Togo Officiel

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A l’initiative du journal spécialisé « Santé Education », un espace d’expositions dénommé « Marché du Bien-être et de la Santé au Togo » (MaBEST) se tiendra du 10 au 12 novembre prochain au Palais des Congrès de Lomé.

La manifestation reçoit le soutien du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, qui en est le parrain. Elle se déroulera en outre, sous la supervision du Ministère de la Santé et de la Protection Civile.

Selon les promoteurs, l’un des objectifs du projet est d’inciter les populations togolaises à consommer les produits locaux, qui sont naturellement fabriqués et qui n’ont pas d’effets négatifs sur la santé.

Aussi, lors de ces trois jours, des produits locaux de qualité, destinés à mieux faire connaitre l’importance nutritionnelle et thérapeutique des aliments naturels fabriqués au Togo, seront exposés. Il s’agit en effet de faire de MaBest, le point de départ du changement de comportements alimentaires des Togolais afin d’éviter les maladies comme les carences et la malnutrition dont les conséquences restent la hausse de la mortalité et les malformations.

Le Marché du Bien-Etre et de la Santé au Togo se veut aussi une vitrine de promotion pour ces différents produits.

Dans le cadre stratégique de développement de l’économie bleue, des inspecteurs des pêches chargés de la gestion des ressources halieutiques du Togo et du Bénin prennent part depuis ce lundi 06 novembre, à une formation de 10 jours à Lomé. Elle se déroule au siège du Haut Conseil pour la Mer (HCM), sous la houlette de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) de France, en collaboration avec les deux pays.

L’organisation de cet atelier a été motivée par la recrudescence des activités de pêche illicite le long des côtes africaines, et plus particulièrement dans le golfe de Guinée. Le manque à gagner pour ces pays a été chiffré pour ces six dernières années, à environ 2,3 milliards de dollars/an.

Face à cette véritable menace pour les économies nationales, il était donc temps de mener une lutte coordonnée, dans le cadre d’une coopération bilatérale et multilatérale, a indiqué le Col Ouro-Koura Agadazi, ministre togolais en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique.

Des agents de la police de pêche, des inspecteurs de l’administration du domaine, des marins et autres acteurs, seront édifiés, via différents modules, sur les procédures d’inspection des navires, en mer comme sur terre, des systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches. Les travaux porteront également sur l’aspect juridique de la riposte.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 06 novembre, le gouvernement togolais s’est à nouveau prononcé sur la situation politique qui prévaut dans le pays. Celle-ci est marquée par une succession de manifestations de l’opposition réclamant le retour à la Constitution de 1992, en parallèle à un processus de réformes constitutionnelles initié par l’exécutif, qui devrait aboutir à un référendum.

Dans son adresse, si le gouvernement reconnait à l’opposition le droit de manifester, il déplore les dégradations des biens publics et privés, les exactions commises en marge de ces manifestations et leur non-condamnation par les leaders des partis politiques concernés.

Il rappelle à cet effet les mesures prises à l’issue des rencontres d’échanges des 30 et 31 octobre derniers avec l’ensemble des acteurs politiques nationaux. La mise en place d’un service d’ordre interne aux organisateurs de l’opposition qui coopérera étroitement avec les forces de l’ordre, la présence des organisations de défense des droits de l’homme pour le recensement des éventuels cas de violences et de débordements.

De plus, « afin de renforcer ces mesures visant à assurer la préservation et le respect effectif de la liberté de manifestation et réaffirmer sa détermination à promouvoir le retour au calme, ainsi qu’un climat d’apaisement et de sérénité, indispensable pour la recherche de solutions crédibles et durables sur la question des réformes politiques », le gouvernement a décidé ce jour, de procéder à la remise en liberté de 42 personnes interpellées, jugées et condamnées par diverses juridictions dans le cadre des récentes manifestations, à la restitution des motocyclettes saisies à Lomé lors de la manifestation du 07 septembre dernier et à la levée de la mesure de contrôle judiciaire de M. Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition.

Des dispositions seront également prises pour l’ouverture, dans la capitale, d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique togolaise. Le gouvernement espère que l’ensemble de ces mesures, pousseront les acteurs politiques à la retenue et au sens des responsabilités afin de sauvegarder la paix et la cohésion nationale.

Désormais, il ne sera plus possible de circuler n’importe comment dans l’enceinte de l’Université de Lomé (UL). Après les travaux de clôture, entrepris par les autorités universitaires dans le cadre de l’aménagement de son espace, de nouvelles mesures ont été prises pour réguler la circulation.

