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Le Togo a observé ce lundi 1er juin 2020 la 44ème Journée nationale de l’arbre sous le thème « Les forêts et la biodiversité ». La commémoration, marquée depuis 1977 par des activités de sensibilisation sur la protection de l’environnement, la restauration des écosystèmes forestiers et la mise en terre de plusieurs plants et essences végétales, a été une nouvelle fois perpétuée.

Officiels, acteurs locaux de développement, associations et groupements, ou encore privés et particuliers ont sacrifié à la tradition sur toute l’étendue du territoire, dans le respect scrupuleux des mesures barrières. Plus de 580 000 plants ont ainsi pu être mis en terre, donnant le ton à la campagne nationale de reboisement 2020.

A la Présidence de la République, les collaborateurs du Chef de l’Etat aux devants desquels le Ministre d’Etat Esso Solitoki et la Directrice de cabinet, Victoire Tomégah-Dogbé, ont également pris part aux activités.

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La veille dans un message à la population, le ministre de l’environnement a appelé à la participation et à l’implication de tous les citoyens, pour la préservation et la gestion durable des ressources forestières et la reconstitution du couvert forestier national.

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Le Togo observera ce lundi, la Journée Nationale de l’Arbre, date marquante de l’agenda national symbolisant le reboisement et la lutte pour la protection de l’environnement. En marge de la célébration de la 44ème édition de cette Journée, le ministre de l’environnement, du développement durable et de la protection de la Nature, David Wonou Oladokoun a délivré un message à la population dont voici l’intégralité :

Mesdames et Messieurs,

Chers concitoyens,

Demain, c’est le 1er juin ; une date qui a une résonnance forestière dans l’esprit du citoyen togolais. C’est la journée nationale de l’arbre, instituée depuis 1977, par un visionnaire, écologiste, Feu Général GNASSINGBE Eyadema, Père de la nation.

La tradition veut qu’à cette date, chaque citoyenne et chaque citoyen togolais mette en terre au moins un plant. II n’est que juste de demander à un citoyen jouissant des bienfaits écologiques de la forêt de planter au moins un arbre par an. En faire plus serait un geste écocitoyen vertueux.

La tradition vieille de 44 ans déjà, mérite un regard rétrospectif sur les actions des éditions antérieures et sur le reboisement au Togo en général.

En effet, l’histoire du reboisement au Togo débute réellement en 1884, époque coloniale allemande où le gouverneur Von Zech fit élaborer un programme de protection de la nature et du développement forestier qui avait pour objectif général de reboiser les zones non habitées. La mise en œuvre de ce programme a permis :

- la création de la première forêt classée (actuel parc national de Fazao-Malfakassa)

- l’installation des jardins botaniques ;

- l’introduction du teck dans le pays à partir de 1901 ;

- la création des périmètres de reboisement à Blitta, Amoutchou et Koussountou ; la réalisation des plantations de bordure des routes

- la création des plantations villageoises autour des marchés, cimetières, écoles et j’en passe.

Un autre temps fort de l’élan national de reboisement correspond à la création en 1971 de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forêts (ODEF) qui a repris en main les plantations de l’État avec de grands projets tels que, l’Aménagement Forestier et de Reboisement Industriel (AFRI), le projet de reboisement et d’aménagement forestier (PRAF).

Par la suite, d’importantes réformes ont été opérées au sein du ministère du développement rural d’alors afin de booster la foresterie villageoise au Togo La création en 1976 de la Direction des Productions Forestières (DPF) en est une illustration.

Un an plus tard, en 1977, le 1er juin comme journée nationale de l’arbre a été institué, marquant ainsi un véritable tournant dans la vulgarisation forestière au Togo.

En instituant cette journée, les autorités d’alors ont voulu atteindre un résultat concret, celui de voir le Togo, un pays avec un faible potentiel forestier, étendre dans l’avenir, sa couverture forestière, améliorer et diversifier son potentiel ligneux à l’instar d’autres pays de la sous-région.

La parfaite adhésion de la population togolaise à cette tradition renforcée par une prise de conscience de l’importance du reboisement, favorise au fil des ans, une constante augmentation du nombre de plants mis en terre et des superficies reboisées à titre privé ou communautaire.

Les données issues de l’inventaire forestier national de 2016 montrent que la superficie totale des plantations qu’elles soient étatique, privée, scolaire ou communautaire, est de 53.000 hectares.

