Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, a activement pris part au nom du Togo, à la 34ème session de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 novembre. Les travaux se sont déroulés autour du thème : « Les économies nouvelles : économie bleue, économie verte - nouveaux moteurs de création de richesse, d’inclusion sociale et du développement durable ».
Le Chef de la diplomatie togolaise s’est, dans son discours introductif, félicité du choix de la thématique qui dénote de l’importance de ces économies dans la lutte contre la pauvreté et l’épanouissement des populations dans l’espace francophone. « C’est dans la dynamique des économies bleue et verte que se trouvent les réponses concrètes aux problèmes quotidiens de chômage, de précarité, de pollution, d’insécurité... les économies nouvelles, l’économie bleue et l’économie verte, peuvent aider nos pays à sortir des pans entiers de nos populations francophones de ce que Pierre Bourdieu a appelé la "misère du monde" en leur octroyant la capacité et les opportunités pouvant leur permettre de transformer leurs conditions d’existence », a déclaré Robert Dussey.
Dans cette optique, à l’issue des travaux, un projet de résolution introduit par le Togo sur les économies bleue et verte, a été adopté par les ministres.
Les 58 pays membres de la Francophonie se sont donnés rendez-vous en Arménie en octobre 2018 pour le XVIIème Sommet de l’OIF.
Annoncé en Conseil des Ministres le 15 novembre dernier par le Ministre l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, le Col Ouro-Koura Agadazi, le projet de création de la ferme agricole moderne égypto-togolaise de Lama-Tessi est devenu actif depuis ce samedi 25 novembre.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a personnellement effectué le déplacement de la Préfecture de Tchaoudjo pour marquer d’un sceau officiel le début des travaux.
Ladite ferme a pour spécificité, la promotion de la culture du blé, en plus du riz et du maïs. Elle est la matérialisation des excellentes relations de coopération qui lient le Togo et la république d’Egypte.
« Cette initiative commune nous offrira l’opportunité de stimuler la recherche et la productivité agricole » a précisé Faure Gnassingbé.
Le Chef d’Etat togolais n’a pas manqué l’occasion de réitérer ses condoléances au peuple égyptien suite à l’attaque terroriste qui a frappé la mosquée de Bir el-Abd, dans la péninsule du Sinaï. En son nom personnel, en celui du peuple togolais et de tout l’espace CEDEAO qu’il préside, Faure Gnassingbé a exprimé sa sympathie et sa solidarité.
(Agence Ecofin) - Au Ghana, malgré le potentiel considérable en matière de développement de l’agriculture, de nombreux goulots d’étranglement affectent la participation du secteur privé dans l’agrobusiness. C’est ce qu’indique la Société financière internationale (SFI) dans un rapport intitulé « Creating Markets in Ghana Country Private Sector Diagnostic ».
D’après l’Organisation, il s’agit entre autres, des difficultés d’accès aux terres des investisseurs en raison de la complexité de la gestion et de la gouvernance de l’administration foncière.
En effet, précise la SFI, certaines entreprises doivent attendre plusieurs années afin de garantir leur bail foncier dans la Région de la Volta parce que obligées de négocier avec les communautés locales et les chefs traditionnels qui possèdent des droits fonciers coutumiers sur les terres.
Le second facteur porte sur l’aversion pour le risque du secteur financier à l’endroit des acteurs de l’agrobusiness. Cette approche se traduit, selon l’organisation, par une gamme restreinte de produits financiers adaptés aux besoins des acteurs ainsi que par un taux d’intérêt prohibitif de 36% pour les prêts agricoles.
Parallèlement, indique la SFI, le maintien de la qualité et de la conformité des exportations agricoles aux règlements phytosanitaires, reste un véritable défi. En témoigne, en particulier, le ban d’importation par l’Union européenne de 2 900 tonnes de légumes ghanéens, d’une valeur de 7 millions $ en 2015, pour raison de non-conformité aux normes sanitaires.
D’après l’institution, le gouvernement ghanéen pourrait contribuer à l’essor de l’agrobusiness en renforçant son rôle dans l’agriculture commerciale à travers la levée de nombreuses contraintes.
