Après son installation le 30 mai 2017, le Conseil National de Suivi de la Décentralisation s’est retrouvé pour sa deuxième réunion, ce mercredi 04 octobre, sous la Présidence du Premier Ministre Komi Selom Klassou. Cette assise était consacrée à l’examen des projets de définition des ressorts territoriaux et chefs-lieux des Communes dans la région Maritime notamment.
Le 23 juin 2017 via un vote à l’Assemblée nationale, le Togo a été subdivisé en 116 communes et, jusque-là, aucune précision n’avait été donnée sur leurs ressorts territoriaux et les chefs lieux des communes nouvellement créés. C’est à cela que vont s’atteler les membres du CNSD.
En sa qualité de Président du Conseil, le Chef de gouvernement Komi a indiqué que ces travaux qui tiennent compte des aspirations profondes permettraient « d’aller plus loin dans le processus de décentralisation », avant d’ajouter que la décentralisation était le meilleur moyen de « s’affirmer en tant que citoyen, acteur et bénéficiaire du développement, de conforter et de renforcer la démocratie à la base et l’identité nationale ».
Un communiqué conjoint en date de ce mercredi 04 octobre 2017 est venue clarifier la position des trois organisations africaines sur la situation socio-politique qui prévaut au Togo. La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA) et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) indiquent avoir suivi avec attention les récentes évolutions sur le processus de révision constitutionnelle.
La CEDEAO, l’UA et l’UNOWAS, après analyse, donnent leur quitus à l’adoption du projet de loi constitutionnelle visant à modifier les articles pertinents de la Constitution togolaise. Elles observent que « c’est une étape importante pour mettre le Togo en conformité avec les normes démocratiques reflétant les meilleures pratiques en Afrique de l’Ouest ». Aussi, les trois organisations invitent le gouvernement à poursuivre le processus en fixant une date pour l’organisation du référendum sur le projet de loi constitutionnelle.
L’opposition est pour sa part, encouragée « à saisir cette occasion pour faire avancer les réformes constitutionnelles ».
Un appel à un dialogue pacifique et à la retenue de tous les acteurs politiques afin de « préserver la paix et la cohésion dans le pays car le Togo est leur patrimoine commun » conclut le communiqué
Les nouveaux bacheliers désireux de s’inscrire à l’Université de Lomé (UL) pourront dès ce jeudi 05 octobre 2017 accéder au site www.daas.Univ-lom.tg pour démarrer les procédures d’inscriptions.
Le site sera opérationnel dès demain. L’annonce a été faite ce mardi lors d’une rencontre organisée à leurs intentions par la Direction des Affaires Académiques et de la Scolarité (DAAS).
La rencontre organisée pour familiariser les nouveaux bacheliers avec le monde universitaire a permis de les instruire sur les procédures d’inscriptions. Outre cette préinscription en ligne, une inscription pédagogique, avec le dépôt définitif des dossiers, doit se faire au Guichet de la DAAS à partir du 17 octobre prochain.
Les frais d’inscription qui ont été fixés à 23 500 FCFA sont payables dans certaines banques de la place et également par paiement mobile.
Une autre session est prévue ce mercredi 04 octobre et sera consacrée à expliquer le système LMD aux nouveaux bacheliers. La Direction de l’Orientation et de l’Information leur exposera également les différents parcours à l’UL, les conditions d’accès et les débouchés.
Un séminaire national de formation et de vulgarisation du droit et de la justice communautaire UEMOA s’est ouvert à Lomé ce mardi.
Initié par la Cour de justice de l’UEMOA, il verra pendant quatre jours la participation des acteurs du système judiciaire togolais. Les participants se familiariseront avec les normes du droit communautaire.
Les travaux seront, à cet effet, axés sur des thèmes relatifs au cadre institutionnel et juridique de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
La juridiction communautaire, en organisant ce séminaire national de formation et de vulgarisation, entend mettre tous les acteurs de la justice de l’espace UEMOA au même niveau d’information, et favoriser l’intégration régionale.
Les travaux ont démarré ce mardi avec une ouverture officielle du Ministre de la justice et des relations avec les Institutions de la République, Pius Agbetomey. Il avait à ses côtés Mme Eba Touré Joséphine, présidente de la Cour de la Justice de l’UEMOA.
Une mission politique de Haut Niveau de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sera dépêchée dans les prochains jours dans la capitale togolaise.
La situation politique qui prévaut au Togo, avec pour toile de fond la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, a motivé l’envoi d’émissaires par la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean.
La mission de l’OIF sera à Lomé du 10 au 13 octobre prochains et devra faire le point sur le contexte sociopolitique et déterminer dans quelle mesure la Francophonie pourrait intervenir.
Conduite par Aïchatou Mindaoudou Souleymane, ancienne Ministre des Affaires étrangères du Niger, ancienne Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Chef de l’ONUCI), la délégation de l’OIF aura des échanges avec les plus hautes autorités du pays, les principaux acteurs de la scène politique et des organisations de la société civile, des responsables d’institutions ainsi que des partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Le communiqué annonçant la mission de l’OIF à Lomé précise qu’elle se situe dans le prolongement de son accompagnement en faveur de la consolidation du processus démocratique au Togo.
La Journée Mondiale de l’Habitat est célébré le 02 octobre à travers le monde. Le ministre Fiatuwo Sessenou (photo) en charge de l’Urbanisme et de l’Habitat, a adressé un message aux populations togolaises à cette occasion. Il a notamment invité tous les acteurs du secteur, à savoir la société civile, le secteur privé, les organisations non gouvernementales, les associations communautaires, les autorités locales et administratives, à mener des actions multiformes visant au respect des règles d’urbanisme et de construction.