Les plantations de l’Etat s’étendent sur plus de 20.000 hectares contre 33.000 hectares de plantation appartenant aux particuliers, aux mondes scolaire et communautaire. Cette performance traduit un taux de reboisement annuel croissant qui est passé de 1.000 hectares dans les années 1980 à 2.000 hectares à partir de 2010.

Chers concitoyens,

Les arbres, qu’ils soient en forêt ou hors forêt jouent un rôle écologique, économique et socioculturel très important dans la vie humaine. Ils contribuent à la réduction des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et donc luttent contre les changements climatiques. Ils assurent la purification de l’air et la fourniture de l’eau propre, protègent les ressources hydriques et participent à la conservation de la biodiversité, un facteur de maintien de l’équilibre écologique et source de moyens de subsistance pour les humains. Pour de nombreuses personnes. Ils offrent également des abris et des emplois. Des statistiques nationales indiquent que le secteur forestier, avec l’intégration des valeurs socioculturelles et écologiques à valeur économique, aurait contribué de 18,32% au PIB en 2015.

La reconnaissance au niveau international du rôle de la forêt dans la sauvegarde de la vie sur terre est marquée par la proclamation en 2012, par l’Assemblée générale des Nations Unies, du 21 mars comme journée internationale des forêts. Cette journée est l’occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de sensibiliser le public sur ses valeurs. Le thème retenu pour cette année 2020, intitulé « les forêts et la biodiversité » tire sa pertinence du lien inéluctable entre ces deux ressources naturelles. Ce thème nous appelle à une mobilisation générale pour la restauration des écosystèmes forestiers, poumons de notre planète.

Mesdames et Messieurs,

Pour diverses raisons, le patrimoine forestier mondial s’amenuise. La perte nette de la superficie forestière est passée d’une moyenne de 7.8 millions d’hectares dans les années 1990 à 4,7 millions d’hectares par an au cours de la période 2010-2020

Au Togo, le taux annuel de déforestation est de 0,42% pour la période 1990-2015, soit environ 5 679 ha/an. Ce taux de déforestation pour la période de 1990-2000 est de 0,73%, soit environ 9 280 ha/an alors que pour la période 2000-2015, ce taux est de 0,21%, soit environ 2 530 ha/an. Malgré cette tendance de réduction de la déforestation, fruit de plusieurs mesures prises par le gouvernement, le taux de déforestation reste toujours élevé entraînant la dégradation de nos écosystèmes forestiers et contribuant ainsi aux changements climatiques qui détériorent notre cadre de vie. Les causes de la déforestation sont nombreuses et variées.

Il s’agit entre autres :

– de l’explosion démographique et de la pauvreté ;

– des pratiques agricoles non durables ;

– des feux de végétation ;

– de l’exploitation abusive de bois d’œuvre et de service ;

– et particulièrement de la forte dépendance des populations aux combustibles ligneux sous forme de charbon de bois et le bois de chauffe.

En effet, une étude réalisée en 2017 sur la dynamique de l’utilisation du bois-énergie au Togo, évalue la quantité de bois-énergie consommée au Togo par les ménages et les autres catégories socioprofessionnelles à plus de 7 millions de mètre cube par an.

Les projections indiquent que ces besoins vont augmenter pour atteindre 10 millions en 2030 et doubler en 2050. Par comparaison au potentiel forestier actuel évalué à 75 millions de mètre cube, la capacité de la ressource à couvrir de façon durable, pourrait être compromise. Cette situation nécessite que les mesures urgentes soient prises dans une vision de sauvegarde du patrimoine forestier national.

La vision d’un Togo vert portée par le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE ne peut être réalisée qu’à travers un ensemble d’actions dont les orientations sont prescrites dans les différents outils de planification macro et sectoriel tels que :

Le Plan National de Développement (PND, 2018-20221 le Cadre Stratégique d’Investissement pour la Gestion de l’Environnement et des Ressources Naturelles au Togo (CSIGERN. 2018-2022) ; la stratégie nationale de Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et la dégradation des forêts (REDD+) ; le programme national de reboisement (PNR, 2017-2021).

L’opérationnalisation de cet ambitieux programme s’est traduite cette année par la formulation, au niveau du ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, d’un Projet de reboisement et de restauration des paysages forestiers dans toutes les préfectures du pays. Ce projet prévoit pour cette année 2020, de restaurer 35 000 ha de forêts dont 10 000 ha de nouvelles surfaces plantées, 5 000 ha d’agro forêts et 20 000 ha de forêts enrichies. Ce projet de reboisement intensif dont la cible annuelle risque d’être compromise en raison de la pandémie de la COVID-19, permettra de contribuer au respect de l’engagement du Togo à restaurer 1,4 million d’hectares de paysages déboisés et dégradés à l’horizon 2030 dans le cadre de l’initiative pour la restauration des paysages forestiers africains (AFR100) de l’Union Africaine.

