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Après une première phase qui a vu le financement et l’accompagnement de 307 éleveurs dans les 05 régions, le gouvernement remet le couvert pour une nouvelle vague de subventions.

En effet, 300 nouveaux bénéficiaires seront bientôt touchés par le ministère en charge de la production animale dans le cadre de cet appui, inscrit dans le projet de relance du sous-secteur de l’élevage.

L’objectif pour l’exécutif est de promouvoir davantage les élevages commerciaux, en faisant migrer les meilleurs éleveurs opérant à échelle familiale, à un statut d’éleveurs semi-modernes opérant comme de véritables entrepreneurs en élevage et capables d’alimenter les marchés en produits d’élevage, à l’instar de volailles locales ou encore de petits ruminants sur pieds.

Le tout, en lien avec les objectifs déclinés dans l’axe 2 du Plan national de développement qui accorde une part importante au développement du secteur agricole.

Pour rappel, le programme, financé à hauteur de 26 milliards FCFA avec l’appui de la Banque mondiale, a permis de passer depuis 2017, de 300 000 têtes de bœufs à 475 000, et de 1,5 millions à 4,2 millions d’ovins et caprins.

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Le Togo se prépare à la mise en place d’une stratégie de transformation numérique, destinée à libérer davantage son potentiel de croissance, améliorer sa compétitivité et assurer une plus grande inclusion sociale à ses populations.

Cette stratégie, dénommée ‘Togo Digital 2025’, s’inscrit dans le cadre du Programme Régional Ouest Africain de Développement des Infrastructures de Communication (WARCIP).

Il va, dans un premier temps, définir un programme de transformation numérique de l’administration. Il s’appuiera notamment sur une cartographie détaillée des services publics et des parcours critiques pour le citoyen et les entreprises, afin de rendre l’administration togolaise plus pragmatique, efficace et focalisée.

Le second axe de cette stratégie devra permettre le développement accéléré d’une véritable économie numérique, favorisant la création d’entreprises innovantes (technologies disruptives au service du développement) et génératrices d’emplois (par exemple BPO).

Un appel à manifestation vient d’ailleurs d’être lancé par le gouvernement à travers le ministère du numérique, pour la sélection d’un consultant dans l’élaboration de ce projet. Ses termes de référence sont à retrouver sur le site du ministère.  

Rappelons que l’appel court jusqu’au 06 mars 2020 à 9h.

Actuellement évalué à près de 100 000 écoliers, le nombre de bénéficiaires du programme de cantines scolaires pourrait être triplé.

Le Président de la République, Faure Gnassingbé, candidat du parti Unir à la Présidentielle 2020 s’est engagé à porter à 300 000 ce nombre, à travers un mécanisme d’extension de la fourniture des repas communautaires en milieu scolaire.

Les écoles concernées passeraient alors à plus de 900 (304 actuellement), permettant ainsi d’accroître davantage l’accès des enfants des communautés les plus pauvres à des repas scolaires réguliers, et améliorant du même coup leur fréquentation et leur rétention dans les écoles.

Le programme, inscrit dans le projet des Filets sociaux de base (FSB) est conjointement financé par l’Etat et la Banque mondiale à hauteur de 20 milliards FCFA et est mis en œuvre par l’Agence d’appui au développement à la base (Anadeb).

Plus de 72 millions de repas chauds ont été ainsi servis aux apprenants depuis 2008.

 

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Comme prévu, les forces de sécurité et de défense votent ce mercredi 19 février pour le premier tour de l’élection présidentielle.

Ce vote par anticipation, exclusivement réservé aux éléments des différents « corps habillés », se déroule à 72h du scrutin général, afin de permettre aux forces armées d’assurer la sécurité le jour J.

246 bureaux de vote relevant de 50 centres ont été mobilisés sur toute l’étendue du territoire. Les bureaux de vote seront ouverts de 07h à 16h.

Précision importante, il ne sera pas procédé au dépouillement à la clôture du vote, comme l’a rappelé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Les urnes contenant les votes des forces armées seront scellées et ne seront rouvertes qu’à la fin du vote général du 22 février pour un dépouillement unique.

Pour rappel, la campagne électorale elle, se poursuit et s’achèvera ce jeudi à minuit.

Présente tout le long du processus électoral, la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) déploiera sur le terrain, une cinquantaine d’observateurs le 22 février prochain.

La mission d’observation, dont le but sera essentiellement de s’assurer de la bonne tenue du scrutin, devrait être conduite par l’ancien président sierra-léonais, Ernest Bai Koroma.

L’organisation avait par ailleurs comme à l’accoutumée, dépêché depuis plusieurs semaines une mission d’observation de longue durée au Togo.

Notons que sur le plan national, 2983 observateurs nationaux provenant de 19 organisations de la Société civile, de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et de la Cour Constitutionnelle ont été accrédités pour l’observation du scrutin sur toute l’étendue du territoire.

Le Togo vient de réceptionner dans le cadre de sa prévention et sa riposte contre l’épidémie de Coronavirus (Covid-19), des équipements offerts par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le lot, composé de médicaments et de matériels de protection (combinaison, protocoles et masques), a été remis au ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa par la représentante résidente de l’OMS au Togo, Fatoumata Diallo.

L’objectif pour les autorités sanitaires, est de renforcer le dispositif aux frontières, le Togo étant classé dans la catégorie II par l’organisation « à cause de son aéroport et de la proximité de ses frontières ».

Rappelons qu’aucun cas de Coronavirus n’a été détecté ou déclaré à ce jour au Togo. Un premier cas a été tout de même été confirmé sur le continent, en Egypte.

