Togo Officiel

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A Bamako, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, le Chef d’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a activement participé à une rencontre sous régionale sur la sécurité dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest et procédé à l’inauguration d’un centre de coordination ouest-africain d’alerte précoce aux menaces sur la sécurité. Il a ensuite effectué une visite de 24h au Sénégal.

Reçu avec les honneurs par son homologue Macky Sall, le président togolais a parlé de coopération bilatérale, intégration régionale et lutte contre le terrorisme.

Faure Gnassingbé a fait d’une intégration régionale plus dynamique et bénéfique aux Etats de la Communauté, le cheval de bataille de son mandat à la tête de la CEDEAO.

C’est dans cette optique qu’il a également eu, à Dakar, un entretien avec le Président Burkinabè, Marc Roch Christian Kaboré. Ce dernier effectuait une visite de travail de 72 heures au Sénégal. Les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme ont également été au menu de leurs échanges. Il a également été question des échanges économiques entre Ouagadougou et Lomé.

Une mission de recadrage conjointe des experts du Fonds international d’investissements agricole (FIDA) et du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, a remis sur les rails le Projet de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER). Selon une précédente évaluation, le projet souffrait de quelques dysfonctionnements qu’il a fallu corriger.

De nouvelles propositions ont été formulées, qui permettront de relancer cet important projet gouvernemental dans le domaine de l’entrepreneuriat rural. L’exécutif à travers le PNPER ambitionne de créer 1800 micros et petites entreprises rurales (MPER) sur les trois prochaines années.

La mission de recadrage a donc permis de redéfinir les missions assignées à chaque partie prenante du projet et les stratégies de mise en œuvre et de financement. A titre d’exemple, la subvention du gouvernement a été portée de 10% à 50% afin de réduire l’endettement des jeunes entrepreneurs auprès des banques. Un fonds de garantie de 500 millions de FCFA a été mis en place à cet effet.

Partie intégrante du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA), le PNPER est conjointement piloté par le gouvernement togolais et le FIDA.

(Agence Ecofin) - Le ministre ghanéen de l’énergie a affirmé que son pays comptait augmenter sa puissance électrique de 850 MW en transformant certains de ses barrages hydroélectriques en centrales hybrides. Les infrastructures produiraient alors de l’énergie à partir de l’eau et du soleil.

« Le barrage de Bui a déjà débuté sa conversion en centrale hybride et fournira environ 250 MW d’électricité supplémentaire au réseau national grâce au solaire. Le barrage principal d’Akossombo est prévu pour abriter une centrale solaire de 500 MW et celui de Kpong, un parc solaire de 100 MW. La Volta River Autorithy (VRA) a été désignée pour mener l’extension de ces centrales.», a affirmé Boakye Agyarko, en s’adressant aux membres du parlement. Ces transformations porteront les capacités respectives de ces barrages à 650 MW, 840 MW et 260 MW.

Le responsable a également révélé l’intention du gouvernement d’incorporer les énergies renouvelables au mix énergétique de plusieurs institutions publiques. Entre autres institutions, la présidence ghanéenne, 36 000 collèges et 681 lycées.

Gwladys Johnson

(Agence Ecofin) - Le déficit commercial du Sénégal a atteint 191,1 milliards FCFA (345 millions $) à fin août 2017, selon un bulletin mensuel de conjoncture économique publié par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) du pays.

Cette situation traduit la baisse de 17,5% des exportations de biens, conjuguée à une hausse de 25,5% des importations du mois de juillet à celui d’août 2017.

En effet, sur cette période les exportations sénégalaises se sont évaluées à 101,4 milliards FCFA (183 millions $) au mois d’août 2017 contre 122,9 milliards FCFA (222 millions $) un mois auparavant. Ce qui représente une baisse en pourcentage de 17,5, soit 21,6 milliards FCFA (39 millions $).

Quant aux importations, elles ont connu une augmentation de 25%, soit 67,5 milliards FCA (122 millions $) au mois d’août 2017, pour ressortir à 332,3 milliards (600 millions $).