Chers concitoyens,

La gestion durable de nos ressources forestières et la lutte contre la déforestation doivent se faire dans une approche participative et aucun acteur ne doit être mis en marge. C’est pourquoi je salue l’avènement de la décentralisation qui offre une belle occasion aux collectivités territoriales de prendre en main la planification et la réalisation des opérations de reboisement tout en impliquant toutes les couches socioprofessionnelles. Le ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature, par le biais de ses services techniques, a formé des pépiniéristes privés à la production de plants sur toute l’étendue du territoire.

Les efforts conjugués de ces pépiniéristes et des services étatiques ont permis de disposer à ce jour pour la campagne nationale de reboisement 2020, de 5.732.200 plants, toutes essences confondues, répartis comme suit :

580 200 de plants produits par les services étatiques pour le lancement officiel de la campagne nationale de reboisement et 5.152.000 de plants par les privés destinés à la vente.

J’exhorte tous les particuliers épris de la cause écologique et le secteur privé, poumon du développement de l’économie togolaise à soutenir la campagne nationale de reboisement, édition 2020 à travers la mise en œuvre de leur engagement dans le cadre de leur responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Cette année particulièrement, en raison de l’état d’urgence décrété par le gouvernement pour faire face à la pandémie de la COVID-19, j’invite toutes les structures publiques et privés, les collectivités locales, les organisations de la société civile. Les particuliers et toute autre organisation ayant des projets de reboisement à un respect scrupuleux des mesures de distanciation sociale sur leurs sites.

Mesdames et Messieurs ;

Chers concitoyens

Il me plait d’adresser, au nom du gouvernement togolais, mes vifs remerciements à tous les partenaires techniques et financiers qui ont toujours apporté des appuis multiformes à notre pays, pour une gestion durable de nos ressources forestières notamment la FAO, l’Union Européenne, la Coopération Allemande/GlZ, la Banque Mondiale, le PNUD, la BOAD et la BAD. Je tiens à féliciter tous les planteurs privés, les ONG et la société civile dont rengagement contribue à la reconstitution du couvert forestier de notre Togo.

Mes félicitations vont également aux personnes âgées, jeunes, femmes et hommes qui ont fait de la production des plants une activité génératrice de revenus.

Je souhaite pleins succès à la quarante-quatrième édition de la journée nationale de l’arbre et à la campagne de reboisement 2020.

Je vous remercie

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L’ancien Premier ministre et ex-Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Yawovi Agboyibo est décédé ce samedi 30 mai 2020 en France.

Avocat de formation et militant des droits humains, à l’origine de la création de la CNDH, l’illustre disparu est le fondateur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti qu’il a dirigé de 1991 à 2008 avant d’en devenir le Président d’Honneur. En septembre 2006, il succéda à Edem Kodjo (décédé il y a quelques semaines) à la Primature en tant que Chef du gouvernement jusqu’en décembre 2007.

Acteur majeur de la politique togolaise, Yawovi Agboyibo avait également à son actif quelques ouvrages : Encyclopédie juridique pour l’Afrique (1982) et Combat pour un Togo démocratique (1999). L’ex-Premier ministre avait 77 ans.

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Quelques semaines après une première baisse en lien avec les mesures sociales du Gouvernement, les prix des produits pétroliers à la pompe connaîtront une nouvelle baisse à partir de ce samedi 30 mai.

Le super sans-plomb passe à 425 FCFA contre 508 FCFA, le Gas-Oil sera désormais à 450 FCFA contre 537 FCFA, le pétrole lampant qui connaît la plus forte baisse passe de 459 FCFA à 375 FCFA le litre, et le mélange est désormais à 532 FCFA contre 609 FCFA.

Les nouveaux tarifs (par litre) :

Super Sans Plomb : 425 FCFA

Pétrole lampant : 375 FCFA

Gas Oil : 450 FCFA

Mélange 2 Temps : 532 FCFA

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L’Organisation des Nations Unies célèbre ce vendredi la Journée Internationale des Casques Bleus. La commémoration, observée au siège de l’institution à New York sous le thème du rôle des femmes dans le maintien de la paix, a été l’occasion pour le Secrétaire Général Antonio Guterres de rendre hommage à tous les hommes tombés sous le drapeau de l’Organisation depuis 1948.

