Les 24 novembre dernier à Abuja, les Ministres des Finances de l’espace CEDEAO ont achevé une réunion qui a porté sur la validation de projets d’instruments d’intégration. Le Ministre togolais de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, présidait la session à la faveur de la présidence de la CEDEAO qu’assure le Togo.
Le renforcement du cadre douanier commun sous-tendait ces travaux d'Abuja. Le projet sur les exonérations de la taxe sur la valeur ajoutée, le projet de directive sur les droits d'accises sur les produits du tabac et les questions relatives à la libre circulation des personnes dans la CEDEAO étaient notamment au menu
Après la validation de ces différents points, en dehors de la mise en place d'un système de suivi et de traçabilité des produits du tabac dont l’adoption a été reportée, les ministres des Finances de la CEDEAO ont émis des recommandations.
La Commission de la CEDEAO devra améliorer les échanges d'informations pour une meilleure complémentarité, synergie et harmonisation entre les Etats. Son soutien est également requis pour le renforcement des capacités des autorités de contrôle, en relation avec d'autres institutions régionales.
Depuis le vendredi 24 novembre dernier, la Foire Internationale de Lomé (FIL) a démarré sous thème du « numérique au service des affaires ».
Ce mercredi, Mme Cina Lawson (photo), Ministre des postes et de l’économie numérique, était sur le site de la foire où elle a pris part à la conférence thématique.
Au cours de son intervention, elle a notamment invité la jeunesse togolaise à s’intéresser aux métiers ayant trait au numérique. D’énormes opportunités sont disponibles qui ne demandent qu’à être saisies. Le secteur contribue pour au moins 10% au PIB. Les jeunes devront donc se spécialiser. « Apprenez à coder et mettez vos diplômes en valeur », a lancé Cina Lawson aux jeune Togolais.
Elle a également mis en exergue les efforts fournis par les autorités pour améliorer la qualité de la connexion ces dernières années, notamment les investissements effectués dans les infrastructures.
Lundi déjà, lors de la Conférence inaugurale sous le thème «économie numérique, bilan et perspectives », M. Tsatou Honoré Fiadjoe, conseiller technique du ministre de l’économie numérique affichait les ambitions du Ministère. A l’horizon 2022, au Togo, 90% de la population et 95 % des entreprises auront accès à l’internet haut débit. Le taux de pénétration de la connexion internet mobile, qui a dépassé 20% en 2017, avec l’octroi de la licence 3 G à Etisalat, devrait considérablement évoluer dans les années à venir, avec l’octroi de deux nouvelles licences et une baisse du coût d’accès à internet.
Le président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani, le Ministre des Transports et des Travaux Publics, Ninsao Gnonfam et l’Ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi ont effectué mardi une nouvelle visite sur le site de construction du nouveau siège de l’Assemblée Nationale togolaise.
Tout comme en juin dernier, lors d’une précédente visite, le constat a été fait du bon déroulement des travaux. Le chronogramme est respecté. Prévus pour durer 23 mois, les travaux en sont à leur 17ème mois et tout indique que le nouveau Parlement togolais sera livré à temps. La date d’avril 2018 a été évoquée.
Fruit de la coopération sino-togolaise et entièrement financé par les autorités de Pékin (10,267 milliards de FCFA), le nouveau Parlement devrait propulser les élus togolais dans une nouvelle ère. Il sera doté de toutes les commodités modernes qui faciliteront le travail des députés.
Le bâtiment est haut de 22,4 mètres sur une superficie de 10,9 hectares. Il disposera de trois blocs subdivisés en offices des députés, office d’administration, salle d’urgence de soins médicaux, poste de gardien, bureau de maintenance, bureau de dépannage, bureau de la logistique, bureaux des nouvelles et documentations, bureau du secrétariat général, bureaux des services techniques, salle de conférence et de débats. Un parc automobile et des espaces verts sont également prévus
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Gnassingbé, sera à Abidjan ce mercredi 29 novembre 2017 pour le 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne (UA-UE) qui se tient à Abidjan en Côte d’Ivoire.
5000 participants de 110 délégations sont attendus dans la capitale ivoirienne : parmi eux, 83 chefs d’Etat et de gouvernement représentant 55 pays d’Afrique et 28 pays d’Europe, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA, de la Commission de l’UE, des organisations internationales, régionales et sous régionales.
Avec ses pairs du continent africain et ceux du vieux continent, le Chef d’Etat togolais planchera sur l’avenir des relations entre l’UE et l’Afrique avec un accent particulier sur l’investissement dans la jeunesse. « Réaffirmons le, la meilleure approche à l’édification d’un monde meilleur est avant tout un investissement structurel et substantiel dans la jeunesse », a déclaré Faure Gnassingbé avant son départ pour Abidjan.
Avec une population majoritairement jeune (60%), les autorités togolaises ont placé la jeunesse au cœur de leur politique de développement. De nombreux programmes et projets ont été mis en place pour favoriser l’accès à un emploi décent, promouvoir l’entrepreneuriat et mieux former les jeunes Togolais.
A Abidjan, il ne sera pas question que de jeunesse. Les questions de paix et de sécurité, de gouvernance, de migration, de mobilité et d’investissement seront également débattues.
Le 22 novembre dernier, le Togo, via un vote à l’Assemblée Nationale, a adopté le projet de loi sur la reconnaissance des études et des certificats, des diplômes, grades et autres titres de l’Enseignement Supérieur. La voie est désormais ouverte pour davantage de coopération entre les établissements d’enseignement supérieur du continent. C’est aussi plus de mobilité pour les étudiants, enseignants et chercheurs togolais.
Dans le même ordre d’idée, le Ministère togolais de l’Enseignement et de la Recherche, en collaboration avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), organise à Lomé, la 32ème session du Programme de Reconnaissance et d’Equivalence des Diplômes (PRED) du CAMES et le 11ème atelier sur l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, du 27 novembre au 1er décembre 2017.
Pour le Ministre Octave Nicoué Broohm qui ouvrait les travaux, ces assises serviront de cadre d’échanges en vue de l’harmonisation de l’éducation dans le supérieur. Les experts venus des dix-neuf (19) pays membres du CAMES travailleront à mettre sur pied des actions coordonnées pour un enseignement supérieur de qualité en Afrique.
« La promotion d’un enseignement supérieur de qualité nous interpelle tous, elle est pour nous un défi, le prix à payer pour la garantie de son avenir. », a indiqué Octave Nicoué Broohm.
La Chambre de Commerce et de l’Industrie du Togo (CCIT) a annoncé ce lundi 27 novembre la tenue d’une enquête d’opinion à l’échelle nationale. Elle aura pour intitulé : « Enquête de l’opinion des entreprises sur le climat des affaires : impact de la crise socio politique sur l’économie nationale » et se déroulera du 29 novembre au 15 décembre 2017.
Les cibles de cette enquête d’opinion sont les entreprises et les opérateurs économiques installés sur toute l’étendue du territoire national. Elle consistera à recueillir leur avis et leurs contributions sur la situation sociopolitique qui prévaut au Togo et les voies et moyens pour l’améliorer. Les résultats obtenus permettront de mesurer l’impact du climat sociopolitique actuel sur les activités des entreprises togolaises.
Le Togo a, ces dernières années, effectué d’énormes progrès en vue de l’amélioration de son climat des affaires. Il est donc important, a déclaré Germain Meba, président de la CCIT, que ces acquis soient préservés et que les efforts engagés par les autorités pour la promotion d’une économie en meilleure santé, inclusive et durable, ne soient pas vains.
Le samedi 25 novembre dernier, en marge de la cérémonie de lancement des travaux de la ferme agricole moderne égypto-togolaise d’Abatchang qu’il a présidée, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu à Sokodé (340 km) pour y rencontrer ses forces vives.
Cette ville avait connu des actes de violences et de destruction de biens publics et privés dans le cadre de manifestations de rue organisées par une coalition de partis politiques d’opposition. « J’ai constaté par moi-même les dégâts subis par les infrastructures… les violences qu’a connu cette ville naguère paisible, m’attristent profondément et ne sauraient laisser aucun citoyen indifférent », a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président de la République s’est, à cet effet, entretenu avec les imams, les cadres, les chefs traditionnels, les femmes et les jeunes de la ville. A l’issue de ces échanges, Faure Gnassingbé a annoncé qu’il était temps que les choses se normalisent à Sokodé, que « les conditions soient créées pour cette normalisation, et pour cela, chacun doit y contribuer ».
