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La Côte d’Ivoire bénéficiera d’un programme de financement de 33 millions $ de la part de la Banque mondiale, a indiqué samedi, l’agence de presse Xinhua, citant des sources officielles.

D’après les informations relayées par le média chinois, le nouveau programme devrait financer la mise en place d’un projet de préservation du littoral ivoirien (s’étendant sur 566 km), visant principalement la commune de Grand-Lahou, à 145 km d’Abidjan. Il devrait permettre d’améliorer la résilience des communautés cibles, ainsi que celles des zones côtières par une « assistance technique pour déterminer les menaces qui pèsent sur les habitants, les écosystèmes et les actifs économiques du littoral », d’après le coordonateur du projet, Abé Delfin Ochou.

Alors que les études indiquent que chaque année, le niveau des côtes ivoiriennes recule d’entre un et trois mètres au profit de la mer, les autorités espèrent que le nouveau projet permettra d’ici cinq ans, de renforcer les capacités de lutte contre l’érosion côtière et l’adaptation au changement climatique.

Notons que le même projet est mis en place dans cinq autres pays africains à savoir : le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin, Sao-Tomé et Principe, et le Togo.

Moutiou Adjibi Nourou

Initialement fixée au mardi 20 novembre 2018 à 17 heures, « la date de clôture du dépôt des dossiers de candidature au concours de recrutement direct régional de personnel médical, paramédical, administratif  et d’appui, est reportée au vendredi 23 novembre 2018 à 17 heures ».

L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué conjoint du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Moustafa Mijiyawa (photo) et de Gilbert Bawara, ministre en charge de la fonction publique.

La note précise toutefois que la date des épreuves, fixée au 05 décembre 2018 dans les centres de Lomé et de Kara, « reste inchangée ».

Le concours, lancé le 22 octobre dernier, vise le recrutement de 698 agents dont 105 du personnel médical, 525 du paramédical et 68 du personnel administratif et d’appui.

En marge du 11ème sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu du 17 au 18 novembre 2018 à Addis-Abeba, le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson a participé ce dimanche à une réunion de haut niveau sur l’identité numérique en Afrique.

La rencontre, co-présidée par la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) et la Commission de l’Union Africaine, portait sur l’initiative de l’identification numérique, inscrite à l’agenda 2063 de l’UA et au Programme 2030 de l’ONU.

Lors de son intervention au cours de la session, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a indiqué que l’identification numérique était vitale dans la mise en œuvre des différents programmes de développement durable de l’UA et des Nations Unies.

Rappelons que le gouvernement a annoncé en conseil des ministres en avril dernier, le lancement du programme « e-ID Togo », un projet d’identification nationale biométrique. Une fois mis en œuvre, le projet, en ligne avec l’axe 3 du PND qui vise à renforcer le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion, permettra d’attribuer un identifiant unique à 8 millions de résidents sur le territoire national.

En fin de semaine dernière, une session de formation dispensée à l’intention de la gendarmerie nationale togolaise prenait fin.

 Lors de cette formation, il s’est agi pour deux sous-officiers du détachement de la gendarmerie prévôtale du Sénégal (une formation de la gendarmerie nationale française)  de renforcer les capacités de 21 enquêteurs  expérimentés de la gendarmerie nationale togolaise en matière de direction des enquêtes liées à un incident aérien de toute nature.

Cette session de formation, apprend-on, s’est déroulée en prélude et en appui à la création à venir d’un groupement de gendarmerie des transports aériens. La création de ce groupement devrait obéir à la nécessité d’une prise en compte de l’importance grandissante du transport aérien sur l’aéroport international de Lomé.

Au cours de la cérémonie de remise des attestations de stage, les autorités togolaises ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude au commissaire  Guerin Asi « pour la constance de  l’engagement de la coopération française à l’égard du Togo ».

La 11ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) s’est achevée ce dimanche 18 novembre 2018 à Addis-Abeba.

Les travaux, auxquels a participé la délégation togolaise, conduite par le Premier Ministre, Komi Selom Klassou, ont accouché de plusieurs décisions liées à l’administration de l’Union et aux cotisations des Etats membres.

Le Chef du gouvernement, représentant le Président de la République, a réaffirmé au cours de son intervention la position du Togo sur les questions de la réforme institutionnelle de l’organisation. Le Togo a ainsi soutenu plusieurs réformes visant à rendre financièrement autonome et plus efficace l’organisation.

Entre autres décisions soutenues, la réforme de l’élection du président et du vice-président de l’organisation, la réforme sur les nouvelles prérogatives du Président de la Commission de l’Union, ou encore les questions liées aux cotisations statutaires des Etats membres.

