(Togo Officiel) - Au Togo, le second semestre de l’année écoulée a été tout aussi meurtrier que le premier sur les routes togolaises, avec 334 décès recensés, au cours de 3577 accidents. C’est le triste bilan présenté à nouveau jeudi à Lomé par les ministres de la sécurité et des transports, Yark Damehame et Affoh Atcha Dédji.
3577 cas d'accidents dénombrés sur nos routes au deuxième semestre 2021.
— Présidence Togolaise (@PresidenceTg) January 14, 2022
Réduisons davantage les risques d'accidents en respectant le code de la route.#ChiffreduJour#PresidenceTogolaise pic.twitter.com/33I7bgPSWu
Ces chiffres, “qui restent élevés au regard de l’ambition du gouvernement de réduire de moitié le nombre des accidents, de blessés, et de tués d’ici cinq ans”, révèlent une moyenne mensuelle de 596 accidents, 56 morts et 776 blessés. “Nous sommes passés à une croissance moyenne annuelle de 6% pour les cas d’accidents, 2% pour le nombre de tués et 8% pour les blessés”, a détaillé le ministre des transports.
#Statistiques
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) January 13, 2022
«???? ?????? ?????́ ?̀ ??? ?????????? ??????? ???????? ?? ?% ???? ??? ??? ?’?????????, ?% ???? ?? ?????? ?? ???́? ?? ?? ?% ???? ??s ??????́?» M. ATCHA-DEDJI
3/5 pic.twitter.com/N7j63ma1AV
Au Top 3 des causes principales, l’excès de vitesse, les dépassements défectueux et le défaut de maîtrise. Suivent le non-respect des feux, le refus de priorité, les stationnements sans signalisation, le chargement hors gabarit, l’absence de dispositifs de sécurité, ou encore l’usage de téléphone en circulation.
La Nationale 1 Lomé-Cinkassé est restée la plus meurtrière (107 morts), suivie du Grand Contournement (24 morts), mais très loin devant la N5 Lomé-Kpalimé-Atakpamé (14 morts), la N34 Lomé-Vogan (9 morts) ou la N2 Lomé-Aného (2 morts).
“Ce combat doit être l’affaire de nous tous”, a insisté pour sa part le ministre de la protection civile.
Pour rappel, 680 morts en tout ont été enregistrés en 2021.
Lire aussi
Une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents