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Le Togo est le cinquième pays africain en termes de connectivité maritime, selon le rapport 2018 sur le transport maritime publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Avec un indice de 35,9, le pays se classe derrière le Maroc (71,5), grand champion, l’Egypte (70,3), l’Afrique du Sud (40,1) et Djibouti (37).

Cette performance est le résultat des nombreux investissements effectués ces dernières années par le gouvernement togolais en vue de moderniser les infrastructures logistiques du pays, notamment le Port de Lomé, le seul en eaux profondes de la sous-région.

Aidé par le hub de transbordement que représente l’infrastructure portuaire de Lomé, le Togo a connu une forte amélioration de son indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, prenant désormais le leadership en termes de trafic de conteneurs dans la sous-région.

En moins d’une décennie, le pays a plus que doublé sa performance avec un net bond entre 2015 et 2016. Initialement de 14,2 en 2010, l’indice de connectivité maritime est passé à 33,9 en 2017, puis à 35,9 en 2018.

Ainsi, il maintient sa deuxième place au classement en Afrique subsaharienne, derrière l’Afrique du Sud et devant la première économie en termes de PIB du continent, le Nigeria (Djibouti étant classé en zone MENA).

A l’échelle mondiale, la Chine reste l’acteur majeur de la connectivité maritime, avec un indice de 187,8, loin devant Singapour (133,9) et la République de Corée (118,8) pour le trio de tête. Hong Kong (Chine) occupe la 4e place mondiale avec 133,5 points.

Ce rapport « Review Of Maritime Transport » est la principale publication des Nations unies analysant le commerce maritime, la flotte mondiale, les coûts du transport, le trafic portuaire et les derniers développements opérés dans les cadres juridique et réglementaire du transport maritime international.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, le 30 octobre dernier à Berlin, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde.

La rencontre s’est tenue dans le  cadre du sommet du « G20 Compact With Africa » qui s’est achevé mardi. Les discussions ont porté sur la vision du Togo en matière de développement et sur son Plan National de Développement (PND 2018-2022), adopté en août dernier.  

Le Chef de l’Etat a notamment souhaité que l’accompagnement de cette institution, avec laquelle le Togo entretient de bonnes relations, « s’inscrive durablement dans ce cadre qui définit clairement les orientations d’ici 2022 ».

Rappelons que le n°1 togolais est en Allemagne depuis le 29 octobre dernier, où il a participé aux côtés d’une dizaine de chefs d’Etats, à la Conférence du G20 pour l’investissement.

En marge des activités de cet évènement, Faure Gnassingbé a multiplié les échanges avec des personnalités politiques et économiques, avec qui il a échangé autour des perspectives de développement du Togo.

Le Groupe de la Banque mondiale a publié ce mercredi 31 octobre 2018, son rapport annuel de référence sur l’environnement des affaires « Doing Business 2019».

La cérémonie de présentation à Lomé s’est déroulée à la représentation pays de l’institution, en présence du Premier Ministre, Komi Selom Klassou, et de plusieurs membres  du gouvernement.

Classé 137ème sur 190, le Togo gagne 19 places par rapport à l’année précédente, affichant la plus grande progression en Afrique cette année.  

Avec 6 réformes mises en œuvre afin d’améliorer le cadre réglementaire des entreprises, le Togo réalise son plus grand nombre de réformes dans une année depuis le début du projet Doing Business et fait son entrée dans le Top 10 des pays les plus réformateurs au monde.

Le pays enregistre plusieurs autres records sur le plan continental, en se plaçant notamment comme le deuxième pays ayant amélioré l’environnement des affaires derrière le Rwanda, et devant la Côte d’Ivoire et Djibouti qui ont également enregistré de belles progressions.

Dans la sous-région, le Togo est le premier réformateur, devant la Côte d’Ivoire, mais vient après l’Etat ivoirien et le Ghana dans le classement général, se positionnant ainsi à la troisième place. Le pays devance des pays comme le Sénégal ou la Tanzanie, et largement le Bénin, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Ces performances sont attribuables aux nombreuses réformes entreprises depuis le début de cette année, sous la coordination de la cellule Climat des affaires (CCA), mise en place en janvier 2018.

Créé en 2003 par la Banque Mondiale, le Doing Business ou indice de facilité de faire des affaires est une référence essentielle pour les investisseurs, les bailleurs de fonds, les institutions internationales et les agences de notation dans la prise de décision.

L’atelier sur la 17ème revue de la performance du plan d’actions de la réforme de la gestion des finances publiques s’est ouvert ce mercredi 31 octobre 2018 à Lomé.