Parmi les plus significatives, figurent notamment les restrictions sur l’importation de semences de base et de souche, le mauvais ciblage des politiques de subventions des engrais, le manque de laboratoires de contrôle certifié des produits agricoles et des infrastructures d’entreposage au froid dans les aéroports.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - La compagnie belgo-brésilienne AB InBev consacrera une enveloppe globale de 250 millions $ au développement de sa nouvelle brasserie au Nigéria.
L’infrastructure qui sera localisée à Sagamu dans l’Etat d’Ogun, dans le Sud-Ouest du pays, entrera en production l’année prochaine et sera la plus grande brasserie du groupe en Afrique, exception faite de ses installations en Afrique du Sud.
Cet investissement devrait permettre à l’entreprise d’introduire sur le sol nigérian, la Budweiser, l’une des marques de bière ayant le plus de valeur au monde.
Pour rappel, AB InBev envisage de fusionner ses filiales International Breweries, Pabod Breweries et Intafact Breweries, en une seule entité dénommée d’International Breweries Plc qui sera listée comme telle sur la Nigerian Stock Exchange (NSE).
Au Nigéria, le portefeuille AB InBev regroupe notamment les marques Hero, Trophy, Eagle, Grand Malt et Castle Lager.
Espoir Olodo
(Agence Ecofin) - Macky Sall (photo), le président de la République du Sénégal, a révélé, ce 20 novembre 2017, la raison pour laquelle il n’a pas souhaité accepter et mettre en œuvre les conclusions des travaux de la Commission nationale de réforme foncière présidée par le professeur Moustapha Sourang.
Il estime, en effet, qu’il n’est pas question pour l’Etat central de transférer la gestion des terres, et particulièrement le droit de bail, aux collectivités locales.
Le chef de l’Etat, qui s’exprimait à l’occasion du conseil présidentiel sur l’investissement, à Diamniadio, s’est voulu, on ne peut plus catégorique. « Je ne vais pas prendre la responsabilité de transférer la gestion des terres aux collectivités locales », a-t-il notamment déclaré, expliquant que, dans l’hypothèse où le droit de bail serait transféré aux collectivités locales, « le mois suivant, il n’y aurait plus aucune terre disponible au Sénégal ».
Et de souligner que « le foncier est une question sensible, c’est pourquoi il doit être géré avec responsabilité ».
(Agence Ecofin) - Au Bénin, le gouvernement envisage de construire, en partenariat public-privé avec la compagnie Pic Network Limited du Groupe Petrolin, un port pétrolier-minéralier et commercial en eau profonde dans la commune de Sèmè-Kpodji, au Sud-Est de Cotonou.
« Le projet sera entièrement financé par la société Pic Network Limited et sa filiale Pic International SA.», peut-on lire dans le relevé du dernier conseil des ministres.
D’un coût global de plusieurs centaines de milliards de Francs CFA, la réalisation des infrastructures de ce port pétrolier-minéralier va s’étendre sur une superficie de plus de 1 000 hectares. Elle s’inscrit dans le cadre du projet « Epine dorsale ».
Les objectifs définis à ce titre, sont « entre autres, de répondre plus efficacement aux exigences d’une augmentation globale des besoins en matière de transit de marchandises d’une part, et d’assurer une complémentarité avec le port de Cotonou d’autre part».
Rappelant l’importance du projet pour le Bénin, le communiqué final souligne qu’« avec la signature de cette convention de construction du Port de Sèmè-Kpodji, le Bénin se donne un instrument précieux et vital pour amorcer la construction de l'émergence économique».
Fiacre E. Kakpo
Patrice Kouamé, Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, a été reçu vendredi 24 novembre, par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Cette audience lui a été accordée en marge de la 2ème réunion des experts des Ministères en charge de la Sécurité et des frontières des pays de l’Entente, que la capitale togolaise a abrité du 21 au 24 novembre 2017.
Une visite de courtoisie qui a également servi au Dr Patrice Kouamé à livrer les conclusions de cette assise annuelle, au Président de la République togolaise, président en exercice du Conseil de l’Entente. « Nous avons rendu compte au chef de l’Etat, en tant que président en exercice du Conseil de l'Entente, de l’évolution des dossiers concernant le sujet de la réunion qui est la lutte contre la Cybercriminalité dans les Etats membres» a-t-il précisé.
