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La compagnie minière AngloGold Ashanti a attribué à une coentreprise formée par Ausdrill et Barminco Holdings, un contrat de fourniture de services d’exploitation minière de 375 millions $ sur le projet Obuasi, au Ghana.

Le contrat de cinq ans couvre une gamme complète de services miniers souterrains à Obuasi, et les travaux devraient débuter au premier trimestre de l'année civile 2019. 550 personnes seront employées au sein de l'équipe du projet.

Selon une étude de faisabilité publiée antérieurement sur Obuasi, la mine hébergerait des réserves de minerai de 5,8 millions d'onces et des ressources minérales de 34 millions d'onces. Au cours des dix premières années, la production minière devrait se situer en moyenne entre 350 000 et 450 000 oz d'or à une teneur moyenne de 8,1 g/t d'or.

Le Sud-africain AngloGold Ashanti, l’une des plus grandes compagnies minières au monde, opère, outre au Ghana, en Afrique du Sud, au Mali (Morila, Sadiola), en Guinée (Siguiri), en RD Congo (le projet Kibali), et en Tanzanie (Geita).

Louis-Nino Kansoun

Le gouvernement ivoirien vient d’annoncer la construction d’une centrale solaire de 66 MW dans la ville de Korhogo.

« Le Conseil a adopté un décret portant approbation de la Convention Galilea pour la conception, le financement, la construction, la détention en pleine propriété, l’exploitation, l’entretien et la maintenance des ouvrages d’une centrale solaire de 66 MW à Korhogo », a affirmé Sidi Tiémoko Touré (photo), le porte-parole du gouvernement au sortir du dernier Conseil des ministres.

L’infrastructure permettra de produire environ 118 GWh d’énergie par an. Sa mise en place devrait coûter environ 47,2 milliards de francs CFA soit 73,8 millions $. 2,8 milliards FCFA de ce budget seront consacrés à la mise en place d’infrastructures d’évacuation de la production vers le réseau électrique national.

L’implantation de cette nouvelle infrastructure entre dans le cadre des ambitions du gouvernement de porter à 11%, d’ici 2020, la part du renouvelable dans son mix énergétique.

Gwladys Johnson Akinocho

Bank of Agriculture, une banque publique nigériane spécialisée dans le financement de la chaîne de valeur agricole et des microentreprises rurales, obtiendra du gouvernement une ligne de crédit de 250 milliards de nairas (688,3 millions $) destinée à renforcer ses prêts aux agriculteurs du pays.

Alex Okoh (photo), DG de l’établissement bancaire, a également annoncé la mise en place au cours des prochaines années d’une institution qui financera principalement des petits exploitants agricoles et contribuera à augmenter la productivité dans ce secteur d’activité. Cette structure sera opérationnelle après la recapitalisation de l'établissement bancaire.

Bank of Agriculture envisage augmenter ses fonds propres au cours des prochaines années. Des institutions telles que Central Bank of Nigeria participeront à cette opération. Rappelons que pour l’année en cours, le budget alloué au secteur agricole, soit 118,98 milliards de Nairas, était en hausse de 14,4 % par rapport à celui de l'année 2017. 

Chamberline Moko 

La filiale au Nigéria du groupe agroalimentaire suisse Nestlé a divisé par un peu plus de 7 le coûts de ses charges financières nettes au cours des 9 premiers mois de 2018, en comparaison à ceux de la même période en 2017. De 8,6 milliards de nairas (23,6 millions $ au taux actuel), elles sont passées à 1,2 milliards de nairas (1000 nairas = 2,7 $).

Globalament cependant, cette performance intègre un repli des revenus d'intérêts de l'entreprises sur ses dépôts bancaires, qui sont passés de 6,4 milliards de nairas à seulement 1,3 milliards de nairas. Mais de l'autre coté, les charges financières brutes ont elles aussi fortement diminué. Cela s'explique par des pertes sur transactions de change pratiquement inexistante (9 millions de nairas, contre 11 milliards de nairas en 2017). 