L’objectif de cette réunion est d’évaluer la performance des réformes des finances publiques à fin juin 2018, d’identifier les forces et faiblesses, puis de prendre des dispositions pour améliorer la mise en œuvre desdites réformes avant la fin de l’année.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire permanent chargé des réformes, Aharh-Mongo Kpessou, représentant le ministre de l’économie et des finances s’est montré optimiste.

« Le chantier des réformes est vaste mais il avance », a-t-il affirmé. Et de poursuivre : « les réformes en cours d’exécution ont permis d’améliorer la performance économique de notre pays au cours de ces dernières années mais beaucoup reste à faire ».

Le Secrétaire permanent a ensuite convié tous les acteurs impliqués dans la réforme des finances publiques à changer les anciennes habitudes. « C’est grâce aux réformes bien menées que nous pouvons améliorer notre gouvernance quotidienne des affaires publiques et même privées, en acceptant de changer nos anciennes habitudes par de nouvelles », a-t-il martelé.

Initialement prévue pour Juin 2018, l’organisation de cette revue qui se tient deux fois par an, a connu un retard. La faute à un calendrier chargé dû aux travaux d’actualisation des budgets programmes des ministères et institutions pour la période 2019-2021. A cela, s’ajoute aussi l’élaboration du budget programme de l’Etat pour la même période, puis sa présentation et son adoption par les outils exécutifs et législatifs.

L’atelier se poursuit le 02 novembre, avant l’organisation d’une revue nationale le 06 novembre.

Ce mercredi 31 octobre 2018, devrait s’achever une rencontre de deux jours ouverte hier à Lomé et consacrée aux pourparlers, à l’effet de parvenir à une délimitation concertée des frontières maritimes entre le Togo et le Ghana. 

Les échanges de Lomé auxquels prennent part les membres des commissions nationales des deux pays en charge de la question font suite à la réunion du 05 juin 2018 tenue au Ghana.

Si, au cours de cette précédente réunion, le Ghana a évoqué l’existence d’une frontière maritime traditionnelle, délimitée et reconnue par les deux pays, le son n’était pas tout à fait le même du côté togolais. Hier, le Général Yark Damehane, ministre de l’intérieur et de la protection civile a réitéré cette position constante des autorités togolaises sur le sujet. Selon lui, « en ce qui concerne nos deux pays, il n’a jamais existé d’accord de délimitation de frontière maritime ; ce qui constitue aujourd’hui un problème majeur au vu des enjeux politiques, sécuritaires et socioéconomiques ».

Les deux parties prenantes affirment toutefois être prêtes à des discussions aux fins de trouver un accord pour vider ce contentieux qui existe de longue date entre les deux pays. Une démarche en ligne avec les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et celles de 1958, applicables à la mer territoriale et à la zone contiguë.

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a reçu en audience ce 30 octobre 2018, en présence du ministre en charge de la santé, Moustafa Mijiyawa, une délégation du Fonds Mondial pour le VIH/Sida, la Tuberculose et le Paludisme.

La délégation était conduite par le Chef Division Gestion des subventions au Fonds, Mark Edington. Les échanges ont essentiellement porté sur les bonnes performances du Togo dans la lutte contre ses trois maladies. « Nous avons enregistré de bons résultats sur le terrain, notamment avec deux campagnes de masse pour les moustiquaires qui ont amélioré considérablement les données en matière de réduction de la mortalité et de cas de paludisme », a déclaré Mark Edington.

Concernant les efforts fournis dans le domaine du VIH/SIDA, le responsable a indiqué que « le Togo a maintenant un taux de couverture de 60% pour les ARV », avant d’émettre le vœu que «  ce pourcentage continue à augmenter avec le bon travail du ministère de la Santé ».

Il a été également question de la bonne collaboration entre le gouvernement et le Fonds, notamment « le fonds de contrepartie du gouvernement togolais qui doit aussi continuer à monter doucement avec les subventions du Fonds Mondial ».

Le gestionnaire a conclu en affirmant que « la bonne collaboration entre les deux parties dans le domaine de la Santé va se poursuivre ».

A ce jour le montant total des subventions décaissées par le Fonds au profit du Togo, contre les trois maladies est évalué à environ 250 millions $.

Les derniers accords entre le Togo et le Fonds ont été signés le 30 novembre 2017 à Lomé et portent sur un montant d’environ 38 milliards F CFA sur la période 2018-2020.

La ministre du Commerce et de la promotion du Secteur Privé a donné le ton ce mardi 30 octobre 2018 à la 34è édition de la quinzaine commerciale dans la capitale togolaise.

