Togo Officiel

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Au terme d’une réunion organisée à Lomé, les ministres de la CEDEAO en charge de l’Education, ont été reçus par le Premier ministre Komi Selom Klassou, le vendredi 29 septembre. Leurs travaux ont porté sur l’harmonisation du système éducatif et la mobilité académique au sein de la Communauté. Les conclusions de leurs échanges ont fait l’objet de discussions avec le Chef du gouvernement togolais.

Voulant faire de l’éducation « la priorité et le moteur de l’émergence et du développement dans les Etats de la CEDEAO », les ministres de l’Education de la Communauté ont sollicité l’aide de Komi Selom Klassou. Le Premier Ministre se fera leur intermédiaire auprès du Chef de l’Etat, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etats de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le prochain Sommet de la CEDEAO est en effet l’occasion idéale pour porter les recommandations issues des travaux de Lomé au niveau des Chefs d’Etat de l’espace communautaire et ainsi solliciter leur appui.

Bonne nouvelle pour le secteur éducatif. La version finale du Statut particulier des Enseignants a été remise au Premier ministre Komi Selom Klassou ce vendredi 29 septembre. Membres du gouvernement, centrales syndicales et représentants des institutions internationales se sont donnés rendez-vous à la Primature pour une officialisation.

Le Chef du gouvernement s’est, de prime abord, réjouit du « sens de responsabilité qui a guidé les travaux du Comité de rédaction et sur le consensus qui a sanctionné les discussions entre les différentes parties ». Mais déjà, avant l’entrée en vigueur du Statut particulier des Enseignants, le gouvernement a annoncé l’augmentation de 5000 FCFA de la prime unique des enseignants, en signe de bonne foi et de sa « détermination à créer les conditions d’une année scolaire paisible ».

La question de l’intégration des enseignants auxiliaires et celle des cotisations ou prélèvements effectués sur le salaire de certains enseignants auxiliaires avant leur intégration dans la fonction publique constituaient les autres principales revendications. Elles sont également solutionnées.

Le 17 mars dernier, 12 747 actes de nomination avec effet à compter du 1er janvier 2017 ont été signés et les 13 778 enseignants concernés par les problèmes de cotisations, repartis en trois groupes, ont été situés sur leur sort.

La cérémonie de ce jour vient ainsi ramener la sérénité dans le secteur et la rentrée scolaire, reportée sur le 02 octobre prochain, ne devrait plus connaître d’accroc.

Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, à travers le Ministère du Développement à la Base, poursuit sa politique de dotation des communautés en infrastructures sociocommunautaires essentielles. L’objectif est de favoriser le developpement de ces localités.

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Ce vendredi, ce sont les populations de Morétan, localité enclavée, située dans la préfécture de l’Est-Mono, qui ont bénéficié des retombées du Programme de Soutien aux Microprojets d’Infrastructures Communautaires (PSMICO) de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB).

Répondant à une demande exprimée par les populations, le Président togolais a, en personne, procédé à l’inauguration d’un Centre Médico-Social (CMS).

D’un coût de 115 118 123 FCFA, le tout nouveau CMS de Moretan est doté d’une Unité de soins périphériques (USP), d’un hall d’attente, de deux salles de consultation, d’une salle d’accouchement, de diverses autres salles, d’un bloc sanitaire, d’un dépôt de pharmacie et d’un appâtâme.

Le jeudi 28 septembre, il s’est ouvert à Lomé une réunion qui voit la participation des Ministres en charge de l’Education dans les quinze (15) Etats membres de la CEDEAO.

L’harmonisation du système éducatif pour une meilleure mobilité académique dans l’espace, les programmes de bourses académiques et le développement des centres d’excellence sont les principaux sujets à l’ordre du jour des travaux qui s’achevent ce vendredi.

Les autorités en charge de l’éducation dans l’espace CEDEAO souhaitent en effet mettre sur pied une nouvelle approche dans le secteur.

Un document cadre est en élaboration et contiendra des recommandations pour promouvoir une éducation de qualité dans la sous-région. Les travaux de Lomé font suite à ceux qui se sont tenus à Abuja (Nigeria) et qui visent à faire de l’éducation, un vecteur de développement en Afrique de l’Ouest.