Le Togo a notamment soutenu la décision de l’organisation de renforcer les sanctions à l’encontre des Etats n’étant pas à jour. Le barème de contribution des Etats a, par la même occasion, été revu à la hausse.

En dehors de ces importantes réformes saluées par le Président en Exercice de l’Union, Paul Kagamé, la 11ème session a décidé d’envoyer à Bruxelles un groupe d’experts pour soutenir les équipes techniques ACP, dirigées par le Togo et actuellement en négociation avec l’UE, en vue de l'accord post-Cotonou.

Le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Fiatuwo Sessenou, a officiellement lancé le vendredi 16 novembre 2018, le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU).

Le projet, financé à hauteur de 16 milliards FCFA par la Banque Mondiale, est en ligne avec le nouveau cadre de partenariat de l’institution financière, couvrant la période 2017-2020. Ce partenariat ambitionne de mettre le Togo sur la voie d’une croissance plus inclusive et durable, portée par le secteur privé et des investissements publics plus efficaces.

Dans sa réalisation, le projet, qui devrait arriver à terme en 2023 selon les prévisions, va servir à financer l’amélioration de l’accès aux infrastructures urbaines de base dans les villes de Lomé, Kara et Dapaong. Sont ainsi concernés, les réseaux routiers, les systèmes d’évacuation des eaux, les points d’accès à l’eau potable, les marchés, écoles ou centres de santé, entre autres.

La mise en œuvre du PIDU va également permettre de renforcer la capacité institutionnelle des villes de Lomé, Tsévié, Atakpamé, Kpalimé, Sokodé, Kara et Dapaong, en matière de planification et de gestion urbaine.

« L’initiative permettra d’éliminer l’extrême pauvreté et de partager la prospérité », a indiqué Fiatuwo Sessenou.

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou est à Addis-Abeba en Ethiopie où il représente le Chef de l’Etat à la 11è session extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine.

Ouverte ce samedi 17 novembre 2018 par le Chef de l’Etat rwandais Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine, en présence d’une vingtaine de Chefs d’Etat de l’UA, cette rencontre extraordinaire s’inscrit dans la logique de faire avancer le sujet lié à la réforme de l’institution panafricaine. « Les événements sur le continent et dans le monde confirment l’urgence  et la nécessité  de la réforme, pour renforcer la position de l’Afrique et donner à notre peuple l’avenir qu’il mérite », martèle "le réformateur en chef" de l’UA.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA, relève le caractère extraordinaire de cette rencontre exclusivement dédiée à la question des réformes de l’institution. Il souligne que la réalisation des objectifs fixés nécessite la force motrice d’une gouvernance efficace, légère et transparente au sein de  la commission elle-même.

Des propositions portant sur divers points de la réforme souhaitée font l’objet d’un examen à huis clos, à l’issue de la cérémonie d’ouverture. Entre autres, la structure et les portefeuilles de l’instance dirigeante de la commission, la sélection des hauts dirigeants de la commission, la cessation des fonctions des membres de la commission, les réformes administratives et financières.

Ce vendredi 16 novembre 2018, les parlementaires togolais ont adopté la loi de finances, gestion 2019. Elle s’équilibre en ressources et en dépenses à 1461 milliards FCFA. Rapportée à la loi de Finances de l’exercice en cours qui s’équilibre en ressources et en dépenses à 1310,9 milliards FCFA, elle consacre une progression annuelle de 11,5%.

Les priorités

Comme l’année précédente, les secteurs sociaux occupent une place importante dans le budget qui vient d’être adopté et bénéficieront d’allocations budgétaires d’environ 45%. Le  développement des infrastructures en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, d’eau et d’énergie, notamment l’électrification rurale, figure en bonne place parmi des priorités de prévisions de dépenses. La mise en œuvre des projets structurants du Plan National de Développement; des projets ayant trait à l’emploi des jeunes à travers des recrutements prévus dans différents secteurs de l'administration publique ; mobilisera également une part conséquente de ce budget.  La réduction de la pauvreté et la satisfaction des besoins sociaux prioritaires notamment à travers les actions du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et du programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV) devront être poursuivies.

Quelques grandes masses budgétaires

Si les recettes fiscales connaissent une hausse de 8,6% en passant de 616,6 milliards en 2018 à 669,5 milliards de FCFA en 2019,  les recettes non fiscales quant à elles, sont en baisse de 5,2%, pour s'établir à 80,4 milliards contre 84,8 milliards de FCFA en 2018, relève le représentant du gouvernement.   

Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 49,1 milliards de FCFA pour atteindre 881,1 milliards de FCA, contre 832,0 milliards de FCFA prévus dans le collectif budgétaire 2018. 

