Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), SEM Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé à Abuja, la capitale nigériane ce vendredi. Il préside ce samedi 16 décembre 2017, la 52ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’espace communautaire.
Reçu avec tous les honneurs par des officiels nigérians et les premiers responsables de la Commission de la CEDEAO, dont le siège se trouve à Abuja, Faure Gnassingbé s’est également offert un bain de foule avec l’importante colonie togolaise au Nigeria, venue lui souhaiter la bienvenue.
Avec ses pairs de la sous-région, le président en exercice de la CEDEAO aura à plancher sur de nombreux sujets : les rapports intérimaires de fonctionnement des institutions communautaires, les réformes institutionnelles, l’attribution des postes statutaires des institutions ou encore les contributions des pays membres.
La candidature d’adhésion du Maroc et le statut d'observateur de certains pays, déjà évoqués lors des précédentes sessions, seront également à l’ordre du jour. De même, la sécurité dans l’espace régional et le Sahel, en vue d’une synergie d’actions dans la prévention et la résolution des conflits, sera au centre des discussions.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a reçu ce vendredi 15 décembre, une délégation du Conseil National du Dialogue Social (CNDS) conduite par son président, M. Kondé Sangbana.
La crise qui prévaut dans le secteur de l’éducation, marquée ces dernières semaines par des débrayages à répétition des syndicats d’enseignants, a constitué le menu des échanges entre le Chef du gouvernement et les membres du CNDS.
A la demande du gouvernement, le CNDS a en effet fait le point sur les précédentes démarches déjà entreprises pour satisfaire les revendications des enseignants et s’est également penché sur les conclusions des travaux du groupe de travail sur l’éducation. Il s’agit « d’examiner les propositions qui en sont sorties pour voir dans quelle mesure des solutions idoines et pérennes pourraient être proposées pour juguler cette crise » a expliqué M. Sangbana.
Le CNDS a conclu qu’un certain nombre de points ont trouvé des solutions et ne sont plus à l’ordre du jour. Il a préconisé au PM de reprendre langue avec les fédérations d’enseignants afin que les quelques petits points qui restent puissent être solutionnés.
Cette situation dans le secteur de l’éducation, constitue un grand préjudice, autant pour les élèves et les parents que pour l’ensemble de la population, et il est temps qu’une « solution définitive soit trouvé », soutient le CNDS. La reprise des discussions entre le gouvernement et les fédérations est annoncée pour « très prochainement ».
Une délégation conduite par le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, Fiatuwo Sessenou (photo), a sillonné plusieurs villes du pays pour expliquer aux populations l’intérêt d’un schéma directeur d’aménagement urbain.
L’ambition du gouvernement est de doter chaque ville du pays de cet outil qui permet l’organisation générale du développement en matière de tracé des grandes infrastructures, dont les routes et le réaménagement de l’espace urbain.
A l’instar du Grand Lomé, dont l’élaboration du nouveau schéma d’urbanisation a été mis en branle en avril dernier, ces villes (Amlamé, Agadi, Zogbegan, Tchitchao, Pya, Pagouda, Ketao, etc.) seront aménagées de manière plus cohérente, s’agissant d’habitat, de mobilité urbaine et d’équipements sociaux et marchands.
La démarche du Ministère de l’Urbanisme vise donc, à travers la présentation et l’explication de leur schéma, à permette aux populations de se l’approprier. « Il faut que nous échangions avec elles, il faut qu’elles comprennent que c’est pour leur intérêt, que c’est pour le développement de leurs villes » a insisté le Ministre Fiatuwo.
A terme, ces schémas directeurs permettront de coordonner les programmes locaux d’urbanisation, faciliteront la mise en cohérence d’une gestion rationnelle de l’espace urbain et limiteront l’occupation anarchique de l’espace urbain et semi-urbain.
Les autorités togolaises veulent doter le pays d’une administration forte et davantage à l’écoute des populations. C’est dans cette optique que le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative a soumis à validation un document portant sur l’ «Etude sur la déconcentration des services publics assortie d’une Charte de déconcentration ».
