Aucune localité du pays ne sera mise de côté dans la politique de dotation en infrastructures socio-économiques de base, portée par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
C’est Elevagnon (dans l’Est-Mono) qui est ce mardi le centre d’attraction.
Le Président de la République y préside la cérémonie de la pose de la première pierre de l’Institut de Formation pour l’Agro Développement (IFAD), ceci dans le cadre de la rénovation des filières de formation de l’enseignement technique.
« L’Education reste un impératif pour l’édification. Mieux, l’enseignement technique demeure l’une des clés de voûte de l’entreprenariat » a déclaré Faure Gnassingbé.
L’institut, le premier du genre, sera consacré à l’aquaculture et aura principalement pour cible les jeunes Togolais, mais aussi les adultes et les professionnels impliqués dans cette filière.
L’IFAD a pour mission, à travers une formation diplomante et des stages de perfectionnement, de doter le pays d’une ressource humaine qualifiée qui participe au développement de l’aquaculture et entreprend dans ce domaine.
Il sera construit sur un site d’une superficie de 67 ha et comprendra : un bloc administratif et pédagogique, une écloserie, une unité de production d’aliments pour poissons et des ateliers de transformation, des bassins piscicoles et un barrage de 2 ha, un internat, un restaurant et des aires de sport. Toutes les activités de l’institut s’appuyeront sur un Environnement Numérique de Travail (ENT).
Le Secrétariat du Traité sur le Commerce des Armes (TCA), en collaboration avec le gouvernement togolais, a ouvert lundi à Lomé un atelier de trois (3) jours aux fins de renforcer les capacités des acteurs africains sur le TCA. Outre le Togo, pays hôte, des experts sont venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, du Mali, du Niger, de la République centrafricaine, du Sénégal prendre part à la session.
Le Ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey a officiellement ouvert les travaux en compagnie de son homologue de la Sécurité et de la Protection civile, le Col Yark Damehame.
Etant parties prenantes au TCA, entré en vigueur depuis 2014, les Etats se sont engagés à prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de ses dispositions et ont convenu de désigner des autorités compétentes afin de disposer chacun d’un régime de contrôle national efficace et transparent. Les Etats peinent pourtant à soumettre leur rapport au Secrétariat du TCA. Conséquences : les armes circulent illégalement à travers le continent et la situation sécuritaire est toujours aussi préoccupante, avec son lot d’actes terroristes et de conflits.
La session de Lomé ambitionne donc remédier à ces manquements à travers le renforcement de capacités des acteurs concernés et des échanges d’expériences.
Le Togo a, pour sa part, souscrit au TCA dès 2013 et l’a ratifié en 2015. Robert Dussey a en outre annoncé qu’un projet de loi est à l’étude en vue de l’incorporation des dispositions du TCA à l’arsenal juridique togolais. De plus, un projet « d’Appui au marquage, à la réhabilitation de magasins et à la destruction des armes, munitions et autres matériels connexes au Togo », a été lancé en février 2017.
Après cinq (5) ans d’exécution (2012-2017), le Projet de Développement Communautaire et des filets sociaux (PDCplus) est arrivé à son terme le 1er décembre dernier. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 14 milliards de Fcfa, il a permis l’accès des communautés défavorisées aux infrastructures de base et aux filets de protection sociale.
Au cours de l’atelier d’achèvement organisé à cet effet, les autorités togolaises, notamment Mme Dogbé Victoire, Ministre du Développement à la Base, ont marqué leur satisfecit. Elles indiquaient que les résultats probants obtenus ouvraient la voie pour la mobilisation de ressources additionnelles pour le Togo.
La sollicitation a été suivie d’effets. Mme Joëlle Businger (photo), représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, a annoncé dans la foulée que son institution a approuvé le financement de deux nouveaux projets en faveur du pays.
29 millions et 15 millions de dollars seront respectivement injectés dans ces deux projets qui viendront consolider les acquis du PDCplus. Ce don de 44 millions de dollars (24 milliards de FCFA) permettra la poursuite des efforts dans la lutte contre la pauvreté, le chômage et pour l’insertion socio-professionnelle des jeunes.
Les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ceux de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont eu une séance de travail, ce lundi 4 décembre à Lomé. Objectif : échanger sur les stratégies à mettre en place pour une meilleure collaboration lors des échéances électorales à venir.
