Togo Officiel

Togo Officiel

Le plan de modernisation de l’Assemblée nationale togolaise, engagé par les autorités locales, vient de recevoir un coup de pouce de la Chine. Liu Yuxi, Ambassadeur de Chine au Togo était porteur, ce mercredi 25 octobre, d’un lot de matériels informatiques qu’il a remis au Président de l’institution, Dama Dramani.

Le don est composé de 25 ordinateurs de bureau, 20 ordinateurs portables, de 15 imprimantes laser, 5 imprimantes multifonctions et de quatre cartons de toner pour imprimante laser, le tout d’une valeur de 45 millions de FCFA.

La Chine entend ainsi renforcer les capacités des députés togolais dans le domaine des TIC et rendre l’administration du Parlement plus performante. Pour Liu Yuxi, les relations de coopération et d’amitié entre les deux pays ne pouvaient pas mieux se porter et il souhaite qu’elles se renforcent.

La construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est également à mettre à l’actif de la Chine. D’un coût de 12 milliards de FCFA, sa livraison est prévue avant la 1ère session ordinaire de l’année 2018.

Dama Dramani a également reçu en audience ce mercredi, la nouvelle Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, Mme Cristina Martins Barreira. La diplomate est venue se présenter à la représentation nationale togolaise et échanger avec le président de l’institution.

Les parlementaires de la CEDEAO ont ouvert à Cotonou, au Bénin, le 24 octobre, une réunion délocalisée de la Commission mixte : Infrastructure et Développement industriel, Agriculture, Environnement, Ressources en eau et Développement rural, du parlement communautaire.

Les travaux qui se poursuivent jusqu’au 28 octobre prochain portent sur les modalités de mise en œuvre du programme d’intégration régionale à travers la création des conditions favorables au développement du transport et du transit routier.

C’est dans ce cadre qu’une délégation conduite par l’honorable Moustapha Cissé, président du Parlement de la CEDEAO, a été reçue ce mercredi 25 octobre par le chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Objectif : rendre compte du démarrage des travaux et faire le point sur la question du fonctionnement de l’instance, notamment les prérogatives du Contrôleur financier.

L’honorable Moustapha Cissé et sa suite ont également échangé avec le président togolais sur la situation sociopolitique du pays. Appelant leurs pairs du Parlement togolais à mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation afin que se poursuive, dans un esprit de dialogue, le processus de réformes politiques en cours, les élus de la CEDEAO ont exprimé leur disponibilité à œuvrer pour l’aboutissement heureux du processus, dans un climat de paix et de cohésion sociale.

Un plan national de développement (PND) est en cours d’élaboration au Togo et sera mis en œuvre sur la période 2018-2022.

Pour prendre en compte tous les aspects, notamment ceux liés au volet économique de cette politique, le gouvernement a fait appel aux experts de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA). Ceux-ci animent depuis le lundi 23 octobre dernier et ce, jusqu’au 03 novembre prochain, une série de formations destinés aux acteurs nationaux en charge de la planification du territoire.

Les thématiques abordées visent le renforcement des capacités sur les mécanismes d’une meilleure couverture de l’économie nationale.

Le Gouvernement veut à travers ces sessions de formation, améliorer les capacités de planification au niveau central et décentralisé. Le PND prend en compte la création d’emplois avec pour cibles prioritaires, les jeunes, la réduction de la pauvreté, l’accélération du développement et l'amélioration de l'économie togolaise.

Ces formations, données par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), ont été officiellement lancées par le Ministre de la Planification du développement, M. Kossi Assimaidou.

En 2016, le Togo a alloué 297,5 millions $ de crédits budgétaires aux infrastructures, largement au-dessus des dotations engagées dans le même secteur par la plupart de ses voisins de l’Uemoa, sauf le Sénégal. C’est ce que révèle le rapport 2016 du Consortium pour les Infrastructures en Afrique (ICA), publié ce mois-ci.

Bien que le pays de la Téranga consacre 575,4 millions $ de ressources budgétaires aux infrastructures, soit moins de 4% de son produit intérieur brut, le Togo est la nation de l’espace d’intégration qui investit le plus dans ce secteur par rapport au PIB.

La Côte d’Ivoire, de loin la première économie de l’Uemoa, a injecté seulement 64,5 millions $ dans les infrastructures en 2016, soit moins de 0,5% de son PIB. Tandis que les crédits alloués aux infrastructures dans les budgets nationaux, sont de 199,3 millions au Mali, 179,3 millions au Burkina Faso, 75,2 millions au Bénin et 2,5 millions $ au Niger.

