(Agence Ecofin) - Lundi, Akinlaja Joseph (photo), président du comité des ressources pétrolières à la Chambre des représentants a déclaré à la presse que le nouveau code pétrolier sera adopté au deuxième trimestre de l’année prochaine, informe ET Energy World.
Le cadre légal vise à réformer le secteur pétrolier national à travers un éclatement de la NNPC et une meilleure gestion de la fiscalité pétrolière, est dans les tiroirs du parlement depuis plus de 10 ans. Cette loi devrait aussi permettre d’optimiser les recettes issues de la vente du pétrole, favoriser une meilleure redistribution de celles-ci et surtout une meilleure lutte contre la corruption qui gangrène le secteur.
Il faut indiquer que le nouveau code a été divisé en trois parties pour accélérer le débat. La partie relative à la gouvernance a été adoptée par le Sénat en mai dernier et doit être approuvée par la Chambre des représentants avant d’être promulguée par le président. Les deux autres parties concernent la fiscalité et le contenu local.
L’adoption de ce texte est au cœur des réformes du président Muhammadu Buhari. La commercialisation du pétrole fournit à la fédération, 70% de ses recettes.
Le Nigéria produit 1,6 million de barils par jour et est le plus important producteur africain devant l’Angola qui en extrait 1,5 million de barils sur une base quotidienne.
Olivier de Souza
(Agence Ecofin) - Un centre national de cyber-sécurité sera bientôt mis en place au Ghana pour assurer la sécurité des liaisons gouvernementales et de celles du secteur privé. C’est le président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo qui l’a annoncé, le 23 octobre 2017, à l’ouverture de la semaine nationale de la cyber-sécurité.
Pour le chef de l’Etat, une institution de ce genre s’avère aujourd’hui indispensable au regard des systèmes numériques critiques que le pays a réussi à mettre sur pied et dont il est très fier.
Parmi ceux-ci figurent en bonne place le système national d'identification, le système d'adressage numérique, les systèmes de paiement électronique, les services financiers numériques et les diverses initiatives d'administration en ligne.
En attendant que le centre national de cyber-sécurité soit pleinement opérationnel, le président de la République a indiqué qu’un ensemble de mesures pratiques visant à sécuriser les réseaux du pays, ont déjà été adoptées. Il a inauguré le Conseil consultatif interministériel national sur la cyber-sécurité (NCSIAC). Cette nouvelle instance s’ajoute au groupe de travail technique national sur la cyber-sécurité (NCSTWG), et à bien d’autres.
Le chef de l’Etat a d’ailleurs révélé avoir instruit Ursula Owusu-Ekuful, la ministre des Communications, à superviser la mise en œuvre de la politique et de la stratégie nationale de cyber-sécurité du Ghana (NCSPS). Cela passera par le renforcement des capacités de nombreuses institutions de sécurité publique.
Côte collaboration internationale dans la lutte contre la cybercriminalité, le Ghana s’est associé au gouvernement des Etats-Unis par le biais de la SGI (Security Governance Initiative), et avec l'Union européenne (UE), à travers son projet GLACY (Global Action on Cybercrime). Le président a annoncé que le pays envisage aussi, entre autres, de ratifier la convention sur la cybercriminalité, plus connue sous le nom « Convention de Budapest », d’ici la fin de l’année.
L’Assemblée Nationale a tenu ce mardi 24 octobre, sa quatrième séance de la deuxième session ordinaire de l’année 2017.
Les députés ont procédé à la nomination d’un 13ème membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il s’agit du représentant du parti d’opposition, Union des Forces du Changement (UFC) en la personne de M. Homawoo Jean Claude Atsu.
Au cours de la séance du 12 octobre dernier, les parlementaires togolais avaient déjà nommé et élu douze (12) autres membres issus des partis politiques extraparlementaires, de la société civile et de la majorité présidentielle.
Manque toujours à l’appel, quatre (4) membres. En dehors de l’UFC, les autres partis de l’opposition n’ont toujours pas envoyé les noms de leurs représentants et ont boycotté la séance de ce mardi à l’hémicycle.
