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Le Hub de créativité gouvernemental Nunya Lab vient de lancer une compétition Open Hack pour les jeunes innovateurs togolais, étudiants et startuppers, destinée à primer les solutions innovantes pouvant permettre un meilleur accès aux services de base au Togo.  

22509 in gagnez 1 million fcfa en proposant une solution innovante pour un meilleur accs aux services de base ocb

Le challenge tout en permettant de révéler des potentiels, entend également exciter la fibre citoyenne en encourageant l’innovation et la création de solutions apportant un réel plus aux besoins des communautés locales.

Trois thématiques sont retenues, la santé, l’énergie et la Fintech. A la clé, une cagnotte de 1 000 000 FCFA pour le vainqueur. L’incubateur est soutenu dans l’organisation de ce hackaton par le ministère en charge de la jeunesse, le Pnud et le Faiej.

Toutes les informations relatives sont à retrouver sur le site de l’incubateur. La date limite est fixée au 27 mai 2020.

L’Université de Lomé s’apprête à se doter d’une station radio. Dénommée Campus FM, la radio aura entre autres pour mission d’accompagner l’institution dans ses objectifs de formation, de recherche scientifique et de valorisation de ses résultats, de développement technologique, de prestation de services, de coopération scientifique, technique et culturelle.

Également, annoncent les responsables de l’UL, le média ne sera surtout pas un outil de propagande politique, religieuse ou idéologique.

En attendant sa mise en service effective, le processus menant à son opérationnalisation se poursuit avec les premiers projets de ligne éditoriale, de règlement intérieur et de charte d’éthique et de déontologie, qui ont été évoqués mardi lors d’une réunion entre la Présidence de l’Université et la Commission mise en place à cet effet.

Le projet reçoit l’appui de l’Union Européenne.

Le ministre en charge de l’agriculture, Koutéra Bataka a officiellement donné, mardi à Kara, le coup d’envoi de la campagne de production cotonnière 2020-2021.

Cette nouvelle campagne dont le thème retenu est celui de la modernisation et de la redynamisation de la filière pour sa contribution au PND, se veut pleine de succès et davantage porteuse des promesses et ambitions placées en elle. Car la dernière tournée n’aura pas été des plus satisfaisantes : sur une superficie de 180 000 ha emblavés, seulement 116 000 tonnes de coton-graine avec un rendement de 645kg/ha ont pu être récoltés et égrenés, sur un objectif initial de 150 000 tonnes. Encore moins que celle de la campagne précédente (2018-2019) où un peu plus de 137 000 tonnes ont pu être récoltés, soit une baisse de 21 000 tonnes observée cette année.

Toutefois, des facteurs expliquent cette baisse de rendement : l’irrégularité de la pluviométrie durant toute la campagne, l’action destructrice des insectes piqueurs suceurs, ou encore le non-respect des itinéraires techniques de production. « Nous devrons prendre le temps d’analyser les causes et prendre les mesures qui s’imposent afin d’améliorer sans cesse nos performances », a déclaré le Directeur de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) Nana Adam Nanfame.  

« La campagne agricole 2020/2021 est celle de nombreux défis. Au-delà de l’impérieuse nécessité de pouvoir augmenter les superficies en améliorant la production, la productivité et le revenu des producteurs, tous les acteurs devront trouver les approches idoines afin de se prémunir contre la pandémie au Covid-19 », a renchéri le ministre de l’agriculture avant d’inviter les acteurs de la filière à redoubler d’efforts.

Principale culture de rente au Togo, l’or blanc est l’une des principales priorités du Chef de l’Etat qui veut la faire passer à l’étape supérieure et attirer des investisseurs. Le Togo ambitionne dans ce sens d’atteindre à l’horizon 2022, le cap des 200 000 tonnes de coton-graine.

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mercredi, 20 mai 2020 08:03

Changement à la tête de la CEET

La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) dispose d’un nouveau Directeur Général.

Diog-Bath Laré Santiegou a officiellement remplacé Paul Mawusi Kakatsi à la tête de la société en charge de la production et de la commercialisation de l’énergie électrique au Togo.

Avant ce poste, le nouveau directeur avait été notamment responsable à BBOXX-Togo et Contour Global.

