yamamoto, en mai dernier, Tibor Nagy  est un grand connaisseur de l’Afrique. Précédemment à cette nomination,  il a occupé la fonction d’ambassadeur des Etats-Unis en Ethiopie et en Guinée, et plusieurs fonctions diplomatiques dans différents pays africains, dont le Togo.

Au cours d’un décryptage de la situation économique du Togo, la mission du FMI qui a séjourné au Togo du 18 au 31 octobre 2018, estime  que le niveau d’endettement du Togo devrait passer sous la barre de 70%, en ligne avec les critères de convergence macroéconomique de l’UEMOA.

Dans la même lignée, le déficit budgétaire devrait être inférieur à 3% du PIB. « Nous pensons que pour 2019, le budget du Togo doit pouvoir arriver à se conformer aux critères de convergence macroéconomique de l’UEMOA, c'est-à-dire avoir déficit budgétaire inférieur à 3% du PIB et également avoir un niveau de dette qui sera inférieur à 70% du PIB », a déclaré le chef de mission.

Mais cet objectif, à l’analyse, fort ambitieux compte tenu du ratio Dette publique / PIB qui reste encore élevé malgré la réduction de son niveau ces dernières années, ne pourra être atteint que si le pays maintient le cap des réformes en cours et de celles qui devraient être convenues pour être mises en œuvre sur les six prochains mois, précise la mission.

A titre de rappel, selon la mission, « les réformes structurelles avancent comme prévu. Ainsi par exemple, les réformes de l’OTR qui consistent à améliorer la mobilisation des recettes et également les réformes pour le renforcement du compte unique du trésor (ramener au niveau du trésor tous les comptes qui sont au niveau des banques commerciales). Ces réformes devraient permettre d’avoir une meilleure gestion de la trésorerie et diminuer le taux des emprunts. Et à  ce niveau également, tout va dans la bonne direction ».

S’agissant de la gestion des investissements publics, la mission conclut que « des réformes sont en train d’être mises en œuvre pour faire en sorte que dans le budget 2019, les projets soient sélectionnés sur la base des critères qui, par exemple, nécessitent que ce soient uniquement les projets en cours ou les nouveaux projets qui y soient insérés, et que seulement les budgets des projets qui ont fait l’objet d’études de faisabilité soient également insérés dans le budget 2019 ».

A l’échéance 2021, porté par les réformes, le pays ambitionne de contenir l’évolution de son taux d’endettement projeté à 52,8%.

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a procédé le 31 octobre dernier à Lomé, au lancement des activités de la Financière Africaine de Micro-projets (FINAM).

La nouvelle institution financière, présente depuis 1983 au Gabon, s’implante officiellement au Togo, où elle avait reçu en 2015, l’agrément du ministère de l’économie et des finances.

Outre les services de tontines classiques qu’elle fournit, la microfinance qui s’érige également en structure de proximité, prévoit d’accompagner les petits commerces, les PME/PMI et les particuliers dans la réalisation de leurs projets. L’objectif étant d’impacter la réduction de la pauvreté à travers l’inclusion financière. « C’est pour nous une manière de répondre favorablement à l’appel lancé par les plus hautes autorités du pays à l’endroit de la diaspora togolaise », a déclaré Kokou Djifanou Kothor, Président du Conseil d’Administration de la structure.

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Finam Gabon.

Représentant le ministre de l’économie et des finances, le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou a assuré que le gouvernement « ne ménagera aucun effort pour l’encadrement et l’accompagnement nécessaire pour le développement du secteur de la microfinance qui constitue un moteur de croissance économique ».  

La FINAM compte déjà 7 agences à Lomé et 1 à Notsè, toutes interconnectées et offrant des services d’opérations de dépôts et de retraits.

A la faveur de l’initiative G20 Compact With Africa à laquelle il a participé, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré et échangé avec le fleuron du secteur privé allemand, constitué, entre autres, de Siemens, du constructeur Volkswagen ou de Heidelberg Cement, groupe déjà présent au Togo

Ces industriels, leaders du secteur privé allemand, sont désireux d’accompagner la mise en œuvre du Plan National de Développement 2018-2022.

En effet, au cours d’une audience, Thomas Schaeffer, Président Directeur Général Afrique de Volkswagen, a réitéré au  Chef de l’Etat togolais l’engagement de son groupe de soutenir le Togo et de renforcer la coopération entre la multinationale et le Togo, indique la note de presse diffusée par la cellule de communication de la Présidence de la République.

