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En campagne électorale à Elavagnon (Est-Mono) dans sa tournée entamée depuis le Nord du pays, le Président de la République et candidat Unir à la Présidentielle, Faure Essozimna Gnassingbé a fait deux grandes annonces dans les secteurs de l’éducation et du social.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens », a déclaré le n°1 togolais. La mesure devrait ainsi soulager les parents et élèves des classes d’examen du primaire, collège et lycée, qui s’acquittaient depuis toujours de frais d’inscription.

Autre grande annonce faite par le Chef de l’Etat, « les actes de naissance seront désormais établis gratuitement ». Poursuivant toujours dans le domaine de l’état civil, Faure Gnassingbé a confirmé le démarrage effectif cette année du projet d’identification biométrique nationale, qui permettra de résoudre définitivement les problèmes de cartes d’identité de certains citoyens.

Pour rappel, le leader du parti Unir a axé sa campagne entre autres sur la consolidation des progrès acquis dans le social et la mise en œuvre de nouveaux programmes destinés à améliorer le niveau de vie des populations.

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La question fait l’objet depuis mardi à Lomé d’une réunion organisée par la Commission de la Cedeao. Prévue pour durer deux jours, la session entre dans le cadre du projet « Appui à la libre circulation et à la migration en Afrique de l’Ouest » et fait suite aux précédents ateliers qui se sont penchés sur le même sujet.

Il s’agit principalement de sensibiliser une fois encore des acteurs sur l’importance de l’introduction de la Carte nationale d’identité biométrique dans les divers pays membres, ce qui facilitera les passages transfrontaliers au sein de l’Espace communautaire.

Au Togo, le processus vers la mise en place du système national d’identification biométrique (e-ID Togo) a pris de l’avance et devrait rentrer prochainement dans la phase du recensement de la population. Une agence nationale d’identification biométrique devrait voir le jour.

Près de 08 millions d’individus sur le territoire seront ainsi dotés d’un numéro d’identification biométrique unique, avec un accès plus facile aux services.

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Les électeurs vivant sur le territoire, qui iront aux urnes le 22 février prochain ont la possibilité de vérifier leur inscription sur les listes et connaître leur bureau de vote via un SMS.

La Commission électorale vient de mettre en place, en partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile TogoCellulaire et Moov, un système de consultation individualisé permettant aux citoyens d’obtenir ces informations sans se déplacer comme de coutume.

Il suffit d’envoyer le numéro de sa carte d’électeur (les 19 chiffres avec ou sans tirets) au 1010 pour toutes les régions. Les abonnés TogoCel des régions Plateaux, Centrale, Kara et Savanes pourront aussi composer respectivement le 1011, 1012, 1013 et 1014 pour les mêmes services.

Les coûts des SMS sont à 0 FCFA.

Pour rappel, un plus de 3,6 millions de Togolais sont attendus aux urnes pour ce scrutin présidentiel.

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Les Universités de Lomé et de Kara disposent désormais d’une solution d’imprimerie à grande échelle d’ouvrages et de documents.

Les ministères en charge des innovations technologiques et de l’enseignement supérieur ont mis en marche mardi, un ‘Expresso Book Machine’ (EBM), système automatisé d’impression à la demande, capable d’imprimer un livre y compris sa couverture en quelques minutes.

Merveille technologique conçue aux USA et composée d’une plateforme de production et d’une interface numérique qui permet d’imprimer à partir d’un fichier PDF, l’EBM peut ainsi imprimer des livres allant jusqu’à 800 pages en 12 min maximum. Elle est exclusivement destinée aux étudiants et aux enseignants des deux universités publiques du Togo, confrontés régulièrement à un souci de disponibilité d’ouvrages et surtout de renouvellement continu de la bibliothèque universitaire.

Machine

La communauté estudiantine pourra désormais acheter n’importe lequel des plus de 7 millions de livres référencés et disponible via la plateforme, au tiers du coût de fabrication initial par la maison d’édition mère, et se le faire livrer à travers le service de La Poste.

