Le gouvernement togolais, à travers un communiqué rendu public ce mercredi 03 janvier, sonne la fin des rumeurs faisant état d’une prochaine augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers.
Ces dernières 48 heures, les stations-services de Lomé ont été prises d’assaut par les usagers de la route, suite à ces rumeurs.
Des files interminables ont été constatées à ces points de vente dans la capitale. Une situation qui précède habituellement l’annonce d’une hausse du prix des produits pétroliers.
Il n’en est rien, précise le gouvernement dans son communiqué qui indique que, « jusqu’à nouvel ordre, les prix à la pompe demeurent inchangés conformément à la structure des prix à la pompe des produits pétroliers en vigueur, et rassure la population togolaise quant à la disponibilité des produits pétroliers sur toute l’étendue du territoire national ».
Le gouvernement poursuit en expliquant que les « pics de demande observés ces derniers jours sont principalement imputables à l’arrivée tardive des navires d’approvisionnement, générant alors des tensions dans les bacs de stockage ».
Toutes les dispositions ont été prises pour que la situation de l’approvisionnement en produits pétroliers revienne à la normale. Les auteurs d’éventuelles spéculations, notamment les vendeurs d’essence de contrebande, ont été mis en garde et seront soumis à la rigueur de la loi, ajoute le gouvernement.
L’Agence UMOA-Titres, dans son calendrier provisoire des émissions de titres pour le premier trimestre 2018, a rendu public le volume global prévisionnel des émissions pour l’ensemble des Trésors publics des huit (8) Etats membres de l’Union Monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) – Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Il s’élève à 816 milliards de FCFA.
Le gouvernement togolais pour sa part, via le Trésor Public, ambitionne d’engranger 90 milliards de FCFA sur le marché financier régional. Ces opérations sont constituées de trois émissions de Bons Assimilables au Trésor (BAT, 55 milliards) et de deux émissions d’Obligations Assimilables au Trésor (OAT, 35 milliards). Les dates de ces opérations sont également connues.
Les BAT seront lancés le 12 janvier 2018 pour un montant de 15 milliards, le 16 février pour 20 milliards et le 16 mars pour encore 20 milliards. Les OAT, sont quant à eux, prévues le 26 janvier (15 milliards) et pour le 2 mars (20 milliards).
Rappelons qu’à la date du 30 novembre 2017, le Trésor public du Togo avait récolté à travers dix (10) émissions de BAT et autant d’émissions d’OAT, 431,592 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union.
Alors qu’ils n'avaient plus été décernés depuis janvier 2012, les grands prix du président de la République sénégalaise pour les Arts et les Lettres, ont été attribués le 19 décembre dernier par le président Macky Sall. Créés par Abdou Diouf, président de 1981 à 2000, dans le but de promouvoir le développement des arts et de récompenser les artistes méritants.
Les lauréats de ces Grands Prix reçoivent chacun une enveloppe de 10 millions de francs CFA.
Lors de la cérémonie organisée au Grand Théâtre de Dakar, le cinéaste Ousmane William Mbaye et le chanteur Baaba Maal ont remporté respectivement le grands prix du président sénégalais pour les Arts et le prix d’encouragement de cette catégorie.
L'auteure sénégalaise Rahmatou Samb-Seck a reçu le Grand Prix réservé aux Lettres, pour son livre « Fergo. Tu traceras ta route ».
Andréa-Marie Diagne Bonanée remporte, quant à elle, le prix d’encouragement dans la catégorie Lettres pour son recueil de nouvelles « La fileuse d’amour ».
Servan Ahougnon
La BRVM devra connaître « une amélioration de la qualité des informations financières, publiées par les sociétés présentes sur sa cote », peut-on lire dans le tout premier rapport de l'indice des marchés financiers africains, conjointement publié par Barclays Africa Group et le think tank britannique Official Monetary and Financial Institutions Forum.
Si des efforts ont été accomplis pour la régularité dans la production des rapports financiers, la qualité des informations données reste encore un défi.
Des groupes comme Sonatel (Orange Senegal) ou encore Ecobank Transnational Incorporated (ETI) qui sont soumis à des contraintes de standard internationaux sortent du lot. Mais à l'exception de ces deux, peu de sociétés de la BRVM rendent accessibles au public, des informations financières complètes et susceptibles de rendre compte des opportunités et des risques qu’elles représentent. Les banques (sauf ETI) qui constituent une part importante des emetteurs de la BRVM par exemple, ne donnent pas toujours des éléments permettant de bien apprécier leur situation financière.
Mais les choses sont sur le point de changer. L'acte uniforme OHADA, qui régit aussi la méthode de présentation des comptes des sociétés dans son espace de compétence, dont celles des pays de l'UEMOA, a récemment adopté une mesure, imposant aux entreprises présentes en bourse, de publier leurs rapports financiers, selon des normes internationales (IFRS). Une mesure qui devrait premettre une meilleure visibilté pour les investisseurs.
Le document de Barclays Africa indique d'ailleurs que la BRVM est « un véritable concentré d'opportunités, en raison surtout de la libre convertibilité de sa monnaie ».
Dans un tel contexte, le marché régional des pays de l'UEMOA se classe 13ème sur un total de 17 marchés financiers africains analysés. Il est devancé par ses marchés jumeaux du Ghana et du Nigéria, qui sont respectivement 7ème et 6ème de ce classement.
Idriss Linge
Marginalisées dans l’accès aux ressources foncières, les femmes ivoiriennes le sont également dans la sécurisation de leurs droits. C’est ce qu’a expliqué le directeur du foncier rural au ministère de l’Agriculture et du Développement durable, M. Delbé Zirignon Constant (photo), au quotidien Fraternité Matin.