Le Chef de l’Etat a également conféré avec Mario Ohoven, président de la Fédération  allemande des PME /PMI. Celui-ci n’a pas fait mystère de sa volonté d’« accompagner le Togo dans le domaine de la formation, de la création d’emplois ». Il a, en outre, mis un accent sur le rôle important des PME/PMI dans la transformation du pays et manifesté la volonté de sa fédération  de le soutenir dans son processus de transformation.

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Au cours de ce dernier jour, 1er novembre 2018, consacré à la table ronde avec les patrons d’entreprises allemandes, les opportunités d’affaires dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’adduction d’eau potable et de la formation ont été abordées avec près de trente CEO.

En marge de cette rencontre, le N°1 togolais a visité l’usine de turbines à gaz de Siemens. A l’instar de ses pairs, le Président Directeur Général du Groupe s’est aligné sur « la vision du président de la république pour le développement du Togo ». Il l’assure « du soutien de son institution  dans le domaine de l’énergie et de la numérisation ».

A partir du 17 décembre 2018, Lomé et Los Angeles seront reliées par un vol direct en partance de Lomé. Selon les informations, c’est la compagnie Ethiopian Airlines qui assurera cette desserte, confirmant la position de hub logistique du Togo dans la sous-région.

Pour ce faire, cette compagnie, alliée stratégique et partenaire de choix d’Asky Airlines, disposera de droits de cinquième liberté ; c’est-à-dire que les passagers ne pourront réserver un vol qu’entre les deux aéroports.

L’effectivité de ce projet de desserte devrait accroître les performances de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma en termes d’accueil de passagers et confirmer le leadership de cette plateforme aéroportuaire en matière de sécurité et de sûreté aérienne. 

En effet, un audit réalisé par l’UEMOA du 15 au 25 août 2017 a évalué la sécurité et la sûreté de l’AIGE à 93%. Du 04 au 12 septembre 2017, un autre audit USAP-CMA (Universal Security Audit Programme - Continuous Monitoring Approach) de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI)  avait perrmis au pays d’afficher un résultat de plus de 76%.

Au Togo, le processus de décentralisation est en passe d’amorcer un virage décisif, avec l’annonce des élections locales pour fin 2018.

Depuis 2012, la République Fédérale d’Allemagne accompagne ce processus.  En six ans, elle y a, en effet, injecté une enveloppe financière de 29 milliards FCFA (44,5 millions d’euros).

Hormis cet appui financier, le pays d’Angela Merkel apporte son expertise technique à ce processus dont la finalité est de déboucher sur l’effectivité de la démocratie à la base et l’élection des organes dirigeants locaux par les communautés.

Ce soutien allemand se concentre à deux niveaux. Au niveau communal, il renforce les capacités des administrations afin qu’elles soient en mesure d’offrir des services de qualité aux citoyens togolais.  D’autre part, il  appuie les efforts des communes partenaires pour faciliter et renforcer la participation de la population aux différents processus de prise de décision.

Au niveau national, apprend-on, cet appui est perceptible dans le domaine de l’élaboration d’une stratégie nationale sur l’état civil qui passe par la modernisation du système de l’état civil dans les communes.

Le Togo vient d’enregistrer, selon le classement Doing business 2018 rendu public hier, 31 octobre 2018, la plus forte progression observée en Afrique en gagnant 19 places et en se positionnant au 137è rang mondial sur 190 pays évalués. Au classement 2017, le pays se classait à la 156è place.

Commentant cette performance, le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a rappelé l’adage selon lequel « le succès est toujours au bout de l’effort ».

Si, comme il l’indique, « le gouvernement s’est engagé depuis des années dans un processus de réformes vigoureuses pour la transformation structurelle de l’économie », il faut également souligner que, cette année, les autorités ont mis les bouchées doubles pour améliorer l’environnement des affaires, en créant la Cellule climat des affaires. Avec pour objectif ultime d’attirer  au Togo des investisseurs internationaux et, plus globalement, de mobiliser le secteur privé dont la contribution est attendue à hauteur de 65% dans le financement du Plan National de Développement 2018-2022.

Et, c’est un véritable travail de fourmi qui a été accompli par cet organe, cheville ouvrière du gouvernement en la matière. Avec aux commande Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Président de la République, cette cellule a réussi à améliorer les scores du Togo au niveau de plusieurs indicateurs, notamment ceux relatifs à la création d'entreprise, l'obtention d'un permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, l’exécution des contrats.