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La France a annoncé, ce lundi, qu’elle octroierait un financement de 34,2 millions $ à l’Etat gambien, pour l’aider dans le processus de transition démocratique. Ces nouveaux fonds accordés, dans le cadre de la visite dans le pays du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian (photo), devraient contribuer à la mise en œuvre d’un plan national de stabilisation, en finançant des projets de développement et des projets sociaux.

Ainsi, 5,7 millions $ devraient être accordés au titre d’appui budgétaire, tandis que près de 22,8 millions $ seront alloués à des projets d’adduction d’eau dans le pays. Enfin, un dernier montant de 5,7 millions $ devrait permettre de financer des projets de développement dans le secteur agricole.

Alors que la Gambie s’est engagée sur le chemin de la démocratie depuis la chute de l’ancien président Yahya Jammeh, cette nouvelle aide traduit la volonté du gouvernement français d’étendre son influence aux pays anglophones d’Afrique, après des années de cantonnement dans son giron francophone.

En 2017, le président Emmanuel Macron avait d’ailleurs effectué la première visite d’un président français au Ghana, en vue de renforcer la coopération Paris-Accra, avant de se rendre en juillet dernier au Nigeria.

Notons que plusieurs groupes français comme Bolloré ou Total sont en lice pour décrocher des contrats dans le pays dirigé par Adama Barrow, d’après des informations relayées par Reuters.

Moutiou Adjibi Nourou

Selon le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme ivoirien, Bruno Koné, « plus de 53% de cette population affirme ne pas être satisfaite de ses conditions de logement et de son cadre de vie ». Autrement dit, « moins de 40% de la population ivoirienne vit dans un cadre décent ».

Cette déclaration a été faite, le vendredi 2 novembre à Yamoussoukro (centre du pays), au cours d’un séminaire bilan et de planification stratégique. Le but de ce séminaire était de permettre au ministère d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement en matière de logement et de cadre de vie, en tenant compte des orientations définies dans le Plan National de Développement (PND) 2016-2020.

Parmi les causes de ces insuffisances constatées au niveau du cadre de vie, Bruno Koné a notamment indiqué que « l’urbanisation reste mal maitrisée ». « On assiste à une prolifération de lotissements anarchiques à Abidjan comme à l’intérieur du pays, avec pour conséquence la déstructuration de l’espace urbain.», a-t-il fait remarquer.

Ajouté à cela, un déficit en logements qui est passé à 600 000 unités en 2018 contre 400 000 en 2012, avec une demande annuelle de logements estimée à 200 000 unités.

Un important déficit qui peine à être résolu malgré le lancement du Programme présidentiel des logements sociaux et économiques en 2012.

D’après Bruno Koné, « seulement 10 249 logements sont achevés dans le cadre du Programme Présidentiel des Logements Sociaux et Economiques, pour un objectif de 150 000, soit un taux de réalisation de moins de 10% ».

Flore Kacou

Le coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, accompagné de partenaires-clés, a tenu un point presse ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.

L’objectif de cette rencontre avec les professionnels des médias était principalement d’exposer les grandes lignes du rapport Doing Business 2019 et les performances du Togo qui passe du 156ème au 137ème rang mondial.

Publié la semaine dernière, ce rapport qui analyse la facilité de faire des affaires dans 190 pays, classe le Togo, 2ème top performer en Afrique avec les réformes qu’il a validées. A cette performance, s’ajoute une 4ème place dans la zone Cedeao et une 2ème dans l’espace Uemoa en tant qu’économie la plus attractive, devant le Benin (153è), le Burkina Faso (151ème) et le Sénégal (141ème).  

24647 Sandra

Pour Sandra Johnson, ces résultats « sont le fruit d’un travail collectif et traduisent les efforts du gouvernement, résolument engagé dans un processus profond de transformation de notre économie ». D’après le coordonnateur, le mérite « revient à tous les acteurs, en premier lieu au Chef de l’Etat pour son leadership ».

La responsable a ensuite détaillé les avancées du Togo, notamment dans les indicateurs de création d’entreprises, obtention de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, paiement de taxes et impôts ou encore exécution des contrats.   

De façon globale, la mise en œuvre de ces réformes a permis  au Togo de se hisser dans le Top 10 des économies qui ont, le plus, amélioré leur cadre réglementaire dans le monde.

