En 2018, l’Aide publique a développement (APD) accordée au Togo a grimpé de 12% pour s’établir à 440,3 millions $, ces ressources culminaient à 389,85 millions $ en 2017.
L’information a été communiquée ce jeudi 19 septembre 2019, par Christophe Akpoto, directeur de la Coopération bilatérale, à l’occasion de la publication de l’édition 2018 du rapport annuel sur l’APD.
Le cadre togolais précise notamment que ces financements ont été alignés sur les trois axes du PND. C’est en particulier l’axe 3 de ce plan quinquennal, centré sur le développement humain et le renforcement de l’inclusion, qui est le principal bénéficiaire, avec 243,75 millions $. Suivi par l’axe 1 (qui vise à faire du pays un hub logistique et financier), qui a récolté environ 135 millions $. Enfin, plus de 61 millions $ ont été consacrés à l’axe 2 (centré sur le développement agro-industriel).
Notons que les principaux bailleurs de fonds sont : la Banque mondiale (21%), l’Exim Bank de Chine (12%), la République fédérale d’Allemagne (11%), l’Union Européenne (12%), le Japon (8%), la Banque ouest africaine de développement (7%), l’Agence française de développement (6%), et la Banque africaine de développement (4%).
Ces chiffres font donc de l’Allemagne, le premier partenaire bilatéral du Togo, devant le Pays du Soleil levant, et la France.
L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a procédé mercredi au lancement d’une mission d’évaluation du système de passation des marchés publics.
L’évaluation, qui en est à sa 4ème édition après 2003, 2008 et 2016, débutera dans les prochaines semaines. Elle se basera sur une méthodologie harmonisée développée par l’OCDE, le MAPS II. Son but est de mesurer surtout le degré de transparence et d’efficacité du système togolais dans le domaine des passations de marchés publics, ceci afin de l’améliorer davantage.
La mission, financée conjointement par la BAD et la Banque Mondiale s’articulera autour de plusieurs piliers dont les principaux concernent les cadres législatif, réglementaire et institutionnel du système national.
Le représentant du ministre de l’économie et des finances, Kossi Tofio, en lançant la mission, a rappelé les progrès réalisés par le Togo au fil des précédentes évaluations passant le taux d’achèvement de 18% à près de 74%. Toutefois, souligne le responsable, tous les acteurs de la chaîne de passation des marchés doivent davantage se mobiliser afin de venir à bout du principal goulot d’étranglement qu’est le délai de passation.
Réuni en conseil de ministres mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi de finances rectificatif, portant le budget de l’exercice 2019 à 1501,9 milliards FCFA. Une hausse de 2,8% par rapport au précédent, qui se chiffrait à 1461 milliards FCFA.
La décision vise à harmoniser le Budget avec les dernières réformes structurelles opérées en vue d’instaurer une grande efficience dans la gestion des dépenses publiques.
Il s’agira également d’ajuster le budget de l’Etat aux réformes structurelles introduites dans le cadre du PND 2018-2022. En effet, la mise en œuvre de ce Plan « a nécessité des modifications de certaines dispositions du code général des impôts. ». La nouvelle Loi des finances « permet au Gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues. »
Ce collectif Budgétaire sera soumis à l’Assemblée nationale dans les prochaine semaines pour validation.
Le Chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie.
Au cours de son séjour, le ministre rencontrera son homologue Sabri Boukadoum. Les discussions devraient tourner sur un renforcement de la coopération entre Lomé et Alger, aussi sur les plans politique qu’économique.
Il devrait être également question de sujets relatifs à l’actualité du continent et surtout de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Le ministre de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative, Gilbert Bawara a annoncé mercredi l’ouverture du Concours interne et externe d’entrée aux cycles II et III de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Le concours, prévu pour les 14 et 15 octobre prochain dans les centres de Lomé et de Kara est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes.
Les dossiers de candidatures, recevables du lundi 23 septembre au 07 octobre 2019 à 17h devront être déposés à Lomé, à l’ENA, et à Kara, à la Direction régionale du travail et des lois sociales de Kara.
Les autres modalités de participation au concours sont à consulter dans le quotidien national ‘Togo Presse’ ou dans les lieux de dépôt des candidatures, conclut la note.
Pour rappel l’ENA, fondée depuis 1958, forme les cadres moyens et supérieurs de l’administration publique nationale.
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi pour son 15ème conseil des ministres de l’année sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Un projet de loi et trois décrets ont sanctionné les travaux de ce conseil orienté en grande partie sur des questions relatives aux finances publiques.
Le gouvernement a ainsi adopté un projet de loi de finances rectificatif portant celui-ci à 1501,9 milliards FCFA contre 1461 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 2,8 %. Le texte, qui sera soumis au Parlement dans les prochains jours doit permettre au gouvernement de réajuster les prévisions de dépenses en fonction des recettes initialement attendues.
Les 3 décrets adoptés portent pour leur part sur la réorganisation de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et la modification de textes ou de dispositions relatifs aux marchés publics.
Le conseil des ministres a également été l’occasion pour le ministre du commerce de faire un compte-rendu sur la situation de pénurie de carburant, qui a été observée la semaine dernière et qui a perturbé le déroulement régulier des activités. En cause, une forte hausse de la consommation, du fait de la limitation des sources d’approvisionnement parallèles. Toutefois, des mesures urgentes ont été prises afin de ramener la situation à la normale. Des instructions ont été données pour revoir le mécanisme de gestion des stocks de carburant, a rassuré le ministre.