Quant aux dépenses budgétaires, elles diminuent de 25,6 milliards de FCFA et ressortent  à 895 milliards de FCFA contre 920,6 milliards de FCFA en 2018.  

Un solde budgétaire déficitaire de 13,8 milliards de FCFA en découle, et devrait être entièrement financé par le solde excédentaire des opérations de trésorerie.

Poursuite des réformes

Selon le ministre de l’Economie et des Finances, l’assainissement des finances publiques va se poursuivre. Il rappelle que les efforts entrepris en ce sens ont permis d’engranger des résultats « encourageants » en termes de maîtrise des principaux équilibres budgétaires du déficit public ; de stabilité du cadre macroéconomique et de la soutenabilité de la dette publique dont le taux ressort à 72% du PIB en septembre 2018. A fin 2019, ce taux est projeté à 67,5%.

Une projection qui cadre avec les prévisions de la mission du FMI qui a séjourné du 18 au 31 octobre 2018 au Togo. Selon cette mission, le Togo devrait, en 2019, respecter les critères de convergence macroéconomique de l’UEMOA, notamment avoir un niveau d’endettement qui devrait redescendre sous la barre des 70% du PIB.

A noter que les lois de règlement 2016 et 2017 ont été introduites au Parlement pour éventuelle adoption et le budget-programme du Togo sur la période 2019-2021 soumis, pour un débat sans vote.

Six écoles doctorales vont être créées dans les universités publiques du Togo. Cette annonce vient d’être faite à la faveur de l’atelier sur l’organisation et la coordination des écoles doctorales, qui se tient à l’Université de Lomé.

D’après l’arrêté N°088/MESR/CAB du 12 novembre 2018 portant cadre national de la formation doctorale et modalités de délivrance du diplôme de doctorat, « L’Ecole Doctorale est une fédération de structures de recherche universitaires (équipes, laboratoires, centres et instituts) rassemblées autour de projets de formations doctorales couvrant un ou plusieurs domaines scientifiques. Elle regroupe des structures de recherche universitaires de doctorats et des doctorants en nombre suffisant pour créer une communauté »

Dans le détail, il s’agit de l’École Doctorale Sciences Technologie et Ingénierie; l’École Doctorale Sciences du vivant, Agriculture, Production et Environnement ; l’École Doctorale Sociétés, Cité, Droit et Développement ; l’École Doctorale Civilisation, Arts, Lettres et Langues ; l’École Doctorale Économie, Gouvernance et Gestion ; et l’École Doctorale Santé, Environnement et Population.

Avec la concrétisation de ce projet, les Universités publiques du Togo, dont celle de Lomé, devraient gagner davantage en notoriété. La rencontre scientifique en cours s’achevèra demain, 17 novembre 2018.

Le gouvernement ivoirien veut renforcer les capacités de contrôle interne des administrations publiques. Pour ce faire, l’inspection générale des finances de Côte d’Ivoire a organisé un séminaire de sensibilisation portant sur l’amélioration de la transparence et la gouvernance dans la gestion des affaires publiques, à travers un dispositif de contrôle et d’audit interne. Ce séminaire qui a débuté le lundi 12 novembre dernier, prendra fin aujourd’hui, 16 novembre 2018.

Au cours de ce séminaire, il est débattu du thème suivant : « l’implémentation du contrôle interne au sein du ministère de l’Economie et des Finances, du Secrétariat d’Etat auprès du premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de L’Etat ». Aussi, cette séance de sensibilisation est co-animée par l’Institut français des contrôleurs et auditeurs internes (IFACI) et l’Institut de l’audit interne de Côte d’Ivoire (IIA-CI).

Ce séminaire a notamment pour objectif de sensibiliser le top management, les responsables et les inspecteurs généraux du ministère de l’Economie et des Finances, du Secrétariat d’Etat auprès du premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de L’Etat, sur le contrôle interne. De plus, il vise au renforcement des capacités des gestionnaires sur les concepts de contrôle interne, à l’élaboration d’un cadre de référence de gestion des risques et de contrôle interne, ainsi qu’à la mise à jour des cartographies des risques des directions générales.

Par ailleurs, dans l’optique de la mise en œuvre des directives de l’UEMOA relatives au nouveau cadre harmonisé de la gestion et du contrôle des finances publiques, le gouvernement ivoirien a adopté un cadre global, cohérent et unique de conduite et d’évaluation des réformes intitulé « Schéma directeur de la réforme des Finances publiques 2018-2020 ».

« Ce schéma s’articule autour de huit (8) axes dont le sixième vise à améliorer la transparence et la gouvernance dans la gestion des ressources publiques en assurant l’efficacité des contrôles interne et externe.», a déclaré le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Koné (photo).

Flore Kacou