L’organisation du référendum en vue des réformes constitutionnelles engagées par le gouvernement, et celle des scrutins législatifs et locaux, demeure la mission première des membres de la CENI.
La Commission Nationale de Lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) est à l’initiative d’une série d’activités portant sur la mise en œuvre du Traité sur le Commerce des armes.
Après une première rencontre tenue à Lomé du 11 au 13 octobre dernier et officiellement lancée par le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Col Yark Damehane, un second atelier démarre ce mercredi (25-27 octobre) à Tsévié.
Deux objectifs sous-tendent ces ateliers : l’appropriation et la mise en œuvre du Traité sur le Commerce des Armes (TCA) et l’élaboration d’un plaidoyer pour l’adoption et la vulgarisation de l’avant-projet de loi relatif au régime des armes au Togo.
Les acteurs de la mise en œuvre et des représentants de la société civile seront instruits sur le TCA et son champ d’application, ainsi que sur les relations entre le TCA et les autres instruments universels et régionaux. Ils seront ainsi responsabilisés dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions respectives.
La Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a vu le jour en 2011. Elle est directement rattachée à la Présidence de la République.
Au cours de son conseil des ministres du 20 octobre dernier, le gouvernement de la République du Togo a approuvé sa nouvelle déclaration de politique sectorielle pour le secteur des technologies de l’information et de la communication pour la période 2018-2022.
Quatre axes fondamentaux la composent : le développement des infrastructures locales nationales et internationales ; la diffusion des TIC dans l’économie et l’accroissement des usages pour les couches les plus vulnérables ; le renforcement de la concurrence sur l’ensemble des segments du marché et la garantie de la souveraineté numérique nationale, notamment la cyber-sécurité et la protection des citoyens.
La coordination de la mise en œuvre de cette nouvelle feuille de route des TIC au Togo, sera assurée par un comité national du numérique placé sous l’autorité du Premier ministre, et d’un comité technique en charge du pilotage opérationnel, dirigé par Cina Lawson (photo), Ministre en charge de l’économie numérique.
La nouvelle feuille de route prend le relai de celle qui couvrait la période 2011-2015 et se focalisait sur l’accès des TIC aux citoyens et la transformation du Togo en vitrine de la sous-région ouest-africaine en matière des TIC.
Le pays visait un taux de pénétration de téléphonie fixe et mobile de 60% et un taux de pénétration haut débit de 15% en 2015. Selon les dernières statistiques de l’Autorité de réglementation des secteurs des postes et des télécommunications (Arpt), le taux de pénétration de la téléphonie mobile et fixe est de 81,4%, celui de l’Internet haut débit est de 23,92%.
Une mission du Conseil parlementaire pour la Paix au sein du Comité Interparlementaire de l’UEMOA (CIP-UEMOA), séjourne à Lomé. Elle a tenu une séance de travail ce lundi 23 octobre avec les députés à l’Assemblée Nationale togolaise.
La crise socio-politique qui secoue le pays n’est pas étrangère à cette démarche, comme l’explique M. Jacob Ouedraogo qui conduit la délégation. « Nous sommes ici pour apporter notre contribution à la résolution de la crise…nous voulons faire en sorte que la dialogue prévale dans le cadre de la recherche des solutions », a déclaré le député burkinabè, Vice-président du Comité Interparlementaire.
Les députés de l’UEMOA ont, à cet effet, rencontré les députés de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle. Ils ont notamment écouté les positions de chaque partie et émis des pistes de solutions. Ces dernières ont trait à la tenue d’un dialogue pour décanter la situation. Après les échanges avec les députés, un tête à tête a eu lieu entre M. Jacob Ouedraogo et le Président de l’Assemblée nationale.
Pour avoir une vision plus globale de la situation, la mission de l’UEMOA a, en outre, rencontré des représentants des partis extra-parlementaires, d’associations de la société civile, des diplomates étrangers et des responsables d’institutions de la République.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est attendu ce mardi 24 octobre à Niamey (Niger) où il prendra part à une réunion sur le projet de création de la monnaie unique.
