La mue entamée par l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) avec le basculement de ses activités dans une nouvelle aérogare le 18 avril 2017, s’est poursuivie ces derniers mois avec nombre d’innovations. Elles vont des travaux de réaménagements et d’extension au renforcement des pistes de circulation, en passant par le renforcement de la sécurité.
La dernière en date, ce mercredi 15 novembre 2017, est l’adoption d’une nouvelle identité visuelle. Conçu autour de son slogan « … vous accueillir autrement », le nouveau logo a pour objectif de « véhiculer nos valeurs et de renforcer notre image », renseignent les autorités aéroportuaires.
« Les différents éléments graphiques de cette identité visuelle sont définis dans sa charte graphique. Le bleu roi et le blanc reflètent la dimension étatique et institutionnelle de l’AIGE. Elles sont l’expression de la stabilité, de la sécurité et du service de qualité offerts. Le graphique en lui-même unit deux grandes idées en une phrase : le village planétaire de libre circulation des personnes et des biens », poursuivent-elles.
Faire du principal aéroport du pays, un hub sous régional est l’un des objectifs affichés par les autorités du pays.
Les forces de l’ordre, des acteurs de la société civile et des professionnels des médias, ont échangé ce mardi 14 novembre à Lomé sur la prévention des conflits et la meilleure manière de collaborer en vue de lutter plus efficacement contre la criminalité et œuvrer à la préservation de la paix sur toute l’étendue du territoire national.
Cette rencontre, un atelier de sensibilisation-renforcement des capacités, est à mettre à l’actif du Ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Le Col Yark Damehane en charge dudit département a motivé cet atelier par la nécessité de faire intervenir toutes les composantes socioprofessionnelles du pays à « l’édification d’une cité paisible ».
Il avait à ses côtés, à l’ouverture des travaux, son collègue M. Payadoya Boukpessi, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, Mme Nakpa Polo, Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de la Justice, chargé des Droits de l’Homme au Togo et des représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire financier et technique dudit atelier.
Au travers de communications comme « la prévention des conflits, un enjeu majeur pour la préservation de la paix et de la stabilité au Togo » ou encore, « l’importance de la coproduction de la sécurité par les forces de l’ordre et les populations pour prévenir les conflits », les participants ont été informés sur les causes et risques de conflits et les actions à mener pour la préservation de la paix.
Ce mardi 14 novembre à la Primature, s’est tenue la toute première réunion du Comité de Concertation entre le gouvernement togolais et le secteur privé. La réunion de ce Comité, né de la volonté du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé de « faire du secteur privé, la cheville ouvrière de la croissance économique au Togo », a vu la participation de l’ensemble de l’exécutif et des principaux opérateurs économiques du pays.
Elle visait, selon les propos du Premier Ministre Komi Selom Klassou, à échanger avec les acteurs du secteur privé sur l’évolution des activités économiques, en rapport avec la crise sociopolitique conjoncturelle que traverse le pays. Le Chef du gouvernement a tenu au nom du Chef de l’Etat, à rassurer ces derniers sur les mesures prises, en vue d’endiguer la crise actuelle mais aussi de « de favoriser l’investissement, susciter la consommation et stimuler la croissance dans notre pays ».
Cela ne peut se faire, a indiqué le PM, que « dans la sérénité, avec l’apport du secteur privé qui est un partenaire privilégié du gouvernement ».
Les représentants du secteur privé n’ont pas manqué l’occasion de rapporter les difficultés liées à leurs activités, surtout lors ces derniers mois de crise socioéconomique. Des exhortations qui ne sont pas tombées dans des oreilles de sourds, et qui, selon la partie gouvernementale, feront l’objet d’une réunion du comité technique de concertation avant la fin de ce mois. Il sera présidé, apprend-t-on, par le Ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya.
Le Club Diplomatique de Lomé (CDL) prépare son prochain événement. Ce sera le 08 décembre 2017 avec pour orateur principal, Mohamed Karim Sherif, l’Ambassadeur d’Egypte au Togo. Devant un parterre de personnalités, le diplomate égyptien exposera la vision de son pays pour l’Afrique et les relations qu’il souhaite entretenir avec les autres nations du continent. Ceci, à travers le thème : « La nouvelle Egypte et l’Afrique, une communauté de destin. »
A l’instar du Maroc, l’Egypte fait son grand retour en Afrique et le Club Diplomatique de Lomé sera un canal pour en annoncer les couleurs et décliner les orientations.