« L’inauguration de cet outil technologique s’inscrit dans la même logique que les initiatives gouvernementales déjà mises en œuvre dans le système éducatif et universitaire (déploiement du très haut débit internet sur les campus universitaires de Lomé et de Kara, environnement numérique de travail dans les lycées scientifiques du Togo ou encore projet d’implantation d’un campus technologique) afin de mieux outiller la jeunesse togolaise face aux défis de la révolution numérique et des standards internationaux », a déclaré Cina Lawson.

En rappel, le Togo devient le 3ème pays d’Afrique avec l’Egypte et l’Afrique du Sud, à disposer de l’EBM.

Représenté au 33ème Sommet de l’Union Africaine (09 et 10 février en Ethiopie) par le ministre des affaires étrangères, le Togo a présenté une communication sur le lancement de la décennie 2020-2030 comme « Décennie des Racines et des Diasporas Africaines ».

Cette initiative qui s’inspire du modèle déjà mis en œuvre avec les Togolais de l’extérieur, est destinée à faire des diasporas africaines des acteurs de premier plan du développement du continent. Ceci, à travers une meilleure implication des Africains de l’Extérieur et le renforcement des liens entre les afro-descendants, les communautés de racine africaine et leur terre-mère, l’Afrique.

Le Projet dénommé « Cadre de Lomé », ambitionne ainsi de mettre en place une plateforme panafricaine de préparation et de promotion des projets, initiatives et évènements portant sur les racines et les diasporas africaines. Il vise entre autres à « proposer une programmation spécifique présentant les évènements par pays et les opérations phares, et offrir une visibilité internationale aux projets portés par les différents pays ».

Une grande majorité de pays a aussitôt adhéré à l’initiative et un Comité de haut-niveau devrait être bientôt mis en place au sein de l’UA afin de baliser la voie pour la mise en route de cette plateforme.

Dans la foulée, le Togo accueillera le 1er Forum économique des Diasporas Africaines.

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Depuis 2011, le gouvernement a investi plus de 09 milliards FCFA dans le secteur de l’artisanat, sous forme d’aide aux différents acteurs du secteur. Plus de 10 500 jeunes artisans ont été ainsi accompagnés sur la période et 11 300 projets ont été financés.

60 000 artisans au total ont été enregistrés et près de 25 000 parmi eux, formés.

Artisanat

Toujours sur la période sous-revue, le gouvernement, à travers le ministère en charge de l’artisanat a injecté 943 millions FCFA dans la création de 26 centres ressources, destinés à renforcer les capacités et à doter les différents acteurs de meilleurs moyens.

Un volet « Protection Sociale » a été initié en 2019 avec l’introduction de l’assurance maladie pour les artisans. Au total, plus de 100 000 artisans et leurs ayant-droits devraient bénéficier dans ce sens d’une couverture maladie à l’horizon 2022.

Autre action marquante dans le secteur, l’organisation avec succès dans le dernier trimestre 2019 du premier Marché International de l’Artisanat (Miato). L’évènement qui a réuni plus de 100 000 visiteurs et plus de 500 exposants d’une dizaine de pays, veut de façon biennale « promouvoir de véritables entreprises artisanales et renforcer l’attrait touristique du Togo ».

L’objectif pour le gouvernement est d’intensifier davantage les actions, afin de doter le secteur de moyens adéquats pour mieux s’épanouir. En rappel, l’artisanat au Togo, c’est plus d’un million d’actifs et surtout une contribution à 18% au PIB.

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Confrontée depuis près d’un mois à une épidémie de Coronavirus (2019-nCoV), la Chine par le biais de son ambassadeur au Togo, Chao Weidong a tenu à rassurer l’opinion nationale togolaise sur les dernières évolutions autour de la maladie et les mesures prises. Ceci, à la faveur d’un point de presse organisé lundi à Lomé.   

« Nous avons pris toutes les mesures possibles pour réduire le taux d’infection au Coronavirus sur notre territoire », a affirmé le diplomate qui a également mis en avant « la résilience et la capacité de la Chine » à faire face à ce fléau qui persiste depuis 30 jours.