« La sensibilisation s’articule autour des droits de la femme et des jeunes. Sur 4000 certificats fonciers établis, une dizaine a été délivrée au profit des femmes.», a-t-il notamment révélé.
Une situation qui s’avère d’autant plus préoccupante que comme le rappelle le directeur, « l’accès à la terre est ouvert à tous sans distinction de sexe ».
Personnellement impliqué dans la résolution de la crise qui a prévalu au Liberia après le premier tour de l’élection présidentielle, Faure Gnassingbé, président en exercice de la CEDEAO, s’est félicité des résultats du second tour, ce jeudi 28 décembre dans la soirée.
Georges Weah, légende du football africain et sénateur, a été donné vainqueur par la Commission électorale nationale (NEC) après dépouillement de 98,1% des suffrages, à 61,5% des voix contre 38,5% pour son challenger, le vice-président Joseph Boakai.
« J’adresse mes vives félicitations et celles de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO, au Président élu Georges Weah pour son élection à la tête de la République sœur du Liberia », a déclaré Faure Gnassingbé.
La CEDEAO était fortement impliquée dans le processus électoral au Liberia. Le président en exercice de la CEDEAO avait, le 1er novembre 2017, fait le déplacement de Monrovia avec son homologue guinéen, Alpha Condé, président de l’Union Africaine, pour désamorcer la crise qui naissait après le 1er tour. Une mission d’observation de l’organisation régionale, dirigée l'ancien président du Ghana John Dramani Mahama, s’était également déployée dans le pays.
L’Assemblée Nationale a tenu ce jeudi 28 décembre, la dixième et dernière séance plénière de la deuxième session ordinaire de 2017. Les députés togolais ont ainsi clôturé l’année parlementaire en adoptant deux projets de loi de ratification.
Le premier projet de loi adopté autorise le gouvernement à ratifier le protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, adopté à Séoul le 12 novembre 2012. La ratification de ce texte, composé d’un préambule et d’un dispositif de 47 articles, permettra au Togo de renforcer son arsenal juridique en matière de protection de la santé publique et de bénéficier de ressources et de technologies pertinentes pour éliminer toutes formes de commerce illicite des produits du tabac et de leurs dérivés.
Les députés ont également procédé à l’adoption du projet de loi autorisant la ratification du Traité révisé de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), adopté à Abidjan le 14 février 2014. Sa ratification permettra au pays de bénéficier des opportunités qu’offre le traité révisé en matière de protection sociale. Les organismes de prévoyance sociale seront ainsi mieux gérés et devraient répondre plus efficacement aux aspirations de l’ensemble de la population.
Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) poursuit sa mission dans le cadre de la phase de réparation des victimes des troubles socio-politiques qui couvrent la période de 1958 à 2005.
Démarrée dans la semaine du 12 au 16 décembre et consacrée aux victimes vulnérables du pool 1, constitué des régions de la savane, de la Kara et centrale, elle s’est poursuivie du 20 au 23 décembre avec les victimes du pool 2, venues de la région des Plateaux.
Ce mercredi 27 décembre, a démarré la 3ème phase des indemnisations. Elle concerne les victimes de Kpalimé, de Tsévié et d’Aného. Au nombre de quatre-vingt-onze (91), elles bénéficieront d’une prise en charge psycho-médicale et d’une indemnisation telle que recommandée par la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).
Comme pour les deux premières vagues, des dispositions ont été prises pour convoyer les victimes à Lomé afin qu’elles rentrent dans leurs droits. Le gouvernement prend une part active à cette première phase de réparation. Il a octroyé à cet effet une enveloppe de 2 milliards au HCRRUN.
Sampawende Jules Tapsoda (photo), le nouveau représentant-résident du Fonds Monétaire International (FMI) au Togo, a été reçu en audience ce mercredi 27 décembre à la Primature.
En poste depuis septembre 2017, M. Tapsoda a échangé avec Komi Selom Klassou, Chef du Gouvernement, sur sa mission dans le pays, les projets soutenus par le FMI et la coopération du Fonds avec le Togo. Un accord au titre du programme de Facilité élargie de Crédit (FEC) lie les deux parties et porte sur 241,5 millions $.
Il était donc question de faire le point sur les activités du FMI dans le pays et de poser les bases des différentes actions à mener dans les prochaines années.
M. Tapsoda a indiqué que, dans le cadre du programme de partenariat avec l’Etat togolais, « la première revue a été concluante ».
« Les performances dans la mise en œuvre du programme appuyé par la facilité élargie au crédit (FEC) ont été bonnes. Tous les critères de réalisation quantitatifs et les mesures préalables, ainsi que quatre des cinq repères structurels ont été observés », avait relevé le FMI dans un communiqué publié le 18 décembre dernier. Un nouveau décaissement de 35,6 millions de dollars, soit 19 milliards FCFA, avait été aussitôt approuvé.
Le gouvernement togolais s’est engagé à garantir, aussi bien aux travailleurs du secteur public que du secteur privé, un travail décent et productif s’exerçant dans des conditions de liberté, d’équité et de dignité humaine.
Avec le soutien du Bureau International du Travail (BIT), le ministère de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative œuvre à l’élaboration du programme pays pour la promotion du travail décent au Togo (PPDT).
Le document sera soumis à validation au cours d’une rencontre de ces 27 et 28 décembre à Lomé. Les acteurs concernés veilleront à ce que le nouveau PPTD soit en harmonie avec les priorités du gouvernement, définies dans le plan national de développement (PND)
Le document, une fois validé, fait obligation à chaque employeur de mettre en place un minimum de sécurité et de protection sociale pour ses employés et à promouvoir le dialogue social au niveau sectoriel pour éviter les éventuels conflits qui pourraient survenir.