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La ministre en charge de l’action sociale, Tchabinandi Kolani Yentcharé a donné il y a quelques jours dans l’Avé, le coup d’envoi de la campagne 2020 d’assistance aux personnes vulnérables et victimes des catastrophes naturelles.

L’activité initiée depuis 2018, résulte de la mise en œuvre du projet d’appui à l’acquisition de vivres et de non-vivres pour la prise en charge de ces personnes cibles. Un projet mis en place par le gouvernement via le PAPV, face à la fréquence des catastrophes et sinistres (inondations, sécheresse, incendies, vents violents…).

Pour cette campagne, 2507 ménages sinistrés, soit 13 747 personnes au total seront assistés en vivres et en équipements, pour un coût global de 234,2 millions FCFA. Les activités de remise de dons seront également l’occasion pour les autorités en charge de la protection civile de sensibiliser les populations sur la protection de l’environnement et sur la nécessité de l’adoption des mesures barrières dans ce contexte lié au Covid-19.

Depuis le début de sa mise en œuvre, le projet a touché plus de 51 000 bénéficiaires.

« La levée du couvre-feu signifie tout simplement que nous allons retourner aux horaires ordinaires de travail ». C’est ce qu’a déclaré mardi le ministre en charge de la fonction publique, Gilbert Bawara, en annonçant la fin du réaménagement temporaire des horaires de travail introduit en raison de l’état d’urgence sanitaire.

Début avril et l’entrée en vigueur du couvre-feu, le gouvernement avait en effet instauré au sein des administrations et services publics de l’Etat, la journée de travail continue de 9h à 16h afin de permettre à tout le monde de regagner son domicile à temps. « Ces mesures exceptionnelles qui avaient été prises entre temps ne sont plus d’application », a indiqué l’officiel, précisant qu’elles ne concernent que l’administration publique.

Par contre concède-t-il, des « mesures de bon sens » doivent être d’application « s’il faille envisager des aménagements en termes de temps de travail ou d’équipe de rotation pour éviter qu’il y ait un engorgement dans le même espace, tant au niveau des agents publics que des citoyens et usagers ».

Pour finir, Gilbert Bawara a fortement insisté sur « l’observation des mesures barrières et la nécessité de disposer de dispositifs de prévention sur les lieux de travail ».

Rappelons que depuis le mardi 09 juin, le couvre-feu a été totalement levé dans toutes les localités où il était d’actualité, ainsi que le bouclage des villes. Le port de masque a quant à lui été rendu obligatoire pour tout le monde.

Au lendemain de l’annonce de la levée du bouclage des villes, de nouvelles dispositions viennent d’être prises par le Gouvernement dans le secteur du transport routier.

Ainsi à compter de ce mardi 09 juin, tous les véhicules de transport routier sont de nouveau autorisés à circuler sur toute l’étendue du territoire national. Les limitations de passagers restent en vigueur, à savoir 30 personnes pour les autocars et véhicules de la SOTRAL, 08 pour les 15 places, 05 pour les 09 places et 03 plus le chauffeur pour les taxis en ville.

« Le port de masque est obligatoire pour tout le monde en public et dans tous les autres secteurs d’activités », a insisté le ministre en charge de la sécurité Yark Damehame, faisant écho à la décision prise lundi soir par l’exécutif.

Autre annonce importante faite cette fois par la ministre des transports Zouhératou Kassa-Traoré, « les tarifs de transport routier restent inchangés sur toute l’étendue du territoire national ». Une précision utile alors que les transporteurs ont revu leurs tarifs à la hausse au cours des dernières semaines.

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Quelques semaines après avoir été nommés par le Président de la République, les membres du comité de direction de l’Autorité de régulation des communications électroniques des postes et télécommunications (ARCEP) ont officiellement prêté serment ce mardi devant la Chambre Administrative de la Cour d’Appel de Lomé.

Nommés par décret en conseil des ministres pour un mandat de 03 ans renouvelable une fois, les membres au nombre de quatre auront pour mission d’administrer l’ARCEP, de veiller au respect des cahiers des charges des différents opérateurs et d’assurer un service de qualité aux populations.

Ce directoire auquel se joindra un cinquième membre représentant l’Assemblée nationale, est composé de Tcheyi Haringa Yaou, Ingénieur Télécoms et Président du Comité, du Colonel Sogoyou Cossi, Officier Supérieur des Forces Armées Togolaises (FAT), de Dedji Messan Awoh, Commissaire divisionnaire et Haut fonctionnaire de police et de Broohm Djahlin, Economiste.

Tous ont juré de remplir fidèlement leur mission avant d’être renvoyés à leur exercice.

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Plus de 200 000 personnes dans la partie septentrionale du Togo bénéficieront bientôt d’un vaste programme d’accès à l’eau potable. Le Gouvernement a conclu lundi avec la France un accord de financement d’un montant de 26,24 milliards FCFA dans cet objectif.

L’accord dénommé Convention PND-EAU/AFD, est un prêt de l’Agence Française de Développement (AFD) à des conditions concessionnelles, destiné à appuyer les actions engagées par le Togo dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Le principal projet visé se décline en plusieurs axes : l’alimentation en eau potable des villes de Cinkassé, Korbongou, Bombouaka, Mandouri, Tandjoaré, Gando, l’extension du réseau d’eau de la ville de Dapaong à partir du barrage de Dalwak, l’alimentation de six zones semi-urbaines (Gando, Soudou Tchalimdé, Kabou, Amou-Oblo, Wahala et Glei) et le renouvellement et l’extension des réseaux d’eau des villes du périmètre de la TdE.

Une seconde convention, portant quant à elle sur l’étude du Plan d’actualisation du Plan Directeur d’Assainissement du Grand Lomé, a également été signé pour un montant de 459,17 millions FCFA.