Un atelier de validation a été organisé à cet effet, les 14 et 15 décembre à Lomé, avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Cet atelier vise à doter le Togo d’une meilleure stratégie de déconcentration. Ladite charte a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité du service rendu aux usagers à travers un rapprochement de l’administration et des administrés.
Plus concrètement, ladite charte permettra après validation, aux citoyens où qu’ils soient sur l’étendue du territoire, de se voir délivrer des documents administratifs sans avoir besoin de se déplacer vers la capitale. Ils pourront également prendre leur extrait de casier judiciaire dans le tribunal le plus proche sans nécessairement aller vers leur lieu de naissance. La mise en œuvre de cette nouvelle charte allie donc rapidité et proximité au service des populations à la base.
La déconcentration est un mécanisme qui accompagne celui de la décentralisation. Ainsi la déconcentration permet aux services décentralisés de bénéficier de certains services qui sont actuellement offerts au niveau central mais dont les populations ont davantage besoin au niveau local.
Un espace dédié à la promotion et à la visibilité des produits agroalimentaires transformés au Togo a été officiellement ouvert à Lomé ce jeudi 14 décembre 2017.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, Ouro Koura Agadazi, a procédé à cette inauguration en présence de Dr Lucile Imboua, représentante par intérim de la FAO au Togo.
La vitrine d’exposition et de vente des produits du terroir est l’aboutissement d’un processus qui a démarré en 2015. Partie d’une idée du gouvernement à travers l’Institut Togolais de Recherches Agronomiques (ITRA), elle a reçu l’appui de la FAO.
Il s’agit d’un projet d’appui aux actions des femmes en matière du respect des normes de qualité et de transformation des produits agricoles. 101 unités de transformation de produits agricoles ont ainsi vu le jour via ce projet.
Sur les rayons de la nouvelle structure, on retrouve des produits naturels de qualité, sans additifs, ni colorants, ni conservateurs, et qui respectent les normes standards de fabrication.
Pour le ministre Agadazi, cette initiative dénote de l’importance qu’accorde le gouvernement au secteur agricole et son engagement à faire passer l’agriculture familiale à une agriculture de marché, afin de réduire de façon significative la pauvreté.
Le Togo veut désormais que ses fruits et légumes destinés à l’exportation, soient de meilleure qualité et répondent aux normes de conformité requises à l’international.
Le gouvernement togolais à travers le ministère en charge de l’Agriculture, a sollicité pour cela l’expertise technique et financière du Comité Europe-Afrique-Caraïbe-Pacifique (COLEAP). Une formation de sept (7) jours (7-13 décembre) a eu lieu à Lomé en direction des vétérinaires et inspecteurs phytosanitaires de la Direction de l’élevage et de la Direction de la pêche et de l’Aquaculture.
Ces derniers ont été formés sur la programmation et la réalisation des contrôles officiels. Ils se sont familiarisés avec l’analyse du risque, la nature et l’origine des principaux risques sanitaires et alimentaires, les contrôles à l’importation, la certification à l’exportation et la traçabilité des produits.
Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, le gouvernement entend ainsi renforcer le système national de contrôle et de certification afin d’assurer la qualité des fruits et légumes du Togo sur les marchés régionaux et internationaux.
L’agriculture est l’un des piliers de la politique de développement mise en œuvre par l’exécutif togolais pour jeter les bases de la croissance économique et lutter plus efficacement contre la pauvreté.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé est attendu ce jeudi 14 décembre à Atakpamé, dans la région des Plateaux. Le président de la République effectue au Centre Hospitalier Régional (CHR) de la localité un don de matériels roulants qui ira au bénéfice des centres de santé de la région. Il s’agit de cinq (5) ambulances, 10 véhicules 4X4 et 100 motos.
Le gouvernement à travers le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) a procédé à une vaste politique de dotation des localités du pays en infrastructures sanitaires.
Ainsi, une unité de soins primaires, un centre médico-social ont été récemment érigés respectivement à Gbowoulé et Agbonou. L’hôpital préfectoral de Kpalimé a subi un lifting, en plus de l’installation d’un bloc opératoire. Des incinérateurs ont été construits dans les centres de santé de Gbadikougna et Késsibo.
