Togo Officiel

Togo Officiel

Les activités administratives et académiques reprennent à l’Université de Lomé (UL) ce lundi 08 janvier 2018. Pour les autorités universitaires, il s’agit, afin d’assurer les meilleures conditions de vie et d’études aux étudiants, de poursuivre sur la lancée des restructurations entamées en 2017.

Au cours d’une réunion du Conseil de l’UL, tenue le 28 décembre 2017 et présidée par le Pr Dodzi Komla Kokoroko, il était question d’examiner et d’adopter le budget exercice 2018 de l’institution.

A cette occasion, les principaux travaux réalisés au cours de l’année 2017 et ceux qui doivent se poursuivre en 2018, ont fait l’objet de discussions. Au rang de ceux-ci, on cite notamment : le badigeonnage systématique et la restauration de tous les amphis, salles de cours et bâtiments administratifs ; la construction de 02 guérites de sécurité aux entrées d’Adewui et de Lomégan ; la construction de 03 nouvelles agoras de 312 places chacune ; la rénovation du restaurant universitaire ; la pose de plus de 900 bancs et tables-reposoirs en béton armé pour la communauté estudiantine ; le bitumage de routes au campus nord et sud ; l’aménagement des pistes, et le décapage de toute la surface du domaine universitaire ainsi que la gestion des ordures.

Ces travaux entrent dans le cadre de la mise en œuvre d’un Plan Directeur de modernisation estimé à 29,5 milliards de FCFA.

L’Etat Togolais, dans un souci de redynamisation, a procédé à un remaniement à la tête de l’Union Togolaise de Banque (UTB).

Patrick Mestrallet est remplacé par Zakari Darou-Salim à la Direction Générale. Ce dernier était anciennement Directeur de l’ex Banque Togolaise de Développement (BTD). Patrick Mestrallet qui avait pris la direction de l’UTB en juillet 2016 est désormais membre du Conseil d’Administration de la banque.

Créée en juin 1964 sous forme de société d’économie mixte, l’UTB est aujourd’hui une institution dans laquelle l’État est l’unique actionnaire après le départ, en juin 1994, du Crédit Lyonnais, de la Deutsche Bank et de la Banca Commerciale Italiana, qui détenaient respectivement 35 %, 18 % et 12 % des actions. Ce départ était consécutif à la persistance de la crise sociopolitique du début des années 1990.

« L’UTB, qui s’honore aujourd’hui de 50 années d’existence, dispose de 46 points de vente répartis dans les 5 régions économiques du pays. Le capital social est de 10 milliards de FCFA », selon les sources officielles.

Le nouvel organigramme de la Direction Générale de l’UTB
Directeur Général : Zakari DAROU-SALIM
Directeur de l’international et de la Trésorerie : Mada Joël-Joseph BODJONA
Directeur des Engagements : Mandaliw ALI-TILOH
Directeur Financier et Comptable : Alewabia Djiwa BODJONA
Directeur du système de l’information et de la production : Haady MEATCHI
Auditeur Général : Komi LADZEKPO
Directeur Commercial : Mada Joël-Joseph BODJONA
Contrôleur de Gestion : Tagba ABI
Directeur Administratif : Ouro-Akpo MOUSSA
Chargé de la Compliance : Kwame KPEKPASSI

Dans son adresse à la Nation effectuée le 03 janvier dernier, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a déroulé l’agenda de l’exécutif pour l’année 2018.

Au rang des mesures phares annoncées par le Président de la République, figurent, la réservation en priorité de 20% des marchés publics en faveur des jeunes et des femmes. « La jeunesse togolaise dont le dynamisme et l’engagement doivent être soutenus et accompagnés sera au cœur des interventions de l’Etat. Je demeure persuadé que les solutions les plus pertinentes aux problématiques de l’éducation, de l’emploi et de l’insertion des jeunes sont celles qui sont nourries par leurs propres réflexions et contributions », a indiqué à cet effet Faure Gnassingbé.

Ces dernières années, le gouvernement a démontré sa volonté de placer la jeunesse au centre de sa politique afin qu’elle contribue pleinement au développement du pays. Des initiatives ont été prises pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. L’une des plus importantes est le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ) qui conjugue appui financier et technique pour l’insertion socio-économique et professionnelle, à travers la promotion de l’entrepreneuriat et la facilitation de l’accès au financement des projets d’entreprises.

