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Alors qu’il arrivait à échéance le 29 février prochain, l’Accord de partenariat ACP-UE de Cotonou tiendra finalement jusqu’en décembre 2020.

Les négociateurs en chef des deux blocs, Robert Dussey et Jutta Urpilainen se sont accordés vendredi à Bruxelles, lors d’une nouvelle session de négociations. Le partenariat, en vigueur depuis juin 2000, se poursuivra donc sans aucune modification, avec une continuité juridique et politique assurée.  

D’ici-là, les équipes de négociation devraient poursuivre les travaux, « rassemblant les propositions et affinant le texte de l'accord, notamment les dispositions générales, modalités de coopération, le cadre institutionnel et les dispositions finales », comme elles l’ont indiqué.

Pour rappel, le nouvel accord attendu doit redéfinir le cadre de partenariat entre le groupe ACP fort de 79 pays et l’Union Européenne.

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En tournée vendredi 14 février dans les préfectures de Zio et de Vo où il est allé au contact des populations, le Président de la République et candidat Unir à la Présidentielle, Faure Essozimna Gnassingbé a pris d’importants engagements en faveur de la femme togolaise.

« La césarienne qui était fortement subventionnée à 98% sera désormais totalement gratuite pour dire merci à nos mamans », a-t-il annoncé à Agbélouvé. Mieux encore, « la prise en charge des femmes enceintes sera gratuite pour les besoins sanitaires ».

Le n°1 togolais en a également profité pour annoncer le relèvement du plafond du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) à 10 millions FCFA, de quoi renforcer davantage l’appui du fonds envers ses cibles.

A propos de la question de la foncière, relativement peu abordée au cours de cette campagne, le Chef de l’Etat a déclaré que 30% de la superficie de chaque Zaap (Zones d’Aménagement Agricoles Planifiées) sera réservée uniquement aux femmes.

Il y a quelques jours dans l’Est-Mono, le candidat Unir avait fait d’importantes annonces dans le social et l’état civil.

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Vetuste en 2006, l’état des infrastructures routières et des équipements publiques a fait au fil des années l’objet d’une attention particulière et d’investissements lourds de la part du gouvernement. Ainsi, ce sont près de 1000 milliards FCFA qui ont été consacrés au secteur sur la durée, suivant un plan décrit en 03 axes.

La N1, important corridor commercial renforcé

Des travaux ont été entrepris pour le renforcement de la Nationale N1, à travers la réhabilitation ou la reconstruction de plusieurs tronçons majeurs (Lomé-Davié, Atakpamé-Blitta-Aouda, Nadjil-Tandjouaré-Cinkassé, Contournements d’Alédjo et Défalé ou encore le tronçon Kanté-Tandjouaré en cours d’exécution), pour un total de près de 450 km.

Des transversales majeures construites

Des routes secondaires transversales ont été dans le même temps construites, afin de permettre aux populations d’accéder plus facilement des lieux de production aux marchés. Les tronçons Tsévié-Tabligbo-Aného, Notsè-Tohoun-Frontière Bénin, Témédja-Badou-Frontière Ghana, Kouméa-Pya-Tcharé-Soumdina et la bretelle de Kougnohou, d’une longueur totale d’environ 300 km ont été ainsi construites.

Toujours dans la même lignée, plus de 5 000 km de pistes rurales ont été également construites ou réhabilitées pour désenclaver les populations et plus de 150 km de voiries urbaines édifiées à Lomé et Kara.  

Des ouvrages d’art

De nombreux ouvrages d’art, des ponts principalement, ont été construits ou réhabilités sur le territoire, comme ceux à Aného, Alimondji et récemment ceux de Kara et Koumongou.

A ces investissements colossaux, on pourrait également ajouter les près de 400 milliards FCFA injectés dans le renforcement des infrastructures portuaires et aéroportuaires (3ème quai, port de pêche, modernisation de l’Aéroport de Lomé), des engagements qui ont considérablement boosté les performances.

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Alors qu’il devait être clôturé initialement le 30 décembre 2020, le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER) rempilera pour une année supplémentaire.

Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) vient en effet de proroger d’une année le projet « afin de garantir les acquis », à la suite de ses récentes performances positives enregistrées.