Afin de continuer dans cette dynamique, le gouvernement entend maintenir le cap des réformes déjà validées et poursuivre l’amélioration de l’environnement des affaires, dans la lignée du Plan National de Développement et pour la création d’emplois.

Un séminaire régional sur la mise en œuvre des exigences relatives au régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) s’est ouvert ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.

Initiée par l’Organisation de l’aviation civile internationale, la rencontre réunit pendant 3 jours, des acteurs de l’aviation civile du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Togo.

Les travaux devront permettre de cerner un peu plus les contours du CORSIA. Le programme débutera par une phase pilote de 2021 à 2023 avant une première application prévue pour la période 2024-2026.

Pour le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Togo a déjà pris les devants dans la lutte contre les émissions néfastes et a multiplié les initiatives : « En Afrique, nous sommes le 2ème pays, et le 1er en Afrique de l’Ouest, pour abriter cette rencontre à cause des efforts que fournissent le gouvernement et l’ANAC », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre, « au niveau de l’ANAC par exemple, nous avons un formulaire qui contraint les compagnies à signaler leur degré d’émission de gaz carbonique ».

Confirmant ces bonnes intentions, le consultant OACI et Chef de programme changement climatique à la Direction générale de l’Aviation civile française (DGAC), Pierre Primard déclare pour sa part : « le Togo est très volontaire dans la lutte contre le changement climatique. La mise en place de l’Agence de gestion de l’environnement (ANGE) en est une illustration ».

Les pays de l’ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et l’Union Européenne ont entamé le 18 août dernier la première session des négociations devant aboutir à un nouvel accord qui remplacera celui de Cotonou qui s’achève en février 2020.

Dans une interview accordée au magazine Afrique Education, publiée dans son n°470 de Novembre 2018, le ministre togolais des affaires étrangères, et négociateur en chef des pays ACP, Robert Dussey, a affirmé que « le nouvel accord ACP/UE sera différent des précédents ».

Le chef de la diplomatie togolaise a indiqué que cela se devait d’être le cas du fait que « depuis 2020, des changements notables sont intervenus aussi bien au sein des 2 parties prenantes  (faisant notamment référence à l’élargissement de l’UE et au Brexit, ndlr) qu’au niveau de la configuration mondiale ».

Ainsi, pour Robert Dussey, « avec la croissance démographique dans les pays ACP, particulièrement en Afrique avec une forte croissance des jeunes », l’occasion est donnée, avec ces négociations, de « changer de paradigme, éviter les erreurs du passé et obtenir le maximum » pour les populations et les générations futures.

Conscient que les discussions seront ardues et que chaque partie tâchera d’en sortir la plus satisfaite possible, le négociateur en chef a tenu à rappeler l’importance que ces négociations  revêtent pour le bloc ACP : « les ACP constituent une force peu valorisée », a-t-il estimé. Et de poursuivre : « 1 milliard d’habitants de 79 pays qui ont les yeux rivés sur ce qui sortira de nos négociations et qui aura immanquablement, un impact sur leurs vies ».

Les négociations en cours, aborderont tous les aspects du partenariat, de la politique aux TIC, en passant par la santé ou encore l’éducation, mais Robert Dussey a prévenu : « on va batailler ferme ».

Une mission d’experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est attendue ce mardi 06 novembre à Lomé pour deux jours de rencontre avec des responsables de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Les échanges devraient consister en une formation sur la procédure SIMS (Système de surveillance des informations de sécurité), un système web de données et d’informations sur la sécurité, introduit dernièrement par l’organisation internationale par le biais d’une plateforme sécurisée.

L’introduction de ce système découle des recommandations de la Conférence de haut niveau sur la sécurité de 2015 et de la 39ème assemblée de l’OACI, tenue à Montréal. Entre autres avantages de cette procédure, la capacité d’élaborer et de surveiller des indicateurs de sécurité appropriés pour faciliter la surveillance des systèmes de gestion.

Le Togo s’est engagé depuis quelques années sur des questions de l’amélioration des performances de l’aviation civile nationale. Les efforts ont notamment valu au directeur de l’ANAC, Gnama Latta (photo), « une Médaille de l’aérodrome » et au Président de la République, la désignation de « Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) ».