Dans un communiqué signé du Président de l’UL, Prof. Komla Dodzi Kokoroko, on apprend que les étudiants sans carte, les motocyclistes sans casque, les conducteurs de taxi-motos et autres individus non identifiables qui se servent du campus universitaire comme raccourci, n’y auront plus accès.

Des contrôles seront effectués à chacune des entrées de l’UL. Ces mesures visent à assurer la sécurité des biens et des personnes à l’intérieur du campus.

De même, de nouvelles dispositions sont prises pour réglementer la circulation des bus universitaires au sein du campus. Il est prévu deux (02) entrées et deux (02) arrêts. L’entrée Lomégan est mise à disposition pour les lignes 13, 14, 15 et 16. Et l’entrée principale au Sud est mise à disposition pour les lignes 17, 18 et 19. Les arrêts Gayibor, INSE-Bibliothèque, COUL sont mis à disposition des bus venant de l’entrée Lomégan. Les arrêts Rond-point ENSI, Gayibor, amphi 1500, sont mis à disposition pour les bus venant de l’entrée principale.

Une délégation de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo (RDC) séjourne au Togo depuis ce lundi 06 novembre 2017.

Il s’agit d’une mission d’échanges auprès des institutions togolaises pour s’outiller sur le processus et la mise en œuvre des réformes. Les travaux ont démarré ce lundi avec les membres du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN).

La mission conduite par le Pr. Jean Pierre Mavungu, juge et membre de cette Cour souhaite un partage d’expériences avec l’atelier national du HCRRUN, sur les réformes politiques et institutionnelles de juillet 2016.

Cette assise avait permis aux participants, issus de différentes couches de la société togolaise, de tracer les lignes que doivent prendre ces réformes tant souhaitées par les Togolais, et donner le ton au processus en cours dans le pays.

La mission congolaise poursuivra son séjour à Lomé par des séances de travail et des visites de courtoisie à certaines institutions nationales.

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a effectué en fin de semaine dernière une tournée dans la région des Savanes. Il est allé à la rencontre des populations de ces localités. Jeunes, femmes, cadres, sages, autorités locales ont pu au cours de ces discussions, exposer directement leurs doléances au Président de la République en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et du développement de leur communauté.

« Je fus très ému par l'enthousiasme des populations avec lesquelles nous avons eu des échanges bien riches. Dans une ambiance empreinte de convivialité, les jeunes et cadres ont partagé avec moi leurs préoccupations et leur engagement à bâtir notre pays », a déclaré Faure Gnassingbé au terme de ces échanges.

L’autre pan de la tournée du Chef de l’Etat fut la visite de plusieurs chantiers en cours de réalisation dans la région "pour vérifier personnellement leur état d'avancement" selon ses propres mots . Que ce soit au niveau du pont reliant Koni et Kongbane, du barrage de Dalwak, du magasin de stockage de 3000 tonnes de Komboloaga, ou de la piste de Natbagou, le Président togolais a souhaité que ces travaux soient finalisés avec diligence dans le respect des normes internationales de qualité.

Il est prévu en amont, sur le barrage de Dalwak dans la localité de Karsomé des travaux de curage pour restaurer la capacité de 1000 m3 d'eau au barrage avec protection par délimitation et reboisement puis en aval un aménagement d'une zone agro-pastorale de 100 hectares.

Quant au pont sur la rivière de Koni, d'une longueur de 22m sur 9 m de large, il reliera les quartiers Koni et Kongbané.

Six pays en dehors du Togo, pays hôte, seront présents à la première édition de la Foire Internationale du livre qu’abrite la capitale togolaise du 10 au 13 novembre prochain, avec la Côte d’Ivoire comme invité d’honneur. Cette information a été rendue publique par les promoteurs de l’évènement en fin de semaine dernière au cours d’une rencontre avec les médias.

La Foire Internationale du Livre de Lomé (FI2L) est placée sous le thème « le livre, un instrument de culture ». Offrir un espace de visibilité aux jeunes auteurs togolais et créer un cadre de partage d’expériences et de rencontres entre les acteurs et observateurs de la scène littéraire nationale et internationale, en sont les principaux objectifs, a indiqué Steve Bodjona (photo), le coordonnateur du projet.

Seront donc présents des auteurs togolais et d’autres pays, des responsables de maisons d’édition, des imprimeries et des férus de lecture. Le grand public est aussi attendu à cette 1ère édition du FI2L afin de susciter en lui le goût du livre. Une attention particulière sera portée aux élèves et aux étudiants, a annoncé le coordonnateur du projet.