Cette performance a permis à Nestlé Nigeria, de sortir de la période avec un bénéfice avant impôts de 48 milliards de nairas, contre 34,6 milliards de nairas en 2017. Le bénéfice net lui s'est hissé à 33,1 milliards de nairas et le bénéfice net par action lui est annoncé à 41,7 nairas. 

L'entreprise semble avoir renoué avec le cercle vertueux de forte rentabilité après la baisse enregistrée en 2016 . Son bénéfice net des 9 premiers mois est déjà proche des 33,7 milliards de nairas réalisés tout au long de l'exercice 2017.

Sur la bourse de Lagos où la société est cotée, son action était en hausse de 2,4% en milieu de matinée ce mardi 30 octobre 2018, et cumule une plus-value de 13,4% depuis le début de l'année 2018.

Idriss Linge

Comme tous les ans depuis 2007, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public ce 29 octobre, son indice 2018 (IIAG) sur la Bonne Gouvernance en Afrique. Selon l’institution, la tendance est globalement positive sur le continent, mais marquée par un ralentissement des reformes.

Pour cette édition, le Togo 30e Africain avec 49,1 points, a amélioré sa gouvernance de 5,2 points. Ainsi, il fait partie du top 15 des pays les plus réformateurs sur la dernière décennie, aux côtés de la Côte d’Ivoire (+12,7 points), du Zimbabwe (+10,8), du Maroc (7,3 points) et d’autres pays comme le Rwanda ou le Sénégal.

Selon les autorités togolaises, cette amélioration observée depuis 2007, traduit les efforts fournis ces dernières années dans des secteurs stratégiques. Les secteurs priorisés sont notamment les infrastructures économiques, où le Togo est bien noté, la lutte contre la corruption, les libertés publiques, la modernisation de la justice, l’assainissement des finances publiques, la promotion du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires, etc.

L’IIAG est un rapport annuel qui évalue l'évolution de la gouvernance des dix dernières années sur le continent, en se basant sur 100 indicateurs regroupés en 4 thématiques : sécurité et état de droit, participation et droits humains, développement économique durable et enfin développement humain. 

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mardi 30 octobre 2018 à Berlin avec le ministre fédéral de la coopération allemande, Dr Gerd Müller.

La rencontre s’est déroulée en marge de la conférence du  G20 sur l’investissement, qui se tient du 29 octobre au 1er novembre, et à laquelle participe le Togo, avec une dizaine d’autres pays africains.

Les échanges ont porté sur les axes stratégiques du Plan National de Développement du Togo (PND 2018-2022).

Arrivé à Berlin hier 29 octobre, le Président de la République a pris part au dîner offert par son homologue allemand Franck-Walter Steinmeier, aux côtés d’une douzaine de délégations présidentielles.

Ce mardi, s’ouvrent deux jours d’échanges avec les institutions financières internationales, les autorités et les entreprises allemandes. Le n°1 togolais aura d’autres entretiens au cours de la journée avec des personnalités politiques et économiques.

Faure Gnassingbé présidera notamment la table ronde « Africa-Verein/Togo », où une trentaine de chefs d’entreprises allemandes sont attendus pour discuter d’opportunités d’affaires.

L’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique vient de recevoir le « trophée d’Or Europe de la Qualité ».

Cette distinction qui vient de lui être décernée à Paris par le Global Trade Leaders Club (GTLC) est « une mention de reconnaissance spéciale, une reconnaissance de l’effort et de la qualité de chacune des entreprises le recevant. Il est une décoration bien méritée par toutes les entreprises, et les directeurs et propriétaires le recevant emportent avec eux la reconnaissance de la qualité, indissolublement liée à leurs noms et à leurs marques », a indiqué Ricardo Roso Lopez, Secrétaire Général de l’institution organisatrice de l’événement.

En recevant ce prix, le Général Béréna Gnakoudè, directeur général de l’ANASAP, l’unique initiative d’essence publique récompensée parmi la pléthore d’entreprises privées, a déclaré : « Je voudrais dans un premier temps dédier ce trophée d’Or Europe de la Qualité, au Président de la République qui a créé l’ANASAP, l’a équipée et veillé à ce que cette entreprise ait  des résultats sur le terrain ».

