RTG

RTG

L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Les députés ont adopté à l’unanimité jeudi en session plénière, le projet de loi sur l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique du nucléaire. Le texte, composé de 99 articles, fixe les règles d’utilisation de l’énergie nucléaire en République Togolaise, tout en tenant compte des standards internationaux en matière de législation et de réglementation dans un but pacifique.

De façon concrète, le Togo dispose désormais d’une base légale lui permettant de prendre des mesures de prévention, de détection et d’intervention en cas d’actes mettant en jeu des matières nucléaires, d’autres substances radioactives ou des installations associées susceptibles de causer des dommages aux personnes, aux biens ou à l’environnement ou de mettre en danger d’une quelconque façon la sécurité nationale.

Les travaux, qui ont duré un peu plus de cinq heures d’horloge, ont enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment les ministres de la santé, de l’environnement, et des Droits de l’Homme, venus donner des éclairages et des précisions sur les différents axes du texte.

La nouvelle loi qui consacre par la même occasion l’entrée du Togo dans le cercle des Etats-Parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, est en effet l’aboutissement d’une collaboration de près de deux ans entre plusieurs départements ministériels et d’une coordination avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). « La Représentation Nationale est convaincue que les technologies nucléaires ont une contribution majeure à apporter à la satisfaction de certains besoins essentiels comme le développement durable, la nutrition, l’agriculture ou le traitement de maladies », a déclaré la Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan. Et de conclure : « La présente adoption constitue pour nous une avancée majeure ».

Lire aussi:

Le Togo signe un accord de coopération technique avec l’AIEA

Les responsables des établissements de crédits ont été une nouvelle fois invités par le gouvernement à financer le secteur agricole, afin d’en faire pleinement un des fers de lance de la relance économique nationale. C’était mercredi lors d’une réunion entre le Secrétaire Général du ministère des finances et les Directeurs Généraux de ces établissements.

« Le secteur est sous-financé, malgré son importance dans le tissu économique, et les actions initiées par le gouvernement », a déclaré Badanam Patoki. Le Secrétaire Général a ensuite rappelé les derniers chiffres disponibles indiquant le faible apport de financement : « en 2019, seulement 0,2% du total des crédits bancaires a été accordé à ce secteur, pourtant il emploie 38% de la population active et contribue à 23% à la richesse totale créée dans le pays ».

Les acteurs de la finance évoquent de nombreux écueils qui empêchent le financement de l’agriculture. Entre autres, la méconnaissance du secteur et la non-maîtrise de nombreux paramètres, la rentabilité mal évaluée dans la plupart des cas et l’absence de professionnalisation des acteurs. Toutefois, ont-ils affirmé, des dispositions seront prises afin de pallier au plus tôt à ce problème.

Urgent, car « les besoins de financement du secteur agricole demeurent très importants », a conclu Badanam Patoki.

Lire aussi:

Sani Yaya appelle les banques à financer les microfinances et le secteur informel

Covid-19 : le gouvernement réitère son engagement de soutenir le secteur privé

L’Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT) et l’Université de Lomé (UL) ont conclu mercredi un partenariat visant la promotion du volontariat au Togo et le développement des compétences, notamment celles liées aux besoins en ressources humaines qualifiées des communes du pays.

L’accord paraphé par les premiers responsables des deux institutions (Omar Agbangba pour l’ANVT et Dodzi Kokoroko pour l’UL) en présence de plusieurs maires, s’étalera sur une période de 05 ans renouvelable. A travers cette entente, l’Agence gouvernementale chargée de la valorisation des ressources humaines nationales à travers le volontariat, s’engage à mettre son expertise au profit de la communauté estudiantine, à renforcer les capacités des jeunes étudiants et à mobiliser ces derniers comme volontaires nationaux sur des projets, particulièrement ceux en lien avec la gouvernance locale.

Parallèlement l’UL apportera son concours à la reconnaissance du volontariat national, disposera de modules de formation sur le sujet et fera de la question, un objet de recherches dans les laboratoires universitaires. « Ce partenariat permettra à la jeunesse estudiantine de connaître tôt le volontariat et ses contours et de cultiver en eux, l’esprit de citoyenneté afin qu’ils s’y engagent et apportent leur part de contribution au développement du Togo », a déclaré le patron de l’ANVT à l’issue de la signature.

Le ministère en charge de la jeunesse vient de lancer, comme de coutume depuis quelques années maintenant, son traditionnel appel à projets visant à sélectionner et à primer les 12 meilleurs micro-projets portés par des associations de jeunes.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la jeunesse le 12 août prochain, et vise à encourager et à valoriser l’engagement civique des jeunes regroupés au sein des associations au Togo.

Les projets qui seront retenus doivent être portés par des associations dont les membres ont un âge compris entre 15 et 35 ans. Ils devront également s’axer autour d’un des domaines d’intervention suivants : participation des jeunes au développement communautaire, éducation à la citoyenneté et formation civique, développement du leadership des jeunes, protection de l’environnement et Genre et Droits de l’Homme.

Précision importante, « les associations ayant le statut d’ONG ne sont pas concernées par le présent appel et les microprojets financés doivent être exécutés dans un délai d’un (01) mois ». les informations complémentaires sont à retrouver sur le site du ministère du développement à la base.

Date limite de soumission : 15 juin 2020.

