La journée du 10 octobre est dédiée à travers le monde au renforcement des actions engagées dans la lutte contre la peine de mort. Cette commémoration est l’occasion choisie par Mme Cristina Martins Barreira, nouvellement portée au poste de Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, pour adresser un message aux autorités du pays.
Le Togo ayant, le 14 septembre 2016, ratifié le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant l'abolition de la peine de mort, la représentante de l'UE fait figurer le pays au rang des bons élèves sur le continent.
Mme Martins Barreira se félicite de cette adhésion qui témoigne de l’engagement des autorités togolaises dans la lutte en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort. La représentante de l’Union Européenne encourage les autres pays non partie à ce deuxième protocole facultatif « à suivre l’exemple du Togo ».
Mme Cristina Martins Barreira rappelle que l’adhésion à ce protocole est irréversible et le rétablissement de la peine de mort devient ainsi impossible au Togo. « Désormais, l’abolition de la peine de mort est bien enracinée au Togo », a-t-elle indiqué.
Abidjan, la capitale ivoirienne abritera en novembre prochain, le 5ème Forum des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne (UE) et d’Afrique.
En prélude à cette rencontre internationale, le 4ème Forum de la Jeunesse Afrique-Europe s’y tient du 09 au 11 octobre. Les jeunes du continent et d’Europe travailleront conjointement à la mise en œuvre d’une stratégie pour relever les défis de l’autonomisation des jeunesses des deux continents.
Le Togo par le biais de l’Agence Nationale du Volontariat (ANVT) est présente à cette rencontre. Le Directeur Général de l’Agence M. Omar AGBANGBA y présenté l’expérience togolaise en matière de volontariat international de réciprocité.
Grâce à l’adoption d’une loi française instituant le Service Civique, les pays qui accueillent des volontaires français, dont le Togo, peuvent envoyer en France des jeunes pour effectuer un engagement de service civique. Le 02 octobre dernier, une 2ème vague de six jeunes togolais s’est envolée pour Paris. Pour une durée de 8 à 9 mois, les volontaires togolais participeront à des missions en lien à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (Entreprenariat social, animation radiophonique, accompagnement de personnes fragiles…).
Par ailleurs, la rencontre d’Abidjan aboutira à des recommandations à soumettre au 5è Sommet des Chefs d’Etat UE-Afrique de novembre.
(Agence Ecofin) - Le maire intérimaire de Cotonou, la capitale économique du Bénin, Isidore Gnonlonfoun (photo), a procédé, vendredi dernier, à l’installation officielle des membres de la Commission de gestion foncière de la ville de Cotonou. Composée de 11 membres, elle sera dirigée par un bureau de 5 membres, avec à sa tête le président de la Commission permanente du Conseil municipal chargé des affaires domaniales et environnementales, Emile Houndeladji.
« Cette commission, dont la mission est d’assister le maire et de lui faire des propositions pour une meilleure gestion des affaires domaniales et foncières dans la commune, regroupe en son sein des représentants de la société civile, des sages et notables, des associations de développement, des juristes, des cadres de l’administration municipale sans oublier des élus municipaux de la ville », précise le quotidien La Nouvelle tribune.
En optant pour cette composition hétérogène, celui qui assure l’intérim du maire destitué de Cotonou, Léhady Soglo, entend privilégier une approche inclusive dans la prévention et la gestion des conflits fonciers et domaniaux dans la capitale économique.
(Agence Ecofin) - Skye Bank Plc, une banque commerciale nigériane en difficulté et dont l’équipe dirigeante avait été remplacée en 2016 par la banque centrale du Nigéria, serait en train de céder certains de ses actifs constitués de ses filiales en Gambie, en Sierra Leone et en Guinée Conakry, a-t-on appris de Bloomberg qui cite des sources proches du processus.
Skye Bank voudrait également abandonner ses licences bancaires internationales pour ne plus être dans la catégorie des banques auxquelles il est exigé un ratio d’adéquation de fonds propres de 15 % et devenir une banque nationale pour laquelle le minimum de cet indicateur sera de 10 %. Fin 2015 les fonds propres du groupe représentait 12% du total de ses engagements.