Dans le détail, le Togo, a alloué 73,8% de ce budget, soit 219 millions $, au secteur des transports, 13,5% (40 millions) à celui de l’eau. Les énergies captent pour leur part, 19 millions (6,3%) alors que le secteur des technologies de l’information et de la communication se taille 4,3% du total, soit 13 millions $. Les ressources non allouées se sont établies à environ 6 millions $.

Sur l’ensemble du continent, le Togo est parmi les pays qui ont le plus investi dans le domaine des infrastructures en poids du PIB, en compagnie de la Zambie, du Zimbabwe, du Malawi, le Swaziland et du Kenya.

Une note circulaire, émanant du Ministère des Affaires étrangères (MAE), informe tous les ministères et sociétés d’Etat que les procédures de demande de visas dans les Missions diplomatiques et consulaires accréditées au Togo, avec pour résidence les pays voisins, se feront désormais par ses agents.

Cette décision est motivée par les récurrents refus de délivrance de visa dont font l’objet les agents désignés pour des missions de ces ministères et sociétés d’Etat.

Selon le MAE, ces dysfonctionnements s’expliquent par la non maîtrise des formalités par ces agents et la méfiance des Représentations diplomatiques et consulaires vis-à-vis de ceux-ci, car n’étant pas des fonctionnaires du Ministère des Affaires étrangères.

La circulaire du Ministère indique donc, qu’afin d’éviter les tracasseries inutiles, qu’elle « saurait gré à tous les Ministères et Sociétés d’État de bien vouloir accepter que les demandes de visas dans lesdites représentations soient faites par les fonctionnaires dudit Ministère ». Elle précise néanmoins que les frais afférents à ces demandes seront à la charge du département demandeur.

Depuis ce mardi 24 octobre, une attention plus accrue est apportée aux personnes âgées, notamment celles vivant dans la précarité. Sous la houlette du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, un atelier de validation du rapport d’étude sur le dispositif de protection sociale et de prise en charge dont elles seront les bénéficiaires, se tient à Lomé.

Les mesures mises en place jusque-là par le gouvernement, à l’instar de l’installation dans toutes les préfectures du pays, des démembrements du Conseil national consultatif des personnes âgées, ont montré des limites.

Les conditions de vie et d’existence des personnes du 3ème âge demeurent toujours précaires. Les structures de prise en charge sont quasi inexistantes. D’où, le projet de mise en place d’un dispositif de protection sociale, plus adéquat.

La réduction de la pauvreté, la promotion des droits humains et le renforcement de la croissance économique, sont en ligne de mire de cette initiative gouvernementale en faveur des personnes âgées.

Les cinéphiles et acteurs du monde culturel ont désormais une nouvelle adresse dans la capitale togolaise. Une nouvelle salle de cinéma et de spectacle dénommée CANAL OLYMPIA a été inaugurée ce mardi 24 octobre par le Chef de l’Etat S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé.

Ce faisant, le président togolais matérialise un pan de la vaste politique de revalorisation et de redynamisation du secteur culturel mis en œuvre par le gouvernement sous son impulsion.

Il s’agit d’une initiative du Groupe Vivendi dont le président du Comité de surveillance, et par ailleurs Président du groupe Bolloré, Vincent Bolloré, était ce jour aux côtés du Chef de l’Etat lors de la cérémonie d’inauguration.

La nouvelle infrastructure, est située en plein centre-ville (avenue de la Libération, près du marché de Hanoukopé). Pour l’homme d’affaires, ce nouveau joyau est également « le signe de la confiance » qu’il porte au Togo.

Ultra moderne, CANAL OLYMPIA, compte 300 places et est dotée d’équipements de projection et de sonorisation numériques des plus modernes. Elle sera ouverte au grand public dès ce mercredi 25 octobre. Dix-neuf (19) séances seront programmées du mardi au dimanche.

Dans le cadre de la politique nationale de relance du secteur touristique, le gouvernement togolais, sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a franchi une nouvelle étape.

Le Ministère du tourisme a procédé ce mardi 24 octobre à la mise en place d’un comité technique de normalisation du secteur. Selon le Ministre Gabriel Attigbé Ihou, « le tourisme est un secteur de services par excellence, générateur de richesses et créateur d’emplois. Il contribue à la réduction sensible de la pauvreté, notamment par sa vocation inclusive. Pour ce faire, l’activité touristique a des répercussions sur l’ensemble de l’économie, sur l’environnement, sur la population locale de la destination et sur les touristes eux-mêmes ».

A travers le Comité de normalisation mis en place, le gouvernement veut faire de la qualité, un facteur de promotion d’un tourisme durable, un tourisme respectueux de l’environnement, de la qualité de la vie et des cultures, garant de la croissance économique pour une émergence réussie.