La République Fédérale d’Allemagne, par le biais de sa banque de développement KfW a accordé mercredi au gouvernement un don de 5 milliards FCFA (8 millions d’euros), destiné à la construction des mairies dans les nouvelles communes du Togo. C’était lors d’une cérémonie de signature qui s’est déroulée à Lomé entre le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Matthias Veltin, le nouvel ambassadeur allemand au Togo, en présence du ministre en charge de la décentralisation, Payadowa Boukpessi.
Le don, qui constitue la 3ème phase du Projet d’appui à la décentralisation (PAD) porte à un peu plus de 30 milliards FCFA, le total du montant octroyé depuis 2012 par Berlin au processus de décentralisation. Selon Matthias Veltin « cette affectation permettra aux nouvelles communes de disposer d’un cadre adéquat pour améliorer la prestation des services aux citoyens ».
Le diplomate accrédité le même jour en a également profité pour rappeler que « l’Allemagne a déjà prévu d’augmenter sa contribution à la construction des mairies de 5 millions d’euros ».
Sani Yaya a pour sa part rappelé l’engagement et la volonté du gouvernement de « permettre aux collectivités locales de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique et social » du Togo.
Rappelons qu’en dehors de la décentralisation et la gouvernance, l’Allemagne appuie le Togo dans plusieurs autres domaines : formation professionnelle et technique, emploi des jeunes, santé ou encore développement rural.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mercredi 18 septembre les lettres de créance de deux nouveaux ambassadeurs accrédités au Togo, Matthias Veltin pour l’Allemagne et Kofi Mensah Demita pour le Ghana.
Le diplomate allemand, successeur de Christoph Sander dont la mission s’est achevée est en juin dernier, a renouvelé, au chef de l’Etat, l’engagement de Berlin à pérenniser et renforcer davantage les relations entre les deux pays. « Les relations de coopération entre l’Allemagne et le Togo sont fructueuses à tous les niveaux », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « Nous allons les renforcer avec les institutions de nos deux pays, surtout au niveau d’éléments clés comme le processus de la décentralisation et du fonctionnement des communes, les questions de sécurité, et la nécessité de développer les relations économiques et d’accroître les investissements au Togo ». Matthias Veltin, précédemment en poste en Guinée, a félicité le n°1 togolais pour sa participation au dernier sommet du G20 sur l’investissement à Berlin, l’organisation du Forum Togo-UE et l’institutionnalisation du printemps germano-togolais.
Le nouvel ambassadeur ghanéen a pour sa part réaffirmé la volonté d’Accra de maintenir ses relations avec Lomé. « Ma mission est de maintenir les relations économiques, politiques et sociales entre le Togo et le Ghana », a-t-il fait savoir. Le Togo et le Ghana sont liés par des accords de coopération définis dans un cadre de la Commission mixte, fondée sur l’amitié, l’histoire et la géographie. Les dirigeants des deux pays se consultent régulièrement sur des questions communes de développement ou portant sur l’intégration sous-régionale.
Le Fonds des Nations unies pour la population dispose d’un nouveau représentant résident au Togo. Le nouveau visage de l’agence onusienne, Josiane Yaguibou, de nationalité burkinabé, a présenté mardi ses lettres de créances au ministre des affaires étrangères, Robert Dussey à Lomé.
C’était lors d’une cérémonie au cours de laquelle les deux personnalités ont fait le tour du partenariat entre le Togo et le Fonds. Les échanges ont porté sur des sujets tels que la santé maternelle, la grossesse en milieu scolaire ou encore les violences basées sur le genre, entre autres axes d’intervention de l’UNFPA dans le pays.
L’organisation, présente au Togo depuis 1972, appuie surtout ses interventions dans deux zones de concentration, Les régions Maritime et Savane.
Josiane Yaguibou, précédemment en poste au Mali, succède au gabonais Saturnin Epié.
Alors qu’elle s’achève dans quelques semaines, la 2ème phase du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI II) a rempli tous les objectifs qui lui ont été assignés. Le constat a été fait mardi par la Représentante résidente de la Banque Mondiale, Hawa Cissé à la faveur d’une tournée effectuée dans les Régions Maritime et Plateaux pour s’assurer de l’impact du projet.
Le Projet, financé à hauteur de 13 milliards FCFA par le Partenariat mondial pour l’éducation, sous la supervision de l’institution de Bretton Woods, concerne 350 établissements préscolaires et 1650 écoles primaires dans le pays sur une période de 4 ans.
L’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement préscolaire et primaire, à travers la construction d’infrastructures, la fourniture de manuels scolaires et la formation de personnels.
La responsable s’est réjouie des excellents résultats obtenus dans la mise en œuvre du projet, dans les divers domaines. « Le PERI II a même facilité un accès plus équitable des filles à l’école dans les cantons les plus pauvres du pays dans lesquels il a été implémenté », a-t-elle déclaré.
Pour le compte de la nouvelle année, plus d’un million de manuels, 720 000 albums, 26 000 guides et 1400 kits de jeux seront distribués dans les préscolaires publics et privés sur toute l’étendue du territoire afin de s’adapter à la révision pédagogique opérée par les autorités.
Un PERI III pourrait être lancé à la fin de celui-ci, les différents acteurs ayant exprimé leur volonté de « poursuivre le dialogue avec le gouvernement dans ce sens ».