Le Togo prévoit d’installer un laboratoire de contrôle qualité de référence pour la certification des produits agricoles, ainsi que l’a révélé Germain Mèba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).

Le président de la chambre et la ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki, ont à ce titre, effectué un déplacement en Turquie, afin de solliciter l’expertise de ce pays dans le domaine.

Selon les responsables, l’objectif est de rendre compétitif le label « Made in Togo » sur la scène régionale, continentale et internationale. L’infrastructure sera implantée à Lomé et les démarches relatives à son installation sont en cours.

Le gouvernement mise sur un essor de l’agriculture pour booster la croissance économique du pays. Le secteur contribue en effet à 40% du PIB. La mise en place de projets innovants comme le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (Mifa), lancé par le Chef de l’Etat, ou la constitution des agropoles, en droite ligne avec l’axe 2 du Plan national de développement, confirment cette dynamique.    

Les réformes incitatives entreprises par le gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires au Togo ont favorisé la création en Octobre 2018, de 1281 entreprises.

Cette hausse de 65,7% par rapport au mois de septembre est le reflet de la politique menée par le gouvernement et coordonnée par la Cellule Climat des Affaires.

Parmi les principales mesures, on reteindra les facilités offertes au secteur privé, afin d’en faire un acteur incontournable de la dynamique économique, mais aussi celles destinées aux jeunes et aux femmes.

L’augmentation du taux de création d’entreprises au cours du mois dernier s’explique également par le dynamisme entrepreneurial qui est suscité.

Ceci vient confirmer les bonnes performances réalisées et dévoilées dans le récent rapport du Doing Business 2019, qui voit le Togo faire un bond de 19 places, se classant comme 1er pays réformateur de la zone Uemoa et 2ème en Afrique.

Au Niger, les autorités espèrent lancer officiellement la plateforme nationale de télévision numérique terrestre, le 18 décembre prochain. C’est ce qu’a expliqué Abdoulaye Coulibaly, le président du comité technique national pour le numérique (CTN).

Il espère que le « lancement officiel interviendra avec une distribution gratuite de décodeurs à Zinder, à l’occasion de la fête tournante du 18 décembre ».

Il faut savoir que les autorités font des tests, depuis plusieurs semaines déjà, à Niamey qui a servi de terrain de formation aux équipes techniques qui maitrisent déjà le matériel de diffusion.

En fait, « tous les téléspectateurs de Niamey disposant de téléviseurs dotés de décodeurs intégrés peuvent recevoir le bouquet TNT Niger », assure Abdoulaye Coulibaly.

Vu l’état d’avancement des travaux, le Niger pourrait bien tenir ses délais et entrer dans le cercle très réduit des pays africains ayant réellement migré vers la télévision numérique.

Servan Ahougnon

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Thierry Tanoh (photo), a annoncé que le gouvernement prévoit (d’ici à fin 2018) l’électrification de 5000 localités de Côte d’Ivoire, à travers le programme national d’électrification rurale (PRONER).

Selon Thierry Tanoh, le président de la République, Alassane Ouattara, a promis l’électrification des villages de plus de 500 habitants en 2020. Il précise, qu’en fin 2017, ils étaient à 4 600 localités électrifiées sur 8 000, donc plus de la moitié du projet. De ce fait, il estime que jusqu’à la fin de cette année 2018, ils peuvent dépasser les 5 000 localités.

Alors, ajoute-t-il, « nous devrions être, en 2020, dans les délais impartis par le président de la République ».

Néanmoins, le ministre ivoirien du Pétrole explique que malgré la bonne progression du projet d’électrification, il existe toujours des difficultés liées aux ressources allouées, tout en indiquant que ces difficultés pourraient être surmontées en mobilisant davantage de ressources pour accélérer la mise en œuvre de ce programme et l’étendre ensuite aux campements.

Pour rappel, adopté en Conseil des ministres, le 2 juillet 2013 à Korhogo, l’objectif du programme national d’électrification rurale, d’un coût global d’environ 600 milliards FCFA (1,4 milliard $), vise à corriger les disparités constatées sur le taux de couverture dans les régions en Côte d’Ivoire.

Flore Kacou