Un atelier de validation s’est ouvert ce vendredi 05 janvier à Lomé. Sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, cette rencontre vient parachever le processus d’élaboration du plan stratégique 2018-2022 de l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP).

Les acteurs du secteur, les directeurs et chefs de services, les représentants des collectivités territoriales, des entreprises, associations et CDQ œuvrant dans le domaine de la salubrité et de l’assainissement, sont donc invités à porter un dernier regard sur le document en vue de sa validation.

Une fois entériné, ce plan stratégique permettra, selon le Directeur de l’ANASAP, le Gal Gnakoudé Berena, de mieux accomplir sa mission car étant plus crédible auprès de ses partenaires techniques et financiers auprès desquels il pourrait mobiliser plus de ressources.

Pour le ministre de tutelle, Fiatuwo Sessenou, le Togo ambitionne à travers la mise en œuvre de ce plan, de devenir un pays émergent à l’horizon 2030.

Créée en décembre 2013 et opérationnelle depuis 2015, l’ANASAP vise à instaurer et maintenir un cadre de vie de meilleure qualité, favorable au bien-être et à l’épanouissement des populations togolaises. A ce titre, elle promeut, assure et veille à la concertation, à la coordination et au contrôle de toutes les actions et interventions en matière d’assainissement et de salubrité publique sur toute l’étendue du territoire national.

Le 07 juin 2017, le gouvernement togolais représenté par le Ministre des Postes et de l’Economie numérique, Mme Cina Lawson (photo), officialisait l’attribution de deux nouvelles licences de fournisseurs d’accès internet (FAI) à deux entreprises à savoir Teolis Sa et le Groupe Vivendi Africa Togo (GVA Togo).

Lors de cette cérémonie, le gouvernement avait accordé neuf (9) mois aux deux nouveaux opérateurs pour déployer leurs infrastructures et débuter la commercialisation de leurs offres.

La société Teolis a annoncé ce jeudi 04 janvier, le démarrage effectif de ses activités pour le mois de février prochain. Les premiers souscripteurs pourront dès lors bénéficier de la connexion haut débit.

Teolis base ses offres sur la technologie FH/LTE. Son département marketing est pour sa part déjà opérationnel et propose des offres Grandes entreprises/PME, et PME/TPE. Les offres Grand public/Particulier et Grand public/Teolis Zone, seront quant à elles, déployées selon le chronogramme prévu.

Le gouvernement, en signant ces nouveaux fournisseurs d’accès internet, entend promouvoir la concurrence, gage de performance chez les opérateurs, et aussi faire sensiblement baisser les prix au profit des populations.

Le Gouvernement togolais demeure préoccupé par les dysfonctionnements dans le secteur de l’éducation, marqué par des mouvements d’humeur à répétition. En ce début d’année, avec en première ligne le Premier Ministre, l’exécutif veut trouver une solution définitive à cette situation.

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a reçu ce jeudi 04 janvier, le bureau exécutif du Conseil national du dialogue social, conduit par son président M. Kondé Sangbana.

Il était principalement question de la reprise du dialogue avec les syndicats des enseignants. Le rendez-vous a été fixé au 11 janvier prochain.

Le CNDS, à la demande du gouvernement, avait déjà rencontré les syndicats des enseignants et transmis des recommandations au Premier Ministre, au cours d’une rencontre le 15 décembre dernier. Le gouvernement devait reprendre le dialogue avec les fédérations d’enseignants pour examiner, encore à leur niveau, les points qui n’ont pas encore trouvé de solutions consensuelles.

Il est à rappeler que la plupart des revendications formulées l’année dernière par les syndicats des enseignants avaient trouvé des solutions. Elles étaient relatives notamment au statut particulier des enseignants, à l’intégration et aux cotisations de certains enseignants auxiliaires.

Comme annoncé depuis le mois d’avril 2017 par le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, le gouvernement togolais célèbre à nouveau sa diaspora à travers la seconde édition de la « Semaine des Réussites Diaspora ». Elle se tiendra du 08 au 13 janvier prochain.

Le renforcement des relations entre le Togo et sa diaspora motive cette manifestation qui, pour cette année, est placée sous le thème « Apport migratoire et contribution de la diaspora au processus de développement du pays ».

Pour le gouvernement, ces Togolais qui sont à peu près 2 millions, disséminés à travers le monde, doivent contribuer plus activement au développement de leur pays, au delà des envois de fonds de soutien, en étant des investisseurs et en servant de modèles à leurs compatriotes.

