Togo Officiel

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Les DG des organismes nationaux de promotion du commerce (OPC) des Etats membres de l’Uemoa et des représentants des organisations nationales et régionales d’appui au commerce, prennent part du 27 au 29 septembre à Lomé, à un atelier de formation sur l’évaluation de la performance des OPC.

En vue d’accélérer l’avènement d’un marché commun, un accent particulier est mis sur la mise en œuvre de programmes de promotion des échanges commerciaux et des investissements intracommunautaires. D’où l’avènement des OPC.

Les différentes phases du système d’évaluation de la performance d’un OPC, la présentation des principaux concepts et approches de l’évaluation de la performance, la gestion axée sur les résultats et la planification stratégique, seront passés au peigne fin lors des travaux.

Dans le cadre de ses manifestations sur la mise en œuvre des réformes constitutionnelles qui, selon elle, doit passer par un retour à la Constitution de 1992, une coalition de partis politiques de l’opposition togolaise a appelé à une journée « Togo Mort » ce vendredi 29 septembre.

Mais face aux actes de violences et aux intimidations dont sont l’objet les populations qui souhaitent vaquer librement à leurs occupations, le Gouvernement a fait une sortie ce mercredi pour rassurer les Togolais.

Le vendredi est un jour comme tout autre et toute personne qui empêcherait une autre, soit par des menaces ou des agressions physiques, de vaquer à ses occupations sortirait « du cadre des manifestations publiques, c’est carrément du droit commun », et fera donc face à la rigueur de la loi.

C’est en substance ce qui ressort de la conférence de presse animée par les ministres Damehane Yark de la sécurité et de la protection civile, Payadowa Boukpessi en charge de l’administration territoriale, et Guy Madjé Lorenzo de la Communication.

Les membres du gouvernement assurent que toutes les dispositions sont prises pour assurer une libre circulation des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national.

Une réunion tenue ce mercredi au siège du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN), donne le ton à la phase des indemnisations telle qu’annoncée par le chronogramme initialement rendu public. Une phase de purification sur toute l’étendue du territoire national avait précédé celle des réparations à venir.

Cette annonce a été faite par les responsables du HCRRUN ce jour, alors que le Comité de gestion du Fonds Spécial pour l’indemnisation des victimes des violences politiques de 1958 à 2005, était venu se présenter à eux.

Nommés par Arrêté Ministériel n°132/MEF/CAB du 24 Aout 2017, Messieurs Ametonou Kudzo, Ibouraim Kperegueni, Inspecteurs centraux du Trésor et Mimatea Firakouma, Chef division Ministère de l’Administration territoriale, ont notamment échangé avec Mme Awa Nana Daboya, présidente du HCRRUN et ses collaborateurs. Ils ont été notamment instruits sur leur mission et son calendrier d’exécution.

Sur les 22 000 victimes recensées sur la période 1958 à 2005 par la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), un peu plus 7000 d’entre elles seront prises en charge lors de cette première phase des indemnisations. Le gouvernement a mis pour cela à disposition du HCRRUN, une enveloppe de 2 milliards de FCFA.

La volonté des autorités togolaises de promouvoir la démocratie à la base vient de recevoir un coup de pouce de l’Allemagne. Une enveloppe de 7,8 milliards de Fcfa viendra renforcer les initiatives gouvernementales dans le cadre de la seconde phase du Programme d’Appui à la Décentralisation (PAD).

Ce programme a pour objectif de renforcer la capacité des villes à travers la promotion des circuits économiques de proximité, le renforcement des capacités des administrations communales et autres acteurs locaux pertinents, et la gestion pérenne d’un système innovant de suivi-évaluation par les citoyens.

Pour cette seconde phase, huit villes sont prises en compte. Il s’agit d’Aného, d’Atakpamé, de Dapaong (photo), de Kara, de Kpalimé, de Sotouboua et de Tsévié.

Pour les autorités togolaises, la pérennisation de la décentralisation et de la gouvernance locale repose sur la capacité de mobilisation des ressources par les collectivités locales.

Le PAD, cadre donc avec cette vision car il permet de renforcer la participation des communautés et des populations à la prise en charge de leurs besoins.

Un atelier de formation et d’information qui a démarré mardi sous la houlette du Ministère du Commerce et de la Promotion de Secteur Privé, s’achève ce jour. Organisé en collaboration avec le Groupe de la Banque Mondiale et la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), il porte sur : « l’Accord sur la Facilitation des Echanges (AFE) ».

Le gouvernement entend par ce biais, outiller les Commissaires en douane agréés, les importateurs/exportateurs et les opérateurs économiques, sur les dispositions de l’AFE et les avantages liés à sa mise en œuvre. Le Ministère de tutelle a également mis en place des mesures de facilitation pour les entreprises et ce fut l’occasion d’en informer les opérateurs économiques.

« L’Accord sur la facilitation des échanges : historique, structure, avantages pour l’Etat, les opérateurs économiques et la population », les «résultats de la catégorisation des mesures par le Togo et état de l’avancement de la mise en œuvre de l’AFE » ou encore les «mesures de facilitation mises en œuvre par le Togo », sont les principaux thèmes autour desquels ont tourné les travaux.