Le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Prof. Octave Nicoué K. Broohm (photo), par ailleurs président du Conseil des ministres de l’Education de la CEDEAO, a, à l’ouverture des travaux, rassuré de la disponibilité du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, président en exercice de l’espace communautaire à accompagner les processus d’harmonisation dans tous les Etats membres.

L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) a tenu du 25 au 27 septembre à Lomé sa réunion annuelle au cours de laquelle les travaux ont porté sur l’élaboration de programmes 2018 et sur son budget.

Il était également question de mieux coordonner les actions et de mobiliser les moyens en vue d’une lutte plus efficace contre les épidémies et les maladies non transmissibles dans la sous-région.

Au terme des travaux, le DG de l’Organisation, M. Xavier Crespin a été reçu jeudi en audience par le Chef de l’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le président togolais a été en outre choisi par ses pairs pour diriger le Comité régional multisectoriel de lutte contre les épidémies. Aussi, le Directeur de l’OOAS lui a fait le point sur les travaux qui se sont déroulés dans la capitale togolaise et sur la situation sanitaire dans la sous-région.

Les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité de doter l’OOAS de plus de moyens, de renforcer la coopération et le partage d’expériences entre les Etats membres. L’Afrique de l’Ouest doit désormais être prête à riposter plus efficacement en cas de survenance d’une épidémie.

Le Togo bénéficie de la première phase du Programme Kennedy Round (KR) 2016 de la part du Japon. Un don de 1479 tonnes de riz blanc a été réceptionné ce mercredi 27 par le gouvernement, représenté par le ministre en charge de l’Agriculture, Col. Ouro-Koura Agadazi.

Ce don servira à la consolidation de la sécurité alimentaire sur l’ensemble du territoire national, mais également à mettre sur pied des projets de développement. Le ministre Agadazi a en effet annoncé qu’une partie de céréales réceptionnées est destinée à la vente dont les recettes serviront à mettre sur pied des programmes en faveur des populations à travers le pays.

Une deuxième phase du programme KR 2016 est attendue en octobre prochain avec la réception de plus de 4301 tonnes de riz blanc.

Le programme Kennedy Round (KR) est une composante des programmes des Nations unies initiés dans les années 1968 pour le développement des relations bilatérales entre le Japon et les pays en développement. Il se décline en une coopération financière non-remboursable pour permettre aux pays en développement d’œuvrer plus efficacement à l’autosuffisance alimentaire.

(BOAD) - Le Conseil d’Administration de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni pour sa 106ème session ordinaire dans les locaux de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Abidjan (Côte d’Ivoire), sous la présidence de Monsieur Christian ADOVELANDE, Président du Conseil d’Administration, Président de la BOAD.

Après avoir adopté le procès-verbal de sa 105ème réunion qui s’est tenue le 27 juin 2017 à Dakar (Sénégal), le Conseil a arrêté les comptes intermédiaires au 30 juin 2017, puis approuvé les Directives générales pour l’actualisation des Perspectives financières 2017-2021 et la préparation du budget-programme 2018-2020 de la BOAD.

Il a également marqué son accord pour trois prêts à moyen et long termes pour un montant total de 75 milliards de F CFA, deux opérations de garantie et contre-garantie à court terme pour 30 milliards de FCFA et une prise de participation pour un montant de 825 millions de FCFA.

Ces opérations portent à 4 929,1 milliards de FCFA, le montant cumulé des financements (toutes opérations confondues) de la BOAD.

Les prêts approuvés portent sur le financement partiel des projets suivants :

  • Construction d’une centrale solaire photovoltaïque de puissance de 20 MWc à Bissau et de deux mini-centrales solaires photovoltaïques de 1 MWc à Gabu et à Canchungo (Guinée-Bissau). La mise en œuvre de ce projet permettra à environ 500 000 habitants d’accéder à l’énergie, réduira de 24 100 tonnes l’émission de gaz à effet de serre et allégera les tâches ménagères par l’installation de moulins et de plateformes et un meilleur approvisionnement en eau potable. Montant du prêt : 25 milliards FCFA.

