RTG

RTG

Le projet Maximizing opportunities in cocoa activity (MOCA), d’une valeur d’environ 14 millions $ (environ 8 milliards FCFA), a connu son lancement officiel, mardi, à Abengourou, dans l’est de la Côte d’Ivoire.

Ce projet financé par le programme Food for Progress du département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) et mis en œuvre par l’ONG agricole américaine Cultivating new frontiers in agriculture (CNFA), vise à contribuer à l’amélioration de la qualité et la disponibilité de la production et des intrants agricoles, à l’amélioration de la récolte et la manutention après récolte, à la facilitation des relations commerciales et au renforcement des capacités des producteurs pour mieux répondre à la demande du marché international, en matière de qualité du produit.

Le projet MOCA va notamment démontrer son expertise dans neuf domaines : l’appui aux groupes de producteurs et aux coopératives ; l’apport de services de développement et l’entrepreneuriat ; la facilitation de prêts agricoles ; la collaboration avec les institutions et le gouvernement ; l’amélioration de l’accès aux intrants de qualité ; le développement de programmes de formation sur les techniques de production améliorées ; l’octroi de subventions en nature pour l’équipement et les intrants ; le soutien à l’entrepreneuriat et au leadership des femmes et des jeunes ; la facilitation des relations acheteur-vendeur.

Par ailleurs, dans le but d’atteindre tous ces objectifs, les initiateurs du projet MOCA ont étendu leur partenariat aux acteurs de la chaîne de valeur du cacao à l’échelle nationale et internationale. Ils ont aussi signé des accords de collaboration avec des industries chocolatières, des exportateurs de cacao et des firmes de production d’intrants agricoles de qualité.

Pour le chef de service Appui aux projets et investissements agricoles de la direction générale du conseil du café-cacao, Patricia Kadjo Assamoi, l’objectif de ce projet est de faire la promotion du cacao ivoirien sur le marché du chocolat de haute qualité, en d’autres termes, le chocolat fin.

Tout en indiquant que « Le marché du chocolat est un marché sur lequel la Côte d’Ivoire n’est pas encore bien connue, bien qu’étant le premier producteur mondial de cacao. Le projet MOCA est donc une réelle opportunité pour nous d'accéder à ce marché qui est en pleine expansion ».

Patricia Kadjo Assamoi a, pour la réussite de ce projet, également invité les producteurs à adhérer au projet MOCA. « De par ses objectifs, le projet MOCA offre de réelles opportunités aux producteurs parce qu’il s’agit de les amener à produire autrement qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent. Il s’agit pour eux de produire en ayant à l’esprit le fait qu’ils pourront mieux vendre leur produit s’ils s’y mettent de manière professionnelle. Ils ont donc tout intérêt à y adhérer », a-t-elle signifié.

Flore Kacou

Le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Touré (photo) a déclaré le mercredi 12 décembre, que 20 000 objets d’art de Côte d’Ivoire d’un coût de 6 000 milliards FCFA (environ 10,39 milliards $) sont détenus en Occident. Cette annonce du ministre a été faite dans le cadre du plan d’identification, de promotion et de restitution des biens culturels ivoiriens à l’étranger.

Selon Sidi Touré, ce sont au moins 50 musées en Europe et en Amérique en dehors des collections privées qui détiennent dans leurs collections respectives, des œuvres d’art ivoirien.

Poursuivant, le ministre Sidi Touré a expliqué que « dans le cadre du processus de retour de ces biens culturels mis en place avec l’UNESCO et la branche africaine du Conseil international des musées (AFRICOM), la Côte d’Ivoire a désigné deux médiateurs et conciliateurs auprès de ces organisations et une première liste de 148 objets d’art à restituer, a été transmise ».

Aussi, le ministre ivoirien de la communication et des médias a précisé qu’en Côte d’Ivoire, il y a des infrastructures pour accueillir ces objets d’art avec notamment, la réhabilitation du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire.

De plus, Sidi Touré a également signifié que « le gouvernement a engagé diverses actions en vue de construire un nouveau musée de stature internationale et 12 musées régionaux afin de créer un cadre favorable à la conservation, à la gestion et à la sécurisation des œuvres d’arts qui seront restituées ».

Flore Kacou

Le gouvernement ivoirien et la société EOLIS-CI, filiale du groupe français Compagnie fruitière ont signé ce 12 décembre, une convention de concession du terminal fruitier du port autonome d’Abidjan. A travers cette convention, la Compagnie fruitière compte investir 22 milliards FCFA (environ 38,15 millions $) en vue d’accroître la capacité d’accueil de ce terminal fruitier.