Ce rendez-vous économique et commercial de fin d’année se tiendra du 15 au 31 décembre 2018. Cette année, l’événement devrait se dérouler concomitamment sur trois sites : le site d’Agbadahonou, le site d’Adéticopé et le site de Baguida.

L’objectif de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) en organisant cette foire, est d’offrir un cadre aux micros, petites et moyennes entreprises afin qu’elles puissent réaliser de belles affaires en cette fin d'année. L’idée de tenir la quinzaine commerciale sur deux sites situés hors de la capitale togolaise, en dehors du site de Lomé, est de déconcentrer l’événement et de permettre aux opérateurs économiques de prospecter de nouvelles opportunités d’affaires.

L’innovation la plus importante de cette édition devrait consister à mettre un accent particulier sur la décoration et le branding des sites. Des espaces publicitaires  devront être réservés aux exposants ou sponsors, en quête de visibilité et dans une logique de promotion de leurs produits et services.

Selon Bernadette Legzim-Balouki, l’événement, au fil des années, se taille une place de choix dans la sous-région, au regard du monde qu’il draine.

Ce mardi 30 octobre 2018, le Ministre du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbé, a rencontré les volontaires internationaux de réciprocité, à son cabinet à Lomé.

Le représentant de la Cedeao au Togo, l’Ambassadeur de France, le Représentant local de la communauté malienne et le Représentant de l’agence France Volontaires au Togo y ont pris part.

L’objectif de cette rencontre était, pour la ministre, d’avoir des échanges avec la douzaine de volontaires internationaux de réciprocité en fin de mission à l’international, sur leurs expériences, leurs acquis, leurs défis, leurs contraintes et leurs perspectives post-volontariat.

Victoire Tomégah-Dogbé s’est montrée attentive aux réalisations, compétences et acquis des volontaires au cours de leur mission. Elle a suivi également avec intérêt l’exposé des défis et contraintes auxquels ceux-ci ont été confrontés, y compris les mesures d’adaptation qu’ils ont adoptées pour réussir leur mission.

Elle les a surtout encouragés à croire en leur potentiel et à mettre le cap sur leurs projets entrepreneuriaux, grâce aux compétences acquises: « Vous avez quelque chose. Au-delà des compétences techniques, il faut, pour réussir dans la vie, une réalisation personnelle. La capacité d’adaptation, l’autonomie ... Vous avez brisé des barrières linguistiques, culturelles, etc. », a-t-elle déclaré.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a assisté ce mardi au forum d’affaires du « G20 Investment summit », présidé par la chancelière allemande, Angela Merkel.

Au cours de cette conférence, le n°1 togolais a pris la parole en présence de nombreux dirigeants d’entreprises allemandes.

Le Chef de l’Etat est revenu sur sa vision en matière d’investissement en énergie et a partagé l’expérience du Togo. Le pays a récemment signé un accord de convention avec la société Eranove, autorisant la construction d’une centrale thermique tri-fuel de 65MW.

Faure Gnassingbé s’est notamment félicité du caractère multilatéral de ce projet, au départ germano-togolais, qui inclut désormais les Français ou encore les Espagnols, et qui est financé par les banques africaines.

Le Président de la République a invité les investisseurs africains et étrangers à croire aux potentialités du continent et à y investir : « Osez, osez venir, osez investir en Afrique », a déclaré le Chef de l’Etat pour clore son propos.

Rio Tinto ne cèdera pas à son partenaire chinois Chinalco, sa participation dans le projet guinéen de minerai de fer Simandou, comme convenu dans le protocole d’accord conclu en octobre 2016. En effet, le géant anglo-australien a annoncé lundi que l’accord «non contraignant» de vente de 1,1 milliard à 1,3 milliard $, dont la date limite était prévue pour le 28 octobre 2018, est devenu caduc.

«Rio Tinto et Chinalco qui détiennent respectivement 45,05% et 39,95% des parts continueront de travailler avec le gouvernement guinéen pour explorer d’autres options permettant de tirer profit du gisement de fer de la classe mondiale, Simandou. Le gouvernement guinéen détient une participation de 15% du projet.», a déclaré la compagnie dans un communiqué.

Contacté par Guineenews au sujet de l’annonce, le ministre des Mines guinéen Abdoulaye Magassouba a indiqué que toutes les options sont dorénavant ouvertes, y compris celles incluant des acteurs chinois. «Notre objectif demeure la relance effective du projet dans les meilleurs délais. Nous continuerons à travailler dans ce sens.», a-t-il déclaré.

Pour rappel, en mars dernier, Rio Tinto a mis à jour l’estimation des ressources minérales du projet Simandou, qui passe de 835 millions à 2,757 milliards de tonnes.

Louis-Nino Kansoun