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Ce lundi 12 novembre, s’ouvre à Lomé la 1ère édition de la « semaine du pharmacien » dédiée à la lutte contre l’usage excessif des antibiotiques. Le lancement de l’évènement s’est fait vendredi dernier par le biais d’une conférence de presse organisée par le ministère de la santé et de la protection sociale et l’Ordre National des Pharmaciens du Togo.

La « semaine du pharmacien », qui s’étale du 12 au 17 novembre est placée sous le thème « La lutte contre l’anti bio-résistance ». Pour le Président de l’Ordre, Kpeto Kounde, ce sera l’occasion pour les pharmaciens de se rapprocher des populations en se rendant disponibles dans les officines, afin de leur procurer des conseils sur l’utilisation rationnelle des médicaments et spécialement des antibiotiques.

Car, indique-t-il, ils sont le moyen le plus puissant pour traiter efficacement les infections bactériennes. Mais à force d'en abuser, ils perdent de leur efficacité car les bactéries ont appris à s'en défendre. « Les résistances bactériennes compliquent le traitement des infections ; elles peuvent frapper n'importe qui, n'importe quand et dans tous les pays » a ajouté Kpeto Kounde.

Des séances de sensibilisation et un atelier de formation dans tout le pays sont prévus au menu des activités.

A la faveur d’une invitation à un panel à l’Institut de Recherche de la Paix d’Oslo, la semaine dernière, en marge du sommet du Naba, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a exposé la vision du Togo en matière de diplomatie préventive.

Intervenant sur le thème « Extrémisme violent et défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest : quel rôle pour la diplomatie préventive ? », le ministre a rappelé que le Togo, à travers la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la tête de la Cedeao, a pris des initiatives concrètes sur le sujet.

En atteste le premier sommet conjoint Cedeao/Ceeac, le 30 juillet dernier à Lomé, consacré à la problématique de l’extrémisme.

Le ministre a par ailleurs souligné que la sécurité et la réponse militaire sont désormais insuffisantes face à la montée en puissance des groupes extrémistes souhaitant faire de l’Afrique de l’Ouest une société à risques multiformes. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures pour endiguer le mal.

La diplomatie préventive sur laquelle met l’accent le Togo, oblige les gouvernements à assumer leurs rôles de protection des citoyens et d’anticipation des crises sociopolitiques. Elle les amène, selon Robert Dussey, à savoir rester à égale distance des communautés et des confessions religieuses en respectant le principe de laïcité.

Par le biais d’un communiqué publié ce dimanche 11 novembre, le gouvernement a annoncé la prorogation exceptionnelle, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), du recensement électoral pour 03 jours, du 16 au 18 novembre 2018.

Selon la note, « ce recensement complémentaire s’effectuera en une seule zone selon les modalités définies par les experts de la Cedeao et la Ceni ».

La mesure découle des conclusions issues des échanges entre le Président guinéen, Alpha Condé, co-facilitateur de la Cedeao et les délégations du gouvernement et de la coalition des 14 partis de l’opposition, du 03 au 06 novembre dernier à Conakry.

Deux préoccupations avaient été soulevées au cours des échanges. Elles portaient notamment sur la recomposition de la Ceni et la possibilité d’une prorogation du recensement, sans préjudice de la date retenue pour les élections.

En rappel, les opérations d’enregistrement s’étaient déroulées du 1er au 25 novembre 2018.  

En visite à Oslo où il a pris part au 8ème sommet Pays Nordiques/Afrique, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey, a eu un entretien avec son homologue norvégien, Ine Marie Eriksen Soreide.

Les échanges ont porté sur les questions d’intérêt commun, d’ordre bilatéral et international. Les deux personnalités se sont notamment engagées à œuvrer dans le renforcement de la coopération entre les deux pays, dans les domaines politique, économique, scientifique et culturel.

Robert Dussey et Marie Eriksen Soreide ont aussi souligné la nécessité d’impliquer les secteurs privés des deux nations par le biais de visites d’échanges et de prospections économiques.

D’autres sujets comme le terrorisme, le changement climatique, les crises humanitaires ou la mondialisation économique ont également été au menu des discussions.

Ce vendredi 09 novembre 2018, 24 heures après un précédent, le gouvernement togolais a tenu un deuxième conseil des ministres essentiellement consacré à l’actualité politique dans ce pays.