L’organe de régulation des médias et l’institution en charge de l’organisation des élections souhaitent notamment collaborer en ce qui concerne le monitoring des médias et la répartition des temps d’antenne en période de campagne. Il s’agit, en outre, de jeter les bases d’une synergie entre les deux institutions en vue d’une meilleure implication et et d’une plus grande responsabilité des médias pour une réussite des prochaines consultations électorales.
Cette réunion se tient alors que le Togo organisera des élections législatives et locales en 2018. Un référendum pourrait même se tenir en vue d’une révision constitutionnelle.
Dans un contexte politique tendu du fait des revendications d’une coalition de partis politiques de l’opposition, ajoutées à la prolifération des réseaux sociaux et son corollaire de dérives, la HAAC et la CENI se doivent de mutualiser leurs efforts pour mener à bien leur mission.
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des relations avec les Institutions de la République, Robert Dussey, a présidé ce lundi 04 novembre à Lomé, la 18ème Session du dialogue politique entre le gouvernement togolais et l’Union Européenne. A ses côtés, des membres de l’exécutif, à savoir le Ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, le Col Yark Damehame, le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, et Kossi Assimaidou, Ministre auprès du Ministre d’Etat, de l’Economie et des Finances, chargé de la Planification et de la Prospective.
Face à eux, des représentants du Corps diplomatique, conduits par Mme Cristina Martins-Barreira, la cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Togo.
Au menu des échanges, la situation politique qui prévaut au Togo, la question de la décentralisation, la lutte contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO, les retombées du sommet Afrique-Europe qui a traité, entre autres, d’emploi des jeunes et de migration.
Se prononçant notamment sur la situation politique au Togo, la Cheffe de la délégation de l’UE, Cristina Martins-Barreira, a, à nouveau, renvoyé les acteurs politiques togolais à un dialogue. Ce à quoi le Chef de la diplomatie togolaise a répondu que « le gouvernement togolais prendra toutes les décisions qui iront dans le sens de la paix, de la stabilité, du développement de notre pays et également pour le bien-être de nos populations ».
Célébrée le 05 décembre, la Journée Internationale des Volontaires (JIV) est placée cette année sous le thème « Les Volontaires : premiers à agir. Ici. Partout ». Il s’agit à travers cette thématique de reconnaître la solidarité des volontaires partout dans le monde, qui répondent à l’appel dans les moments difficiles, prenant des risques afin de sauver des vies et aider les autres à vivre dans la dignité.
Au Togo, l’Agence Nationale de Volontariat (ANVT) est engagée dans cette célébration, à Lomé et dans les cinq régions administratives du pays.
Le samedi 02 décembre dernier déjà, elle a organisé une activité sportive « Ecojogging ». A travers ce concept, les volontaires ont allié course à pied et ramassage de déchets plastiques, sensibilisant ainsi à la protection de l’environnement.
La cérémonie apothéose de la JIV 2017 au Togo, aura lieu le mercredi 06 décembre à l’Agora Senghor de Lomé. Elle sera marquée par la prestation de la 12ème vague des volontaires nationaux qui sont au nombre de 500, et par le concours du « Meilleur Volontaire de l’année ». Une mini-foire de tous les acteurs du volontariat au Togo battra également son plein.
Mme Victoire Dogbé, ministre du développement à la Base, de l’Artisanat et de l’Emploi des jeunes a présidé, vendredi 1er décembre, la cérémonie marquant la fin du Projet de Développement Communautaires et des filets sociaux (PDCPlus). D’une durée de 5 ans et mis en œuvre par le gouvernement togolais depuis 2012 avec l’appui de la Banque Mondiale, le PDCPlus, qui avait pour objectif de favoriser l’accès des populations défavorisées aux services sociaux de base, a connu un franc succès. En témoignent les résultats présentés en fin de semaine dernière.
Ainsi, au terme des cinq (5) années d’exécution :
• 12 754 emplois temporaires ont été créés pour réaliser 154 ouvrages d’infrastructures (pistes rurales, retenues d’eau)
• 305 écoles ont été bénéficiaires des cantines scolaires, soit 88 927 écoliers pour l’année scolaire 2016-2017, et 29 millions de repas ont été servis en 5 ans ;
• 29 600 foyers ont été bénéficiaires de transferts monétaires permettant aux femmes de prendre soin de leur famille et de mieux nourrir leurs enfants dans 217 villages.
Le Projet a également permis de mettre sur pied 346 microprojets d’infrastructures sociocommunautaires et 208 microprojets d’activités génératrices de revenus accompagnés.