Aussi, la seconde édition de la Semaine des Réussites Diaspora se déclinera en un forum économique et social. Des panels et conférences, des rencontres professionnelles entre, d’une part, diaspora et secteur public ou privé et, d’autre part, entre diaspora et jeunes étudiants et entrepreneurs, seront au menu.

Les autorités togolaises entendent ainsi optimiser l’apport des Togolais de l’extérieur à l’essor de leur pays. Les plus actifs d’entre eux seront en outre distingués par les trophées « Réussites Diaspora ».

Démarré du 12 au 29 décembre 2017, par la prise en charge psycho-médicale et l’indemnisation des victimes vulnérables de 2005, le programme de réparation confié au Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), reprend à la mi-janvier.

Un communiqué rendu public par l’institution précise que « toutes les victimes vulnérables dont les noms ont été affichés et n’ayant pas encore été prises en charge, seront contactées pour être informées de la date de leurs passages respectifs en vue de leur prise en charge et de leur indemnisation effectives ».

Entre le 12 et le 29 décembre dernier, tour à tour, les 137 victimes dites vulnérables, des régions des Savanes, Kara et Centrale, puis celles de la région des Plateaux-Est et pour finir, celles de la Région Maritime et de Kpalimé, ont été indemnisées conformément aux directives de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).

Cette première phase des réparations se poursuit donc dans quelques jours, avec l’indemnisation des autres victimes de 2005, telles que recensées. Elles sont 2475 victimes concernées desquelles il faut soustraire les 137, déjà prises en charge.

L’Agence Nationale pour le Volontariat au Togo (ANVT) organise à l’intention de 80 Volontaires nationaux de l’éducation (VNE), un séminaire de formation à la pédagogie, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à l’enseignement secondaire en milieu rural et semi-urbain au Togo.

Démarrée ce mercredi 03 janvier, la rencontre durera trois jours et servira à une remise à niveau avant leur déploiement sur le terrain. Les jours 2 et 3 sont réservés aux ateliers pratiques et thématiques avec un accent particulier mis sur les fiches pédagogiques et l’évaluation des apprentissages au secondaire.

Ce mercredi à l’ouverture des travaux, le Directeur général de l’ANVT, Omar Agbangba, a invité les VNE à suivre avec attention la formation afin d’aborder leur mission avec le plus grand sérieux. « Votre responsabilité est d’autant plus grande que vous avez entre vos mains, l’avenir des milliers d’enfants. Tout ce que vous apprenez ici va vous servir tout au long de votre mission : soyez attentifs, participez, échangez et posez des questions ».

Ils sont plus de 1500 volontaires nationaux de l’éducation actuellement en mission sur toute l’étendue du territoire national. Les 80 VNE outillés iront renforcer l’effectif au niveau des zones rurales et semi urbaines défavorisées en matière de personnel enseignant dont l’insuffisance freine l’avancée vers l’Objectif de Développement Durable (ODD) 4.

Togolaises, Togolais, 

Chers compatriotes,

L’année 2017 appartient désormais à l’histoire. Je veux, avec vous, rendre grâce à Dieu pour les grandes réalisations, les réussites et les joies dont elle a été porteuse.

Il convient également de saluer le mérite des braves populations togolaises qui, par leur ardeur au travail et leur dévouement, ont contribué à faire avancer notre pays sur la voie du développement.   

Les mois écoulés ont aussi mis notre existence collective face à de nombreux défis. Sans m’appesantir sur les épisodes regrettables que nous avons connus avec les récentes manifestations politiques violentes, j’ai une pensée pieuse pour toutes les victimes. Je veux assurer leurs familles de ma compassion et souhaiter aux blessés un prompt rétablissement.

Pour l’année qui commence, j’adresse mes meilleurs vœux à chacune et à chacun d’entre vous, et à tous ceux qui vous sont chers. Je souhaite pour notre nation une année de grandes réalisations sur la voie de la construction de la destinée commune.

Cette aspiration est à portée de main. Mais elle requiert de notre part un engagement résolu et une détermination sans faille, fondés sur l’amour que nous avons pour le Togo. C’est en faisant appel à la fibre patriotique qui vibre en chacun d’entre nous que je veux ébaucher les perspectives de notre pays en 2018.

Togolaises, Togolais,

Chers compatriotes,

Pour aborder l’avenir, notre meilleur repère se trouve dans le bilan des mois écoulés, tant il est vrai, selon une sagesse bien de chez nous, que c’est au bout de l’ancienne corde que se tisse la nouvelle.