Le Secrétariat d’Etat chargé des Droits de l’homme organise sur deux jours (26-27 septembre), un atelier de validation technique du Plan d’actions de la Stratégie nationale de consolidation de la démocratie et de la paix.

Les participants à cette rencontre, les professionnels des questions des droits de l’homme, les départements ministériels concernés par cette thématique, les institutions de la République, les OSC et les partenaires techniques et financiers, auront à plancher sur un document conçu autour de quatre axes stratégiques : le renforcement de la culture démocratique, la promotion de la participation citoyenne, la consolidation de la paix et le renforcement de la gouvernance politique et institutionnelle.

La définition d’un calendrier de réalisation selon les priorités, et d’une stratégie de mobilisation des ressources fera également l’objet des travaux.

L’objectif du gouvernement à travers cette stratégie nationale de consolidation de la paix et de la démocratie : des citoyens togolais respectueux des valeurs et principes démocratiques et adoptant des comportements citoyens ainsi que des institutions qui contribuent à la promotion de la démocratie et de la paix.

La banque publique allemande KfW a signé ce mardi avec l’Etat togolais, une convention de 10 millions d’euros soit 6,5 milliards de FCFA.

Les autorités allemandes entendent ainsi accompagner le Togo dans le programme renforcement du système sanitaire, de santé reproductive et des droits sexuels. Cette convention prend en compte la réhabilitation, l’équipement et la maintenance des formations sanitaires, la formation du personnel ainsi que des mesures de communication, de sensibilisation et de distribution à la base communautaire.

Le Togo était représenté à cette cérémonie par le Ministre de l’Economie et des finances, M. Sani Yaya et son homologue de la Santé, le Pr Moustapha Mijiyawa. Les signataires, côté allemand, étaient, M. Christoph Sander, Ambassadeur d’Allemagne au Togo et Mme et Cornellia Tittmann, représentante de la Banque publique allemande (KfW).

Le Chef de l’Etat Togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a atterri ce mardi 26 septembre à l’Aéroport International de Luanda. Il assiste aux cérémonies marquant l’investiture du président nouvellement élu M. João Lourenço.

Le Président togolais devrait en outre multiplier les entrevues notamment avec le nouvel homme fort angolais et de hautes personnalités du pays. Le renforcement des relations diplomatiques et économiques entre le Togo et l’Angola, et également avec l’espace communautaire, devrait constituer le menu de leurs échanges.

João Lourenço (63 ans), élu en aout dernier, succède à José Eduardo dos Santos. Né à Lobito en mars 1954, Général à la retraite et homme politique angolais, le nouveau chef d’Etat élu est attendu sur plusieurs chantiers dont celui de la relance de l’économie lourdement touchée par la chute des cours du pétrole et la corruption qui ébranlent le pays depuis plusieurs années.

Le 27 septembre, la Journée Mondiale du Tourisme (JMT) est célébrée de par le monde. Le Togo, membre de l’Organisation Mondiale du Tourisme ne déroge pas à cette tradition. Cette année 2017, un message du Ministre Gabriel Attigbé Ihou, adressé aux professionnels du secteur, a donné le ton à cette célébration.

En 2015, le Togo a accueilli 303 000 touristes pour 26 milliards de francs CFA de recettes hôtelières. En 2016, ce secteur a enregistré 425 000 touristes avec 36 milliards de francs CFA de recettes. Des chiffres en nette hausse « qui commencent à rassurer et qui traduisent une reprise effective des activités du tourisme togolais » a indiqué le titulaire de ce département.

Aussi, axant son intervention autour du thème de la 38ème édition de la JMT « Tourisme durable, outil de développement », le ministre Ihou a invité les acteurs du secteur au respect de la réglementation, en matière d’ouverture et d’exploitation et aux normes de qualité des équipements et des prestations. Ceci tout en tenant compte de la préservation des ressources naturelles, y compris la lutte contre le changement climatique, le respect des modes de vie et traditions des populations d’accueil, la création d’emplois décents et de richesses équitables partagées. « Le tourisme, s’il est bien géré, peut contribuer à la réalisation des objectifs du développement durable, plus particulièrement, à la croissance économique inclusive. », a ajouté le Ministre.

A compter de ce lundi 25 septembre à minuit les Togolais bénéficient d’une réduction des prix à la pompe des produits pétroliers. Une décision prise ce jour par le gouvernement par l’entremise d’un arrêté interministériel signé des Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur privé, de l’Economie et des Finances et de celui de l’Energie et des Mines.

La nouvelle fixation précise que le Super sans Plomb se vend désormais à 498 FCFA, le pétrole lampant à 445 FCFA, le Gasoil à 500 FCFA et le Mélange 2 temps à 599 FCFA.

Les prix des bouteilles de gaz butane restent inchangés. Celles de 12, 5Kg et de 6 kg de gaz à butane demeurent respectivement aux prix de 6500 F et 3120 F.

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