Skye Bank a plongé de 64 % sur le Nigerian Stock Exchange entre le 1er janvier et début octobre 2017. C’est l’une des plus fortes baisses de tous les titres de l’indice regroupant l'ensemble des sociétés cotées sur le Nigeria Stock Exchange.
Selon des analystes, le choix de la banque de céder certains de ses actifs, relève du pragmatisme et si elle ne le fait pas suffisamment à temps, elle se retrouvera en difficulté plus grande.
Chamberline Moko
(Agence Ecofin) - R20, la fondation d’Arnold Schwarzenegger (photo), va financer un projet de production d’électricité à partir de déchets ménagers, selon le gouverneur Augustin Thiam.
Pour M. Thiam, cette initiative, dont Yamoussoukro est le projet pilote, apporte une « solution durable aux problèmes des décharges d’ordures » pour les villes de Côte d’Ivoire.
Au-delà de l’apport énergétique, ce projet est également un bienfait pour la santé publique grâce l’assainissement de l’environnement. Pour Augustin Thiam, le paludisme, ou même la dingue, devraient ainsi refluer à Yamoussoukro.
La ministre Victoire Tomegah-Dogbé (photo) en charge de Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a procédé ce lundi à l’installation de bureau exécutif de l’Union des Chambres Régionales de Métiers (UCRM) du Togo.
Au cours d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée à Lomé, tous les délégués de l’URCM ont été portés à leurs postes sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont en tout 1540 délégués de tous les corps de métiers, soit 35 délégués par préfecture ou arrondissement, qui siègeront pour un mandat de quatre ans.
Le gouvernement, en œuvrant au renouvellement des CRM, entend redynamiser le secteur de l’artisanat. Car, comme le précise Mme Dogbe, « c’est un secteur créateur de richesses qui constitue une composante majeure du développement économique, social et culturel » du Togo. L’artisanat joue en outre le rôle de propulseur du développement de plusieurs autres secteurs : agriculture, industrie, commerce, tourisme, etc. Il contribue à 18% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) et à la réduction de la balance des paiements pour 20%.
Preuve que le gouvernement accorde une place de choix à l’artisanat dans sa politique de développement. 3,5 milliards ont été injectés dans le secteur ces derniers années et 1,5 milliard de crédits ont été octroyés aux artisans depuis 2015 à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Après une mission d’observation dépêchée au Togo du 14 septembre au 8 octobre derniers, et en marge de l’atelier régional sur le contrôle de l’action publique et le suivi des Objectifs de développement durable dans l’espace CEDEAO, tenu à Lomé, la Plateforme des réseaux Social Watch d’Afrique de l’Ouest (SWAO) a émis des recommandations sur la situation sociopolitique qui prévaut au Togo.
Le processus de réforme constitutionnelle qui divise le gouvernement et l’opposition a motivé cette sortie.
Les OSC de la CEDEAO ont notamment rencontré les premiers responsables du pays, des membres du gouvernement, les responsables de partis politiques de l’opposition et du parti au pouvoir, les OSC togolaises, les institutions de la République et la communauté internationale, pour recueillir leurs avis et procédé à une analyse.
Au terme de celle-ci, la mission de la SWAO en est arrivée à la conclusion que l’organisation d’un référendum est le moyen le plus approprié de mener à bien le processus de réforme constitutionnelle au Togo.
Un dialogue entre les acteurs de la sphère sociopolitique, sous le regard avisé d’une mission diplomatique portant le sceau de la CEDEAO, constitue une autre suggestion des OSC sous régionale.
Afin de porter leurs recommandations à l’échelle de la CEDEAO, un forum citoyen de haut niveau sur la paix et la démocratie, placé sous le parrainage de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, président en exercice de l’espace communautaire est en cours de préparation et se tiendra à Lomé, apprend-on des responsables de la SWAO.
Organisée par l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement (ANGE-Togo), la 2ème édition de la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QEDD) de Lomé sera officiellement lancée le 17 octobre. Sous la houlette du Ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, elle se déroulera du 16 au 30 octobre sur toute l’étendue du territoire national.