Le don de matériels effectué ce jour par le Chef de l’Etat se situe donc dans le prolongement du PUDC et vise à améliorer le fonctionnement de ces établissements hospitaliers et leurs prestations aux populations.
Un atelier de validation nationale de (2) deux jours s’est achevé le mercredi 13 décembre à Lomé. Organisé par le ministère de la Planification du Développement, à l’intention des directeurs généraux, des directeurs centraux, des directeurs régionaux de la planification, du développement et de l’aménagement du territoire, des membres du comité techniques de l’aménagement du territoire et des chefs de services, cette rencontre vise à doter le pays des textes fondamentaux, nécessaires à l’élaboration du futur schéma de l’aménagement du territoire.
Le gouvernement togolais souhaite en effet réduire le déséquilibre lié à une inégale répartition territoriale de la population, des ressources naturelles, des infrastructures et équipements, des services et des activités économiques.
Les nouveaux textes en cours d’élaboration, comportent donc des dispositions juridiques et des mesures incitatives. Ces dernières encourageront notamment les opérateurs économiques à déployer leurs investissements sur toute l’étendue du territoire national. « Ils seront soit exonérés de certaines taxes, soit il y aura une prime d’aménagement du territoire pour encourager les entrepreneurs à occuper l’ensemble du territoire national pour favoriser un développement participatif », a annoncé Dr Yéndoubé Demakou, directeur de l’orientation spatiale du territoire.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Komi Selom Klassou, a reçu à la Primature ce mercredi 13 décembre, la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Togo, Mme Joëlle Dehasse.
Au cours des échanges, le point a été fait sur le portefeuille de la BM au Togo en 2017. « Une année importante » a estimé Mme Dehasse, qui a vu l’augmentation de l’appui de l’institution financière.
Dans le cadre de la 18ème reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA) sur la période 2017-2020, à laquelle il faut ajouter les financements approuvés au deuxième trimestre de 2017 et les ressources provenant de l’enveloppe régionale de l’IDA, le montant des dons et crédits s’élève à 340 millions $ pour cette période couverte par le nouveau cadre de partenariat du groupe de la BM pour le Togo.
La Représentante Résidente de la Banque mondiale annonce déjà que cet engagement sera renforcé en 2018 : « Un appui budgétaire va appuyer les réformes dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications ainsi que la réforme fiscale et le programme d’investissements publics », a affirmé Mme Joëlle Dehasse.
Les secteurs de la santé et de l’environnement, plus précisément de l’érosion côtière, seront également une priorité au cours de l’année à venir.
La Banque Mondiale indique qu’elle renforcera son partenariat avec le gouvernement togolais en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires (la facilitation du permis de construire, l’enregistrement des sociétés, les transferts de propriétés relatifs au foncier).
Le Ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Robert Dussey, préside ces 13 et 14 décembre à Abuja, la 79ème Session ordinaire du Conseil des Ministres de la Cedeao. Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour de cette rencontre de deux jours qui balise la voie au prochain Sommet de la Cedeao du 16 décembre prochain.
Les ministres examineront une série de documents, de rapports et de memoranda, aussi bien pour décision, approbation ou information.
Plusieurs points seront, entre autres, abordés au cours de ces assises :
• le projet de réforme institutionnelle et la mise en œuvre de la politique industrielle commune de la Cedeao
• le rapport intérimaire 2017 du contrôleur financier et celui, annuel 2017, de la Cedeao
• la situation financière dans l’espace communautaire
• le Plan d’action 2018-2022 portant sur la traite des personnes
• des présentations relatives à la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la Cedeao
• le rapport de la réunion des ministres des Finances relative à l’adoption du Code des douanes de la Cedeao et de la Directive sur les Réformes fiscales.
Le projet de création de la radio de la Cedeao sera entériné par le Conseil des Ministres après le transfert à l’organisation régionale de la station de radio de la Mission des Nations unies au Liberia (MINUL). Elle émettra en plusieurs langues, dans tous les pays de l’espace, et mettra en avant les réalisations et projets de l’espace communautaire.