Une cérémonie de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld s’est également tenue. La distinction a été décernée à titre posthume aux 83 militaires, policiers et personnels civils qui ont perdu la vie en 2019, et parmi lesquels deux Togolais : le Caporal Sedewuignan Kossi Agounwadje, décédé dans le cadre de sa mission au sein de la Minusma, et Elom Komi Akpalou, déployé en tant que personnel civil dans la Monusco. « Nous exprimons notre gratitude aux 95 000 civils, policiers et militaires actuellement déployés dans le monde entier. Le défi auquel ils font face aujourd’hui est l’un des plus grands qu’ils n’aient jamais eu à relever : s’acquitter de leurs mandats en matière de paix et de sécurité tout en aidant les pays à lutter contre la pandémie de la Covid-19 », a déclaré Antonio Guterres.

Le Coordonnateur du Système onusien au Togo, Damien Mama est également allé dans le même sens, en saluant « le dévouement des troupes et personnel de police togolais au service de la paix dans le monde ».

En rappel, près de 1500 casques bleus togolais sont actuellement déployés par le Gouvernement sur plusieurs théâtres d’opération, au Mali, en Centrafrique, au Soudan du sud, en RDC, etc, faisant du Togo le 16ème pays contributeur de troupes onusiennes dans le monde.

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Déjà soumis à une profonde transformation structurelle au cours des dernières années, le secteur agricole fera l’objet d’une attention encore plus particulière durant le nouveau quinquennat du Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé.

En effet si le Président de la République a déjà martelé à maintes reprises son intention de consolider les acquis du Togo au cours de ce nouveau mandat, il entend surtout accélérer la cadence au niveau de l’agriculture qui reste l’un des piliers de l’économie togolaise (plus de 40% du PIB et près de 65% de la population active). Ceci notamment à travers des investissements ciblés et des projets d’envergure.

Mifa

Dans un premier temps, des mesures seront prises pour l’accélération et l’extension du MIFA à de nouvelles filières porteuses. Car le Mécanisme qui se veut la clé d’une agriculture plus professionnelle et orientée business, en dépit des résultats concluants engrangés et sa transformation en Société Anonyme, ne se limite pour le moment qu’à certaines filières prioritaires comme le riz, le maïs, le maraîchage ou l’aviculture.

A cela s’ajoutera le renforcement de l’accès des acteurs agricoles au financement privé, à l’assurance maladie et à la protection sociale.

Modernisation et entrepreneuriat agricole

Des projets seront développés pour l’acquisition d’infrastructures, d’équipements et d’intrants agricoles. Dans ce sens, le gouvernement poursuivra de concert avec le secteur privé, le programme de construction et d’aménagement des terres d’irrigation en faveur des jeunes et des entreprises de mécanisation agricoles dans toutes les régions. La mécanisation et la mise en place des aménagements hydro-agricoles seront renforcés, tout comme la modernisation des techniques productives et transformatrices au profit des communautés.

Principaux acteurs de cette politique, les producteurs agricoles bénéficieront d’une réduction conséquente des coûts et des prix liés à l’acquisition et à l’utilisation des engrais à travers la production locale, et de l’exonération des taxes et des droits fiscaux sur les équipements et matériels agricoles, s’engage Faure Gnassingbé.

La promotion de l’entrepreneuriat agricole et de l’agro-bio sera intensifiée, avec la création annoncée de 2000 entreprises agricoles, qui viendront s’ajouter à celles déjà promues par les différents projets gouvernementaux.

Elevage et Pêche

Dans le secteur de la production animale et halieutique, le gouvernement poursuivra sa politique en soutenant la création et la construction de ranchs, d’abattoirs modernes dans les régions et la mise en place d’installations frigorifiques adaptées. L’Etat accompagnera par ailleurs l’installation d’une zone de pâturage par commune rurale avec une aire d’abattage, afin de maîtriser la transhumance et d’assurer le contrôle et la traçabilité de la production locale.

Comme décliné dans le Plan National de Développement, notamment dans son axe 2, la mise en œuvre de cette vision exigera non seulement un partenariat public-privé, mais aussi une forte implication de tous les acteurs, afin de faire de l’agriculture un secteur prioritaire porteur de croissance économique et de progrès social dans les années à venir.