Le ministre a également évoqué la responsabilité du Gouvernement qui doit « faciliter l’accès à des logements sûrs et abordables ». Cela passe par des investissements dans les services tels que les logements inclusifs et les services sociaux, dans un environnement sain, avec une attention particulière portée au besoin des enfants, des femmes, des personnes âgées et des personnes handicapées.
Les transports, la promotion et la restauration des espaces verts urbains, la fourniture d’eau et des installations sanitaires et l’amélioration de la planification urbaine ne sont pas en reste.
La situation des personnes vivant des habitations à usage locatif préoccupe également l’exécutif. Le Ministre de l’Habitat annonce qu’un texte portant réglementation des baux d’habitation, fixation du prix des loyers, et des baux à usage professionnel est en cours d’élaboration et sera adopté sous peu.
Les députés togolais font leur retour à l’Assemblée nationale ce mardi 03 octobre 2017 pour leur 3ème session ordinaire de l’année 2018. Ils auront notamment pour tâche l’examen du projet de loi de finances 2018.
Celui-ci tient compte des axes stratégiques du Plan National de Développement (PND) qui sert désormais de boussole au gouvernement dans sa politique de développement.
Le projet de loi de Finances 2018 sera donc orienté vers la poursuite de la croissance économique. Une croissance que le gouvernement veut inclusive et qui verra les dépenses publiques tenir prioritairement compte des secteurs sociaux à savoir l’éducation, la santé, le développement socio-économique de base.
La réalisation rapide des projets et infrastructures socio-économiques (écoles, centres de santé, points d’eau potable, etc.) en milieu rural et semi-urbain, participe à cette politique.
Les travaux de ce jour à l’Assemblée Nationale porteront également sur le processus de décentralisation, déjà bien engagé dans le pays avec l’adoption le 23 juin dernier de la loi portant création des communes. Des élections locales prévues pour 2018 matérialiseront la démocratie locale, prônée par le gouvernement.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a constaté ce lundi 02 octobre la reprise effective des cours en faisant une tournée dans plusieurs localités du pays. Dans des établissements scolaires à Notsé, Amakpaké ou encore Agbelouvé, il a transmis en son nom, celui de son gouvernement et du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, les souhaits de bonne rentrée scolaire aux élèves, aux enseignants et aux parents d’élèves.
Komi Selom Klassou, dans son adresse, a invité les apprenants à faire preuve d’assiduité et de discipline dès le premier jour de la rentrée pour ainsi s’assurer de leur réussite au terme de l’année. Les parents, quant à eux, doivent également jouer leur partition en s’impliquant davantage dans l’éducation et la formation de leurs enfants. Le projet « School Assur » qui offre une couverture à 2 millions d’élèves dès cette rentrée, leur a été mieux expliqué.
Pour finir, le Premier Komi Selom Klassou s’est adressé aux enseignants. Il leur a indiqué que le Gouvernement était sensible à leurs difficultés et s’employait à y remédier, entre autres par l’adoption en cours du Statut particulier des Enseignants et l’augmentation de la Prime Unique, dès cette rentrée. Il a cet effet invité le corps enseignants « à un don de soi, parce qu’ils exercent un métier noble, celui de contribuer à la formation du citoyen ».
Dans le cadre de son mécanisme de soutien du programme multipartenaire (FMM), la FAO, Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation, organise en partenariat avec l’Association africaine de crédit rural et agricole (AFRACA), du 02 au 06 octobre à Lomé un atelier régional de formation sur le financement de l’agriculture.
A compter de ce lundi, des participants venus de treize pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Kenya, la Zambie, l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, l’Ouganda, le Mozambique, le Bénin, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Rwanda et le Togo, seront instruits sur divers modules dont l’objectif est de promouvoir le développement des chaînes de valeurs inclusives.
L’enjeu de cet atelier est de mettre en exergue les « lacunes et défis » de la finance agricole sur le continent. Les pistes de solutions via des méthodologies et des systèmes novateurs seront également recherchées à Lomé. « L’approche de financement des chaînes de valeur, les différents modèles commerciaux, l’évaluation du marché financier pour le secteur agricole, l’analyse des tendances récentes du marché dans le domaine de la finance agricole, ainsi que les instruments disponibles pour accéder aux services financiers », constitueront le menu des trois jours de travaux.
2 413 394 d’élèves renouent avec les salles de classes ce lundi 02 octobre 2017 sur toute l’étendue du territoire national. C’est le chiffre annoncé par le Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Komi Tchakpélé, dans une adresse aux acteurs du système éducatif (élèves, enseignants, parents d’élèves) à la veille de cette rentrée scolaire.
Il s’est d’abord réjouit des efforts consentis par chacun d’eux et de la constante implication du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour l’aboutissement heureux du précédent exercice et pour le démarrage du nouveau.
Les initiatives nouvelles prises en faveur du secteur scolaire à l’instar du programme « School Assur », qui permettra à 2 millions d’élèves de bénéficier d’une couverture médicale dès cette rentrée, et le nouveau projet de Statut particulier des Enseignants, ont été rappelées par le membre du Gouvernement.
Le ministre Komi Tchakpélé a en outre annoncé dans le cadre du PUDC, et avec le soutien de certains partenaires, la construction et l’équipement dans l’Enseignement général de 579 salles de classe pour le Primaire, 28 collèges et 9 lycées, ainsi que de 10 nouveaux lycées techniques. S’agissant du personnel enseignant, le gouvernement annonce le déploiement de centaines d’instituteurs, d’enseignants stagiaires et d’enseignants en fin de formation dans les six régions éducatives du pays.