Quelques jours après la réception des matériels de marquage d’armes à feu, les autorités en charge de la lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes à feu, ont entamé jeudi à Lomé l’opération de marquage.
La première phase concernant les stocks d’armes des forces de défense a débuté avec celui de la Police nationale, dans le cadre du Projet d’assistance à la sécurité physique, gestion de stocks et marquage et destruction des armes obsolètes.
Selon les autorités en charge de la sécurité, la mesure a été rendue nécessaire par le contexte sécuritaire préoccupant dans la sous-région. Cette opération, tout en améliorant le mécanisme de traçage des armes, va permettre de faciliter les enquêtes de la Police judiciaire ou des autres services des forces de sécurité à l’avenir.
Après le marquage des stocks des forces de défense et de sécurité, l’opération se poursuivra avec les armes non enregistrées et détenues par les civils.
Ce vendredi s’ouvre officiellement la campagne électorale pour l’élection des délégués-pays du Haut conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE), conformément au chronogramme lancé en juillet dernier.
488 candidats au total sont en lice pour cette élection. 77 postes de délégués qui vont composer le Haut conseil sont à pourvoir. Les élus seront issus de 04 zones : Afrique (45), Europe (19), Amériques (6) et Asie-Océanie (7). Le vote scrutin, quant à lui, se déroulera du 1er au 10 septembre 2019.
L’objectif de ce Haut conseil, a expliqué le ministre en charge des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey, est de « fédérer toutes les associations de la diaspora dans le monde dans une forme d'institution ». Son installation aura lieu lors du Forum Économique de la Diaspora Africaine (FEDA), prévu les 28 et 29 novembre prochain à Lomé.
La diaspora togolaise est aujourd’hui évaluée à près d’un million et demi de personnes.
En séjour depuis mercredi en Egypte dans le cadre d’une visite officielle, la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tségan a échangé jeudi avec le Chef de l’Etat égyptien Abdel-Fattah El-Sissi. C’était au cours d’une rencontre qui s’est tenue en présence du président du parlement égyptien Ali Abdel-Aal et des parlementaires togolais faisant partie de la délégation.
Les discussions ont porté en grande partie sur le renforcement des relations bilatérales, en particulier dans le domaine parlementaire. L’occasion pour Yawa Djigbodi Tségan de saluer les progrès économiques réalisés par l’Egypte et exprimer sa gratitude au Président égyptien pour l’assistance offerte par Le Caire au Togo.
Le n°1 égyptien a de son côté, salué les relations privilégiées unissant les deux pays et a affirmé que l’Egypte soutenait pleinement les efforts de développement du Togo.
La Cheffe de la Représentation nationale a également, lors de la séance de travail qui a suivi avec son homologue, souhaité un développement de la coopération dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture ou encore de la santé. L’idée de la mise en place d’un groupe d’amitié Togo-Egypte a été par ailleurs évoquée.
Le séjour de Yawa Djigbodi Tségan se poursuit jusqu’au 25 août.
La revue nationale de la performance des réformes des finances publiques réalisées à fin juin 2019, se tiendra le 27 août prochain à Lomé.
Pour ce premier des deux exercices du genre qui se tiennent chaque année, il sera question d’évaluer la performance des réformes réalisées à la fin du premier semestre, et d’identifier les difficultés afin de prendre les dispositions pour accélérer la mise en œuvre de ces réformes au deuxième semestre 2019.
La rencontre mobilisera les représentants de tous les départements ministériels, des institutions étatiques, représentants des syndicats et des OSC, ainsi que les partenaires économiques et financiers.
En marge de cet évènement, une revue du plan d’actions de la réforme de la gestion des finances publiques (PA-RGFP) s’est ouverte ce jeudi à Lomé pour deux jours. Les conclusions et les recommandations de cette assise permettront d’enrichir les travaux de la revue nationale.
Pour rappel, le taux de réalisation des réformes de l’année 2018 avait dépassé la barre des 90%.
Les professionnels des secteurs de la pharmacie, du médicament et des laboratoires ont réitéré à Lomé en début de semaine, la nécessité de lutter contre l’automédication et de veiller également à un renforcement du processus du contrôle de la qualité des médicaments commercialisés au Togo. C’était, à la faveur d’un débat scientifique organisé dans le cadre de la célébration des 32 ans de la création de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).
Selon l’Ordre national des Pharmaciens du Togo (ONPT), une grande majorité de Togolais a encore recours à l’automédication, qui consiste à acheter et consommer un médicament sans recourir à une personne assermentée. « Le médicament est la seule denrée qu’on ne peut pas consommer sans avoir recours à un médecin », a expliqué Koundé Kpéto, le président de l’Ordre.
Raison pour laquelle, insistent les professionnels, il faudrait renforcer le circuit de production, d’écoulement et de traçabilité des médicaments afin de lutter contre la contrefaçon. A ce propos, la directrice générale de la Centrale d’achats des médicaments génériques (CAMEG), Atany Nyansa suggère que les structures douanières, de pharmacovigilance, les sociétés de distribution, les organisations de société civile et les consommateurs jouent tous ensemble leur partition afin d’éradiquer ce phénomène.
Les ressources de trésoreries (emprunts obligataires, emprunts projets et autres) ont plus que doublé, en glissement annuel, sur les six premiers mois de l’année, témoignant d’un regain de confiance des investisseurs et des partenaires extérieurs du Togo.
Comparée à la même période l’année dernière, ces ressources externes ont connu une hausse de 131%, s’établissant à 227,8 milliards FCFA, bien qu’en deçà des prévisions pour le premier semestre 2019. Il s’agit d’une progression qui aura permis au gouvernement togolais de mobiliser 39,5% des ressources de trésorerie attendues, dans le même sillage que les recettes du budget général, dont le taux de réalisation est estimé à 39,62%, soit un montant de recettes recouvrées de 577,65 milliards de FCFA.