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La Coordination Nationale de Gestion de la Riposte à la COVID-19 (CNGR-C19) a salué mercredi l’important apport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Plan national de riposte mis en œuvre depuis début mars par le gouvernement. C'était lors de son traditionnel point de presse hebdomadaire lié à la situation de la pandémie sur le territoire.

En effet, l’agence onusienne représentée au Togo par Aliou Dia, a contribué pour plus de 600 millions FCFA au renforcement du système sanitaire, et a aussi accompagné le renforcement de la résilience communautaire et la protection des Droits de l’Homme. En outre le Programme a aussi apporté son appui à la réponse des impacts économiques de la Covid-19.

D’autres actions solidaires ont été également été menées par l’institution en dehors du Plan national de riposte, la dernière en date étant la remise d’un important lot d’équipements de prévention et d’hygiène aux autorités judiciaires, destinés aux prisons du Togo.

Le PNUD soutient enfin des initiatives comme la production du million de masques locaux ou le Hackathon organisé par le NunyaLab.

La Banque Mondiale a officiellement lancé ce mercredi le « Prix WURI Afrique de l’Ouest », un challenge destiné à rechercher des solutions innovantes pour faciliter l’accès des travailleurs informels aux systèmes de protection sociale via des plateformes d’avantage sociaux et des systèmes d’identification flexibles.

La compétition, dotée d’une cagnotte globale de 150 000 $, veut recenser les propositions les plus prometteuses pouvant permettre aux pays d’inclure les travailleurs informels dans des programmes de protection sociale sensibles aux chocs.

Son lancement intervient donc dans un contexte particulier, qui met davantage en lumière la nécessité pour les Etats de disposer de solutions flexibles et adéquates pour apporter de l’assistance aux acteurs du secteur informel (un peu à l’image du Novissi togolais).

Les solutions qui seront proposées feront l’objet d’évaluations par des experts en plateformes de protection sociale, en identification numérique et en développement international, et les finalistes bénéficieront entre autres d’un mentorat avant d’exposer leurs solutions devant un panel de juges en octobre. La date limite pour candidater est le 14 août 2020 et les informations complémentaires sont à retrouver sur le site dédié au Challenge.

Pour rappel, le Programme WURI que le Togo a d’ailleurs rejoint fin avril, vise à mettre en place dans l’espace Cedeao, des systèmes d'identification de base qui incluent toute personne présente physiquement dans l’espace communautaire, indépendamment de sa nationalité, de sa citoyenneté ou de son statut juridique.

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Les textes qui régissent les marchés publics et délégations de service au Togo connaîtront bientôt un coup de neuf. L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a en effet relancé ce mardi le processus de relecture de ces textes, plus de 10 ans après le dernier exercice.

L’objectif indique l’institution est de les actualiser « en vue de les rendre conformes aux réalités du moment ». L’activité une fois achevée, poursuit l’ARMP, devrait améliorer le climat des affaires dans le pays et favoriser une plus grande célérité dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Parallèlement, une évaluation complète du système des marchés publics (MAPS II) se tient, afin de doter le processus de relecture de référents crédibles.

Il est à rappeler par ailleurs que, toujours dans le cadre de la commande publique, le Président de la République envisage au cours de ce quinquennat d’optimiser l’initiative d’attribution des marchés réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs.

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Suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les championnats nationaux de football de 1ère et 2ème division, saison 2019-2020 ne reprendront pas. Réuni lundi, le Comité Exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a décidé l’arrêt définitif des compétitions. Ceci, en raison de « l’impossibilité d’organiser des matchs et de reprendre l’ensemble des championnats en cours ».

En conséquence et en application des règlements de compétitions, annonce la Fédération, « les clubs classés premier et deuxième à l'issue de la 20ème journée du championnat national de première division sont déclarés champion et vice-champion ; les clubs classés premiers des poules Sud et Nord, à l'issue de la 11ème journée du championnat national de deuxième division accèdent à la division supérieure. Par dérogation spéciale aux dispositions réglementaires, les clubs classés aux deux dernières places de la première division ainsi que les clubs classés aux deux dernières places des Zones Sud et Nord de la deuxième division sont maintenus ».

ASKO de Kara est donc déclaré vainqueur, suivi d’Unisport FC, et la D1 se jouera à 16 la saison prochaine. Les conditions de démarrage de cette nouvelle campagne seront d’ailleurs précisées dans les prochains jours.