Outre le président togolais et leur hôte Mahamadou Issoufou, placé par ses pairs à la tête de la Coordination de la coopération monétaire pour l’effectivité d’une monnaie unique de la CEDEAO, trois autres Chefs d’Etat seront présents à cette réunion au sommet : Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Muhammadu Buhari du Nigeria.
Dans la capitale nigérienne, les cinq chefs d’Etat échangeront sur la mise en place de stratégies en vue de renforcer et d’accélérer le processus de mise en place de la monnaie unique.
Engagé depuis 17 ans, le processus d’intégration monétaire sous régionale qui devrait aboutir à la création d’une monnaie unique connait quelques couacs. Il a déjà été reporté à quatre reprises, dont récemment le 14 août dernier par le Président de la commission de la CEDEAO.
Alors qu’une feuille de route annonçait 2020, Marcel de Souza au sortir d’une réunion avec le président Mahmadou Issoufou, déclarait qu’il faudra encore 5 à 10 ans pour que le projet de création d'une monnaie unique, propre à tout l'espace communautaire, soit réalisé.
La Foire Internationale multisectorielle de Ouagadougou (FIMO) se tiendra du 27 octobre au 05 novembre prochains. Le ministère burkinabé du Commerce et l’Agence pour la Promotion des exportations du Burkina-Faso (APEX-Burkina), organisateurs de l’évènement, ont désigné le Togo, invité d’honneur de cette 4ème édition.
Ce choix du Togo témoigne des bonnes relations commerciales existant entre les deux pays. Placée sous le thème « Développement du commerce sud-sud, facteur d’intégration économique et source d’emploi pour la jeunesse », le FIMO 2017 se veut un cadre où les professionnels, hommes d’affaires, investisseurs et décideurs politiques échangeront et noueront des partenariats pour faire de l’exportation un véritable levier du développement et une source d’employabilité pour la jeunesse.
Ouagadougou passe également par le biais de la FIMO pour renforcer sa présence sur le marché togolais, continental et au-delà. Outre les expositions, des conférences et autres ateliers seront consacrés à la recherche des voies et moyens pour intensifier les échanges commerciaux dans la sous-région.
Un communiqué en date du 21 octobre dernier et signé par le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) fait à nouveau cas de la situation politique togolaise.
Dans sa note, M. Marcel de Souza dit avoir appris avec une grande tristesse, les tragiques évènements de ces dernières semaines qui se sont soldés par le décès de « citoyens togolais, civils et militaires ».
Les condoléances de la CEDEAO sont allées aux familles éplorées, au peuple et au gouvernement togolais.
Marcel de Souza, président de la Commission de la CEDEAO s’est également adressé aux acteurs politiques et au peuple togolais. Un appel à la retenue a été lancé. A l’instar de ses précédents messages, la CEDEAO appelle à nouveau au dialogue afin de « préserver la paix, la cohésion et l’unité nationale, ciment d’un destin commun ».
Dans un communiqué en date de ce lundi 23 octobre, le gouvernement togolais informe du report de la 33ème Conférence ministérielle de la Francophonie que devait abriter la capitale togolaise du 24 au 26 novembre 2017.
Cette décision, prise de concert avec les instances de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), est motivée par le souci d’une meilleure organisation. Le Togo veut « s’offrir tous les moyens nécessaires de mieux préparer cette rencontre internationale de haut niveau » lit-on dans le communiqué du gouvernement qui a, à cet effet, invité l’OIF « à prendre les dispositions qu’elle jugera utiles pour en informer les Etats membres ».
Les autorités togolaises n’ont pas manqué de rappeler l’importance qu’elles accordent au rayonnement de la francophonie dans la sous-région. Lomé abrite depuis plusieurs décennies le Bureau régional de l’Organisation pour l’Afrique de l’Ouest.
Après consultation entre le gouvernement et l’OIF, une nouvelle date pour la tenue de ladite conférence sera annoncée.