Occasion pour le Conseil d’adopter un projet de loi portant modification des articles 59, 60 et 100 de la Constitution de 1992 régissant l’élection du Président de la République, le mode de scrutin présidentiel et la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Le Conseil a rappelé un projet antérieur de révision constitutionnelle introduit en septembre 2017, dans la lignée des réformes impulsées par le Chef de l’Etat.

En prélude à cette adoption, le Conseil a rappelé également l’appel du Chef de l’Etat à l’apaisement et au dialogue, « en vue de la préservation de la paix et de la cohésion pour favoriser la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles », face à la situation  sociopolitique au pays.

Le nouveau projet, relève le Conseil, s’harmonise avec les recommandations et les décisions de la dernière Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao sur le Togo, invitant « le gouvernement et les acteurs politiques à œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles, en prenant en compte, entre autres, les points que sont le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République, la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels et la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres… ».

En ligne avec ces mesures, le nouvel article 59 fixe le mandat du Président de la République à 5 ans, renouvelable une seule fois.

L’article 60 nouveau, quant à lui, prévoit l’élection du Président de la République au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Il rend ainsi obligatoire l’organisation d’un second tour pour départager les deux candidats obtenant le plus grand nombre de voix, lorsqu’au 1er tour, aucun des candidats n’a eu la majorité absolue des suffrages exprimés.

S’agissant de l’article 100 nouveau, « il limite le mandat des membres de la Cour constitutionnelle à six ans, renouvelable une seule fois », indique le communiqué du Conseil.

Cet article prévoit, en dehors du Président de la République, de l’Assemblée nationale  et du Sénat, que le Conseil puisse désigner des magistrats en qualité de membres de la Cour constitutionnelle.

Le Conseil rappelle les voies préconisées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, notamment la voie législative et, le cas échéant, la voie référendaire pour réaliser les réformes.

La prochaine étape devra, dans l'ordre normal des choses, être l’adoption de ce texte par l’Assemblée nationale, si tous les partis parlementaires s’accordent sur sa mouture.

Réunis en plénière depuis 03 jours, les députés ont adopté ce vendredi 9 novembre 2018, le Nouveau Code Général des Impôts.

L’ancien, mis en place en 1983 et donc vieux de plusieurs décennies, était devenu obsolète, du fait de l’émergence de nouvelles problématiques en matière de fiscalité, notamment dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.

Dans son allocution devant le parlement à l’issue du vote, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a rappelé la genèse de ce nouvel outil fiscal qui a bénéficié depuis 2015, de la contribution de tous les acteurs de la vie économique nationale : « opérateurs économiques, cabinets d’expertise fiscale et comptable, juristes, fiscalistes, universitaires, partenaires techniques et financiers, membres du parlement ».

La nouvelle mouture ainsi adoptée comporte plusieurs innovations destinées à faciliter le climat des affaires. Plusieurs taxes ont été supprimées afin de permettre une fiscalité plus allégée, notamment celles sur les salaires, les véhicules de société ou encore celle sur la fabrication et le commerce des boissons.  

Sani Yaya a également rappelé que la nouvelle réforme « prend également en compte l’élargissement de l’assiette fiscale, pour assurer un financement conséquent, tant du budget de l’Etat que des collectivités locales », ceci afin de « desserrer l’étau sur les entreprises ».

Les députés ont également adopté le Livre des Procédures Fiscales. L’adoption de ces nouveaux textes, après celle du code des douanes nationales, offrira aux opérateurs économiques une meilleure appréhension du dispositif fiscal, garantissant ainsi la célérité, la transparence et l’équité dans les procédures fiscales.

Le projet d’électrification rurale par kits solaires individuels CIZO, initiée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a été saluée et jugée « exemplaire » au Africa Investment Forum, qui se déroule depuis ce 07 novembre à Johannesburg en Afrique du Sud.  

Organisé par la Banque Africaine de Développement, le forum réunit les représentants des Etats de toute l’Afrique et des entreprises du monde.

La délégation togolaise, conduite par le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon et celui de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Ouro-Koura Agadazi, a présenté le projet au cours d’un des panels de ce forum de 3 jours.