Cette 2ème réunion des experts des ministères en charge de la Sécurité et des frontières a accouché de recommandations appelant à l’élaboration, par les pays, de politiques de gestion des frontières, et au renforcement de la coopération transfrontalière à travers la mise en place de plateformes de coopération sécuritaires entre les forces de Défense et de Sécurité de l’Entente.
Les ministres du Conseil de l’Entente se sont en outre prononcés sur la crise qui prévaut au Togo. Ils ont exhorté l’opposition et le pouvoir à abonder dans le sens du dialogue pour un dénouement rapide.
Elue le 26 août 2017, « Reine de la Beauté » du Togo, Mlle Cornelia Dedévi Adomayakpo a été reçue ce vendredi 24 novembre en audience par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Komi Selom Klassou. Elle était accompagnée du président du Comité national Miss Togo, M. Gaspard Kodjo Baka.
La jeune fille de 21, ans qui poursuit des études de Droit, est venue faire au Premier Ministre le bilan de ses premiers mois de mandat. Mlle Cornelia Dédévi Adomayakpo, qui, dès son élection, a promis de s’investir dans la réinsertion des prisonniers et la préservation de l’environnement, revient d’une tournée européenne (France, Belgique) dans le cadre de ses projets sociaux.
Avec le Chef du gouvernement, Miss Togo 2017 a fait le point sur son voyage, ses études, ses missions à l’étranger et ses projets sociaux. Mlle Adomayakpo, n’a pas manqué l’occasion de solliciter le soutien du PM dans l’accomplissement de ses différents projets.
Le Ministère de l’Industrie et du Tourisme, en la personne de son Secrétaire Général M. T’faraba Atara, a officiellement lancé le jeudi 23 novembre, la 6ème édition de « Togo Jungle Challenge ». Le concept consiste en la découverte des attraits touristiques du Togo en VTT (Vélo Tout Terrain).
Ce jeudi, ils sont une cinquantaine de touristes belges, hollandais et français à avoir pris le départ. Leur itinéraire a été savamment conçu afin qu’ils découvrent ce que le Togo offre de meilleur. Sur leurs VTT, ils iront à la découverte des sites, des paysages et du patrimoine culturel de la Région des Plateaux. Ils vont donc parcourir, du 23 au 29 novembre 2017, sur des sentiers de brousse, la Préfecture d’Agou, de Kloto, de Dayes, de Haho et du Moyen Mono au contact de la biodiversité et de la diversité culturelle.
Ils rentreront en République du Bénin par le poste frontière de Tohoun, le 30 novembre 2017, et reviendront à Lomé le 2 décembre 2017 pour prendre leur vol retour.
L’agence belge de voyages et de tourisme, Jowi –Voyages en partenariat avec l’agence togolaise Transafrica, est à l’initiative du Togo Jungle challenge.
Les députés togolais ont pris part le jeudi 23 novembre 2017, à la septième séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2017. Ce fut l’occasion pour les Parlementaires d’adopter, sous la présidence de la troisième vice-présidente, Mme Djigbodi Ayawavi Dagban, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord cadre portant création de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), adopté le 15 novembre 2016 à Marrakech.
La ratification du présent projet de loi permettra au pays de mobiliser des ressources financières pour la réalisation des programmes et projets d’énergie solaire. Elle favorisera également l’atteinte des objectifs poursuivis par l’Agence Togolaise d’Electrification Rurale et des Energies Renouvelables. Le Ministre des mines et de l’Energie Marc Dèrèwè Ably-Bidamon, qui a assisté à cette session, a marqué son satisfecit.
L’Alliance Solaire Internationale (ASI) est une initiative franco-indienne lancée en 2015. Elle vise à faciliter et à augmenter d’une manière significative la production d’électricité solaire, à réduire le coût des technologies liées aux équipements solaires et à mobiliser, à l’horizon 2030, plus de 1000 milliards de dollars US d’investissement pour déployer l’énergie solaire dans l’ensemble des pays membres.