Celui-ci aura pour mission de faire veiller au respect des normes de qualité et ceci à tous les niveaux. Les hôtels, les restaurants, les agences de voyages sont concernés, et devront élever le niveau de leurs prestations.

(Agence Ecofin) - Une mission économique belge effectue, depuis ce 22 octobre, une visite de 5 jours en Côte d’Ivoire en vue, officiellement, de « renforcer les liens de coopération » entre les deux pays.

Toutefois, eu égard à l’importance de la délégation, c’est à une véritable offensive diplomatico-économique qu’il est donné d’assister. En effet, avec une forte délégation conduite par la Princesse Astrid de Belgique et comprenant, outre de nombreux officiels, 134 chefs d’entreprises belges, le pays du Roi Philippe compte renforcer son positionnement en Côte d’Ivoire.

Riche en forums, rencontres et réseautage, cette mission économique permettra aux opérateurs économiques belges d’explorer de nombreux opportunités dans plusieurs secteurs de l’économie ivoirienne. Il s’agit notamment des secteurs de l’industrie et des mines, des infrastructures, de l’agriculture, de la santé, de la construction, du numérique, etc.

A cet effet, plusieurs entreprises belges, au nombre desquelles figurent BIA Group, ALM industry, devraient officialiser leur implantation en Côte d’Ivoire. En plus de la signature de plusieurs contrats et accords bilatéraux.

A noter que sur le plan économique, la Belgique a été, de 1996 à 2010, le 4ème investisseur européen en Côte d’Ivoire, avec 42,9 milliards FCFA (environ 65,4 millions d’euros), grâce notamment à des investissements réalisés par des entreprises déjà installées telles que SeaInvest, SOCFIN, SIAT, SIPEF, Brussels Airline, Zetes, etc.

Depuis 2011, plusieurs autres entreprises belges se sont installées ou réinstallées dans le pays, parmi lesquelles, NHV Group, IAPS, Tractebel Engineering, AfricaTrucks, SMT, Ogepar. Ce qui a permis à la Belgique de se hisser, en 2012, au 3ème rang des Investisseurs étrangers en Côte d’Ivoire.

Cependant, de 2014 à 2016, les investissements directs belges se sont chiffrés, selon le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), à seulement 6,35 milliards FCFA (environ 9,9 millions d’euros), relèguant la Belgique au 5ème rang des investisseurs européens dans le pays.

Au niveau commercial, le volume global des échanges est passé de 298 milliards FCFA (environ 454,3 millions d’euros) en 2012, à 514 milliards FCFA (environ 783,6 millions d’euros) en 2016, soit une hausse globale de 72 % en quatre ans.

Au plan bilatéral, la Belgique a annulé, le 02 octobre 2012, la dette bilatérale ivoirienne d’un montant de 202,7 millions d’euros (environ 133 milliards FCFA). Ceci, dans le cadre de l’initiative des Pays pauvres très endettés (PPTE).

Pour le Vice-Président ivoirien Daniel Kablan Duncan « malgré ce raffermissement des relations économiques entre nos deux pays, ces échanges restent, à notre avis, bien en deçà de nos potentialités et de nos ambitions légitimes ». « Il nous faut donc engager et décupler des initiatives innovantes et mutuellement avantageuses pour renforcer notre coopération et l’élever au niveau des fortes attentes des milieux économiques et d’affaires belges et ivoiriens qui ne manquent pas de projets d’investissements » a-t-il insisté.

Il convient d’indiquer, par ailleurs, que la Côte d’Ivoire et la Belgique entretiennent des relations diplomatiques depuis la 15 mars 1961.

(Agence Ecofin) - Roch Christian Kaboré (photo), le président burkinabé, a procédé au lancement du Programme spécial d’électrification rurale (PSER), le samedi dernier. L’initiative permettra à 22 000 ménages d’avoir accès à l’énergie. Son coût de mise en œuvre a été estimé à 25 milliards de francs Cfa (environ 44,7 millions $) qui seront financés par la Banque mondiale et le Projet d’appui au secteur électrique (PASEL).

L’objectif global du PSER est d’électrifier, à terme, 822 localités réparties dans les 13 régions du pays. Le processus sera accompagné par la Banque mondiale dans 189 localités, selon Le Faso. La mise en œuvre du programme entre dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Les localités seront électrifiées par connexion au réseau national interconnecté, avec des systèmes hybrides fonctionnant au solaire et au diesel, ainsi qu’avec des installations solaires domestiques.

Gwladys Johnson

Page 54 sur 129