Le Togo n’est pas épargné par des problèmes environnementaux qui constituent un frein à son développement. La QEDD se veut donc un forum de promotion de la recherche et de la culture scientifique, c’est également une plateforme de visibilité ou les acteurs présentent leurs succès novateurs, leurs stratégies et approches en matière de développement durable.
Le Gouvernement, par le biais de l’ANGE, veut, à travers cette quinzaine, intensifier les actions de sensibilisation, afin de contribuer à la mise en place d’une culture environnementale citoyenne.
Cette seconde édition de la QEDD se différencie de la première par l’introduction de deux innovations : un concours ouvert à l’endroit des étudiants du niveau Master et Doctorat, inscrits dans les Universités du Togo, porteurs de projets de recherche traitant de l’environnement et du développement durable, et une formation gratuite en Système d’information (SIG) qui permettra l’utilisation du mobile pour la collecte des données sur le terrain.
Les députés à l’Assemblée nationale du Togo se sont réunis pour l’examen et l’adoption de deux projets de loi. Outre un vote portant sur la composition et les attributions de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), cette deuxième session ordinaire de l’année 2017 a également permis de définir le budget de l’institution pour l’exercice 2018.
Au terme des travaux à huis clos, il ressort que les prévisions budgétaires de la représentation nationale togolaise sont estimées à 8,885 milliards FCFA. Ce budget connait une hausse de 56,3% par rapport au budget voté pour l’exercice 2017.
L’Assemblée nationale togolaise jouit d'une autonomie financière. Elle établit son budget qui fait partie intégrante du budget de l’Etat. Conformément à l'article 82 de la Constitution, le Parlement a la maîtrise de l'ordre du jour et de son budget. Il en informe juste le Gouvernement.
(Agence Ecofin) - La Côte d’Ivoire et l’Espagne ont signé, le vendredi 06 octobre 2017, un accord bilatéral portant sur un programme de conversion de la dette ivoirienne en projets de développements.
D’un montant total de 67,3 milliards FCFA (102,59 millions d’euros), la dette ivoirienne contractée envers l’Espagne fera ainsi l’objet d’une annulation sèche pour un montant de 33 milliards FCFA (50,3 millions d’euros), soit 50% du total.
Les 34,3 milliards FCFA (52,29 millions d’euros) restants, qui représentent 50% du montant total de cette dette en plus des intérêts, feront, quant à eux, l’objet d’une conversion en projets de développements. Lesquels seront uniquement exécutés par des entreprises ou organisations non gouvernementales de développement espagnoles et/ou ivoiriennes.
L’approvisionnement en eau et l’énergie ont ainsi été les deux principaux secteurs choisis pour recevoir les financements sous forme d’aide issus de ce programme de conversion de dette, qui s’étendra du 31 octobre 2017 au 31 décembre 2020.
Pour l'ambassadeur d'Espagne en Côte d'Ivoire, Louis Prados Covarrubias, ce programme de conversion de dette est une nouvelle preuve du renforcement des relations bilatérales en la Côte d’Ivoire et l’Espagne, observé ces dernières années. « En 2013, le gouvernement espagnol avait annulé un montant de 172,75 millions d'euros et 4,63 millions de dollars de la dette ivoirienne » a-t-il fait remarquer.
S’agissant des relations commerciales entre les deux pays, le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a, pour sa part, révélé que « le volume total des échanges est passé de 335 millions d'euros soit 220 milliards FCFA en 2012 à 617 millions d'euros, soit 405 milliards FCFA en 2016. Soit une augmentation de 84% ».
Rappelons que ce programme de conversion de la dette ivoirienne s’inscrit dans le cadre d’une mesure d’allègement de la dette aux Pays pauvres très endettés (PPTE) prise par le gouvernement espagnol le 13 juillet 2007. Celle-ci prévoit, en particulier, la radiation de la dette contractée avant le 31 décembre 2003. La Côte d'Ivoire faisant donc partie de ces pays bénéficiaires avec une dette éligible.