En effet, déclarée dans la province enclavée de Hubei à plus de 1 200 km de Pékin, l’épidémie comptabilise plus de 40 000 cas suspects et a officiellement passé le cap des 1000 morts, selon les toutes dernières informations.

Un taux de mortalité de 2,25%, précise l’ambassadeur, qui a par ailleurs indiqué n’avoir aucune information relative à une quelconque infection par un ressortissant togolais dans le pays. Et d’inviter tous ceux qui prévoient de se rendre prochainement en Chine de suivre les consignes des autorités sanitaires locales.

Le Togo qui est depuis deux semaines en état d’alerte, a mis en place des dispositions préventives et de riposte contre l’épidémie. Des équipes sont ainsi disponibles avec le matériel nécessaire, pour détecter les cas suspects en examinant tous les passagers qui entrent dans le pays. Un centre isolé a été également préparé dans l’éventualité d’un cas suspect.

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lundi, 10 février 2020 19:43

La campagne présidentielle bat son plein

Lancée officiellement depuis le 06 février dernier, la campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle bat son plein.

Dans les différents états-majors, la mobilisation des populations se poursuit afin de recueillir le plus de voix possibles au soir du 22 février, date retenue pour le scrutin.

Plus d’une centaine de meetings, de caravanes ou d’activités politiques se sont ainsi déjà tenus sur toute l’étendue du territoire, sans qu’aucun incident ne soit déploré, selon la Force Sécurité Elections (FOSE 2020) qui y consacre quotidiennement un journal.

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Les différents candidats, tous pour la plupart déjà sur le terrain, ont décliné leurs programmes de société, avec de forts accents sur la gouvernance et le développement économique, le social ou encore l’alternance pour les candidats de l’opposition.

Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui est depuis les premiers jours de la campagne au contact des populations du Nord du pays, met surtout l’accent sur le bilan du mandat précédent et en cours, qui a notamment permis au Togo d’opérer de profonds changements structurels et économiques.

« Nous avons un bon bilan, mais nous pouvons encore faire mieux », a notamment lancé le candidat UNIR aux populations de Gando, Anié, Bafilo ou encore Kougnohou.

Réunie depuis dimanche dans la capitale éthiopienne dans le cadre de sa 33e session ordinaire, l’Union Africaine entend s’impliquer davantage pour une résolution plus franche des conflits sur le continent. Le Togo prend part à ce sommet, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Au menu des travaux, les multiples crises en Libye, au Soudan du Sud, en Centrafrique, au Mozambique ou encore au Cameroun, et la question du terrorisme.

A l’ouverture des travaux, le Président de la Commission de l’Union, Moussa Faki Mahamat a appelé à assortir l’action militaire, au combat contre les causes profondes des conflits comme la pauvreté ou l’exclusion, suggérant par la même occasion des « solutions africaines aux problèmes africains ».

Rappelons également que le sommet est marqué par le passage de témoin à la tête de l’organisation, entre le Président égyptien sortant Abdel Fattah-Al Sissi et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Le Togo poursuit ses efforts vers l’accès universel à l’électrification. Un programme de développement de projets d’énergie solaire d’une capacité globale d’environ 300 MW devrait être mise en route dans les mois à venir.

En marge des préparatifs, le gouvernement a officiellement engagé le géant indien de l’énergie NTPC (National Thermal Power Corporation), comme consultant pour la gestion de ce projet. La lettre d’engagement a été officiellement remise il y a quelques jours à New Delhi par le Chargé d’affaires de l’ambassade du Togo en Inde, Kondi Mani au patron de l’entreprise, en présence du ministre indien de l’énergie.

Le projet dont NTPC assurera le management, portera sur le développement de réseaux mini-réseaux solaires. Ils s’ajouteront aux 4 que compte déjà le Togo (à Takpapieni dans les Savanes, à Kountoum dans la Kara, Assoukoko et Bavou).

Pour rappel, le Togo ambitionne de relever à 50%, le taux du renouvelable (actuellement à 3%) dans le bouquet énergétique national.

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