La performance est surtout tirée par les emprunts obligataires qui ont permis à l’Etat d’encaisser au cours du semestre, 159,5 milliards FCFA, grâce à l’engouement sur un marché financier régional où les titres publics togolais ont été régulièrement sursouscrits (taux de couverture avoisinant en moyenne les 200%) depuis janvier 2019.
Le profil d’endettement du Togo, qui s’est nettement amélioré depuis 2017, avec l’accompagnement du FMI, les réformes économiques, celles en matière de gouvernance et la volonté politique dans la conduite des projets, ont renforcé la signature du pays.
Les emprunts projets ont augmenté en glissement, de plus de moitié (57%) pour sortir à près de 17 milliards FCFA, tandis que ceux logés dans la catégorie « autres emprunts », ont enregistré un boom de 157%, en glissement annuel.
En 2019, Lomé espère lever plus de 576 milliards FCFA de ressources de trésorerie pour combler le gap entre les ressources domestiques et les dépenses du budget général. Ces derniers qui devraient atteindre plus de 1457 milliards FCFA.
Comme annoncé, la 8ème édition de la Foire des jeunes entrepreneurs Adjafi ouvre ses portes ce jeudi 22 août 2019.
L’édition de cette année, axée sur le thème de la sécurité sociale du jeune chef d’entreprise en vue d’une croissance inclusive, sera officiellement lancée le lundi prochain, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Comme les années précédentes, l’édition 2019 de cette manifestation foraine lancée en 2012, connaîtra la participation de plusieurs institutions et mécanismes d’accompagnement des jeunes ou d’inclusion, mis en place par le gouvernement, à travers le ministère du développement à la base ou le secrétariat d’Etat à l’inclusion financière.
200 000 visiteurs sont attendus cette année pour visiter les 220 stands érigés sur le site de la Foire située dans la préfecture d’Agoè. A l’agenda, des forums, tables rondes, conférences, rencontres d’échanges, ateliers, expositions ventes, ou encore des soirées dédiées.
L’édition précédente avait enregistré la participation de près de 120 000 visiteurs.
Les moines du Monastère de Dzogbégan dans la préfecture de Danyi (région des Plateaux), pourraient prochainement s’associer aux techniciens de l’ITRA (Institut togolais de recherche agronomique) et de l’ICAT (Institut de conseil d’appui technique), dans le but d’approfondir ensemble des recherches pour plus de rendements agricoles.
Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, a donné mercredi des instructions dans ce sens, à la faveur d’une visite effectuée sur le site.
L’objectif de cette rencontre était pour le ministre d’apprécier le fonctionnement des chaînes de valeur agricole de ce site qui, en dehors de sa mission spirituelle première, joue un important rôle économique dans la région, à travers la plantation de café, la distillerie de citronnelle, la fabrication de confitures, de miel, de lait ou encore de produits à base de plantes médicinales.
En sus de ces activités menées de concert avec des coopératives et des groupements locaux, le monastère offre également des formations en apiculture, aviculture et élevage. Pour le patron de l’agriculture togolaise, l’innovation dont font preuve les moines dans le domaine de la recherche, production, transformation et commercialisation, mérite d’être utilisée en exemple, encouragée et approfondie.
Pour rappel, le monastère de Dzogbégan, fondé en 1961 et devenu abbaye depuis 1993, œuvre également dans le domaine de la santé, de l’éducation ou encore de l’hôtellerie.
La Cheffe du Parlement Yawa Djigbodi Tségan a entamé ce mercredi une visite officielle de 05 jours en Egypte, à l’invitation de son homologue égyptien Ali Abdel-Aal Sayed Ahmed.
Ce déplacement qui représente le premier depuis son élection à la tête de la représentation nationale en janvier dernier, s’inscrit dans la droite ligne du renforcement des relations bilatérales et parlementaires entre Lomé et Le Caire.
Au menu du séjour, des entretiens avec le Chef de l’Etat Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi et plusieurs autorités, au cours desquels il devrait être évoqué des questions économiques, d’éducation, ou encore socio-culturelles. La délégation accompagnant Yawa Djigbodi Tségan est à cet effet composée de plusieurs parlementaires.
Rappelons qu’en avril dernier, à la faveur d’une audience avec la Cheffe du Parlement, l’ambassadeur égyptien au Togo, Ismael Hussein Hossam, avait notamment « émis quelques idées pour approfondir les questions de coopération technique entre les deux pays à travers la Chambre des représentants d’Egypte et le parlement togolais ».
Une conférence sur le respect des Droits de l’Homme, des valeurs et principes démocratiques pour une paix durable, a réuni mardi à Lomé plusieurs membres et responsables des forces de l’ordre et de sécurité.
Initiée par le ministère des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, en collaboration avec plusieurs partenaires dont le Pnud, la rencontre a été conduite par le ministre en charge du secteur Christian Trimua et son homologue de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane.
Il s’agissait selon les responsables, de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité, principalement les corps d’armée, de la gendarmerie et de la police, sur ces notions, dans le cadre de leurs interventions. Ce qui favorisera de l’avis du ministre de la sécurité, plus d’adhésion et de collaboration de la part des citoyens à l’égard des forces de l’ordre. « La recherche et le maintien d’un équilibre entre la liberté de nos citoyens et notre sécurité à tous, doit être au cœur du droit et de la doctrine qui encadrent l’intervention de nos forces de l’ordre », a affirmé Christian Trimua. Et de conclure : « C’est bien par la garantie des droits de l’homme et du citoyen que se justifie l’institution d’une force politique ».