(Agence Ecofin) - L’information qui circulait depuis un certain moment dans les milieux d’affaires en Côte d’Ivoire, concernant la sortie des entreprises coréennes du projet de métro de la ville d’Abidjan, est désormais officielle.
En effet, à l’issue d’un conseil des ministres tenu ce mercredi 25 octobre 2017, le gouvernement ivoirien a entériné la décision de rachat des parts détenues par les Coréens Hyundai Rotem (33%) et Dongsan Engineering (9%) dans le capital de la Société de transport abidjanais sur rail (STAR), concessionnaire du projet de métro d’Abidjan.
Selon le gouvernement ivoirien cette décision intervient « dans le cadre de la relance de ce projet de haute portée stratégique pour le District d’Abidjan ». Ceci, dans la mesure où, toujours selon les autorités ivoiriennes, la convention de concession, conclue en juillet 2015 pour la conception, le financement, la réalisation et l’exploitation du métro d’Abidjan, « n’a pu être mise en œuvre en raison de difficultés portant sur la définition du projet et ses modalités de financement ».
Le rachat des parts de Hyundai Rotem et Dongsan Engineering porte ainsi la participation de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans le capital de STAR, à 42%. Faisant de lui l’actionnaire majoritaire, au côté des français Bouygues (33%) et Keolis, filiale de la SNCF (25%).
Longue de 37,9 km et visant à transporter 300 000 passagers par jour, la construction de la ligne 1 du métro d’Abidjan nécessitera un investissement global estimé à 1,4 milliard d’euros (environ 918,34 milliards FCFA), entièrement financé par un prêt accordé par la France.
Le démarrage des travaux de construction est officiellement prévu pour la fin du mois de novembre 2017, en présence du Président français Emmanuel Macron.