L’année 2017 a permis à notre pays d’enregistrer des succès qui méritent d’être reconnus et renforcés en vue d’en élargir la portée et les retombées.

Conformément aux engagement pris, j’ai veillé avec le gouvernement à l’intensification de nos efforts d’assainissement des finances publiques, et un accent particulier a été mis sur la rationalisation des dépenses. Le déficit primaire s’est ainsi amélioré, avec une incidence positive sur la réduction de la dette publique.

L’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens et la diversification des mécanismes de soutien de l’Etat aux couches les plus vulnérables de la population sont restées des préoccupations constantes. Une attention particulière a été portée à l’inclusion sociale à travers des programmes ambitieux et volontaristes, dotés des moyens adéquats. Je considère comme des signaux encourageants le dynamisme observé dans la prise en charge par les communautés à la base des questions de développement. Il en est de même des premiers bons résultats notés dans le secteur de la santé, quelques mois après l’introduction de la gestion contractualisée dans les structures pilotes d’Atakpamé et de Blitta.    

C’est un travail de longue haleine dont les premiers fruits portent en eux toutes les raisons d’espérer. Il doit être poursuivi inlassablement, en remettant chaque jour l’ouvrage sur le métier et en affinant les interventions étatiques afin qu’elles répondent encore plus et encore mieux aux attentes des uns et des autres.

Togolaises, Togolais,

Chers compatriotes,

Si des avancées ont été réalisées dans plusieurs secteurs, l’animation de la vie politique, en revanche, n’a pas toujours été à la mesure de la profonde aspiration du peuple togolais à la concorde et à la paix.

Je voudrais réaffirmer que la cohésion sociale doit rester pour nous tous un objectif cardinal, dont il est tenu compte en toutes circonstances. Les réformes à mener dans le sens d’une amélioration des normes et des cadres existants ne sont pas incompatibles avec le maintien de la paix civile.

Nous avons fait le choix de la démocratie. Il implique une architecture institutionnelle stable, qui se conforte progressivement en s’adaptant aux évolutions légitimes souhaitées par le peuple. Il implique aussi que l’ensemble des acteurs politiques accepte de se conformer aux règles, et d’exercer ses prérogatives dans le respect des droits et libertés de tous les citoyens.

Récemment, la culture du vivre-ensemble, la courtoisie et la fraternité ont souvent été affectées par des attitudes, des postures et des comportements qui sont aux antipodes de nos valeurs. C’est une situation intolérable et préjudiciable à notre marche commune. Les auteurs responsables d’actes de violence, de destruction et de meurtres doivent être recherchés et soumis aux rigueurs de la loi afin de préserver notre société de ces menaces. 

Mais j’ai foi en notre capacité à transcender nos divergences pour faire évoluer le cadre institutionnel et politique, tout en préservant le tissu social. Pour cela, je reste convaincu que l’unique voie de sortie, qui nous permette de retrouver le chemin du progrès reste le dialogue.

Togolaises, Togolais,

Chers compatriotes,

Le dialogue doit rester la voie privilégiée de résolution des désaccords entre les acteurs politiques. Par le passé, nous avons réussi à surmonter nombre de difficultés grâce à notre sens de responsabilités.

Je n’ai aucun doute qu’aujourd’hui encore, nous sommes capables d’explorer toutes les voies de la concertation et des échanges d’idées, de dépasser les griefs tenant aux personnes et aux circonstances pour nous élever à la hauteur de ce que notre pays mérite.

Le Togo mérite que chacun d’entre nous lui donne le meilleur. Le meilleur, à mon sens, c’est de valoriser, entretenir et préserver les acquis, puis d’œuvrer à améliorer l’existant en opérant les réformes qui s’imposent, dans le respect des principes de l’Etat de droit et de la démocratie.  

C’est dans cette optique, que j’ai pris au mois de septembre dernier l’initiative de proposer à la représentation nationale une révision de la constitution qui limite désormais à deux le nombre des mandats présidentiels et législatifs et qui introduit, pour l’élection du Président de la République un mode de scrutin uninominal à deux tours.

Conformément à notre loi fondamentale, c’est maintenant au peuple togolais tout entier, seul détenteur de la souveraineté nationale, qu’il appartient de se prononcer. Dans l’Etat de droit que nous construisons, nous ne pouvons pas prétendre substituer des voix plus autorisées au suffrage universel.