Les participants au panel ont souligné le caractère innovant et pertinent de ce projet qui ambitionne d’apporter de l’électricité à 2 millions de Togolais dans les 5 ans. Le Directeur de la coopération internationale et du développement de la commission de l’UE, Koen  Doens a notamment déclaré que « l’Union Européenne est décidée à construire des projets à l’image de l’initiative togolaise CIZO ».

La délégation a également présenté le nouveau projet de centrale thermique KEKELI Efficient Power et d’autres projets de construction de parcs industriels et d’agropoles. Ceci, afin de montrer aux opérateurs économiques, les investissements possibles au Togo dans la mise en œuvre du PND 2018-2022.    

Dans le cadre de l’organisation des élections législatives prévues le 20 décembre prochain, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a lancé ce jeudi 8 novembre 2018, un appel à candidatures à l’endroit des partis et regroupements politiques et des candidats indépendants.

Selon le communiqué, « le dépôt des dossiers de candidatures commence le 09 novembre 2018 à 07 heures et prend fin le 14 novembre 2018 à minuit ». A l’exception du dernier jour de dépôt où une permanence sera installée, les dossiers sont reçus au siège de l’institution les jours ouvrables de 7h à 17h30.

La commission rappelle qu’est éligible, conformément au Code électoral, « tout Togolais de naissance, âgé de 25 ans révolus à la date des élections et inscrit sur une liste électorale, sachant lire et écrire en langue officielle ».  La note précise toutefois que le candidat « ne doit pas être frappé d’inéligibilité ou se trouver dans une situation d’incompatibilité ».

Toutes les informations complémentaires sont à  retrouver sur le site officiel de la commission.

En rappel, les frais de candidatures sont fixés à 100 000 FCFA par candidat et à moitié, soit 50 000 FCFA, pour les candidatures féminines. La campagne électorale elle, sera ouverte le mardi 04 décembre à minuit et s’achèvera le mardi 18 décembre à 23h59.

Le Français Soufflet, exerçant dans la collecte, la transformation et le négoce de céréales, envisage d’ouvrir un bureau pour l’Afrique de l’Ouest afin de développer ses activités dans la région, rapporte Reuters.

D’après Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe, cette implantation devrait se faire en Côte d’Ivoire et sera appuyée par la mise en place d’un laboratoire d’analyse et d’un centre de formation pour les minotiers.

« Nous ne voulons pas seulement faire du négoce du blé importé en Afrique nous voulons aussi offrir notre assistance technique à nos clients minotiers.», explique M. Soufflet.

Selon les détails fournis par Reuters, la compagnie utilisera une nouvelle installation du Port Atlantique La Rochelle afin de répondre aux exigences des minotiers africains, à travers une technique améliorée de tri des céréales.

Cette annonce du groupe Soufflet intervient dans un contexte où le blé français perd du terrain en Afrique de l’Ouest depuis la mauvaise récolte de 2016 au profit du blé russe qui transite par la mer Noire.  

Le Groupe Soufflet est l’un des principaux acteurs sur le marché mondial des céréales avec 27 usines réparties en Europe, en Asie et en Amérique du Sud.  Avec un volume de 7,7 millions de tonnes de céréales commercialisées en 2017/2018, la compagnie a engrangé des recettes de vente d’environ 5 milliards $.

Espoir Olodo

Le Comité de pilotage de l'initiative cacao et forêts a adopté un budget de 126 milliards FCFA (environ 219 millions $) pour la mise en œuvre de son plan d’action sur la période 2019-2021. Cette décision a été prise à l’occasion de sa deuxième session tenue à Abidjan, le jeudi 8 novembre 2018.

Pour le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi (photo), l’adoption de ce budget permet d’ouvrir la voie à des concertations avec les bailleurs de fonds et les partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources nécessaires au financement des actions prévues dans ce plan d’action.

Notons que l'initiative cacao et forêts est un engagement pris entre les principaux pays producteurs de cacao, notamment la Côte d'Ivoire et le Ghana, mais aussi les entreprises chocolatières et cacaoyères, en vue d’éliminer la déforestation et de restaurer les zones forestières.

L'Initiative est présidée par les gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Ghana et facilitée par The Sustainable Trade Initiative (IDH) et la World Cocoa Foundation (WCF).

Flore Kacou