(Togo Officiel) - Dans la lignée des décisions et initiatives prises depuis plusieurs mois afin de juguler la menace terroriste qui s’approche des pays frontaliers du Sahel, le Togo s’apprête à se doter d’un plan national d’action contre l’extrémisme violent.
Ce lundi, démarre une mission conjointe d’évaluation des facteurs de risque d’extrémisme violent dans la région des Savanes.
La mission menée par le gouvernement et ses partenaires, le Système des Nations Unies, l’UE, les ambassades de France, d’Allemagne et des USA ou encore le Wanep, va sillonner du 08 au 12 juillet les 7 préfectures de la région des Savanes. Objectif, évaluer les besoins en termes de prévention et identifier les actions majeures à mener pour accompagner les populations locales dans la lutte.
Il s’agira donc concrètement « d’identifier les facteurs potentiels de radicalisation et les facteurs de vulnérabilités socio-économique potentiellement exploitables par les groupes criminels et les terroristes, proposer des orientations devant permettre d’améliorer les actions en matière de prévention et une meilleure implication des collectivités territoriales et des leaders locaux en raison de leur proximité avec les populations, et enfin faire une cartographie sommaire des besoins de prévention ».
Des rencontres avec les autorités locales, les associations de jeunes et de femmes sont notamment prévues au menu de la mission.
Pour rappel, à la faveur du conseil des ministres du 15 mai dernier, le gouvernement a annoncé la mise en place d’un comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV).