(Togo Officiel) - Au Togo, les efforts d’amélioration de la sécurité routière se poursuivent. Durant les six premiers mois de l’année, 282 morts et 4.611 blessés ont été enregistrés sur les routes du pays, a annoncé jeudi 27 juillet, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehame.
#Togo??#??curit??outiere2023: "????? ???????? 1, ??? ???? ????é??, ??? ?é??? à ??????? !"
— Ministère chargé des transports ?? (@MTRAF_TG) July 27, 2023
Le ministre @YarkDamehame a présenté ce 27 juillet, les résultats du bilan de la sécurité routière du premier semestre.#StopDanger?? ???
1 pic.twitter.com/VooBEWt4GZ
Les chiffres, dévoilés lors de la traditionnelle présentation à Lomé du bilan sécuritaire semestriel, font ressortir une baisse au niveau de tous les indicateurs sensibles, comparés à ceux des deux derniers semestres.
En effet, 3.262 accidents ont été déplorés en tout, soit une baisse ; 3.818 accidents ayant été dénombrés de janvier à juin 2022.
2 morts et 18 accidents par jour
Globalement, la moyenne journalière est de 2 morts, 26 blessés et 18 accidents par jour, relèvent les services des ministères de la sécurité et des transports.
“Des chiffres toujours alarmants”, déplorent les officiels.
Les motocyclistes, toujours en tête des victimes
Dans le détail, les causes de ces accidents restent invariablement les mêmes, avec un manque de responsabilité élevé. Dans le top 5, on retrouve ainsi le défaut de maîtrise, le refus de priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse, et les dépassements défectueux.
Comme chaque année, les usagers de motos demeurent les principales victimes. Au premier semestre, ce sont 195 motocyclistes (69% des décès) qui ont ainsi perdu la vie, suivis par des piétons (45, soit 15%). Par ailleurs, la tendance observée l’année dernière avec les conducteurs de tricycles s’est confirmée, avec 16 morts recensées dans leurs rangs, soit 5% du total.
La N1 et le Grand Contournement, toujours dangereux
Autre point sur lequel on note le statu quo, la Nationale N1 (114) et le Grand Contournement de Lomé (25) demeurent les axes routiers les plus mortels, pour avoir enregistré près de la moitié du total de décès. A ces voies, s’ajoutent les routes Lomé-Kpalimé-Atakpamé (11 morts) et Lomé-Aného (5 morts).
“Il est important d’éduquer et de responsabiliser les usagers”, a une nouvelle fois martelé Yark Damehame, qui s’est par ailleurs réjoui des résultats des différentes actions initiées pour infléchir la courbe.