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Réuni en conseil des ministres ce jeudi 06 décembre 2018, le gouvernement a annoncé l’organisation d’un recensement général de la population et de l’habitat, et des enquêtes intercensitaires au Togo.

Ce 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) aura pour but de mettre à jour les données sur la démographie togolaise, les conditions d’habitat et d’actualiser les informations sur les populations urbaines, rurales et communales.

Il permettra au Togo de mettre à jour ces données statistiques, pour une mise en œuvre efficace des différents programmes et agendas nationaux (Processus de Décentralisation, PND, Agenda 2063 de l’UA, ODD).

Pour rappel, les données du dernier recensement général de la population togolaise (RGPH4) datent de 2010.

Après avoir été adopté le 12 octobre dernier en conseil des ministres, le projet de loi relatif à la cyber-sécurité et la lutte contre la cybercriminalité a été voté ce jeudi 06 décembre 2018, par le Parlement.

Le texte vise à doter le Togo, d’un arsenal juridique et institutionnel adéquat, à même de lui permettre d’assurer une prise en charge efficace de la question de la cyber-sécurité.

Le nouvel outil législatif balise la voie à la création d’une agence nationale de la cyber-sécurité. Cette structure aura entre autres prérogatives, de veiller à l’application effective des orientations et des mesures stratégiques et juridiques en la matière.

Il est également envisagé, la mise en place d’un fonds de souveraineté numérique, lequel sera destiné principalement au soutien à la cyber-sécurité et à la lutte contre la cybercriminalité.

Réuni ce jeudi 06 décembre 2018 au cours de la 7ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année, les députés ont adopté le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de la zone de libre-échange continental africain (ZLEC).

L’accord, signé le 21 mars dernier à Kigali au Rwanda par 44 pays, vise à regrouper 55 Etats africains dans une zone commune de libre-échange. Ce qui facilitera l’élimination des droits de douane et favorisera l’augmentation du commerce intra-africain, jusque-là encore faible.

« Cette ratification permettra au Togo de profiter des opportunités qu’offre cette vaste zone commerciale en matière d’investissements et de libéralisation du commerce » a déclaré à l’issue du vote, le ministre du Commerce et du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki (photo).

Le Togo devient ainsi le 13ème Etat à ratifier l’accord.

Lancé officiellement le 25 juin dernier par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Mifa, fondé sur le partage de risques, a déjà accompagné, après 03 mois d’activités, plus de 3500 agriculteurs sur les 7 sites ciblés pour sa phase pilote.

122 coopératives d’agriculteurs ont bénéficié de l’accompagnement du Mifa à travers les conseillers d’exploitation agricole (CEA). Cet encadrement de proximité a favorisé notamment le changement des mentalités et des pratiques dans le secteur agricole.

Ces coopératives ont sollicité environ 2 milliards FCFA de crédit auprès des institutions financières. Sur ce montant, 105 millions FCFA ont été accordés au taux de 8% tandis que 1,2 milliard FCFA a été approuvé et est en cours de déblocage.

Sur l’ensemble des 7 zones d’aménagements agricoles planifiées, réparties sur tout le territoire, ce sont plus de 4000 parcelles, soit environ 3000 ha à exploiter qui ont été enregistrées.

Ainsi, sur les sites de Sadori dans la préfecture de l’Oti, Tagnamboul dans le Dankpen, à Blitta, Notsè, Kovié et Aglomeglozou, les exploitants agricoles ont bénéficié d’une pré-livraison d’intrants pour environ 75 millions FCFA.

Le mécanisme a également signé une dizaine de conventions de partenariats et établi des relations d’affaires avec une cinquantaine d’acteurs des chaînes de valeur. Essentiellement, des contrats d’achats avec une dizaine d’agrégateurs pour l’acquisition de 10 000 tonnes de riz, 10 000 tonnes de manioc et 3500 tonnes de maïs, ont été signés.

Pour les trois derniers mois de sa phase pilote, le Mifa entend accélérer la mise sur pied d’une compagnie d’assurance agricole, proposant une couverture pour 6000 producteurs. L’institution envisage également d’enrôler 3000 agriculteurs supplémentaires et de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole. 

 

Malgré les nombreux défis sécuritaires dans la région du Sahel, la lutte contre la faim et l’amélioration de la situation nutritionnelle des populations doivent figurer en bonne place dans les agendas des gouvernements. Tel est le message lancé hier par Oxfam, Save the Children et Action contre la Faim, dans leur nouveau rapport baptisé « Sahel : priorité à la résilience et au développement ».

Pointant du doigt la place croissante de l’insécurité dans les sphères politiques, financières et politiques, les organisations disent redouter un délaissement des questions alimentaires alors même que la situation reste préoccupante et appelle à une action urgente. « Si la réalité de la menace sécuritaire ne peut être contestée et nécessite une réponse de la part des gouvernements, elle ne doit pas non plus se traduire par une réduction   de leur implication dans la lutte contre les aspects multidimensionnels de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.», soulignent-elles.

D’après le dernier panorama de l’ONU sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition, le Sahel est la partie du monde, qui a enregistré la plus importante progression du nombre de personnes sous-alimentées en 2017 (13,1 millions d’individus).

« Les stratégies pour le Sahel se multiplient (19 au total) et la grille de lecture sécuritaire et migratoire domine les conversations dans l’approche des problématiques régionales. Les Plans de Réponse Humanitaire sont sous-financés dans les trois pays sahéliens touchés par l’insécurité [Mali, Niger et Burkina Faso, ndlr] alors que les besoins humanitaires augmentent.», indique le rapport.

D’après le trio d’organisations, l'approche promue par les Etats de la région et les bailleurs de fonds qui mettent la lutte contre l’insécurité au cœur du développement de la région, peine encore à prouver son efficacité et comporte le risque de dérive quant aux objectifs réels du soutien apporté au Sahel.

« L’augmentation des dépenses militaires ne semble pas aller de pair avec l’éradication de l’insécurité dans la région. Celle-ci semble au contraire se déplacer dans de nouvelles zones. En floutant la distinction entre humanitaires, acteurs de développement et militaires, le principe de neutralité humanitaire est remis en cause, au détriment des populations.», note le document.  

Si des efforts ont été menés au niveau régional, sur les plans de la gestion des périodes de soudure et d’harmonisation des systèmes de gestion de risque, « un effort important reste à fournir pour la pérennisation des dispositifs encore trop dépendants des financements internationaux et de courte durée », expliquent les organisations.

Afin de faire face à la complexité des questions alimentaires dans la région, les organisations invitent les Etats et leurs partenaires techniques et financiers à « revoir la pertinence de leur approche sécurité-développement ».

Elles recommandent en outre, une meilleure participation des organisations de la société civile dans les mécanismes de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles.  

Espoir Olodo

Ce jeudi 6 décembre 2018 a démarré la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds pour le financement du programme d’investissements prioritaires (PIP) du G5 Sahel, en Mauritanie. Se déroulant au Palais des congrès de Nouakchott, la conférence réunit les plus hautes autorités des cinq pays composant l’organisation, ainsi que plusieurs experts partenaires et bailleurs de fonds.

Ladite conférence s’inscrit dans le cadre du financement du PIP du G5 Sahel, qui regroupe environ 40 projets de développement visant les cinq pays membres, pour un coût total fixé à 1,9 million d’euros. Adopté dans le cadre de la stratégie pour le développement et la sécurité (SDS) du G5 Sahel, ce programme vise à répondre à la problématique globale de développement humain durable des populations des Etats membres de l’institution. « A elle seule, l'approche du tout-sécuritaire est insuffisante pour résoudre définitivement le problème de la violence extrémiste.», a à cet effet expliqué, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, dans son discours d'ouverture.

A la date d’aujourd’hui, seuls 13% des financements totaux ont été mobilisés pour la mise en œuvre du programme, à savoir 249 millions d’euros par les Etats membres eux-mêmes et 18 millions d’euros via les partenaires techniques et financiers. « Je demeure convaincu que les bailleurs de fonds, les partenaires du G5 sahel contribueront activement à la mobilisation du gap de financement nécessaire pour la réalisation de ce programme d'investissements prioritaires. », a à cet effet ajouté le dirigeant mauritanien.

A l’issue de la conférence, les autorités espèrent obtenir des bailleurs de fonds, des engagements pour mobiliser les 87% de financement restant, soit environ 1,7 milliard d’euros. Notons que cette conférence succède à celle de février dernier à Bruxelles, visant à mobiliser les fonds d’opérationnalisation de la force G5 Sahel.

Moutiou Adjibi Nourou, envoyé spécial

La présentation officielle du schéma directeur informatique du département de la justice et des droits humains qui s’élève à 9 milliards FCFA (environ 15,5 millions $), a eu lieu le 4 décembre dernier à Ouagadougou.

Le schéma directeur informatique vise à piloter le développement informatique du ministère de la justice, en informatisant le système judiciaire et en interconnectant les services intervenant dans la sécurité et la justice burkinabè.

Cette phase pilote concerne 7 sites du pays à savoir, le commissariat central de police de Ouagadougou, la section de recherche de la gendarmerie, le tribunal de grande instance de Ouagadougou, le tribunal pour enfant, la cour d’appel de Ouagadougou, la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, la prison de haute sécurité et le siège du ministère de la justice.