  • Tranche prioritaire du Programme d’Entretien Routier 2017-2019 (Burkina Faso). Cette tranche concerne : l’entretien périodique et la pose d’une nouvelle couche de revêtement en béton bitumineux sur les routes Ouagadougou-Kongoussi (108 km) et Sakoinsé–Koudougou (42 km) ; l’aménagement de voies urbaines à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso (27,1 km). Montant du prêt : 30 milliards FCFA.

  • Construction de 1350 salles de classe en remplacement d’abris provisoires et d’ouvrages annexes (Sénégal). Il s’agit de la première tranche d’un programme concernant 1850 salles de classe. Mis en œuvre dans les 14 régions du Sénégal, le projet vise à mettre 81 000 enfants défavorisés dans de bonnes conditions d’apprentissage, et à réduire de 50% le taux d’abandon dans les écoles concernées. Montant du prêt : 20 milliards

Les opérations suivantes ont été également approuvées :

  • Prise de participation de la BOAD au capital social de la Banque de l’Habitat du Niger. Dotée d’un capital de 10 milliards de F CFA, cette banque a notamment pour mission de soutenir la réalisation de logements sociaux, économiques et de standing. Montant de l’opération : 825 millions FCFA.

  • Garantie d’une facilité à court terme octroyée par la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire à la Compagnie Ivoirienne d’Electricité. L’opération concerne le financement de l’approvisionnement en gaz du secteur de l’électricité, et le paiement des factures d’énergie des producteurs indépendants et des fournisseurs gaziers. Montant : 25 milliards FCFA.

  • Contre-garantie dans le cadre d’une facilité à court terme octroyée par la Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire à la Société des Energies de Côte d’Ivoire (CI-ENERGIES). Elle concerne l’émission d’une garantie autonome par la SGBCI en faveur de la société AZITO ENERGIE SA. Montant : 5 milliards FCFA.

Les Administrateurs ont émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 31 août 2017 et la proposition d’actualisation des règles relatives aux limites d’intervention de la BOAD.

En outre, ils ont pris connaissance des dossiers ci-après :

  • Compte-rendu de la 25ème réunion du Comité d’audit ;

  • Affectation de la dotation annuelle ordinaire versée au titre de l’exercice 2016 ;

  • Situation de l’utilisation des ressources mobilisées par la BOAD au 31 juillet 2017 ;

  • Compte-rendu d’exécution de la seconde émission de la BOAD sur le marché financier international ;

  • Rapport de fidéicommis relatif à la gestion de la participation des Etats membres de l’UEMOA dans le capital social d’Orabank Côte d’Ivoire (ex- groupe BRS restructuré) ;

  • Proposition de régularisation du montant de la participation de la BOAD à la troisième augmentation du capital social de la Compagnie Air Côte d’Ivoire ;

  • Compte-rendu de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’UMOA tenue le 30 juin 2017 à Dakar.

En clôturant les travaux, le Président Christian ADOVELANDE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié les autorités ivoiriennes et le Gouverneur de la BCEAO, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé aux Administrateurs, ainsi que pour les dispositions matérielles et organisationnelles ayant permis la tenue de cette session dans les meilleures conditions.

 

(Agence Ecofin) - Alors que le Bénin a connu une croissance de 4% en 2016, celle-ci devrait progresser, d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a indiqué une délégation du Fonds monétaire international (FMI) en visite à Cotonou.

Le pays dont le déficit budgétaire était de 6% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, envisage ramener celui-ci à 1,9%, d’ici deux ans. En ce qui concerne les perspectives économiques du Bénin, le FMI table sur une croissance économique élevée et une inflation basse, notamment grâce à la reprise de l’économie nigériane et à la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement. Seul bémol, la charge croissante du service de la dette intérieure tempère l’institution de Bretton Woods.

«En dépit des perspectives économiques favorables, la mission et les autorités conviennent que des défis restent à relever notamment : la priorisation des dépenses publiques favorisant une croissance inclusive et une réduction de la pauvreté ; l’accélération des réformes des administrations de l’impôt et des douanes pour mobiliser davantage de ressources intérieures ; l’accroissement de l’efficience de l’investissement public pour maintenir la croissance attendue à moyen terme, et le renforcement de la gestion de la dette publique pour en préserver la viabilité.», a déclaré Norbert Toe, chef de mission du FMI pour le Bénin.