A la tête de la CEET, Laré Santiegou aura entre autres pour mission de poursuivre la politique d’amélioration continue des services et des prestations de la Compagnie, tout en accompagnant la politique énergétique du gouvernement.

Les acteurs de la filière avicole, particulièrement les importateurs et distributeurs de produits carnés, ne pourront désormais plus importer de produits avicoles sans une autorisation formelle signée par le ministre chargé de la production animale et halieutique. Des instructions ont été données dans ce sens aux services de douanes.

C’est ce qu’a annoncé lundi Koutéra Bataka dans une note, dans laquelle il enjoignait aux acteurs cités « de prendre toutes les mesures urgentes, à travers des contrats clairs et précis, pour l’enlèvement immédiat des volailles en souffrance et pour la fourniture régulière de volailles locales ». Le tout, dans un délai de 15 jours à compter de ce 18 mai.

Cette sortie du patron du secteur agricole vise à recadrer les différents acteurs de la filière qui continuent de délaisser le marché local en termes d’approvisionnement, ceci en dépit des nombreux engagements pris.

Rappelons que le secteur avicole togolais a enregistré des performances remarquables sur la dernière décennie, passant notamment de 8 à plus de 25 millions de têtes.

Initialement prévus pour toucher 61 000 ménages pauvres en fin 2020 et 120 000 ménages à l’horizon 2021, les Transferts monétaires ciblent désormais 140 000 ménages vulnérables des 209 cantons les plus pauvres du Togo. Ceci, depuis la décision du gouvernement de l’étendre à 79 000 nouveaux ménages, pour une période de 06 mois, en raison de la pandémie de Covid-19.

Le mécanisme, financé conjointement par l’Etat et la Banque Mondiale est une sous-composante du projet « Filets sociaux et services de base (FSB) ». Il vise à allouer de façon trimestrielle une subvention de 15 000 FCFA aux ménages les plus démunis, afin d’accroître leurs revenus et leur consommation.

Les opérations, qui ont repris dans une centaine de villages répartis dans les 05 régions, avec un fort accent mis sur le respect des mesures barrières, ont notamment permis de distribuer près de 180 millions FCFA à environ 8000 ménages dans la Région Centrale.

En rappel, le programme des transferts monétaires est exécuté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb).

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La délégation de l’Union Européenne a accordé ce lundi une enveloppe de près de 60 millions FCFA aux organisations patronales de presse et à la Coordination nationale de gestion de la riposte (CNGR) au Covid-19.

La subvention qui s’inscrit dans le cadre d’un projet global promu par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et d’autres organisations professionnelles médiatiques, est destiné à renforcer davantage la communication et la sensibilisation autour du Covid-19 sur tout le territoire, aussi bien auprès des populations urbaines que rurales.

« La collaboration des médias togolais dans la riposte est exemplaire » a souligné le chargé d’affaires de la délégation européenne Bruno Hanses avant d’insister sur l’importance d’une action concertée afin de venir à bout de la maladie.

Il y a quelques jours, l’ambassade de France avait doté les organisations de presse d’appuis matériels conséquents.

Des personnalités économiques de premier plan, du continent surtout, experts mondiaux et acteurs de la finance inclusive se réuniront du 26 au 28 mai prochain, à la faveur d’un atelier virtuel consacré à la finance inclusive et le Covid-19.

Ce webinaire est organisé par le thinktank Team RM, une plateforme réflexive internationale promue par la Conseillère spéciale du Chef de l’Etat et experte en projets de développement, Reckya Madougou en partenariat avec des institutions financières de renom tels que le groupe Ecobank ou la Confédération des institutions Financières d'Afrique de l'Ouest (CIF).  

L’ambition, selon les organisateurs, est de « formuler des solutions immédiates et ciblées pour sauver le tissu socio-économique des états africains caractérisé par 89% des emplois dans l’informel, 70% dans le monde agricole et 90% des unités commerciales que sont des micro, petites et moyennes entreprises/industries ».

Sont ainsi prévues entre autres, des séances de réflexion sur l’impact de Covid-19 sur les micro, PME/PMI et les populations vulnérables, les difficultés auxquelles font face les SFD et les moyens de les renforcer, le rôle des institutions bancaires dans cette crise et les financements innovants à mettre en place.