Togolaises, Togolais,

Chers compatriotes,

En 2018, nos concitoyens seront plusieurs fois appelés à décider, par le vote, des grandes orientations de la vie nationale.

L’aboutissement du processus de décentralisation permettra aux collectivités territoriales de se doter de représentants élus à l’issue des consultations locales attendues avec impatience. C’est une excellente occasion pour les nombreux talents, jeunes, femmes et hommes de qualité de se mettre au service de leurs communautés respectives et de la nation toute entière en prenant en main la démocratie et la gouvernance à la base.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale constituera également un important rendez-vous démocratique auquel je convie la classe politique et l’ensemble des électeurs à participer dans un esprit constructif.

Cette année, le chantier du développement sera poursuivi et les actions intensifiées. Nous continuerons sans relâche de lutter contre les fléaux que sont la pauvreté et la précarité. Le gouvernement reste guidé par la nécessité de conforter la croissance, d’améliorer le partage de la richesse nationale en insistant sur l’inclusion financière et sociale et de mettre les institutions au service de tous les citoyens, sans exclusion.

À cet effet, les filets sociaux seront sensiblement renforcés, notamment en portant le nombre des ménages bénéficiaires des transferts monétaires de 30.000 actuellement à 120.000 durant les trois prochaines années.

La jeunesse togolaise dont le dynamisme et l’engagement doivent être soutenus et accompagnés sera au cœur des interventions de l’Etat. Je demeure persuadé que les solutions les plus pertinentes aux problématiques de l’éducation, de l’emploi et de l’insertion des jeunes sont celles qui sont nourries par leurs propres réflexions et contributions.

Dans les mois qui viennent j’aurai avec eux une rencontre pour débattre des projets que je compte mettre en œuvre. Ils englobent, entre autres, la récompense du mérite scolaire, le renforcement de l’autonomie ou encore l’appui à l’entrepreneuriat. J’envisage par exemple que l’attribution des marchés publics réserve un quota allant jusqu’à 20% aux jeunes entrepreneurs et aux femmes, qui bénéficieront par ailleurs de procédures allégées.

Je souhaite que nous engagions un échange fructueux sur l’ensemble de ces questions.

L’accent sera mis sur la qualité de la formation professionnelle car c’est d’elle que proviennent les outils et compétences nécessaires à une réelle participation des jeunes au développement. Dix nouveaux instituts de formation pour le développement seront créés sur les cinq années qui viennent dans les domaines de l’agriculture, de la logistique, du bâtiment, des transports et du numérique.

En matière de santé et de protection sociale, les initiatives seront portées à une plus grande échelle. La gestion contractuelle des structures publiques de santé a fait ses premières preuves ; elle sera étendue dès cette année à d’autres hôpitaux, en commençant par Lomé et Kara.  Le gouvernement prendra les mesures idoines pour faire de la couverture assurance une réalité pour les deux millions d’élèves initialement visés. Puis cette mesure sera progressivement étendue à d’autres catégories de personnes.

Au plan de la gouvernance, nous continuerons de soutenir le fonctionnement d’institutions démocratiques fortes qui œuvrent efficacement à la promotion de l’Etat de droit et des libertés individuelles et collectives. Dans le but de parvenir à une justice plus efficace et moins onéreuse, nous envisagerons l’implantation sur l’ensemble du territoire de maisons de justice.

La voie de notre développement doit être bordée par les balises indispensables de la paix et de la sécurité. Nos forces de défense et de sécurité sont en première ligne pour préserver notre pays et assurer à nos populations la quiétude qui seule permet d’envisager les lendemains avec confiance et sérénité. Je voudrais saluer leur mérite et leur demander de poursuivre avec discipline et sérieux la mission républicaine qui est la leur. J’attache de l’importance à une conduite exemplaire et tous ceux qui s’écarteront de cette voie seront passibles des sanctions prévues par la loi.

Mes chers compatriotes,

En faisant le choix du progrès, de la fraternité et de la cohésion, nous parviendrons à exprimer le potentiel de notre pays et à réaliser ensemble le rêve d’une grande nation, prospère et stable. 

C’est à cela que je nous convie tous, alors que l’année qui commence nous offre l’occasion de former des desseins salutaires pour notre pays et de nous engager résolument à les réaliser au long des mois qui viennent. Ma confiance est grande que nous en sommes capables.  

Je vous réitère mes vœux de bonne et heureuse année.

Dieu bénisse le Togo !

Page 31 sur 129