Selon le ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné, cet investissement pourrait générer des milliers d’emplois et contribuer à réduire le taux de chômage dans le pays. Tout en estimant qu’avec l’augmentation de l’offre de chambres froides à température contrôlée et la construction d’un poste à quai de 12 m de tirant d’eau, le terminal fruitier sera plus moderne et va aider à rendre plus compétitive la filière fruits et légumes de Côte d’Ivoire.

Amadou Koné a ajouté également que les exportations et les produits principaux dont la banane, l’ananas avec maintenant le gingembre, l’igname frais, la patate douce, la mangue, qui eux sont passés de 237 mille tonnes en 2015 à 280 mille en 2017, soit une croissance de 18% en 2 ans, devraient doublement progresser à 490 mille tonnes à l’horizon 2038.

Toujours selon le ministre du Transport, « ce projet vient à point et permettra de maintenir sinon d’accroître les positions de notre production sur le marché international » avec la concurrence dans les secteurs fruits et légumes, existante entre l’Amérique Latine et l’Afrique.

Le directeur exécutif du Groupe Compagnie fruitière, Jérôme Fabre a pour sa part, indiqué que cette convention vient faire du port autonome d’Abidjan, une référence en matière de filières productives en Côte d’ivoire. Tout en mentionnant l’honneur que le groupe a de participer à ce projet de développement des filières productives de la Côte d’Ivoire.

Flore Kacou

Le gouvernement, représenté par les ministres de la justice, de l’administration territoriale et de la fonction publique, a tenu ce jeudi 13 décembre 2018 à Lomé, une rencontre avec les ambassadeurs africains en poste au Togo.

Le but était d’échanger avec les diplomates sur l’évolution de la situation socio-politique au Togo et de faire le point sur la mise en œuvre de la feuille de route de la Cedeao. « Nous leur avons fait part des mesures prises par le Gouvernement pour apaiser le climat social et décrisper la situation politique », a déclaré Gilbert Bawara (photo) aux médias, à l’issue de la rencontre.

Et de poursuivre : « Nous les avons également éclairés sur les incidents à Lomé et Sokodé et rassuré sur les efforts qui sont déployés pour faire la lumière, afin d’identifier les responsables pour les traduire devant la justice ».    

Les représentants du gouvernement ont en outre remercié les diplomates pour « la solidarité dont il font preuve » envers le Togo.

Le Président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lô, a apporté ce jeudi 13 décembre 2018 à Abuja, des précisions autour des informations véhiculées sur une prétendue position du Parlement de l’institution réunie actuellement en session, sur la situation sociopolitique au Togo.  

Le Président du parlement a affirmé « qu’aucune décision, résolution ou position n’a été prise par le parlement de la Cedeao au sujet de la situation politique actuelle du Togo ».

Moustapha Cissé Lô a en effet indiqué que, comme il est de coutume lors de chaque session ordinaire des parlementaires de l’organisation, un débat est ouvert. Des présentations sont faites par les représentants des 15 Etats membres sur la situation politique, économique, social et sécuritaire dans les pays. Des questionnements sont ainsi posés et chaque député exprime librement son opinion sur les diverses questions.

Le Président a donc rappelé que, pour ce qui est du débat sur le Togo, « les opinions des uns et des autres sont expressément personnels et n’engagent que leurs auteurs en tant que députés ». Et de poursuivre : « Le parlement dégage toute responsabilité au sujet des informations contraires à ce qui précède ».

Moustapha Cissé Lô a toutefois invité les différents acteurs, « du pouvoir comme de l’opposition », « à s’asseoir et à asseoir un dialogue constructif pour l’intérêt général des populations ».

Au sortir de la 5e édition des rencontres sectorielles du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP) dédié au secteur des transports, tenues le mercredi 12 décembre 2018, à Abidjan, le ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné (photo), a annoncé l’ouverture prochaine de deux nouvelles lignes directes : Abidjan-Washington et Abidjan-Montréal.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre des nouvelles perspectives du ministère en faveur du secteur des transports. Toutes ces perspectives ont, selon le ministre, pour objectif d’accroître la contribution des transports dans le PIB de la Côte d’Ivoire, qui se situe actuellement entre 7% et 12%.

Dans l’optique d’apaiser les grognes du personnel aérien quant au coût exorbitant des escales, des taxes, le manque de personnel, entre autres, Amadou Koné a tenu à rassurer sur la bonne volonté de l’Etat à remédier à toutes les tares dénoncées.

Aussi, il a fait remarquer que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’aéroport d’Abidjan n’était pas le plus cher de la région, en indiquant que l’Etat ivoirien avait baissé les taxes liées aux vols.