Aaron Akinocho

(Agence Ecofin) - Au Ghana, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 9% au deuxième trimestre de 2017, contre 6,6% au cours des trois premiers mois de l’année, a déclaré mercredi le bureau des statistiques.

L’économie ghanéenne qui a progressé annuellement de 8% en moyenne pendant plusieurs années, a connu un ralentissement depuis 2014 en raison de la chute des prix mondiaux des matières premières, et d’une crise financière qui a obligé le gouvernement à signer une facilité élargie de crédit de 918 millions $ avec le FMI.

Bien que l’institut des statistiques estime que cette performance pourrait être révisée, elle projette les voyants d’une reprise définitive de la dynamique économique de la nation de l’Afrique de l’Ouest, en accord avec les derniers développements du FMI.

L’augmentation de la production pétrolière, la baisse de l'inflation combinée à la discipline budgétaire, ainsi que la bonne mise en œuvre des politiques, ont été décisives pour atteindre ce niveau d’activité. Toutefois le Ghana doit faire face à un ratio d’endettement qui a dépassé la barre des 70%, et qui attise les inquiétudes.

Selon l’Economist Intelligence Unit (EIU), le pays devrait connaitre une croissance dans le sillage des 6% cette année, tirée par le secteur des infrastructures et de l’énergie. Cette prévision est nettement au-dessus des chiffres enregistrés l’année dernière où l’économie a connu sa pire performance en deux décennies.

Fiacre E. Kakpo

(Agence Ecofin) - Le Conseil d’administration du Millennium Challenge Corporation (MCC) a approuvé, hier 27 septembre, le programme Compact de 524 millions $ au profit de la Côte d'Ivoire, « en vue de stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté ».

« Le programme appuiera la volonté à long terme du pays de diversifier son économie grâce à des investissements dans les secteurs de l'éducation et des transports » précise l’institution américaine à travers un communiqué.

Ce choix a été effectué à la suite une analyse économique conjointe, entre le MCC et la Côte d’Ivoire, en vue d’identifier les secteurs présentant les plus grandes contraintes à la croissance du pays. Ceux-ci étant essentiellement constitués par « la faible disponibilité des travailleurs qualifiés et les défis liés à la circulation des biens et des personnes, en particulier à Abidjan, le carrefour économique du pays ».

Ainsi, à travers le projet « Compétences pour l’Employabilité et la Productivité » qui sera financé dans le cadre de ce programme Compact, l'accès à l'enseignement secondaire sera renforcé avec notamment la construction de près de 84 nouvelles écoles secondaires, en plus de la formation des enseignants. Il aidera également le gouvernement ivoirien à formaliser une politique nationale de genre, afin d’atténuer les disparités entre les sexes, en améliorant les résultats pour les filles dans le système éducatif. A cela s’ajoute un nouveau modèle de formation au niveau de l'enseignement technique et professionnel, en vue d’améliorer le développement des compétences afin de répondre aux besoins des entreprises.

S’agissant du secteur des transports, le Programme Compact pour la Côte d’Ivoire va essentiellement se concentrer sur des projets « visant à réhabiliter les routes dans et autour de la zone portuaire, tout en améliorant la gestion et la maintenance du réseau routier ivoirien ».

Le Conseil d’administration du MCC précise toutefois que le gouvernement ivoirien devra également contribuer à hauteur de 22 millions $ supplémentaires pour soutenir le Compact. Ce qui porte le total des investissements qui seront réalisés dans le cadre de ce programme à 546 millions $.

Pour rappel, le MCC est une agence indépendante du gouvernement américain qui travaille à « réduire la pauvreté dans le monde à travers la croissance économique ». Privilégiant une approche par pays qui reflète les priorités propres à chaque pays, le MCC fournit des financements sous la forme d’une subvention sur cinq ans, et une assistance limitée dans le temps aux pays en développement qui se conforment à un certain nombre de critères.

A noter que c’est en 2015 que la Côte d’Ivoire a été sélectionnée par le Conseil d’administration du MCC pour développer un Compact après que le pays se soit conformé à 13 des 20 indicateurs du tableau de notation du MCC.

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