Ainsi, le déficit commercial du Sénégal s’est aggravé de 80,9 milliards FCFA (146 millions $) sur la seule période de juillet à août 2017.

En conservant ainsi cette tendance, la balance commerciale globale du Sénégal devrait encore ressortir déficitaire en 2017, comme ce fut d’ailleurs le cas les années précédentes. Toutefois, il pourrait afficher un niveau moins important que par le passé.

En effet, il faut rappeler que le déficit commercial du Sénégal se situait à 1606,3 milliards de FCFA (2,9 milliards $) à fin 2016. Contre 1690,3 milliards de FCFA (environ 3 milliards $) à fin 2015.

(Agence Ecofin) - L’Allemagne a signé avec le Ghana, un mémorandum d’entente relatif au déblocage d’un financement de 100 millions € pour l’expansion des énergies renouvelables dans le pays. L’octroi de ces fonds entre dans le cadre du Compact du G-20 pour un développement durable en Afrique.

L’accord qui comprend un aspect relatif au développement des énergies renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique inclut également un volet relatif à la formation technique.

« L’Allemagne et le Ghana sont concentrés sur le renforcement de la compétitivité du secteur électrique en faisant des énergies renouvelables un exemple palpable de la réduction du coût de l’énergie, réalisant des appels d’offres ouverts et concurrentiels et tirant profit au mieux de l’argent des investisseurs.», a affirmé Christoph Retzlaff (photo), l’ambassadeur d’Allemagne près le Ghana.

Le diplomate a, en outre, affirmé que son pays effectuait un passage progressif des énergies fossiles vers le renouvelable, en raison de l’intérêt environnemental mais également économique de cette option.

Le Ghana, pour sa part, a récemment annoncé vouloir produire 850 MW d’énergie supplémentaire, grâce à l’hybridation de ses centrales hydroélectriques avec le solaire.

Gwladys Johnson

(Agence Ecofin) - Jeudi, le Britannique Tullow Oil a annoncé l’acquisition d’une participation de 90% dans les blocs onshore ivoiriens CI 518, CI519, CI301 et CI302 qui couvrent une superficie totale de 5 035 km2, non loin du littoral, à l’ouest d’Abidjan. C’est Petroci, la compagnie publique ivoirienne des hydrocarbures qui contrôle le reste des parts sur ces périmètres.

Dans un communiqué, l’entreprise a indiqué qu’elle envisage d’y lancer les travaux d’exploration en début d’année prochaine. Et de souligner que ces blocs sont situés dans un système pétrolier prouvé avec de multiples dépôts d’hydrocarbures qui ont, auparavant fait l’objet d’exploitation, notamment dans la région d’Eboinda. « Si des découvertes commerciales sont faites dans la zone, elles conduiront à un processus de production relativement court et peu coûteux mais surtout elles participeront à la maturation de l’industrie pétrolière de la Côte d’Ivoire», ajoute le communiqué.

Avec cette acquisition, Tullow renforce ses positions sur les ressources de pétrole et de gaz dont regorge en abondance le bassin sédimentaire ivoirien qui demeure sous-exploité. La compagnie est déjà présente sur le champ pétrolier Espoir, exploité par Canadian Natural Resources (CNR).

La Côte d’Ivoire cherche à faire passer sa production de pétrole de 45 000 à 200 000 barils par jour, d’ici 2020, et les ambitions de Tullow pour ces blocs devraient jouer un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif. Par ailleurs, le ministre de l’Energie, Thierry Tanoh, s’est engagé à attirer des investisseurs dans l’exploration afin de donner un coup d’accélérateur au secteur, sur le court terme.

Olivier de Souza

(Agence Ecofin) - Au Ghana, le gouvernement veut obliger les chaînes de télévisions présentes dans le pays à diffuser au moins 70% de contenu local aux heures de grande écoute.

L’information a été révélée par Ursula Owusu-Ekuful (photo), la ministre ghanéenne de la communication à une délégation des acteurs des médias, qu’elle a rencontrée le 29 septembre dernier. D’après elle, la nouvelle politique du gouvernement contenant cette règle devrait commencer à être appliquée dans les prochaines semaines.