Les raisons de cette prorogation sont entre autres sa bonne gestion, la qualité de sa mise en œuvre, surtout depuis son passage sous la tutelle du Secrétariat d’Etat à l’inclusion financière, et les récentes performances positives enregistrées lors de la dernière mission de supervision.

A ce jour, environ 160 promoteurs ont été financés à travers le projet à hauteur de plus de 1,1 milliards FCFA. Le PNPER dont le coût total est estimé à 19,2 milliards FCFA (financé à plus de 50% par le FIDA), doit, à terme, aider à créer 1800 micro et petites entreprises rurales à travers le pays.

Par ailleurs, il est également attendu avec cette prorogation, que 350 plans d’affaires soient revus et financés.

En rappel, le PNPER, lancé en 2014 par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers le développement de l'entrepreneuriat rural.

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La Cour Constitutionnelle, plus haute juridiction du pays déploiera des délégués dans les bureaux de vote le 22 février prochain.

Ils devraient être environ 4000, chargés d’une mission « d’observation muette avec une attitude plus ou moins passive, se contentant de relever les entorses, les fraudes, les distorsions ». L’objectif final, est de de rendre plus efficace le règlement du contentieux électoral.

Une formation s’est ainsi ouverte jeudi, simultanément à Lomé et à Kara, à l’intention des futurs délégués de toutes les préfectures et régions électorales. La session, organisée par la juridiction avec le concours du Pnud, est basée sur la Constitution et le Code électoral.

L’institution qui proclamera les résultats définitifs de l’élection, réaffirme ainsi son attachement à la tenue d’un scrutin « transparent et acceptable par tous », comme l’a indiqué le juge Amékoudji Koffi.

Soulignons également que cette semaine, la Commission électorale a effectué une mise au point au sujet de l’observation lors du scrutin, précisant notamment que seuls les observateurs accrédités seront autorisés à se rendre dans les locaux pour observer.

Après BBOXX et Soleva, le projet CIZO enregistre désormais la participation d’autres opérateurs internationaux.

Trois nouvelles entreprises spécialisées dans l’électrification solaire viennent en effet de rejoindre l’initiative présidentielle qui ambitionne d’électrifier deux millions de Togolais d’ici 2022 : Moon, Fenix International et Solergie.

Le Français Moon, un projet à succès de la plateforme de crowdlending Solylend, proposera Moon Kit, un système solaire comprenant l’éclairage et la recharge d’appareils USB. Ce système intègre un Moonphone, un smartphone « spécialement imaginé pour être une ressource clé d’information pour le développement, la citoyenneté, et l’augmentation des revenus des populations rurales », indique l’entreprise française. Ainsi l’usager remboursera le Kit Moon avec l’application de paiement installée sur ce smartphone.

Le Belge Solergie qui s’est associé en 2018 au pétrolier français Total, va démarrer le déploiement de sa solution, la SolergieBox. SolergieBox est un système d'énergie solaire qui permet de connecter jusqu'à 8 utilisateurs. Chaque utilisateur a un compteur d'énergie propre et est facturé en fonction de sa consommation. « Les SolergieBoxes sont connectées à notre plate-forme en ligne par un réseau mobile. », précise l’entreprise.

Fenix International, un pionnier sur le marché des installations solaires domestiques en Afrique, est une filiale d’Engie depuis 2017. Son siège a été transféré en Ouganda où se tient l’essentiel de son activité, depuis son rachat par le géant français.

Des travaux ont réuni cette semaine les 05 opérateurs et les principales entités officielles impliquées, afin de mieux coordonner le déploiement sur le terrain. Pour rappel, en juillet dernier, plus de 23 000 foyers avaient déjà été électrifiées via le projet.

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En 2019, les ressources publiques consacrées au secteur de l'éducation s’élevaient à 174 milliards FCFA, contre 25 milliards FCFA en 2005. Une augmentation de 620% sur les 15 dernières années.

Le gros de ces ressources, sur la période, a été dévolu au recrutement (on note une hausse globale de 48% entre 2005 et 2019 des effectifs du personnel éducatif, couplée d'une amélioration du traitement du personnel enseignant, qui est passé de 51 milliards à 163 milliards, soit un accroissement de 317 %).