Le Togo et l’Egypte entretiennent d’excellentes relations, à la hauteur de l’amitié qui lient leurs deux dirigeants. Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé et son homologue Abdel Fattah Al Sisi, font front commun dans la lutte contre le terrorisme. Lomé et le Caire travaillent au renforcement de leur coopération dans les secteurs de l’économie, de la communication et pour l’épanouissement et l’autonomisation de leur jeunesse.
Initié par le Chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, le CDL est un espace d’échanges et de réflexions qui regroupe des personnalités du monde politique, diplomatique, économique ou des institutions internationales. On y réfléchit sur l’Afrique, son avenir et ses interactions avec le reste du monde.
A l’initiative du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, un atelier de validation d’un document sur la stratégie de migration professionnelle, s’est tenu à Lomé ce lundi 13 novembre.
L’Union Européenne (UE) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), soutiennent financièrement cette assise qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Soutien à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’Ouest ».
Il a pour objectif d’optimiser le potentiel de développement de la libre circulation des personnes et de la migration en Afrique de l'Ouest, en soutenant la mise en œuvre effective du Protocole sur la libre circulation des personnes de la CEDEAO, ainsi que l’approche commune en matière de migration.
Le présent atelier consiste, pour ces deux partenaires, à accompagner le Togo dans l’élaboration de sa stratégie de migration professionnelle et de son plan d’action opérationnel. La prochaine étape étant l’adoption du document par le gouvernement togolais.
(Agence Ecofin) - Dans le cadre du Projet régional d'infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest (Warcip), financé par la Banque mondiale, le Burkina Faso et le Bénin ont convenu d’une interconnexion par fibre optique des deux pays en passant par la zone litigieuse de Kourou/Koalou.
Le Comité mixte de gestion concertée de cette bande de terre située à la frontière Est du Burkina Faso et Nord-Ouest du Bénin, disputée par les deux pays et actuellement au centre d’un arbitrage international, a donné son accord pour la réalisation de ce chantier stratégique.
Les échanges entre le comité mixte de gestion concertée de la zone Kourou/Koalou et les délégations burkinabè et béninoise, conduites respectivement par le gouverneur de la région de l'Est, le Colonel Ousmane Traoré et le préfet du département de l'Atacora, Déré Lydie M. Chabi Nah, se sont tenus le 7 novembre 2017.
Au cours de cette première session extraordinaire du comité, il a aussi été décidé de la création prochaine d’un mécanisme qui facilitera la réalisation des travaux d’interconnexion et surtout la sécurisera de cet investissement. Ainsi, peu importe le verdict de la Cour Internationale de Justice (CIJ) sur la zone Kourou/Koala, l’interconnexion n’en pâtira pas.
Selon le quotidien Sidwaya, le Burkina Faso envisage de déployer 180 km de fibre optique le long de la route nationale n° 16 reliant Fada N'Gourma et Porga au Bénin, en passant par Pama et la zone litigieuse de Kourou/Koalou.
L'interconnexion par fibre optique du Burkina Faso et du Bénin, permettra une amélioration de la qualité de la connectivité data dans les deux pays, mais surtout une réduction des coûts.
(Agence Ecofin) - Le Nigeria émettra, en décembre 2017, les premières obligations vertes souveraines du continent. Cette annonce a été faite par le président Muhammadu Buhari (photo), lors de la présentation, à l’Assemblée nationale, du budget 2018.
« Les obligations seront utilisées pour financer les projets d’énergies renouvelables. Nous sommes très excités à propos de ce développement qui nous permettra de résoudre plusieurs de nos challenges, spécialement dans l’arrière-pays.», a affirmé le premier responsable du pays.
Le marché des obligations vertes connaît une accélération, aussi bien sur le continent qu’au plan mondial. L’Afrique du Sud a, en effet, institué sur sa bourse (Johannesburg Stock Exchange), un département consacré à ce type d’actifs, le mois dernier. Quant au marché global d’obligations vertes, il a doublé au cours des deux dernières années, passant à 895 millions $, l’an.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - Mardi dernier, la République du Bénin a signé son adhésion à l’Africa Finance Corporation (AFC), une institution multilatérale qui finance le développement des infrastructures en Afrique. La Lettre d’adhésion a été signée par le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni (photo).
Le Bénin devient ainsi le 17e membre de l’organisation panafricaine.