La FI2L propose des expositions d’œuvres, des panels, des conférences, des débats littéraires, des ateliers d’écriture et des spectacles.

Le Premier ministre, chef du gouvernement Komi Selom Klassou a présidé le vendredi 03 novembre 2017 à Dapaong la troisième réunion annuelle du Conseil national de suivi de la décentralisation (CNSD). Après Atakpamé, en octobre dernier, où la région Maritime était au centre des travaux, ce fut le tour des régions des Plateaux, de la Centrale, de la Kara et des Savanes d’être situées sur leur ressort territorial et leur chef-lieu.

Ces derniers ont été définis sur la base de critères spécifiques prenant en compte l’aspect « historique, démographique, géographique, culturel, etc., mais aussi les possibilités et les contraintes du pays ».

Le PM Selom Komi Klassou, président du CNSD, a annoncé que les résultats de ces travaux seront consolidés par un décret en Conseil des ministres, ce qui permettra au Togo de « disposer d’une plate-forme complète, susceptible de donner des indications factuelles sur la sphère territoriale de chaque commune ».

Le Chef de gouvernement a saisi l’occasion de cette 3ème réunion du Conseil pour transmettre aux membres, les mots du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé « qui est préoccupé par la mise en œuvre rapide et efficace de la décentralisation en vue d’une plus grande participation locale dans les prises de décision et pour la mise en place d’une administration de proximité ».

Il a en outre insisté sur la préservation de la paix, pour maintenir l’attractivité du pays et sa marche vers plus de développement.

Le ministère des Postes et de l’Economie numérique a poursuivi ce mois d’octobre ses différentes activités dans l’optique de peaufiner la stratégie numérique du Togo à l’horizon 2022. Ainsi le 03 octobre, sous l’égide du ministère, un atelier avait été organisé afin de présenter aux acteurs du secteur, la Déclaration de Politique du Secteur de l’Economie Numérique.

Ce document se veut la boussole du gouvernement, définissant les orientations stratégiques et relevant les grands enjeux du secteur à l’horizon 2022. Il a reçu un cachet officiel le 20 octobre, avec son adoption par le Conseil des Ministres.

L’objectif de l’exécutif, avec au premier rang le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est de faire du Togo un hub technologique dans la sous-région, en facilitant l’accès des TIC aux citoyens.

Dans le même ordre d’idée, la ministre Cina Lawson a présidé le 06 octobre, la 15ème réunion des ministres en charge des télécommunications et des TIC de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Praia, au Cap-Vert. La validation du projet de Règlement sur le Roaming gratuit dans la région et le plan financier et stratégique 2018-2023 de la CEDEAO sur les TIC, ont été abordés lors de ses assises.

Le Ministère a également pris une part active à la troisième édition de l’Africa Code Week au Togo du 18 au 25 octobre. L’évènement met un accent sur la formation des jeunes au langage et à la programmation informatique.

La cellule Millenium Challenge Account (MCA-Togo) a rendu public un communiqué faisant cas des bonnes performances du Togo dans le processus du Programme Threshold du Millenium Challenge Corporation (MCC) et son positionnement pour l’obtention du programme « Compact ».

La carte des Scores 2018 des pays participant au processus compétitif de sélection à ses différents programmes révèle que le pays « maintient le cap des réformes ».

Il en ressort que pour deux années consécutives, le Togo recueille des bonnes notes s’agissant des indicateurs relatifs à la gouvernance, en particulier les indicateurs « Maitrise de la corruption » et « Etat de droit ».

En y regardant de plus près, dans la catégorie « Bonne gouvernance », la maitrise de la corruption, la liberté d’information, les droits politiques, la liberté civile et l’état de droit, ont été validés.

Dans la catégorie « Investissement humain » ; les indicateurs liés aux dépenses d’éducation, au taux de couverture vaccinale, au taux d’achèvement des filles au cycle primaire et à la protection des ressources naturelles, ont été bouclés. Ainsi que, dans la catégorie « Liberté économique », l’inflation, le genre dans l’économie, la qualité de la régulation ont été validés.

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La cellule MCA-Togo indique que ces scores traduisent l’engagement du pays dans un processus profond de réformes ayant trait à la consolidation de la démocratie et à la lutte contre la corruption. Elle appelle à cet effet à la préservation de ces résultats dans un climat de paix sociale.

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