(Togo Officiel) - Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part mardi 14 mai en France, au premier sommet mondial sur la cuisson propre en Afrique. L’événement, initié par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Agence internationale de l’énergie, a permis au chef de l’Etat de porter la voix du continent.
Le premier sommet sur la problématique de la cuisson propre en Afrique, auquel je prends part ce 14.05.2024 à l’invitation du Groupe de la #BAD et de l’Agence internationale de l’énergie, nous permettra d’avancer dans la réflexion globale sur la pollution de l’air par les… pic.twitter.com/YxNXd8ug3t
— Faure Essozimna GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) May 14, 2024
Devant un parterre de chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que de personnalités de premier plan, le n°1 togolais s’est félicité de l’organisation de cet événement consacré à un sujet crucial pour l’avenir du continent, avant d’exposer les raisons fondamentales de la transition vers une cuisson propre en Afrique.
En effet, si sur le continent, la plupart des ménages utilisent des méthodes traditionnelles de cuisson (feux ouverts, fourneaux avec bois de chauffe, charbon de bois, combustibles), les effets nocifs des rejets de monoxyde de carbone entravent les perspectives d’une croissance verte et de développement social.
Pour rompre avec cette pratique, Faure Gnassingbé a appelé à une vulgarisation accrue de la cuisson par gaz liquéfié, efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la cuisson électrique, ainsi que des foyers améliorés. En outre, le Président de la République a plaidé pour un financement des projets liés au crédit carbone.
“Ma conviction est qu’à l’avenir, les avancées viendront avant tout, de l’implication de la puissance publique. Bien entendu, le secteur privé jouera un rôle important dans le succès de la cuisson propre en Afrique. Le fait que l’Afrique puisse représenter environ deux tiers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le passage à la cuisson propre ouvre des perspectives pour des solutions basées sur les crédits carbone”, a-t-il déclaré.