Deux semaines après avoir procédé au décaissement anticipé de la première tranche de l’appui budgétaire au titre de l’année 2020 d’un montant de 6,2 milliards FCFA, l’Union Européenne a officialisé l’acte. Le Chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses a en effet remis symboliquement mardi le chèque au ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Demba Tignokpa. Ceci lors d’une cérémonie officielle à Lomé.

Ce décaissement qui avait été annoncé en avril, était initialement prévu pour novembre 2020, mais, contexte lié au Covid-19 oblige, l’UE a décidé de décaisser immédiatement ces fonds afin de répondre à l’urgence sanitaire et socio-économique causée par la pandémie dans le pays.

Les fonds, directement versés au Trésor, permettent de renforcer ainsi les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de riposte du Gouvernement. Un autre décaissement anticipé, d’un montant d’environ 7,5 millions d’euros cette fois est d’ailleurs attendu dans les prochains jours.

Ces débours, en plus de tenir compte des progrès enregistrés dans la mise en œuvre des réformes, sont le fruit de l’Union Européenne, aux côtés du Togo dans son développement, particulièrement en cette période de pandémie, ont indiqué les deux responsables.

Lire aussi

L’UE allouera plus de 13 milliards FCFA au Togo en soutien contre le Covid-19

Les dirigeants des pays et gouvernement membres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) se réunissent ce mercredi 3 juin en un sommet virtuel consacré à la pandémie du Covid-19. Ce sommet extraordinaire intersession, qui est le tout premier depuis le changement en avril de la dénomination du Groupe ACP en OEACP, sera présidé par le leader kenyan Uhuru Kenyatta, actuel Président en exercice de l’Organisation.

L’évènement, organisé sous le thème « Transcender la pandémie du Covid-19 : renforcer la résilience par le bais de la solidarité mondiale », vise un triple objectif : évaluer la situation actuelle de la maladie à l’échelle mondiale avec une attention particulière sur les Etats membres de l’OEACP, examiner les possibilités et les actions pour une riposte immédiate et identifier les possibilités en matière de solidarité mondiale.

Le Président de la République, Faure E. Gnassingbé qui participera aux travaux aux côtés de ses pairs, prendra également part au Dialogue de haut niveau prévu entre les Chefs d’Etat et les Partenaires de développement stratégiques (Nations Unies, UE, Japon...). Un communiqué final sanctionnera les travaux.

En rappel, le nouveau coronavirus a touché à ce jour plus de 5,5 millions de personnes dans 210 pays et territoires dans le monde. Sur ce total, les 79 pays de l’OEACP enregistrent plus de 106 000 cas et plus de 2 700 décès.

Fermées depuis la mi-mars en raison du Covid-19, les salles de classes pourraient rouvrir très prochainement, afin de boucler l’année académique.

Les inspecteurs et chefs d’établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle ont ainsi été conviés dans ce sens ce mardi par leur ministre de tutelle, Taïrou Bagbiegue, à reprendre leurs postes et préparer la reprise, en vue de la prochaine réouverture des écoles.

En fin de semaine dernière déjà, une rencontre de haut niveau avait réuni les autorités éducatives et les principaux acteurs de l’enseignement au Togo, dans le but de plancher sur les éventuelles dates et les modalités d’une reprise. Aucune date n’est officiellement retenue pour l’heure.

Du côté de l’enseignement supérieur, les Universités et instituts de formation diplômante ont pour leur part opté pour les cours en ligne et à distance en attendant la réouverture effective des établissements.

Lire aussi

L’année scolaire ne sera pas blanche

Les parlementaires se retrouveront ce jeudi à l’Assemblée Nationale pour une session plénière. Un projet de loi sera à l’étude, celui sur l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique du nucléaire par le Togo.

Le texte, adopté en août 2019 en conseil des ministres, veut mieux protéger les personnes, la société et l’environnement dans l’utilisation de la technologie nucléaire. Le Togo qui a signé en mars dernier un accord de coopération technique avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), entend l’utiliser davantage et de façon réglementée afin de soutenir ses objectifs de développement.

Rappelons que les travaux se dérouleront dans l’hémicycle dans le strict respect des consignes sanitaires.

Deux graves incendies ont eu lieu le 29 mai dernier à Lomé (Agoè) et 31 mai à Dapaong (Tingban), occasionnant des dégâts humains et matériels importants.

A Lomé, le sinistre a causé la mort d’une fillette de 03 ans calcinée et fait trois blessés, avant de ravager une villa inachevée, tandis qu’à Dapaong, ce sont des articles d’une boutique d’alimentation générale qui sont partis en fumée. En cause dans les deux cas, le stockage illicite d’essence frelatée qui a déclenché les incendies.

Le stockage de produits pétroliers dans les maisons d’habitation et autres lieux inappropriés demeure un danger, a rappelé une nouvelle fois le ministre en charge de la protection civile, qui a présenté les condoléances du Gouvernement aux sinistrés.

Par ailleurs, le trafic de carburant frelaté « reste strictement interdit » a martelé Yark Damehame, avant d’inciter les usagers de la route « à s’approvisionner dans les stations-services, surtout que le gouvernement fait un grand effort de revoir à la baisse les prix à la pompe des produits pétroliers en fonction du cours du brut à l’international ».

Les autorités ont multiplié au cours des dernières années les actions afin de lutter contre le trafic et la commercialisation de l’essence frelatée. L’Opération Entonnoir, lancée dans ce sens par le ministère de la sécurité avait notamment permis de saisir au cours du premier semestre 2019 près de 400 000 litres de carburant de contrebande.

Lire aussi:

Nouvelle baisse du prix du carburant à la pompe