Cela n’a pas tardé. Le gouvernement, via un communiqué publié lundi dans la soirée, a annoncé des mesures d’apaisement. Elles portent sur le retrait des forces de défense de la ville de Sokodé et la mise en place du « Plan Sentinelle », comme à Lomé, pour renforcer la surveillance des lieux publics et sécuriser les marchés.
En outre, l’exécutif a annoncé l’imminence d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique togolaise. Les conditions de son organisation sont en train d’être peaufinées à travers des discussions sous l’égide de chefs d’Etat de la sous-région.
Le Togo était représenté ce lundi 27 novembre à Abidjan à la 6ème édition du Forum des Affaires UE-Afrique par la Ministre des Postes et de l’Economie numérique, Mme Cina Lawson.
Le membre du gouvernement a notamment échangé avec des acteurs de l’économie africaine et participé à la Table ronde des Hauts Représentants sur l’économie numérique.
Au cours de cette rencontre, Mme Cina Lawson est intervenue sur plusieurs thématiques. Celle relative à la connectivité au cours de laquelle la Ministre a déclaré que les Etats doivent « mettre à disposition du secteur privé davantage d'informations pour optimiser l'aménagement de nos territoires et la gestion de nos infrastructures ».
Intervenant également sur le thème « compétences et startup », elle a plaidé pour que plus d’écoles de programmation soient créées sur le continent et que celles-ci soient « accessibles sans condition de diplôme et répondent aux besoins des entreprises, futurs employeurs des jeunes.»
La ministre Cina Lawson a en outre visité de nombreux stands notamment les workshops auxquels participent les jeunes du continent.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a procédé ce lundi 27 novembre à la coupure symbolique de ruban, donnant un cachet officiel à la 14ème édition de la Foire Internationale de Lomé (14ème FIL), ouverte au public depuis ce vendredi 24 novembre.
Comme l’indique son thème, cette rencontre commerciale est axée sur « le numérique au service des affaires ». Un thème qui vient appuyer la volonté politique du gouvernement qui, ces dernières années, a déjà pris d'importantes décisions en vue de créer un environnement favorable à l'éclosion de l'activité numérique.
Aussi, M. Johnson Kueku-Banka, Directeur Général du Centre Togolais des Expositions et Foire (CETEF) et Mme Bernadette Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion, ont placé, dans leur propos respectif, l’usage du numérique comme « incontournable dans tous les domaines » et encore plus dans les affaires.
« Que cela soit dans les finances, le transport aérien, l'agriculture, l'industrie, le domaine maritime et portuaire, le commerce, l'éducation et la santé, le numérique s'invite, non seulement pour permettre à l'acteur économique d'accroître la rentabilité ou la productivité de son entreprise, mais surtout pour faciliter la vie au consommateur », a précisé Mme Legzim. Elle invite donc les opérateurs économiques « à promouvoir et à adopter cette innovation technologique afin de booster davantage la rentabilisation de leurs affaires ».
Outre le Togo, les pays comme l’Egypte, le Bénin, le Burkina-Faso, le Ghana, le Mali, le Sénégal, la France, l’Inde, le Pakistan et les Philippines sont présentes à cette 14ème FIL où 300 000 visiteurs sont attendus.
« AFRICAN NEMO 17.8 », c’est le nom d’un exercice qui a démarré le 23 novembre dernier et qui s’achève ce lundi 27 novembre dans le Golfe de Guinée. Cette simulation grandeur nature voit la participation des acteurs du domaine maritime du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, du Nigeria, de Sao Tomé-et-Principe et du Togo.
Ce dimanche, c’est dans les eaux sous juridiction togolaise que s’est déroulé l’exercice, sous la houlette de la Préfecture Maritime, en collaboration avec la coopération française et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (United Nations Office on Drugs and Crime-UNODC).
Placée sous le thème « La pêche illicite non-déclarée, non-réglementée (INN) », ladite manœuvre entre dans le cadre de la gestion efficace d’éventuelles crises dans les eaux togolaises. Y ont pris part des acteurs et représentants de différentes administrations intervenant dans l’action de l’Etat en mer. En mettant à contribution un satellite de renseignement, ils ont vu leurs capacités opérationnelles renforcées et sont désormais plus aptes à lutter contre la criminalité maritime.
Les autorités togolaises, via cet exercice, entendent relever les défis qui s’imposent à l’amélioration qualitative des mesures appropriées et ponctuelles de lutte contre les actes criminels, source d’insécurité et menaces à la croissance économique et à la stabilité des Etats.