(Togo Officiel) - Au Togo, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), une initiative financée par la Banque Mondiale, a enregistré des résultats encourageants en deux ans de mise en œuvre. C’est ce qu’a affirmé, mercredi 15 mai, Dindiogue Konlani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture et de l'élevage, à l’ouverture de la première réunion de synthèse des missions d’appui du FSRP au titre de l’année 2024.
Les travaux qui réunissent les pays bénéficiaires, et les partenaires tels que la CEDEAO, la Banque Mondiale, l’AGRHYMET, le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), prennent fin ce vendredi 17 mai.
En deux ans, les actions du programme de résilience ont permis de toucher près de 400 000 bénéficiaires, dont plus de 136 000 femmes (35 %).
« Nous avons dans le projet, un objectif, celui d'atteindre 40% de femmes pour l'ensemble des bénéficiaires. Et le Togo aujourd'hui est en bonne voie pour atteindre cet objectif-là », a indiqué Maty Ba Diao, représentante de la CEDEAO.
Dans le cadre de la prévention et de la gestion des crises, le projet a permis de produire et de diffuser plus de 80 000 bulletins d’informations agro météorologiques et climatologiques au profit de plus de 122 000 personnes, dont près de 50 000 femmes.
Renforcement de la résilience des communautés agricoles.
En ce qui concerne le partenariat public-privé, une convention a été signée avec l’IFDC (Centre international de développement des engrais) pour la mise en place d 'un système digital d’information hydroagricole. Des prévisions saisonnières des pluies ont été également réalisées et diffusées, permettant aux agriculteurs de mieux gérer leurs activités. La mise en place de plateformes d'innovation et le soutien à la distribution d'engrais, de semences certifiées et de noyaux reproducteurs de volailles ont contribué au renforcement des systèmes régionaux et nationaux de recherche et de vulgarisation. Toutes ces actions ont permis de renforcer la résilience des communautés agricoles.
« Les superficies ensemencées ont été augmentées. L'amélioration des rendements a été triplée voire multipliée par quatre. De surcroît, l'augmentation de la production s'en est suivie », a souligné Dindiogue Konlani.
Pour rappel, la première phase du projet démarré en 2021, concernait le Togo, le Burkina Faso, le Mali et le Niger avec un financement de 570 millions $ (environ 331,5 milliards FCFA) de la part de la Banque Mondiale, en appui aux efforts globaux de réponse à l’insécurité alimentaire.