« Pour les vols régionaux, à Abidjan, nous sommes passés à 35 000 FCFA, un prix nettement meilleur que celui de certains dans la région », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le ministre du Transport a signifié que l’ambition du gouvernement ivoirien est de « faire de notre aéroport le moins cher de la région ».

Notons que la future ligne Abidjan-Washington constituera la deuxième liaison aérienne directe avec les Etats-Unis après l’ouverture, il y a quelques mois, de la première liaison reliant Abidjan et New York, effectuée par la compagnie aérienne Ethiopian Airlines. 

Flore Kacou

L’économie nigériane devrait enregistrer une croissance de 2% en 2018 et de 3% en 2019, a estimé le ministre du Budget, Udoma Udo Udoma (photo), le 12 décembre. «Nous prévoyons que la croissance économique atteigne 2% durant l’année en cours. Pour l’année prochaine, elle devrait s’établir à 3%, et c’est une prévision réaliste.», a déclaré le ministre à la presse à Abuja.

«Nos plans fonctionnent», a-t-il ajouté, soulignant l’importance de la croissance du secteur non pétrolier.

La Banque mondiale prévoit une croissance légèrement inférieure à 2% pour l’économie nigériane en 2018, tandis que la Banque centrale du Nigeria prévoit une croissance de 1,75%.

Selon des chiffres dévoilés le 10 décembre par le Bureau national de la statistique (NBS), le produit intérieur brut (PIB) du pays le plus peuplé du continent, a affiché une hausse de 1,81% au troisième trimestre 2018, comparativement à la même période de 2017. 

Le PIB du Nigeria avait déjà enregistré une croissance de 1,50%, au deuxième trimestre 2018 et de 1,95% durant le premier trimestre.

Largement dépendante des hydrocarbures, l'économie nigériane a commencé l’an dernier, à sortir de la récession dans laquelle elle avait sombré en 2016, mais le rythme de la reprise demeure relativement lent. 

La Guinée bénéficiera d’un financement global de 500 millions d’euros de la part de l’Agence française de développement (AFD), a indiqué, hier, mercredi, Rima Le Coguic, directrice du département Afrique de l’institution.

D’après les informations relayées par l’agence de presse Xinhua, ce financement devrait permettre de soutenir la mise en œuvre du plan national de développement économique et social (PNDES) du pays ouest-africain, courant jusqu’en 2020. Il devrait être investi dans plusieurs secteurs clés du développement identifiés par l’AFD.

Ainsi, les secteurs de l’éducation, de l’agriculture, de la décentralisation, de l’énergie et de l’eau devraient monopoliser une bonne partie des investissements déjà en cours, ainsi que les nouveaux.

La mise en place des programmes de développement communautaire, ainsi que l’amélioration de la mobilisation des ressources internes à travers le renforcement des capacités techniques devraient également faire partie des projets prévus pour bénéficier du financement.

Notons que, pour 2019, l’agence prévoit de décaisser près de 130 millions d’euros en plus d’autres subventions supplémentaires.

Moutiou Adjibi Nourou

Dans une déclaration conjointe publiée ce jeudi 13 décembre 2018, les ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis, de France, la délégation de l’Union européenne et la coordination du système des Nations Unies au Togo, regroupées au sein du Groupe des 5, ont appelé les parties impliquées dans la situation socio-politique togolaise à la retenue et à l’apaisement.

Le G5 s’est notamment déclaré préoccupé par les derniers développements de la situation au Togo et a exprimé son regret face aux décès enregistrés et aux violences survenues lors des manifestations récentes. Il a ainsi souligné « la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ».  Les chancelleries ont par ailleurs annoncé qu’ « elles attendent les résultats des enquêtes annoncées par le gouvernement ».  

Rappelons que le gouvernement et le Groupe des 5 se sont retrouvés en début de semaine pour échanger sur la situation socio-politique actuelle au Togo.  

Un colloque international sur l’utilisation des médicaments traditionnels et leur amélioration s’est ouvert mercredi à l’Université de Lomé sous le thème : « de la phytomédecine vers le médicament pour un développement durable en Afrique ».

L’assise est organisée par le Centre de recherche et de formation sur les plantes médicinales (Cerfoplam) dans le cadre de la célébration de ses 30 ans d’existence. L’objectif principal est de préparer le terrain à la mise en place d’une cellule de certification des médicaments traditionnels améliorés.

Il s’agit également de faire le point sur les activités du centre basé à Lomé et d’élaborer un plan stratégique devant permettre de développer les médicaments traditionnels. Les 03 jours prévus pour le colloque sont meublés de communications, de sessions de formation et d’exposition-vente des médicaments.

En rappel, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus de 50% de la population au Togo a régulièrement recours aux médicaments traditionnels pour se soigner.