Le ministre de l’économie qui a paraphé les documents avec l’ambassadeur de France, en présence de son collègue en charge de l’eau et du Directeur pays de l’AFD, s’est félicité du partenariat fort qui unit le Togo et l’institution française, sur ce segment en particulier. En effet en l’espace d’une décennie, « l’AFD a investi plus de 108 millions d’euros, soit près de 71 milliards FCFA dans les projets d’alimentation en eau potable et assainissement », a rappelé Sani Yaya.

En rappel, le taux d’accès à l’eau potable est aujourd’hui estimé à 55% sur le plan national.

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A partir de ce mardi 09 juin, le port de masque est désormais obligatoire au Togo. Ainsi en a décidé le Gouvernement.

La mesure qui s’appliquait déjà au personnel de santé sur toute l’étendue du territoire, est donc désormais élargie à l’ensemble de la population sans exception.  

Autre décision importante prise dans la foulée, la levée totale du couvre-feu en vigueur depuis le 02 avril et du bouclage des villes concernées. Tous les citoyens sont invités au respect des mesures barrières pour éviter la propagation du virus.

Le Togo qui a observé au cours des dernières semaines une stabilisation de la courbe épidémique dénombre à ce jour 497 cas confirmés de Covid-19 au total, dont 251 guérisons et 13 décès.

Les produits bio nationaux continuent de s’exporter toujours aussi bien vers le Vieux Continent. Après avoir révélé dans son précédent rapport annuel les bonnes tendances du marché bio togolais, l’Union Européenne vient de confirmer une nouvelle fois le leadership du Togo en tant que fournisseur privilégié.

En effet, il ressort qu’entre 2018 et 2019, le volume d’exportation des produits bio togolais vers l’UE a plus que doublé, passant de 22 000 tonnes à 45 000 tonnes, une hausse de 102% sur la période. Le Togo qui était déjà depuis l’an dernier premier exportateur de l’espace Cedeao vers l’UE, garde sa place et devient deuxième au plan continental, juste derrière l’Egypte.

23742 in 1les exportations togolaises de bio vers lue toujours aussi importantes en 2019 ocb

Au niveau mondial, le pays passe du 31ème au 14ème rang, avec particulièrement une palme d’or en ce qui concerne les exportations de soja (42 300 t en 2019 contre 19 700 t en 2018), devant la Chine et l’Inde. Ces performances ont été réalisées, alors que les importations européennes de bio sont restées stables entre 2018 et 2019 (3,24 millions de tonnes).

Au Togo, le secteur de l’agriculture bio emploie un peu plus de 36 000 personnes au total, avec un fort accent sur le soja et l’ananas. Près de 40 000 hectares lui sont dédiés.

En dehors des gros chantiers relatifs à la santé, l’environnement des affaires, ou encore le secteur agricole, la poursuite de la politique de promotion de la jeunesse sera l’un des grands défis qu’entend relever le Chef de l’Etat, Faure E. Gnassingbé au cours de ce nouveau mandat.

Le Président de la République a en effet initié au cours des dernières années de nombreux programmes et projets dédiés à la jeunesse : le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle et promouvoir davantage l’entrepreneuriat, les programmes d’appui aux jeunes artisans et agriculteurs pour faciliter leur accès aux services financiers (AJSEF), et des programmes spécifiques dédiés au volontariat national, l’appui à l’embauche et l’engagement communautaire.

Pour ce nouveau quinquennat, le cap sera mis sur la consolidation de ces acquis, afin de faire des jeunes, des acteurs et des partenaires du développement du pays. Dans ce sens, l’initiative présidentielle d’octroi de 25% des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs sera optimisée, tout comme la promotion de l’actionnariat local dans tous les projets développés en partenariat public privé. Faure Gnassingbé envisage par ailleurs de doter chaque région d’un centre d’incubateur de créativités, afin d’engager résolument la jeunesse dans une révolution numérique.

Enfin, la création rapide d’un statut de zone franche pour les jeunes entrepreneurs et la promotion de la production locale figure en bonne place dans l’agenda présidentiel.

Rappelons que les ressources allouées par le gouvernement à l’emploi et à l’employabilité des jeunes ont été multipliées par trois de 2013 à 2018.

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Il n’y aura pas de reprise des cours ce lundi 08 juin 2020 au Togo, contrairement à ce qui a été abondamment relayé ces derniers jours sur les réseaux sociaux. Le recadrage a été fait dimanche soir par le ministre des enseignements primaires et secondaires, Affoh Atcha-Dédji via un communiqué officiel.

La réouverture des établissements scolaires, universitaires ainsi que de tous les centres d’enseignement professionnels, fait l’objet depuis quelques semaines de concertations entre l’exécutif et les différents partenaires à l’éducation. L’objectif étant de parvenir à une reprise des classes dans le respect le plus strict des mesures barrières et des consignes sanitaires.

Pour l’heure, seuls les inspecteurs, chefs d’établissements et enseignants ont été invités par leurs ministères de tutelle à reprendre leurs postes afin de préparer cette réouverture. « Le Gouvernement communiquera officiellement et en temps opportun, la date de la réouverture des établissements scolaires », a précisé le ministre.

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Le Togo a bouclé vendredi une nouvelle opération réussie sur le marché financier régional.

Le pays qui a émis des Bons Assimilables du Trésor (BAT) d’une maturité de 12 mois pour solliciter 20 milliards FCFA, a récolté plus de 26 milliards FCFA de soumissions (132% de taux de couverture). Mais il ne retient que 21,8 milliards FCFA, destinés à couvrir des besoins de financement du budget.

Au cours des trois premiers mois de l’année, le Togo a réussi à lever 165 milliards FCFA sur le marché régional.

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