Aussi, ce nouvel outil permettra de moderniser le fonctionnement des services publics de la justice, de sécuriser l’information judiciaire, et de rapprocher les citoyens. Selon le ministre de la justice, René Bagoro (photo), le schéma directeur informatique permettra également« d’éviter beaucoup le contact avec les acteurs judiciaires. Ce qui va éviter le risque de corruption et aussi la célérité dans le traitement des dossiers. Si vous demandez un casier judiciaire, (…) il suffit d’un clic pour que le magistrat sache si vous avez été condamné ou pas. C’est rapide et va réduire les lenteurs judiciaires. Il en est de même pour les dossiers judiciaires. Si les procédures sont informatisées, les gens n’auront plus à aller au palais. Il suffit d’aller sur le site et de savoir les pièces à fournir ».

Poursuivant, il a affirmé que l’efficacité de cet outil n’était plus à démontrer, il le qualifie même de facteur de développement du Burkina Faso.

Flore Kacou

Dans un courrier adressé ce mercredi 05 décembre 2018 aux présidents des regroupements des partis politiques rassemblés au sein de la C14, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpéssi, a notifié l’interdiction de manifester pendant la campagne électorale.

Cette interdiction, « en application de l’article 16 de la loi n° 2011-010 du 16 mai 2011 », fait suite à la lettre datant du même jour, transmise par la C14 au ministre, dans laquelle elle informait de la tenue de caravanes de sensibilisation à Lomé et de marches synchronisées du 06 au 18 décembre 2018 sur tout le territoire.

Selon Payadowa Boukpessi, « le fait que la coalition n’a pas présenté de listes pour le scrutin du 20 décembre 2018 » ne l’autorise pas à « prendre part à la campagne électorale pour les élections ».

Par ailleurs, poursuit le ministre, « le risque » que les « caravanes et cortèges » de la C14 « se heurtent à ceux des partis engagés dans la campagne électorale demeure par conséquent fort probable », conduisant donc « à un risque très élevé de troubles graves à l’ordre public ».   

Rappelons que la campagne électorale, entamée le 04 décembre dernier, se poursuit jusqu’au 18 décembre prochain, avec 12 partis politiques et 18 partis indépendants engagés.

Le conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (Eamau) s’est réuni ce mercredi 05 décembre 2018 à Lomé pour sa 36ème session ordinaire.

Les travaux ont été lancés avec la réunion du comité des experts, qui doit plancher en plus des rapports d’activités et du budget 2019, sur des dossiers relatifs aux nouvelles orientations à mettre en place en vue de permettre à l’école de poursuivre sa mission.

En ouvrant la réunion, le ministre de l’Enseignement supérieur, Octave Nicoué Broohm (photo), également vice-président statutaire du conseil d’administration, a indiqué que l’Eamau, forte de ces 42 années d’existence, a fait du chemin pour atteindre l’âge de la maturité. « Cette maturité nous donne la conviction que l’Eamau doit maintenir le cap de sa marche, aussi bien dans le sens du renforcement de sa gouvernance que dans son positionnement stratégique, avec pour baromètre, la quête de l’excellence et de la compétitivité au plan mondial », a-t-il déclaré.    

Le Directeur de l’institution, Moussa Dembélé, pour sa part, affirme qu’afin de marquer ce nouvel élan, l’école a besoin d’un nouveau cadre de vie afin, d’une part, d’assurer la formation des jeunes, et de l’autre, de répondre aux défis de l’urbanisation galopante du continent.

Une session des ministres de l’Eamau se tiendra vendredi, au cours de laquelle des décisions seront prises et des recommandations formulées.  

Le ministre chargé du développement à la base,Victoire Tomégah-Dogbé, a présidé ce mercredi 05 décembre 2018 à Atakpamé, en compagnie de Cristina Martins-Barreira (photo à gauche), cheffe de la délégation de l’UE au Togo, la célébration de la 18ème journée internationale des volontaires (JIV).

La commémoration, placée sous le thème « les volontaires construisent des communautés résilientes », a été marquée au Togo par des activités de sensibilisation et d’informations sur les différents volets du volontariat national.

Une foire-exposition des acteurs du volontariat au Togo, des causeries-débats sur la thématique retenue pour cette année, ainsi qu’une opération de salubrité publique ont également ponctué la célébration à Atakpamé.

L’apothéose de la manifestation a été la remise de prix aux meilleurs volontaires de l’année 2018 par l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT).

En rappel, la Journée Internationale du Volontariat (JIV) est célébrée chaque année le 05 décembre pour rendre hommage aux volontaires qui travaillent pour implémenter entre autres les nouveaux objectifs de développement durable.