Fier mais humble, il a également dit, entre autres, « voir en ce trophée, une demande à mieux faire, à faire plus » en matière d’assainissement et de salubrité publique à Lomé et dans tout le pays.

Créée en 2013, l’agence est opérationnelle depuis 2015.

Une centaine d’experts et de professionnels africains de la commande publique se sont réunis à Lomé, ce 29 octobre 2018, pour trois jours de travaux devant aboutir à la fédération des divers réseaux existants en une seule entité.

La rencontre sert également de cadre préparatoire pour le prochain forum de haut niveau sur la commande publique, prévu à Dakar en 2019.

Les travaux ont été ouverts par le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou, représentant le ministre de l’économie et des finances, en présence de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué (photo).   

Le ministre a notamment salué l’initiative de la constitution d’un Réseau africain qui va, souhaite-t-il, « jouer un rôle de premier plan dans l'harmonisation des normes et pratiques en matière de commande publique en Afrique ».

Pendant 3 jours, les participants, issus de 45 pays du continent, et des experts de la Banque mondiale et de la Banque Africaine de Développement (BAD), vont échanger lors de panels, sur les moyens d’accompagner plus efficacement les gouvernements dans la modernisation et la rentabilisation des acquisitions publiques.  

Des textes statutaires seront adoptés à l’issue de la réunion et des organes seront mis en place.

Le ministre de la planification du développement, Kossi Assimaidou (photo), représentant le ministre de l’économie et des finances, a procédé ce lundi 29 octobre 2018 à Lomé, au lancement des activités de la célébration des 20 ans de l'Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD).

Dans son propos d’ouverture, le ministre a salué l’initiative de cette célébration qui est une occasion de réfléchir sur la consolidation de l’inclusion financière au Togo, également inscrite dans l’axe 3 du PND.

Selon lui, le thème général retenu pour ce jubilé de porcelaine,  « Les enjeux de la Finance Numérique sur l’Inclusion Financière », permettra de prendre conscience des défis de la finance digitale, chose importante « pour que le Togo ne soit pas en marge de cette dynamique régionale ».

Car, rappelle Kossi Assimaidou, la vision du gouvernement sur l’inclusion financière « est bien calquée sur la Stratégie Régionale d’Inclusion Financière (SRIF) adoptée en 2016 en Conseil des Ministres de l’Uemoa ».

Toutefois, il a indiqué que le niveau de l’inclusion financière demeure encore faible, et ce, « en dépit des différentes initiatives menées par la Banque Centrale et les acteurs des secteurs public et privé dans les Etats, et malgré les progrès notables enregistrés ces dernières années ».

Près de 2 millions de Togolais font confiance au secteur de la microfinance, ce qui en fait, dans la sous-région, l’un des pays à détenir un bon taux de bancarisation. Les activités du jubilé de porcelaine se tiendront toute la semaine avec l’animation d’ateliers sur diverses problématiques.   

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience en fin de semaine dernière, une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par son chef de mission pour le Togo, Ivohasina Fizara Razafimahefa.

Les échanges ont porté sur les conclusions de la 3ème revue du programme de Facilité élargie au crédit (FEC) du FMI, pour laquelle une mission séjournait à Lomé depuis le 18 octobre.

Il a été également question des avancées réalisées dans le cadre de cet accord triennal entre le Togo et l’institution financière. 

Pour le chef de mission, les efforts engagés par le Togo dans la mise en œuvre des réformes économiques et fiscales, et dans l’assainissement des finances publiques, sont louables. «L’économie togolaise commence à se stabiliser, après les difficultés qu’elle a rencontrées au deuxième semestre 2017 ; l’exécution budgétaire, les réformes fiscales ainsi que l’administration douanière vont dans la bonne direction », a indiqué Ivohasina Fizara Razafimahefa. Et de poursuivre, « D’ici la fin 2018, le Togo sera en mesure de se conformer aux critères de convergence de l’Uemoa ».

Le chef de mission a, pour finir, réitéré l’engagement de l’institution financière internationale à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de son programme de développement socio-économique.

Le Togo bénéficie, grâce au mécanisme de la FEC, d’une aide de 241,5 millions $ sur 3 ans.