14,9 milliards FCFA de la Banque Mondiale et 4,9 milliards FCFA du gouvernement togolais ont été nécessaires pour exécuter le PDCPlus. Pour la Ministre Victoire Dogbé, « ces résultats tracent la voie pour de bonnes perspectives avec la mobilisation de ressources additionnelles pour le Togo ».
Voilà un peu plus de deux ans que perdure une crise politique en Guinée-Bissau, depuis le limogeage en août 2015 par le Président, José Mario Vaz, de son Premier Ministre Domingos Simoes Pereira. En toile de fond, le contrôle du parti au pouvoir, le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC). Les choses ne s’arrangeront pas avec le renvoi de son remplaçant, Carlos Correa.
Le pays connait depuis une instabilité qui inquiète au plus au haut point les autorités sous régionales. L’histoire politique du pays est en effet jalonnée de coups d’État et de violences politiques.
C’est dans ce contexte que le Chef d’Etat togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a diligenté dans le pays les 2 et 3 décembre derniers, une mission conduite par son Ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. La délégation était en outre composée du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza, et du Ministre Kiridi Bangoura, de la Guinée Conakry.
Les émissaires de Faure Gnassingbé devaient s’enquérir de la mise œuvre des recommandations faites aux protagonistes de la crise, lors du Sommet de la CEDEAO à Monrovia. Les échanges avec ces derniers, notamment le Chef de l’Etat, José Mario Vaz, ont permis de constater que la situation n’a pas évolué et que chaque partie est toujours campée sur sa position. Un compte-rendu sera fait au Président de la CEDEAO qui, de concert avec ses pairs de la sous-région, œuvrera pour une sortie de crise en Guinée-Bissau.
Awagomé (préfecture de l’Ogou), localité située à 175 km au nord de Lomé, sera à l’honneur ce samedi 02 décembre 2017.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé y fait un déplacement pour le lancement officiel de l’initiative présidentielle d’électrification rurale par kits solaires individuels dénommée « CIZO ».
A compter de ce jour donc, les 2500 habitants de la localité d’Awagomé auront accès à une électricité propre, de qualité et à coût moindre. Fini les bougies, torches et autres déplacements, coûteux et dangereux. Pour en arriver là, l’Etat togolais s’est associé à la compagnie Britannique BBOXX, un des leaders mondiaux de l’électrification solaire décentralisée. Via ce partenariat la société s’est engagée à installer 300 000 systèmes solaires domestiques dans le pays sur les cinq prochaines années. Ce sont donc les premiers qui ont été déployés à Awagomé.
A la suite de BBOXX, d’autres opérateurs de kits solaires interviendront dans le cadre du projet CIZO grâce à l’environnement favorable d’investissement créé par le gouvernement togolais.
L’initiative, portée par le Président de la République, est une parfaite illustration du partenariat public-privé. CIZO sera financé à hauteur de 68 milliards de FCFA sur 5 ans, essentiellement par des capitaux privés. Sur cette période, 9000 emplois dont 5000 directs seront créés.
En effet dans le cadre du projet, l’Etat togolais a mis en place un réseau national d’agents de distribution de monnaie électronique pour la Poste, et créé cinq académies solaires régionales pour la formation de 2500 techniciens.
Avec CIZO, 2 millions de Togolais auront accès à l’électricité et le taux d’électrification passera de 7% à 40% sur les cinq années à venir. La course pour un accès universel à l’électricité d’ici à 2030 est lancée.
Une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Wallonie (CCI) a fait le déplacement de Lomé. Conduite par son Président, Philippe Suinen, elle était ce vendredi 1er décembre au siège de la Chambre de Commerce et d’industrie du Togo (CCIT).
Lors des échanges avec des opérateurs économiques togolais, notamment le président de la CCIT, Germain Meba, il était question d’établir des relations de coopération entre le Togo et la Wallonie, région francophone de la Belgique.
Des partenariats sont également attendus entre les opérateurs économiques locaux et ceux de la Wallonie. Un échange de bons procédés qui permettra aux entreprises belges de transmettre de la technologie à leurs consoeurs togolaises et, en retour, de se tailler des parts de marché. Ces entreprises veulent également passer par le Togo pour se positionner sur les marchés de la CEDEAO.
« En nouant des partenariats avec notre Chambre, cela permettra aux entreprises de Wallonie de venir renforcer les compétences des entreprises en matière de technologies. Ce sera également l’occasion d’être de plus en plus présentes sur les marchés de la CEDEAO », a déclaré M. Germain Meba, président de la CCIT.
Les entreprises de Wallonie sont particulièrement performantes dans les domaines biopharmaceutiques, laitiers, mécaniques, chimiques et technologiques.