La Secrétaire d’Etat en charge du secteur informel, Mazamesso Assih qui participera aux débats aux côtés d’éminents panélistes (les anciens premiers ministres Lionel Zinsou et Laurent Lamothe, notamment), devrait évoquer lors de ses interventions, les réflexions menées par le gouvernement afin voler à la rescousse du secteur informel pénalisé par la pandémie.

Les participants espèrent produire à la fin du séminaire, une feuille de route avec des actions concrètes pour répondre efficacement à la pandémie en termes de relance afin de juguler la récession.

Si la lutte contre le Coronavirus s’est imposée comme la priorité n°1 du début de mandat du Président de la République, entraînant une série de mesures et d’initiatives sanitaires exceptionnelles, l’amélioration du système de santé demeure l’un des chantiers phares du nouveau quinquennat de Faure Essozimna Gnassingbé.

CLINIQUE

Ainsi, outre les actions déjà mises en œuvre ou prévues dans le cadre de la riposte au Covid-19, le n°1 togolais s’est engagé à initier de nombreux projets. Sur le plan infrastructurel, des projets de modernisation des Centres hospitaliers régionaux (CHR) sont prévus, tout comme la réhabilitation des Centres de santé communautaires (CSC), la construction de 06 nouveaux Centres de santé mère-enfant (CSME), de 100 Centres médico-sociaux (CMS) et d’un Centre national de lutte contre le cancer (CNLC).

De nouvelles initiatives présidentielles seront prises pour l’implantation de Centres de transfusion sanguine dans toutes les régions, ce qui permettra d’améliorer considérablement la disponibilité des produits sanguins labiles sur tout le territoire. Toujours dans le contexte des initiatives présidentielles, le programme de dotation de Cliniques mobiles aux préfectures lancé en février 2019, sera poursuivi. En matière de soins et de consommable médical, Faure Gnassingbé s’est engagé à équiper entre autres les structures sanitaires surtout pour le dépistage et le traitement rapides des Maladies non transmissibles.

Autre action importante attendue au cours de ce nouvel exercice, le Chef de l’Etat ambitionne de doter le personnel soignant d’un statut spécial, ceci afin d’en faire un des partenaires privilégiés du développement social du pays. Dans cette veine, des mesures drastiques seront prises pour que la fonction publique hospitalière qui bénéficiera sitôt d’une meilleure organisation et gestion internes des structures et services de santé, soit séparée de l’exercice de l’activité en profession libérale (avec une période transitoire adéquate). Centres communautaires, formations sanitaires privées ou encore officines de pharmacies seront aussi pris en compte dans cette nouvelle politique de développement sanitaire, en bénéficiant d’appuis conséquents de l’Etat.

La pratique privée dans le secteur de la santé devra être assainie et des outils adéquats seront mis en place pour veiller à une application rigoureuse de la règlementation existante en matière d’installation des cliniques privées, de lutte contre le trafic et la contrefaçon de médicaments et des produits pharmaceutiques. Ceci notamment dans la lignée de « L’Initiative de Lomé » promue en début d’année par le Chef de l’Etat.

Faure Gnassingbé, qui a placé son nouveau mandat sous le sceau de la préservation et de la consolidation des acquis, entend à travers ces engagements, améliorer significativement le système sanitaire et assurer une santé de qualité pour les Togolais, en particulier les couches vulnérables.

Le processus de décentralisation vient de bénéficier d’un nouveau coup de pouce dans sa mise en œuvre. L’Allemagne a accordé vendredi au Togo un appui financier additionnel de 3,3 milliards FCFA (05 millions d’euros) destiné à renforcer le programme.

Le financement qui avait été promis par Berlin il y a quelques mois, sera débloqué par la KfW et servira concrètement à poursuivre la construction et l’équipement des nouvelles mairies. Selon Matthias Veltin, l’ambassadeur allemand qui a paraphé l’accord avec la ministre en charge de la planification, Demba Tignokpa, « l'objectif est de permettre aux différents acteurs communaux de disposer d’un bon cadre de travail afin de garantir une meilleure qualité des services aux citoyens ».

Cette nouvelle subvention s’inscrit donc dans le cadre du Projet d’Appui à la Décentralisation (PAD), un de principaux chevrons de la coopération allemande au Togo. Au total, plus de 30 milliards FCFA ont été décaissés depuis 2012 par l’Allemagne pour accompagner le Togo dans sa politique de décentralisation.

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