Selon Ursula Owusu-Ekuful, obliger la diffusion de programmes locaux est devenu nécessaire pour aider les producteurs ghanéens de contenu audiovisuel. Ceux-ci ont manifesté à plusieurs reprises, ces derniers mois, leur mécontentement concernant la quantité de contenu étranger diffusé sur les chaînes de télévision locales.

La ministre de la communication a profité de la rencontre avec les acteurs des médias pour annoncer que tout était fait pour achever en 2018, la transition du Ghana vers la télévision numérique.

Servan Ahougnon

Une conférence régionale sur la situation sécuritaire au Mali, dans le Sahel et ses répercussions en Afrique de l’Ouest s’est ouverte le jeudi 12 octobre à Bamako. Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a rallié ce samedi 14 octobre la capitale malienne. Accueilli par son homologue Ibrahima Boubacar Keïta, il prendra part avec ses pairs à des travaux sur les voies et moyens d’enrayer la menace terroriste qui pèse sur la sous-région et au-delà.

Les chefs d’Etat de l’espace CEDEAO et du Sahel définiront à Bamako, des stratégies concertées pour mettre hors d’état de nuire les organisations terroristes et criminelles. Pour le Président togolais, « la protection de nos populations passe par des actions communes et concertées contre le terrorisme ».

Face à la menace terroriste croissante, les Etats ont individuellement pris des mesures et renforcé leur législation pour prévenir et combattre le terrorisme, mais le phénomène est loin de reculer, d’autant qu’il rejoint d’autres activités criminelles telles que le blanchiment de capitaux, la contrebande et la prolifération d’armes ou encore le trafic de stupéfiants et de personnes.

Les autorités togolaises ont signé en mai 2017 avec le Fond Monétaire International (FMI) un accord au titre de la Facilité Élargie de Crédit d’un montant de 241,5 millions de dollars. « Le programme économique convenu et appuyé par l’accord, au titre de la FEC, vise à améliorer les conditions de vie des populations et à maintenir un environnement macroéconomique stable, compatible avec la viabilité de la dette publique », précise une note d’information du FMI.

Grâce à ce financement dont une partie (34,5 millions) a déjà été décaissée, le gouvernement envisage de poursuivre ses politiques axées sur la croissance durable et inclusive à travers des dépenses sociales ciblées et des investissements financés de manière judicieuse. Il s’agit de programmes tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV).

FMI

C’est dans ce contexte qu’une mission du FMI est attendue à Lomé du 19 au 31 octobre prochains. Les experts du Fonds procéderont au suivi et à l’évaluation du programme en cours. Leur rapport devrait déterminer de la décision de la Direction et du Conseil d’administration du FMI en vue d’un prochain décaissement.

La Foire Internationale de Lomé (FIL) sera à sa 14ème édition du 24 novembre au 11 décembre 2017. Placée sous le thème « Le Numérique au service des Affaires », cette rencontre internationale fera la part belle aux Techniques de l’Information et de la Communication (TIC).

Les responsables du Centre Togolais des Expositions et Foire de Lomé (CETEF), organisateurs de l’évènement, mettent les bouchées doubles pour effectivement placer le numérique au cœur de ce rendez-vous annuel de promotion des affaires.

C’est dans cet esprit qu’une application a été conçue. Dénommée « FOIRE TOGO 2000 », elle est téléchargeable sur Playstore et permet d’avoir toutes les informations et l’actualité du CETEF et les grands rendez-vous de la FIL 2017. L’application « FOIRE TOGO 2000 » permettra aux visiteurs de se procurer en ligne les tickets pour accéder au site des expositions, faire une visite guidée virtuelle et découvrir les exposants et leurs produits.

A cette FIL 2017, près de 1000 exposants venus de par le monde sont annoncés avec au menu des expositions et les rencontres B2B pour nouer des partenariats. 300 000 visiteurs sont également attendus au désormais incontournable rendez-vous commercial de la fin d’année.

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