Dans la foulée, le gouvernement a doté le pays de plus de 20 000 salles de classes et a rehaussé le niveau de vie des professeurs de l'enseignement supérieur (dont les salaires, ont ainsi doublé entre 2012 et 2019, passant de 205 539 FCFA à 518 352 FCFA, pour un assistant délégué).

Ces engagements du pouvoir public ont été confirmés par des observateurs extérieurs, notamment sur les débuts de la décennie.

Ainsi, si le Togo a un des meilleurs taux d’achèvement au cours primaire dans la sous-région selon les statistiques de la Banque mondiale, « l’éducation représente pour le gouvernement togolais un secteur prioritaire comme l’atteste la hauteur de l’enveloppe budgétaire publique » selon l'Unicef dans son Rapport d’état du système éducatif togolais, en date de septembre 2014. En effet, « en 2011, le financement public pour l’éducation s’élevait à 73,4 milliards de FCFA, soit 27,6 % des dépenses courantes de l’État hors dette, ou encore 4,3 % du PIB ». Des d’engagements qui correspondent « à des niveaux bien au-dessus de ceux observés dans des pays à niveau de revenu par tête comparable ». 

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Les ministres de la santé des pays de la Cedeao se réunissent en urgence vendredi à Bamako pour plancher ensemble et préparer la riposte à l’épidémie de Coronavirus qui sévit depuis plusieurs semaines dans le monde.

La rencontre, initiée par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), veut renforcer les capacités des entités nationales et régionales de la région de la Cedeao en matière de surveillance, de prévention et de détection précoce des épidémies.

Il sera particulièrement question d’harmoniser les stratégies nationales de prévention, de détection précoce et de contrôle de la maladie.

Si à ce jour, aucun cas n’a été détecté ni confirmé dans l’espace, les différents Etats restent tout de même en alerte et vigilance maximale. C’est le cas du Togo qui a pris depuis plusieurs semaines des dispositions préventives et de riposte, contre l’épidémie qui se propage.

Plus de 60 000 cas suspects ont été confirmés, et le cap des 1350 morts dépassé.

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Le gouvernement a mis en place depuis de nombreuses années maintenant, divers mécanismes d’accompagnement des jeunes à l’auto-emploi et promu des programmes d’insertion, afin de lutter plus efficacement contre le problème d’emploi et d’employabilité de la jeunesse.

Dans ce sens, les ressources allouées à se secteur, qui plafonnaient à 5 milliards FCFA en moyenne de 2013 à 2014, ont ainsi été multipliées par trois, passant à 15 milliards FCFA en 2018.

Au titre du volontariat national coordonné par l’Agence Nationale de Volontariat au Togo (ANVT), 30 000 volontaires ont été mobilisés dont 30% de femmes. Parmi eux, 16 000 sont Volontaires d’Engagement Citoyen (VEC).

Dans sa mise en œuvre, le projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV) a permis de mobiliser 8000 jeunes dont 45% de femmes. Dans le même registre, les THIMO (Travaux A Haute Intensité de Main-d’œuvre promus par l’Anadeb) ont créé 250 000 emplois temporaires pour les jeunes et les femmes.

Le PAEIJ-SP (Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs), lancé en 2017 pour promouvoir les emplois selon l’approche chaîne de valeurs, a créé pour sa part 125 000 emplois directs et indirects.

Les jeunes bénéficiaires des formations et mécanismes de financement mis en place ont aussi créé un peu plus de 200 000 emplois directs et indirects.

Pour le gouvernement, l’objectif est désormais de maintenir le cap, afin de créer davantage d’emplois et de richesses pour les jeunes.

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Annoncé en juillet dernier, l’inventaire des instruments de musique traditionnelle pourrait démarrer dans les prochains jours.

La dernière étape des préparatifs a été franchie il y a quelques jours avec la formation des agents enquêteurs qui seront chargés de la collecte des données relatives au patrimoine musical togolais. Ils seront au total 25 issus des régions Savanes, Kara, Centrale, des Plateaux et du Grand Lomé, qui seront déployés sur le terrain.

Leur mission sera d’aller à la rencontre des communautés, praticiens ou divers acteurs ressources liés au patrimoine musical traditionnel national.

L’objectif final de ce projet, porté par le ministère de la culture et du tourisme, est de doter le Togo d’un répertoire national qui permettra de valoriser davantage la culture togolaise.

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