Disposant d’un vaste littoral, le pays est un carrefour commercial pour la sous-région. Il dispose d’énormes atouts commerciaux, notamment le Port de Cotonou. Principale source de recettes publiques, le port dessert les pays de la sous-région enclavés tels que le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
Toutefois, se posent de sérieux problèmes de transport liés à la qualité des infrastructures routières entre autres. L’adhésion à la société financière africaine devrait permettre au pays de redynamiser son secteur des infrastructures.
« Nous sommes heureux d’accueillir la République du Bénin parmi les membres de l’AFC. Le Bénin bénéficie d’une situation stratégique. Grâce à ce partenariat, nous pensons que le pays va être en mesure de réaliser pleinement le potentiel qui est le sien, en tant qu’important couloir propice aux activités économiques en Afrique occidentale. Compte tenu des flux économiques régionaux, une fois pourvu d’une infrastructure adéquate, le Bénin est bien placé pour desservir tous les pays voisins de manière significative. En tant que membre de l’AFC, le pays aura accès à l’expertise technique et aux ressources financières de l’AFC, en matière de développement, de financement et d’exécution de projets d’infrastructure, dans les secteurs du transport, de l’alimentation électrique, des télécommunications, des ressources naturelles et des industries lourdes.», a déclaré Andrew Alli, Président et CEO de l’AFC.
Et au ministre d’ajouter:« Nous sommes enthousiasmés par les perspectives de partenariat avec l’AFC, qui vont nous permettre de piloter le développement des infrastructures au Bénin et en Afrique occidentale. Comme chacun le sait, il existe un lien direct entre les investissements dans les infrastructures et le développement économique. Notre appartenance à l’AFC laisse présager un avenir prometteur pour le pays, et pour l’ensemble de l’Afrique occidentale. »
Fiacre E. Kakpo
La Banque africaine de développement (BAD) et l'Union européenne (UE) vont injecter chacune 9 millions $ dans la construction d'une autoroute de 1 008 kilomètres qui connectera Lagos à Abidjan, en passant par d'autres villes ouest-africaines.
L’information a été donnée par le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Marcel Alain de Souza (photo).
Le corridor Abidjan-Lagos qui traversera cinq pays de la région, dont la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Togo et le Nigéria, desservira les ports maritimes locaux où transitent environ 90% des exportations, et 60% des importations de la sous-région.
Selon M. de Souza, ces fonds promis par les deux institutions ne concernent que la phase opérationnelle du projet, l’étude de faisabilité qui pourrait démarrer le 26 janvier prochain étant financée à hauteur du million de dollars par chacun des pays membres participants.
Déplorant le retard dans la mise en œuvre du projet malgré son importance pour le développement de l'économie régionale, le dirigeant a indiqué que la construction devrait commencer dans six mois.
« Nous avons discuté avec l'ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo et d'autres acteurs du secteur privé pour nous soutenir. En 42 années d'intégration, la CEDEAO n'a pas atteint 15% de son objectif et 70% des échanges commerciaux dans la région se font par cet itinéraire. Espérons donc que la construction commence dans six mois.», a déclaré Marcel Alain de Souza lors de la réunion à laquelle ont assisté également les ministres des travaux publics du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Fiacre E. Kakpo
Le Togo vient de se doter d’un établissement de santé de dernière génération, un des tous meilleurs dans ce domaine dans la région ouest africaine. Il s’agit d’un cabinet dentaire ultramoderne qui a ouvert ses portes ce week-end à l’initiative de l’European Oral and Dental Education Centre (EODEC).
Le gouvernement togolais, à travers le ministère du Développement à la Base, a favorisé la mise en place de ce cabinet. Mme Victoire Dogbé en charge de ce département, a procédé à l’ouverture officielle de l’établissement. Le Centre EODEC viendra en effet en aide aux populations les plus défavorisées. A vocation humanitaire, le cabinet dentaire est destiné à la prévention gratuite des maladies dentaires chez les enfants démunis et les orphelins.
Installé en plein cœur de Lomé sur 1000 m2, le cabinet dentaire EODEC est doté des équipements de dernière génération et verra évoluer 150 dentistes. Il est composé d’une salle de radiographie dentaire, d’un bloc opératoire pour chirurgie dentaire, d’une salle de stérilisation et de locaux de traitement des déchets à risque infectieux, aux dernières normes.
L’Association EODEC n’est pas inconnue du monde médical togolais. Créée par un groupe de praticiens d’origine belge, elle officie dans le pays depuis 2009. A son actif, 15 000 soins à plus de 10 000 enfants. L’ouverture de ce centre ultramoderne lui permet d’étendre ses services à davantage de Togolais.