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Reçu lundi soir au débat présidentiel 2020 de la Télévision Nationale, le ministre délégué et coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires (CPES), Kanka Malik Natchamba, qui représentait Faure Gnassingbé, est revenu sur les grandes réalisations et les résultats obtenus par le candidat Unir à la tête du pays.

Interrogé sur la question de l’agriculture, le conseiller du Président de la République a ainsi déclaré : « Notre agriculture est passée d’une agriculture familiale à une agriculture plus modernisée, mais il reste des défis ».

En effet, pilier fondamental de l’économie togolaise (40% du PIB et 65% de la population active), le secteur agricole a été depuis plus de 10 ans l’objet de nombreuses réformes et mesures destinées à assurer sa transformation et modernisation, de façon à impacter les revenus des producteurs et des populations.

Concrètement, les ressources allouées à l’agriculture ont doublé au cours des 10 dernières années et la stratégie gouvernementale a été notamment mise en œuvre à travers le Programme national d’investissement agricole (PNIASA), doté d’un fonds de 233 milliards FCFA pour le développement du secteur.

4500 ha de terres agricoles ont été ainsi aménagés par l’Etat dont 510 ha de bas-fonds et 2950 ha de ZAAP. Près de 8 milliards FCFA ont été injectés par le biais du Mifa au bénéfice de 60 000 personnes et plus de 100 000 emplois ont été créés pendant la période.

Un soutien a été apporté aux jeunes agriculteurs à travers le PAEIJ-SP qui a permis d’octroyer d’importantes subventions (jusqu’à 1 milliard FCFA) à ces derniers et de créer 125 000 emplois, directs et indirects.  

Le taux de couverture des besoins en produits vivriers est ainsi passé de 90% en 2008 à 137% en 2019 avec de fortes hausses dans les productions exportations au niveau du coton, café, cacao, anacarde et soja.

Le PIB agricole a doublé, passant de 644,26 milliards en 2010 à 1357,4 milliards en 2019. Résultante, le revenu par producteur a sensiblement évolué (de 217 149 FCFA en 2010, soit 1,19 $ par jour, à 336 300 FCFA en 2019, soit 1,84 $), même s’il reste toujours en deçà des objectifs.

La priorité est désormais à la consolidation des acquis et la poursuite de la dynamique. Dans ses engagements pour le secteur, le n°1 togolais entend accélérer la croissance du secteur grâce au « développement des infrastructures rurales, la mobilisation accrue des partenaires privés et l’amélioration des revenus et conditions de vies des agriculteurs ».

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Plus que 03 jours avant la fin de la campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle.

Sur le terrain comme sur les médias, les 07 candidats multiplient les meetings, caravanes et autres activités, dans le but de rallier les dernières voix avant la clôture de la campagne le 20 février prochain à minuit.

Comme annoncé, plusieurs candidats ou leurs représentants ont déjà pris part aux émissions télévisées organisés sur les médias officiels par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).

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Au niveau de la diaspora, l’heure est également à la mobilisation des voix pour les divers candidats. Des activités ont ainsi été organisées en France, aux USA ou encore au Gabon.

Mercredi, veille de la clôture, les forces de sécurité et de défense voteront par anticipation, afin d’être opérationnels le jour du scrutin général.

Après s’être doté en 2015 d’une Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), le Togo veut renforcer davantage son dispositif avec cette fois-ci un nouvel organe purement répressif.

En campagne électorale dans les Plateaux ce weekend, le Président de la République et candidat du parti Unir, Faure Gnassingbé l’a annoncé dans une intervention sur le contrôle des finances publiques. « Nous avons mis en place des institutions à cet effet, pour contrôler les organes de l'État. Pour la prévention de la corruption, il y a la Haplucia. Nous allons compléter le dispositif avec un organe qui sera chargé aussi de la répression », a-t-il déclaré.

La mise en place de cette institution, lorsqu’elle interviendra, accentuera la volonté du Togo de lutter plus durement contre les crimes économiques qui gangrènent toutes les couches de la société.

Des mesures et réformes ont déjà été prises (mise en place de numéros verts 8277 / 1014 pour dénoncer les actes de corruption, obligation de déclaration de biens et d’avoirs pour les hautes personnalités, politique de tolérance zéro, activités de sensibilisation de la Haplucia), mais les efforts du Togo peinent à se traduire notamment dans les classements internationaux (une place perdue en 2019 dans Transparency International).

Une étude sur l’état des lieux de la corruption au Togo avait été également annoncée par le président de la Haute autorité, Wiyao Essohana. Pour rappel, la Haplucia a principalement compétence pour investiguer et rassembler des preuves, pas pour juger.

En séjour en Allemagne dans le cadre du sommet annuel de Munich sur la sécurité, le ministre des affaires étrangères Robert Dussey s’est entretenu avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Comme l’an dernier, les deux personnalités ont fait le tour de plusieurs sujets internationaux et bilatéraux. Le Chef de la diplomatie togolaise a réaffirmé à son interlocuteur, la disponibilité et l’ouverture du marché togolais aux entreprises russes.

Le ministre russe a de son côté indiqué que le Kremlin (qui a amorcé son rapprochement avec le continent avec notamment l’organisation récente du Sommet Russie-Afrique), observait avec intérêt les progrès économiques du Togo.

A propos de la question sécuritaire dans la sous -région, Robert Dussey a plaidé pour un renforcement de la coopération, les Russes étant disponibles à aider dans la zone sahélienne pour lutter contre le terrorisme.

Pour rappel, la Conférence de Munich est un forum annuel consacré à la sécurité qui se tient depuis 1962. Les discussions cette année ont porté sur le contrôle international des armements, les relations transatlantiques et les violations répétées de l’ordre international.

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